Dans le cadre de la présentation des vœux au Parti ’’Restaurer l’espoir’’
L'après-midi du dimanche 21 janvier 2018 a donné lieu à une manifestation d'échanges de voeux entre les militants du Parti ''Restaurer l'espoir'' (Re) et son Président, Candide Azannaï. En réponse aux voeux qu'il a reçus des premiers, cette personnalité leur a formulé les siens, ce qui lui a permis de mener une critique en règle du régime de Patrice Talon, en en relevant plusieurs éléments de tares. L'événement s'est déroulé au ''Majestic'' de Cadjèhoun, à Cotonou. Intégralité du propos de Candide Azannaï ...
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Le Député Guy Mitokpè et le Président du Parti Re, Candide Azannaï, en deuxième et troisième positions, de la gauche vers la droite, au cours de la cérémonie de pésentation des voeux |
Allocution du Président
du Parti “RESTAURER L’ESPOIR” ( RE ) à l’occasion de la cérémonie de
présentation des vœux du nouvel 2018
Messieurs et Mesdames
les membres du Bureau Exécutif National,
Monsieur le Vice -
Président,
Monsieur le Secrétaire
Général,
Mesdames et Messieurs
les Présidents des Commissions Techniques Permanentes,
Mesdames et Messieurs
les Coordinateurs départementaux,
Mesdames et Messieurs
les Commissaires Politiques,
Mesdames et Messieurs
les responsables nationaux des organisations d’encadrement de masse du Parti,
Mesdames et Messieurs
les Secrétaires Exécutifs et Présidents des structures de base,
Militantes et
militants,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs,
Avant tout propos,
j’invoque DIEU, et je place sous son autorité cette présente cérémonie que vous
savez symbolique pour célébrer la grâce de nous retrouver pour échanger des
vœux de bonne et heureuse année 2018.
Je voudrais vous dire
merci de vos bons vœux.
Je forme en retour à
chacune et à chacun d’entre vous, mes vœux de santé, de paix, de force et de
bonheur.
Mes vœux de paix à
notre Peuple, de progrès et de prospérité à notre Pays, de bien-être à nos
populations et de rayonnement à notre Nation.
Que rien ne nous
détourne du pacte républicain et du chemin ouvert par les sacrifices ayant
abouti aux acquis de la Conférence Nationale de 1990.
Je voudrais très
humblement nous prier d’observer un instant pieux en la mémoire de nos proches
arrachés à nos affections.
A ceux qui souffrent, à
ceux qui sont des « gagne - petits », aux faibles, aux marginalisés, aux
brimés, aux brisés, et aux étouffés par la situation économique, j’exprime mes
meilleures pensées.
A ceux qui humiliés,
ceux qui résignés dans ce pays, le nôtre, et qui estiment n’avoir d’autres
recours que le mime forcé de sourires, les mises en scène, les louanges à leurs
bourreaux comme seuls remparts, je demande de garder le courage et de ne jamais
perdre espoir.
A ceux qui ont perdu
leurs emplois, leurs lieux de travail, victimes impuissantes des casses
sauvages, je suis de cœur avec vous et ne pensez jamais que vous êtes seuls.
Aux combattants des
libertés persécutés, embastillés, exilés par la ruse, la rage, la hargne, nous
exprimons soutiens, sympathies et solidarités.
Les années antérieures,
nous profitions de ces moments pour faire le bilan des activités du Parti et
jeter un regard sur la situation politique de notre pays. Nous n’allons pas
déroger à cette règle.
Comme vous venez de
l’évoquer, notre pays est dans une mauvaise passe préjudiciable à la paix, à la
cohésion nationale et au pacte républicain.
Mesdames et messieurs,
A l’échelle de notre
Parti et au titre de l’année écoulée, trois événements ont retenu votre
attention : ma démission du Gouvernement intervenue le 27 mars 2017 ;
le 03 juin 2017, la tenue de notre troisième Congrès Ordinaire au Palais des
Congrès à Cotonou ; le 07 octobre 2017, la tenue du Conseil National
Ordinaire annuel à Abomey.
C’est le lieu de vous
féliciter au regard de l’importance de ces trois actions décisives sur le
chemin de la marche démocratique et victorieuse de notre Peuple vers la
liberté, la consolidation de l’Etat de droit et le bien-être pour tous.
Nous avons toujours su
rester toujours dignes.
Sur ma démission, elle
exprime mon profond désaccord avec le Président de la République, désaccord né
de mon refus de servir de caution à l’assassinat programmé de la démocratie ô
combien chèrement acquise, au pillage des secteurs prometteurs, au
bâillonnement des libertés, à la ruine de l’Etat de droit, et à la
désintégration de la cohésion nationale, à l’érosion des acquis du Renouveau
démocratique.
J’ai choisi de me
mettre à l’écart de l’arrogance de l’ingratitude, de me mettre à l’écart des
parades de l’orgueil pillard et glouton qui, chaque jour, cible comme victime
tout ce qui lui paraît rentable dans notre Pays dans un déchaînement aveugle de
brutalité contre les pauvres populations et de terreur contre les porteurs
potentiels d’opinions contraires.
Au sommet de l’Etat,
j’ai pensé qu’il est préférable de ne pas avaliser que le vice donne des ordres
à la vertu. J’ai décidé de me démarquer tout en gardant le silence sur des
détails.
Le temps des détails
viendra, car nul n’ignore que le Président de la République s’est opposé à ce
que je passe service, malgré mes multiples insistances toutes restées vaines à
ce sujet.
Le silence parce que,
je ne veux pas m’inscrire sur le registre de déballages sensationnels.
Je voudrais également,
étant sur un terrain purement politique, mettre chacun devant le tribunal de sa
conscience et laisser le temps révéler la vraie nature de chaque acteur sur
notre échiquier politique et social.
Personne ne m’a appris
que tous les moyens sont bons pour réussir. Le tout immoral ne peut-être le
seul sentier en politique : il est possible de vivre la conviction politique au
service de l’intérêt général aux bénéfices des populations sans pervertir sa
conscience.
Le temps des détails
viendra. Mais sachez que de manière basique, j’ai agi avec foi, courage et
promptitude pour contribuer à empêcher la privatisation opaque de notre
Constitution, sa personnalisation éclair.
J’ai agi pour
contribuer à désorganiser le musellement programmé de notre Peuple. J’ai agi
pour infléchir la hargne, la rage et la brutalité contre les populations
démunies.
J’ai agi en réponse aux
cris de détresse de nos populations qui m’ont appelé aux secours du Peuple
abusé et floué.
Face à ma conscience,
ce n’est pas ce sur quoi nous nous sommes entendus qui se fait actuellement.
Nous n’avions jamais
dit que nous dévasterions la démocratie, que dépouillerons le Pays, que nous
violenterons les populations, que nous défigurerons les institutions de contre
pouvoir.
J’ai été tout le temps
contre la dictature. J’ai horreur de celle dite de développement.
Je n’ai aucune place
dans une Gouvernance sirènique et despotique. La rupture telle que révélée est
la malice d’un Songe - creux qu’il convient de combattre pour espérer limiter
la saignée sauvage en cours.
Au sein de notre Parti,
nous assumons plus que jamais, notre position de nous démarquer de l’hybris,
qui s’est emparée des dirigeants au sommet. Les Grecs anciens le traduisent par
démesure: un sentiment inspiré d’orgueil, de voracité, de brutalité et d’absence
de censure.
Le 3ème Congrès
Ordinaire nous a permis d’indiquer s’il en était encore besoin, le lien
existentiel entre crédibilité politique, confiance publique et intérêt général.
J’ai eu longuement à
disserter à plusieurs occasions m’inspirant de HEGEL, de MEINECKE, de PARENT, de
Sandy Allgeier, de ROUSSEAU, de KANT et même de MACHIAVEL que l’homme politique
doit être un soldat de l’intérêt général et la crédibilité son uniforme de
combat. « L’homme d’Etat perd la liberté d’agir de façon personnelle et
arbitraire ; il est un soldat au service de l’Etat », affirmait F. MEINECKE.
On ne peut conduire des
réformes majeures de manière sereine et participative si dans le même temps vos
propres actes et les actes de vos proches vous déshabillent de toute
crédibilité politique, vous éjectent hors de la confiance publique.
C’est ce qui
malheureusement se déroule sous nos yeux.
Qui peut croire en
vous, si au vu et su de tous, vos premiers actes consistent à acheter ce qui
appartient à tous, à arranger les situations de vos anciennes activités pendant
que vous demandez aux populations de “serrez les ceintures”...?
Qui peut croire en vous
si on suspecte vos entourages immédiats de mettre la main sur tout ce qui leur
paraît « juteux » dans les affaires de la République ...?
Qui peut croire en vous
si on vous suspecte de croire que seule compte pour vous, la loi de
l’argent...?
Qui peut croire en vous
si on doute de votre parole au point de vous confondre à VERRÈS pour qui, seule
la langue promet et jamais le cœur...?
Qui peut croire en vous
si on vous suspecte d’avoir par ruse mercantile, fabriquer une majorité
parlementaire mécanique pour ne pas dire décérébrée...?
Qui peut croire en vous
si manifestement, des repris de justice font partie de vos collaborateurs ultra-zélés...?
Qui peut croire en vous
si des personnes sur qui pèsent de lourds soupçons dans de grands scandales non
encore élucidés opèrent sans gêne dans votre système alors que des missions de
contrôle apparemment sélectives sont lancées de manière théâtrale aux trousses
de ceux qui critiquent les tares de votre gouvernance...?
Qui peut croire en vous
si vous vous illustrez à violer les décisions de la Cour Constitutionnelle...?
Mesdames et Messieurs,
Ces remarques
interrogatives se passent de commentaires.
Jusqu’à demain, si nous
avions à rester ici, j’allais vous gaver d’une litanie des étonnements de même
genre.
En décidant de
m’adresser à vous à partir d’un texte écrit, j’ai beaucoup réfléchi sur ce que
devient de jour en jour, notre Assemblée Nationale.
Et ce qui me paraît une
absurdité innommable n’est pas sa castration subite devant les caprices liberticides des maîtres
du “Nouveau Départ / Rupture” mais l’excès de zèle de certains de certains de
ses responsables , à la transformer sans autres formes de procès, en une
chambre introuvable, en une assemblée de godillots qui rivalise à faire pâlir
les plus redoutables parlements de type stalinien…
Je ne sais sous quelle
hypnose matérielle, avec un talent digne des meilleurs griots mandingues, il
nous a été dénoncé l’ « Etat saccagé, fragilisé, fragmenté, banalisé, descendu
de son piédestal ... ». État hérité de l’ancienne administration selon les
œillets actuels de qui vous n’ignorez guère.
Je ne sais comment
expliquer à quel point, il est devenu subitement laudateur si folklorique du
régime actuel, régime qui pourtant avec sa complicité ne cesse de saccager les
acquis de la Conférence Nationale, de fragmenter les acquis sociaux, de
banaliser le pacte constitutionnel, de fragiliser les forces sociales, de
déstabiliser les forces politiques, d’humilier la raison d’être d’un Parlement
en système de démocratie moderne...
Comme vous, je
m’inquiète d’une parodie au plus haut niveau de notre République.
Il y a des raisons de
s’inquiéter lorsque le porte-parole des Présidents des Institutions
constitutionnelles de la République - institutions pourtant conçues dans une
large mesure comme d’institutions de contre-pouvoir - encense une gouvernance
qui terrorise les populations, qui aggrave la paupérisation, qui affame le
peuple. Plus grave, une gouvernance qui transforme avec empressement l’Etat en
une association d’individus venus régler leurs intérêts particuliers, au
détriment de ceux de la collectivité nationale.
Mesdames et messieurs,
Le mal que vous venez
de peindre, réside pour une large part, dans une transposition maladroite de la
prédisposition psychologique à la corruption, j’allais dire de la vulnérabilité
maladive d’une large partie de l’élite politique de notre pays face à la corruption
dans la psychologie politique de nos populations. Et cette confusion devient
une dangereuse méprise lorsque leurs auteurs obnubilés par une déficience
analytique confondent à tort, les populations au peuple. Car, il y a bien
longtemps que tous, nous devrions être persuadés que des hommes politiques de
notre pays peuvent être des corrompus invétérés, crasseux et inguérissables,
que de larges franges de nos populations sous le poids de la misère, de la
pauvreté, de la nécessité et de l’ignorance, peuvent céder aux manifestations
des manipulations de toutes sortes. Mais plus que persuadés, nous devrions être
nombreux convaincus que pour rien au monde, notre vaillant Peuple ne flétrira
les genoux devant la corruption.
Une telle méprise est à
l’évidence en contradiction avec l’histoire de notre Pays. Un simple examen de
notre histoire renseigne à suffisance, l’attachement irrésistible de notre
peuple à la Démocratie, à la Liberté et aux droits de l’Homme.
S’obstiner à croire,
qu’il suffit de tenir certains hommes politiques corrompus et fourbes pour
museler notre peuple est ce qui révèle le peu de connaissance qu’ont de notre
Peuple, certains des maîtres de la gouvernance actuelle dite du « Nouveau
Départ » et de la « Rupture ».
Pour bien gouverner un
peuple, il faut d’abord le connaître, le comprendre.
Je le redis à cette
occasion de retrouvailles et d’échanges de vœux,
Il est pure illusion de
croire que si l’argent peut réussir à mettre à genoux la majorité de l’élite
politique nationale, l’argent peut conséquemment mettre à genoux notre Peuple.
Il ne suffit pas de
psychanalyser la vulnérabilité à la corruption de certains membres des
gouvernements successifs depuis 1990 pour exemple, comme mode opératoire, comme
l’alchimie ayant servi de terreau sur lequel a germé et prospéré généralement
l’élite patronale, pour prétendre ruiner la démocratie et l’Etat de droit par
la ruse, la hargne, la rage.
Il est irréfléchi de
vouloir troquer la liberté et l’Etat de droit à coups d’overdoses de
corruptions et de mirages de réformes.
La première réforme et
la plus importante est l’abandon de la corruption comme mode de gestion de
l’Etat sous la gouvernance actuelle dite du « Nouveau Départ /Rupture ». Cette
seule réforme suffirait à notre Peuple.
Il est enseigné dans
tous les traités à la disposition des dirigeants modèles que lorsque le leader
est suspecté de corruption sous quelque forme que ce soit, lorsque son
entourage est soupçonné de trafic d’influence et de corruption sous quelque
forme que se soit, il entame son crédit politique, sa crédibilité.
Il est évident que les
dirigeants actuels n’offre aucune crédibilité et qu’ils ont perdu toute
confiance publique.
Notre Conseil National
Ordinaire annuel tenu en Octobre dernier, a devant le diagnostic alarmant que
vous avez évoqué, mis l’accent sur la nécessité de mieux nous organiser pour
mieux défendre nos populations, les libertés, la démocratie et l’Etat de droit,
les acquis du Renouveau démocratique.
Nous avons pris
l’engagement d’une opposition politique pure et nette. Nous avons décidé dans
cette optique de contribuer au renforcement et à l’amélioration stratégique de
l’Opposition politique à la gouvernance actuelle.
Des mutualisations
d’expériences sont en cours. Les premiers résultats annoncent de bonnes
perspectives.
C’est le lieu de saluer
le rôle décisif que joue avec sacrifice et courage l’Honorable MITOKPE, sur le
front parlementaire.
J’ai toujours conseillé
que nous devrons combattre autrement ce régime perfide conduit avec un « esprit
sans foi, ni loi ».
J’ai entrepris
plusieurs contacts.
Nous devons approfondir
notre analyse systémique sur ce qui transforme les gens en despotes une qu’ils
accèdent au pouvoir le plus haut de la République. Nous devons interroger la
qualité des relations, l’histoire des complicités entre l’élite patronale et
l’élite politique dans la construction des victoires aux élections politiques
majeures dans notre Pays. Nous devons inviter, questionner et analyser sans
complaisance l’influence de l’élite patronale sur la gestion des activités
politiques dans notre Pays par l’élite politique.
Il revient à nos
experts d’approfondir ces questions qui me paraissent détenir biens d’indices
sur l’affinement des stratégies idoines face aux échéances qui se dressent et
aux défis en face.
Mesdames et Messieurs,
Au total, comme vous le
vivez, la cérémonie de cette année intervient dans une période marquée par une
grave crise touchant quasiment tous les secteurs de la vie nationale.
L’espérance née de l’élection présidentielle de mars 2016 se transforme
progressivement en désarroi pour nos populations.
Depuis quelques jours,
l’administration publique est paralysée par un mouvement de grève générale.
Cette situation, fruit des promesses non tenues du gouvernement dans le cadre
du dialogue social, a eu pour détonateur le vote par notre Parlement de
propositions de lois retirant le droit de grève aux travailleurs, remettant, du
coup, en cause l’un des droits fondamentaux reconnus par la Constitution de
notre pays.
Le 18 janvier dernier, la Cour
constitutionnelle a rendu une importante décision à ce sujet ramenant le
législateur à ses limites, et réaffirmant le caractère fondamental du droit de
grève.
Un pouvoir élu sur la
base d’un programme fondé sur les libertés publiques a-t-il besoin d’un tel
coup de force ?
Pour notre part, la
réponse est négative.
La situation actuelle
est critique. Le mal qui ronge certains acteurs politiques de notre pays est,
rappelons-le, la faiblesse devant l’argent.
Bon nombre d’institutions
sont instrumentalisées. Quel recul !
Quid des menaces sur la
paix à l’occasion de l’organisation des prochaines élections avec les vols
programmés des suffrages par les combines secrètes autour du RAVIP et de la
non-installation du COS- LEPI en dépit des décisions de la Cour
Constitutionnelle?
Quid des menaces contre
la liberté d’association et de presse et des arrestations politiques ?
Il n’y a pas de
démocraties sans démocrates, dit-on. Cela dit, pouvons-nous aujourd’hui, sans
ambages, compte tenu de ces pratiques observées et qui sont à l’antipode de la
démocratie, affirmer que notre pays est dirigé par des démocrates ?
Que dire des
redressements fiscaux orientés devenus des armes contre les chefs d’entreprises
redoutés ou potentiellement jugés insoumis ?
La certitude que la
corruption s’accélère en haut lieu gagne les populations.
La certitude que le
Président ne respecte les décisions de la Cour Constitutionnelle est répandue
même dans les écoles maternelles..
Des milliers de jeunes
subissent les affres de la politique économique du Gouvernement.
La pauvreté est
galopante.
Les politiques sociales
dont bénéficiaient les populations ont été du jour au lendemain suspendues. A
titre d’illustration, la mesure de la gratuité de la césarienne dans les
hôpitaux connaît tacitement des perturbations menaçantes.
Même la prise en charge
des ayant-droit pour d’autres ennuis de santé est suspectée de menaces...
Le développement
suppose des changements générant l’amélioration des conditions de vie de la
population. Il ne saurait, en aucun cas, être une succession de promesses sans
lendemain et un harcèlement des couches les plus défavorisées.
Mesdames et Messieurs,
Nous sommes convaincus
de la nécessité de se battre aux côtés des populations qui croulent sous le
poids des différentes politiques publiques iniques du Gouvernement.
Permettez-moi de
paraphraser, Jean Jaurès, l’un des plus grands humanistes français pour dire
que la République n’est pas faite pour cacher la pauvreté du peuple mais pour la
proclamer et la guérir. (Discours tenu à Limoges, 8 octobre 1908).
Je voudrais avoir une
pensée aux populations de GLO-DJIGBE qui vivent une situation d’expropriation
bizarre et assez préoccupante.
Je ne saurais terminer,
sans vous réitérer mes meilleurs vœux de bonne et heureuse année, santé, paix
et prospérité.
Dieu soit avec notre
Peuple;
Dieu soit avec vous ;
Je vous remercie.
Candide
Armand-Marie AZANNAI