mardi 22 janvier 2019

Le Pujo se dote d’un Bureau exécutif national de 17 membres, de deux Chartes, d'onze résolutions et de 14 recommandations

Dans le cadre de son 1er Conseil national

Le Pôle unifié des jeunes de l’opposition (Pujo) a organisé son Conseil national qui s’est effectué le vendredi 18 janvier 2019 au Codiam, à Cotonou. A l’issue de ces assises ont été mis sur pieds les organes dirigeants de la structure politique que sont le Bureau exécutif national, le Comité d’éthique, de discipline, de conflits, de sanctions et de suivi-évaluation des activités, le Bureau de Presse et de communication, la Direction du Pujo au niveau de la Diaspora, une Commission nationale de candidatures et d’investiture et les Comités départementaux. En outre, le Pujo a adopté une Charte d’Ethique et une Charte des Valeurs, de même que des résolutions et des recommandations, sans oublier qu’avant le déroulement des travaux, Franck Kpassassi, le Secrétaire général du Pujo, a prononcé une allocution d’ouverture. Découvrir l’intégralité de toutes ces données …



          Bureau Exécutif National


Aperçu des membres du Bureau exécutif national du Pujo

1-         Coordonnateur national : Léonce HOUNGBADJI
2-         1er Coordonnateur national adjoint en charge des Droits de l’Homme, des détenus et des exilés politiques : Dônklam ABALO
3-         2ème Coordonnateur national adjoint chargé des affaires juridiques, politiques et sécuritaires : Kamar OUASSAGARI
4-         Secrétaire Général : Franck KPASSASSI
5-         Secrétaire Général Adjoint : Karel LAWSON
6-         1er Porte-parole : Constantin AMOUSSOU
7-         2ème Porte-parole : Cécil Ahouélété ADJEVI
8-         3ème Porte-parole : De-Laure FATON
9-         1er Secrétaire à la formation politique et au militantisme chargé des questions stratégiques : Stanislas HOUNGBÉDJI
10-       2ème Secrétaire à la formation politique et au militantisme chargé des questions stratégiques : Prince Boris AKE
11-       Secrétaire en charge des finances et des relations avec les chancelleries : Jihane SAKA SALEY NZENGUELE
12-       1er Secrétaire à l’organisation et à la mobilisation : Razack ABOUDOU
13-       2ème Secrétaire à l’organisation et à la mobilisation : Habib AHANDESSI
14-       Secrétaire chargé des relations extérieures : Francis Moïse MONTCHO
15-       1er Secrétaire chargé des comités locaux : Cyrille TOHOUÉNOU
16-       2ème Secrétaire chargé des comités locaux : Prudence TESSI
17-       3ème Secrétaire chargé des comités locaux : Yessifou IGOU


          Comité éthique, discipline, conflits, sanctions et suivi-évaluation des activités

Directeur : Bénilde AKAMBI
Directeur Adjoint : Fiacre TOSSOU
Membres : Michel FAVI, Fernand AZONNANNON, Augustin KPEITCHA et Rock AKOYA


•          Bureau de Presse et de Communication

-           Directeur : Gilbert MAKOU
-           Directeur Adjoint : Dramane Mohamed HAMISSOU
-           Membres : Jean-Luc DOSSA, Calvin DOUTETIEN,          Jean     Noël ABASSI, Karim GOUNDI et Latif MAMALOUKPE


•          PUJO-Diaspora

-           Délégué Général : Juste-Flavius Ewinsou
-           1er Délégué Général Adjoint : Anderson HOUNDETE
-           2ème Déléguée Générale Adjointe : Doris BOSSOUDAHO


•          Commission nationale de candidatures et d’investiture

Président : Hervé ZOHOUN
Secrétaire Général : Souleymane KINGNINOUHO
Membres : Ikiss SALAKO, Florence AFFOGNON et Sèlidé Rémi SINDONOU


•          Comités départementaux

1-         Délégué Général Littoral : Thomas ZINSOU
2-         Délégué Général Adjoint : Franck TOUDONOU

3-         Délégué Général Atlantique : Euthyme HESSOU
4-         Délégué Général Adjoint : Franck Djibodé APLOGAN

5-         Délégué Général Ouémé : Hervé Crépin YEHOUESSI
6-         Délégué Général Adjoint : Dassi DJIDJOHO

7-         Délégué Général Plateau : Julia AKPAKI
8-         Délégué Général Adjoint : Estel MAKOU

9-         Délégué Général Zou : Olviga AVOMAKPE
10-       Déléguée Générale Adjointe : Pulcedine ASSONGBA

11-       Délégué Général Mono : Blaise LOGOSSOU
12-       Délégué Général Adjoint : Alain KOUTONOU

13-       Délégué Général Couffo : Edouard EHOU
14-       Délégué Général Adjoint : Aubin NOUGBEGNAN

15-       Délégué Général Collines : Constant AGBALLA
16-       Délégué Général Adjoint : Brun Gérard FANOU

17-       Délégué Général Atacora : Adamou ALIDOU
18-       Délégué Général Adjoint : Belrou Abdul-Afiz AGBALLA

19-       Délégué Général Donga : Nazif ADEKAMBI
20-       Délégué Général Adjoint : ADAM GANIOU

21-       Délégué Général Borgou : Moudjibou Omoniyi LAOUROU
22-       Délégué Général Adjoint : Pascal AFOUDA

23-       Délégué Général Alibori : Moudji Moudine LAFIA
24-       Délégué Général Adjoint : Ibrahim BAGNAN


Adoptée au CODIAM, à Cotonou, le Vendredi 18 Janvier 2019

Le Conseil National




CHARTE ETHIQUE

I- Le PUJO est une initiative citoyenne de Béninois engagés pour défendre la démocratie, l’Etat de droit et les Droits de l’Homme.
II- Le PUJO respecte en son sein les principes démocratiques qu’il promeut à l’extérieur, notamment l’information, la participation, la liberté du débat, la transparence des décisions.
III- Le PUJO est indépendant de toutes les puissances d’influence économique, politique ou médiatique. Il promeut la transparence et la bonne gouvernance. Il lutte contre toutes les formes de corruption.
IV- Tout adhérent au PUJO a droit à l’information sur le Pôle.
V- Le PUJO s’organise pour que tout adhérent puisse recevoir une formation sur les idéaux et valeurs défendus par le Pôle, afin d’améliorer sa capacité de compréhension et d’engagement.
VI- Les adhérents au PUJO reconnaissent pour l’action en commun la nécessité de l’organisation. Ils acceptent de s’inscrire dans la discipline et la cohérence de cette action.
VII- Les adhérents au PUJO choisissent la voie du débat interne et considèrent le dénigrement externe comme incompatible avec l’engagement.
VIII- Les adhérents au PUJO sont solidaires des décisions collectives du Pôle.
IX- Les investitures aux élections pour le compte des Jeunes et des Femmes de l’opposition relèvent d’une procédure transparente définie par le Bureau Exécutif National.
X- Toutes les fonctions électives au sein du PUJO sont bénévoles et désintéressées.

Adoptée au CODIAM, à Cotonou, le vendredi 18 Janvier 2019




CHARTE DES VALEURS

Unis contre l’injustice ;
Unis pour une citoyenneté digne ;
Nous proclamons la Charte de notre identité.

Préambule
Nous sommes fiers de nos valeurs que nous défendons. Nous, militants du Pôle Unifié des Jeunes de l’Opposition (PUJO), à l’issue de notre 1er Conseil National tenu le mercredi 16 janvier 2019 à Cotonou, avons adopté la Charte de notre identité. Elle est notre référence collective. Elle nous rassemble, nous distingue, éclaire nos débats et oriente notre action. Elle est le socle fondamental de notre volonté pour le Bénin. Elle est l’emblème dont peuvent se saisir les femmes et les hommes qui prônent une économie nationale basée sur la justice sociale, le respect du bien public, la répartition équitable des ressources publiques, la lutte efficace contre la pauvreté et le chômage des jeunes.
Pour nous, sont sacrés et insusceptibles de transaction, le respect de la liberté d’expression, le respect des Droits de l’Homme, le respect des principes démocratiques, la lutte impartiale contre la corruption, l’impunité et tous les comportements déviants pouvant mettre en péril l’unité nationale, la laïcité et le caractère républicain de l’Etat.
I- Le but de notre action est l’établissement d’une société de liberté, de responsabilité et de justice orientée vers l’épanouissement de la personne humaine et des communautés dans lesquelles celle-ci s’enracine.
II- Le principe d’une telle société est la démocratie, qui vise à porter au plus haut la conscience et l’engagement des citoyens. La démocratie exige le respect scrupuleux des droits de la personne humaine, au sens de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte International relatif aux droits civils et politiques ainsi que tous les traités pertinents auxquels notre pays est partie. Le pilier vivifiant de la démocratie est celui de la séparation des pouvoirs telle que prévue dans la lettre et l’esprit de la Constitution du 11 décembre 1990 (exécutif, législatif, judiciaire).
III- La pluralité des expressions est une valeur démocratique immuable et intransgressible. Elle se traduit par un pluralisme politique et médiatique qui garantit la liberté de pensée, la liberté d’opinion, l’émancipation des citoyens et leur choix politique.
IV- Chaque citoyen doit être considéré comme un acteur des décisions publiques qui le concernent. Il a le droit d’exiger d’être informé sur la finalité de ces décisions et sur le processus pour y aboutir.
V- Les valeurs sus énoncées sont indissociables de la République. Elles fondent et guident notre action et donnent un sens à notre militantisme. Notre credo, agir pour construire un espace politique qui incarne l’intérêt général des citoyens et qui met les jeunes au cœur de l’action publique. Nos valeurs sont au service du progrès de l’humain dans toutes ses dimensions : l’émancipation individuelle, la redistribution des richesses, la souveraineté démocratique, la conquête de nouveaux droits, etc.

Les membres du Pujo avaient massivement fait le déplacement du 1er Conseil national de la structure politique
VI- Nous prônons l’émancipation. L’émancipation de la personne humaine va de pair avec l’émancipation de la collectivité. Elle met l’accent sur l’homme en tant que citoyen, la justice sociale, la solidarité nationale et le développement durable. 
VII- Nous sommes attachés à la démocratie. Notre vision de la démocratie représentative et de la reddition de comptes est sans équivoque. Les citoyens doivent être informés et associés aux décisions et activités de leurs représentants élus à divers niveaux. Aucun fils du Bénin n’est de trop dans la construction nationale. Tous aspirent à l’égalité devant les lois de la République. Toute forme d’exclusion basée sur la minorité politique, ethnique ou fondée sur le sexe, la religion ou la race doit être dénoncée et combattue.
VIII- Nous croyons au progrès. Contre les idéologies du déclin, nous avons confiance en l’avenir et dans le génie humain. Pour nous, si la connaissance et la science contribuent à l’épanouissement individuel et collectif, elles doivent servir dans leurs usages à la préservation de la planète.
IX- Le PUJO ne fait pas l’impasse sur la réalité. Nous voulons agir pour rendre possible ce que nous pensons souhaitable. À l’inverse, nous récusons toutes les réformes opportunistes qui prônent la dictature des plus forts sur les plus faibles, de la majorité sur la minorité.
Être PUJO, c’est donner du sens à nos choix.
L’identité du PUJO est dynamique et vivante. Elle tient compte du contexte, mais elle doit toujours chercher à transformer le réel et servir notre projet d’émancipation : que toute personne puisse décider de sa vie dans un Bénin uni, libre, juste et solidaire.
En toute occasion et partout où ils se trouvent, nos adhérents doivent dire ce qu’ils font et faire ce qu’ils disent.

Adoptée au CODIAM, à Cotonou, le Vendredi 18 Janvier 2019




RÉSOLUTIONS

Le 1er Conseil National du Pôle Unifié des Jeunes de l'opposition (PUJO) s’est tenu ce Vendredi 18 janvier 2019, à Cotonou.
Les délégués venus des 12 Départements du Bénin se félicitent de l’actualisation des textes fondamentaux (charte de bonne conduite, charte des valeurs, charte éthique et charte de fonctionnement), du toilettage du Bureau Exécutif National, de l’élection des Délégués Généraux Départementaux et de la nouvelle orientation adoptée conformément au contexte politique actuel.

A l'issue des travaux, les résolutions ci-après ont été prises :
Résolution 1 : renforcer la lutte pour la libération sans délai des prisonniers politiques et le retour au bercail en toute quiétude des exilés politiques ;
Résolution 2 : œuvrer pour une opposition unie, forte, dynamique et gagnante ;
Résolution 3 : occuper immédiatement le terrain pour l'installation des comités locaux et intensifier la campagne d'information et de sensibilisation en direction des populations à la base ;
Résolution 4 : poursuivre les échanges avec les partis politiques de l’opposition, les chancelleries et les personnes morales et religieuses sur la situation nationale ;
Résolution 5 : s’assurer de la fiabilité du fichier électoral national qui sera utilisé pour les élections ;
Résolution 6 : œuvrer pour le rétablissement de l'État de droit, pour l'exigence d'une gouvernance de probité et la tenue d'élections inclusives, sincères, crédibles, libres et transparentes ;
Résolution 7 : œuvrer pour le positionnement massif des jeunes et des femmes à l'occasion des législatives du 28 avril 2019 ;
Résolution 8 : renforcer la veille citoyenne pour mettre à nu les tripatouillages et mascarades du pouvoir dans le cadre des élections ; 
Résolution 9 : lancer officiellement l’Observatoire des élections, un outil qui grâce à des milliers d'observateurs bénévoles mobilisés dans les 77 communes et municipalités, permettra de répertorier les mauvaises pratiques et fraudes électorales et de dénoncer les candidats ou listes électorales contrevenants et de s’assurer que les résultats officiellement proclamés seront réellement en phase avec la vérité des urnes ;
Résolution 10 : lancer un appel pressant en direction du gouvernement pour une campagne électorale libre, apaisée, exemplaire, sans corruption et sans fraude.
Résolution 11 : saluer et féliciter les enseignants pour le rejet du test d’évaluation grotesque et anti-pédagogique auquel le gouvernement de la ruse et de la rage a voulu les soumettre.

Fait à Cotonou, le 18 janvier 2019

Le Conseil National




RECOMMANDATIONS

A l'issue des travaux tenus ce jour dans le cadre de notre Conseil national, nous, membres du PUJO, formulons des recommandations à l'endroit aussi bien du régime en place que des acteurs de l'opposition béninoise.
Ainsi,


I/ A l'endroit du régime en place :

Nous :
1 - appelons avec vigueur à la libération immédiate et sans condition des prisonniers politiques et à la prise de mesures idoines les protégeant et garantissant le retour en toute quiétude des exilés politiques;
2 - appelons à la libération des institutions de la République vassalisées ;
3 - appelons à une justice équitable et à l'ouverture de procédures judiciaires impartiales dans les affaires SODECO, PVI-NG, SDI, DFA, MARIA-GLETA, MACHINES AGRICOLES, NOUVEAU SIEGE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE, SUBVENTIONS COTON, SEGUB, AVION PRESIDENTIEL, PPEAII, etc.
4 - appelons le président Patrice TALON et ses partisans à mettre un terme à la campagne électorale précoce et à la corruption électorale.

II/ A l'endroit des acteurs de l'opposition :

Nous :

1 - exhortons fermement les forces politiques de l'opposition à présenter des candidats crédibles et dignes aux législatives 2019 pour un Parlement exemplaire au service de la République ;
2 – appelons les partis politiques de l’opposition à présenter des candidatures représentatives de la société dans la diversité de ses composantes en privilégiant surtout les Jeunes et les Femmes ;
3 – invitons les leaders de l'opposition à rejeter systématiquement les candidatures de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont aidé le pouvoir de TALON à détruire la démocratie, l’Etat de droit et les Droits de l’Homme, à affamer le peuple et à renforcer le chômage des jeunes ;
4 – appelons toutes les forces politiques de l’opposition à la grande vigilance pour démasquer et mettre à nu les espions du pouvoir.


III/ A l’endroit des membres du PUJO

Nous :
1 – invitons les membres du PUJO à œuvrer pour la sauvegarde de l’unité et de la cohésion au sein de l’opposition ;

2 – appelons tous les jeunes de l'opposition à occuper dès à présent le terrain pour sensibiliser les populations de nos villes et campagnes sur la gouvernance catastrophique de la « Rupture » ;
3 – invitons toute la jeunesse en lutte contre la mafia au pouvoir à plus de détermination pour défendre son avenir et la patrie en danger, quel qu’en soit le prix à payer ;
4 – encourageons les jeunes et les femmes à militer activement au sein des partis politiques de l’opposition pour participer à la vie des ces partis, agir pour ne plus subir, défendre les intérêts du peuple, montrer que nous ne sommes pas une jeunesse fataliste, qui subit sans agir car nous sommes tous responsables de la construction de notre avenir, du futur de notre pays et il est préférable de s’investir pour l’orienter. Il s’agit donc de s’engager pour préparer l’avenir des futures générations.
5 – appelons tous les jeunes de l’opposition, sans distinction, sur l’ensemble du territoire national, à l’unité, à la cohésion, à la solidarité et à rester debout, engagés, déterminés et vigilants ;
6 – exhortons chaque membre à avoir en tout temps et en tout lieu à l’esprit le sens de responsabilité et le  respect des  règles d’éthique du PUJO.

Fait à Cotonou, le 18 janvier 2019

Le Conseil National







Intégralité du Discours d'ouverture prononcé par Franck Kpassassi, Secrétaire général du Pujo


Franck Kpassassi, prononçant son allocution

-           Mesdames et Messieurs les membres du Bureau Exécutif National,
-           Chers camarades,
-           Chers amis,
-           Mesdames et Messieurs.

Cela fait aujourd’hui six mois que nous avons osé et agi ; fatigués que nous étions tous, de voir notre démocratie saccagée, nos institutions les plus sacrées démolies les unes après les autres et honteusement asservies, nos compatriotes affamés et désemparés par la politique désastreuse d’un régime d’imposteurs et d’incapables.

La cause de la démocratie mobilise le Pôle Unifié des Jeunes de l’Opposition (PUJO). C’est pourquoi nous l’avions créé le mercredi 11 juillet 2018 à Azalaï Hôtel pour mieux structurer le combat de la jeunesse contre le pouvoir destructeur et prédateur de Patrice Talon.

Le PUJO est un cadre d’action offert aux jeunes pour bâtir une nouvelle citoyenneté centrée sur les idéaux de démocratie, de responsabilité, de justice, de paix, d’unité, de cohésion, de transparence et de solidarité.

Constitué de jeunes membres des partis politiques de l’opposition, le PUJO est une organisation politique qui lutte pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. Plateforme d’échanges, de formation, d’information et de sensibilisation, le PUJO travaille pour obtenir des mandats politiques grâce à l’implication des jeunes et des femmes dans les instances de prise de décision au sein de l’opposition et à leur meilleur positionnement sur les listes électorales.

Chers camarades,

Il me semble bien lointaine, cette époque à laquelle, nous nous étions constitués, nous, issus de divers partis  de l’opposition béninoise : FCBE, USL, PLP, RB, PSD, PVB, etc. et où maints observateurs de la vie politique de notre pays avaient vu en PUJO une organisation qui ne ferait pas long feu.

Elle est bien loin cette époque mes amis car, aujourd’hui, grâce aux efforts de chacun de vous, de chacun de nous, le PUJO devient plus grand, plus uni, plus fort, plus soudé, plus écouté.
En effet, après seulement six mois d’existence, notre organisation peut se féliciter d’avoir mené des démarches et activités salutaires. Ces derniers mois, nous avons lancé une série d’activités qui a abouti à des échanges avec les responsables des bureaux politiques des principaux partis de l’opposition, avec diverses représentations diplomatiques accréditées et certaines autorités religieuses et morales de notre pays ; ainsi qu’avec des personnalités politiques telles que le président d’honneur du parti FCBE, le président Boni Yayi.

Ces différentes démarches que nous avons menées ont eu pour effet de renforcer la présence du PUJO sur la scène politique nationale et de le faire connaître partout et par tous comme l’unique organisation crédible des jeunes de l’opposition béninoise.

Après six mois donc, chers amis, nous avons beaucoup progressé et grandi.
Et chaque jour, au gré de ce combat patriotique que nous avons choisi de mener, nous aspirons à grandir encore plus, à nous étendre encore plus, à nous rapprocher encore plus des jeunes béninois en lutte sur l’ensemble du territoire national.

Le conseil national de ce jour, vient à son heure, dans un contexte où le PUJO s’est inscrit dans la dynamique de fédérer toute la jeunesse en lutte pour la libération de notre pays, d’œuvrer ardemment pour l’union sacrée de toute l’opposition et de travailler sans relâche pour la victoire du peuple face à l’oppresseur.

Les assises de ce jour, qui sont la résultante des nombreuses sollicitations de nos camarades, nous permettront essentiellement de procéder à la validation des nombreuses nouvelles adhésions que le Secrétariat du Bureau Exécutif National a enregistré ces derniers mois ; à l’examen et à la validation des travaux relatifs au plan annuel d’actions du Pôle Unifié pour l’exercice 2019, à l’actualisation de nos textes fondateurs et à la sensibilisation des délégués présents sur les enjeux des législatives 2019 pour les jeunes de l’opposition ; le tout, dans le dessein d’opérer un resserrement des rangs au sein de notre organisation et de déployer une stratégie d’expansion et de conquête du terrain au profit de l’opposition pour infliger une défaite humiliante et sans équivoque aux prochaines échéances électorales à Patrice Talon et ses alliés.

Chers camarades congressistes,

La jeunesse, c’est l’espoir. Un espoir qui fait rêver nos compatriotes d’un Bénin libéré, débarrassé d’un régime qui a tout détruit sur son passage en seulement trois (03) ans ; qui les a opprimés en faisant voter des lois liberticides et antidémocratiques ;  qui les a affamés alors que lui-même se servait démesurément dans les caisses de l’Etat ; qui les a asphyxiés par une politique fiscale intenable ; qui les a chassés de leur propre pays pour certains d’entre eux et emprisonnés pour d’autres au motif de leur prise de position contraire à celle du prince.

Chers camarades,

Nos travaux de ce jour seront le point de départ de nouvelles actions qui, nous l’espérons, nous rapprocheront encore plus de la réalisation de notre objectif : agir pour construire un espace politique qui incarne l’intérêt général des citoyens et qui met les jeunes au cœur de l’action publique.

Nous souhaitons plein succès à nos travaux et beaucoup de courage pour la suite de ce noble combat.

Vive le PUJO !
Vive la Jeunesse Béninoise !
Vive l’opposition unie et forte !
Vive le Bénin !
Nous vous remercions.

Cotonou, le 18 janvier 2019

Le Secrétaire Général,

Franck KPASSASSI

L’opposition opte pour une liste unique aux élections législatives du 28 avril 2019

Dans le cadre de la réunion de la Coalition pour la Défense de la démocratie (Cdd)

Les leaders de l’opposition béninoise se sont réunis le mercredi 16 janvier 2019 au siège do Parti ’’La Renaissance du Bénin’’, aile de Rosine Soglo, à Cotonou. Dans un communiqué rendu officiel par Nourou-Dine Saka Saley, juriste et acteur politique, ils ont décidé de se réunir au sein de la Coalition pour la Défense de la démocratie (Cdd), de façon à présenter une liste unique aux élections législatives du 28 avril 2019. Au-delà de cette question urgente liée aux prochaines consultations électorales, il a été question de la mise en place d'une politique générale de travail de l'Opposition. Lire l’intégralité de la Déclaration.

Herman Doyigbé


De gauche à droite, les anciens Présidents de la République, Nicéphore Soglo et Boni Yayi


Intégralité de la Déclaration émanant de la Coalition pour la Défense de la démocratie (Cdd)


Ce jour 16 janvier 2019, l’histoire et la postérité retiendront que l’opposition politique béninoise présentera une liste unique aux élections législatives d’Avril 2019.
L’histoire et la postérité retiendront que notre union n’est que la poursuite d’un engagement antérieur, matérialisé par la création en 2018, de la Coalition pour la Défense de la Démocratie, forces politiques aujourd’hui présentes, et résolues à parler d’une même voix. Cet engagement est aussi le prolongement du combat politique de la minorité au sein de notre parlement face aux lois, heureusement confessées mauvaises par leurs initiateurs.
L’histoire et la postérité retiendront que nous demeurons l’instrument du respect des aspirations populaires, et donc de la restauration de notre parlement, et de ses rôle et valeurs.
Ce jour 16 janvier 2019, nous sommes profondément convaincus que nous pouvons doter notre pays de lois plus justes, plus humaines et plus respectueuses de nos impératifs et défis de développement.
Nous confesserons aussi que nous avons une crainte : celle que notre pays, par défaut de politiques respectueux et fidèles représentants des aspirations des masses, se retrouve dans la situation des printemps arabes et des mouvements populaires de contestation en occident, motivés par la rupture de confiance entre les peuples et leurs représentants politiques.
Nous confesserons également notre crainte que l’opposition devienne la population, ne pouvant plus compter sur leurs représentants pour les défendre, parce que trop occupés à défendre et préserver certains intérêts personnels.
Nous nous sommes parlé, nous avons entendu les attentes des populations, et avons convenu d’être l’instrument politique au service desdites attentes.
Nous demeurons convaincus que les lois sont inadaptées, voire crisogènes, mais en légalistes, nous avons le devoir de les respecter pour mieux nous donner les moyens et les leviers politiques pour les adapter à une meilleure gouvernance sociale, politique et économique.
Nous reconnaissons avoir mis la patience et les attentes à rude épreuve, parce que se voir contraints de renoncer à nos histoires et orientations respectives après des décennies d’existence politique pour certains, pour un «essai politique» proscrivant même la libre alliance, était au-delà de nos convictions.
Lorsque l’histoire et la postérité nous interrogeront sur nos solutions politiques, nous assurerons la nation que nous engagerons des processus inclusifs :
-           d’une meilleure orientation de nos textes liés au droit social de manière à réduire la précarité et assurer la protection des travailleurs tant du privé, que du secteur public, afin que notamment, aucune loi n’autorise plus expressément les pouvoirs publics à ne pas respecter les décisions judiciaires. Nous avons donc besoin de réformer la loi sur l’embauche, sur le statut de la fonction publique et celle sur les collaborateurs extérieurs.
-           d’un renforcement du droit à l’information et de la liberté de la presse dont les atteintes manifestes ne sont plus à rechercher et prouver, le cas de Sikka TV, Soleil FM, la Nouvelle Tribune nous parlant encore.
-           d’adoption de textes à caractère économique, propices à l’entrepreneuriat et donc à une croissance de débouchés économiques et d’emplois. Nous devons impérativement adopter des lois qui rassurent les étudiants et les jeunes quant à une insertion académique et professionnelle accompagnée et soutenue.
-           de réinstallation de l’équité fiscale en réponse aux multiples taxes et impôts qui mettront en péril notre économie encore fragile.
-           de reformulation des lois qui créent une insécurité juridique et judiciaire, notamment celle politisant le Conseil Supérieur de la Magistrature, voire la suppression de celle instituant la CRIET.
-           de relecture de nos textes électoraux afin de garantir l’impératif constitutionnel de pluralisme politique, et de libre et saine expression et compétition politique. Notre code électoral et notre charte des partis politiques seront donc profondément revus, et accompagnés d’une loi sur le financement public équitable des partis politiques.
Nous savons pouvoir compter sur les impératifs de renouvellement générationnel et de genre de notre personnel politique, dictés tant par l’ère du temps, que par l’engagement et le mérite grandissants de nos jeunes femmes et hommes, riches d’idées et de qualités, et désireux de ne plus rester en marge de la décision publique, donc de ne plus la subir.
Les partis, forces, mouvements et personnalités politiques engagés dans, et alliés de, la Coalition pour la Défense de la Démocratie, ont donc décidé de se donner les moyens de poursuivre leurs actions par une participation à travers une liste unique à partir des prochaines échéances législatives d’avril 2019, sous une seule et même bannière.
Au-delà d’un engagement, il s’agit d’une concrétisation des efforts et volontés, qui se manifeste par la mise en place immédiate d’un Comité restreint de suivi, chargé de faciliter la mise en œuvre de l’impérative Liste unique, et des organes affiliés dont entre autres :
-           une cellule de déontologie et d’éthique chargée de statuer sur l’irréprochabilité des candidatures une cellule juridique chargée de veiller à la conformité de la liste unique aux exigences légales et réglementaires en vigueur, et des suites des opérations de vote,
-           une cellule en charge de la communication écrite, audiovisuelle et numérique,
-           une cellule chargée de la sécurisation des opérations électorales.

Le Comité de suivi poursuivra cependant, en collaboration avec la CDD, les discussions avec les mouvements et forces politiques rassurées par le projet politique sus-présenté, aux fins d’un élargissement plus inclusif.

Fait à Cotonou, le 16 janvier 2019

dimanche 13 janvier 2019

Une liste unique de l’Opposition pour les législatives d’avril 2019 au Bénin, la doléance du Pujo à Boni Yayi

Dans le cadre de l’audience accordée par l’ancien Chef de l’Etat aux membres du Regroupement

Les membres du Pôle unifié des Jeunes de l’opposition (Pujo) ont été reçus en audience, le samedi 12 janvier 2019, à Cotonou, par le Docteur Boni Yayi, ancien Chef de l’Etat béninois. Parmi les cinq sujets qui ont été abordés figure celui de la nécessité pour l’opposition béninoise de participer aux élections d’avril 2019 avec une liste unique. Découvrir l’intégralité du Communiqué émanant du Bureau de Presse et de communication du Pujo, parvenu à notre Rédaction, concernant cette audience …

 
Photo de famille des membres du Pujo avec Boni Yayi




Intégralité du Communiqué du Pôle unifié des Jeunes de l’Opposition (Pujo)



PÔLE UNIFIE DES JEUNES DE L’OPPOSITION (PUJO)


POINT DE LA RENCONTRE ENTRE LE BUREAU EXECUTIF NATIONAL ET LE PRESIDENT BONI YAYI

Ce jour, samedi 12 janvier 2019, le Bureau Exécutif National du Pôle Unifié des Jeunes de l’Opposition (PUJO) a été reçu par le Président Boni YAYI, ancien Président de la République, Président d’Honneur du parti FCBE.
Ce fut plus de trois heures d’échanges autour des sujets ci-après :
1-         présentation du PUJO, ses membres, ses comités locaux, ses objectifs, le point de ses activités et sa feuille de route pour 2019;
2-         unité et cohésion au sein de l’opposition pour rassurer davantage les militants, gagner très largement les élections avec une liste unique crédible et mettre en place une Assemblée nationale exemplaire, afin de libérer le pays ;
3-         positionnement des jeunes et des femmes dans la course pour les législatives ;
4-         regard du PUJO sur la situation sociopolitique et économique nationale et ses propositions concrètes pour sortir le Bénin de la crise profonde qui le divise, le déchire et le fragilise ;
5-         situation préoccupante des prisonniers et exilés politiques.
Le PUJO a mis un accent particulier sur l’unité de l’opposition et la nécessité d’accorder réellement une place de choix aux jeunes et aux femmes, en vue d’encourager leur engagement et leur loyauté dans les partis politiques et de donner un nouveau visage au parlement, 8ème législature, conformément aux vœux des militants à la base.

Boni Yayi, heureux de la rencontre
Le Président Boni YAYI a exprimé sa satisfaction de voir les jeunes s’organiser entre eux pour prendre leur destin en mains. Il a reconnu et salué la qualité du travail abattu par le PUJO et l’a encouragé à poursuivre sereinement ses actions citoyennes pour sauver la patrie en danger. Il a promis de continuer les discussions avec les autres leaders de l’opposition dans le cadre  de la conception de la liste unique et pour que les légitimes attentes de la jeunesse en ce qui concerne les positionnements soient entièrement prises en compte.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entreprises par le PUJO auprès des partis politiques et leaders de l’opposition, chancelleries et personnalités morales et religieuses. En ce début d’année 2019, ces échanges vont se poursuivre avec tous les partis politiques et leaders de l’opposition dans l’intérêt supérieur de la Nation et pour une opposition unie, forte, dynamique et gagnante.

Fait à Cotonou, le 12 janvier 2019

Le Bureau de Presse et de Communication du PUJO