vendredi 25 mars 2016

Patrice Talon, Président de la République du Bénin, avec 65,37% des suffrages

Selon les résultats provisoires de la Cour constitutionnelle


La Cour constitutionnelle a proclamé les résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle du 20 mars 2016. Ainsi, Patrice Talon est déclaré élu Président de la République, conformément aux grandes tendances annoncées par la Commission électorale nationale autonome (Céna), le lundi 21 mars dernier.

Patrice Talon
65,37%, pour un total de 2.030.941 suffrages exprimés en faveur de Patrice Talon, déclaré élu Président de la République, le dimanche 20 mars 2016, jour du déroulement du second tour de l’élection présidentielle. Le verdict qu’a livré la Cour constitutionnelle du Bénin, par la voix de son Président, Théodore Holo. L’événement s’est produit en ce début d’après-midi du vendredi 25 mars 2016. De son côté, Lionel Zinsou, son challenger, se rend maître d’1.076.061 de voix, ce qui équivaut à 34,63% du total des 3.107.002 votants.
A en croire Théodore Holo, après 5 jours d’attente, si aucun recours ne vient remettre en cause ces résultats, ils seront déclarés définitifs. Dans un contexte où, le lundi 21 mars 2016, à 2h50 précises, Lionel Zinsou avait personnellement appelé au téléphone Patrice Talon pour le féliciter de sa victoire et lui souhaiter une bonne chance, il n’y a véritablement plus de doute que Patrice Talon est la personnalité du Bénin qui, à partir du 6 avril prochain, portera le titre, à plusieurs branches, très convoité de « Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Chef suprême des armées », disposant ainsi de la dernière manette institutionnelle pour mettre en œuvre le programme du ’’Nouveau départ’’, pour la période 2016-2021.


Marcel Kpogodo

mardi 22 mars 2016

Pollution électorale, le cri d’alarme de l’Acp

Pour le respect des monuments publics


L’élection présidentielle de mars 2016 au Bénin a donné lieu à une effervescence politique marquée par une très intense campagne électorale. La marque de la force de celle-ci : entre autres, des affiches collées pêle-mêle à toutes sortes de murs et, surtout, sur des monuments publics. Ce dernier aspect a révolté l’Ong, ’’Actions culturelles & paysagères’’ (Acp). Elle a, durant le déroulement de la publicité politique, mené une campagne de sensibilisation qui, dès à présent, se poursuit par des actions de restauration de la propreté des monuments publics.

Une photo significative de la campagne de conscientisation, sur les places publiques de Cotonou ...
« Quelle politique d’entretien et de sauvegarde de nos sites et monuments publics ? ». Le titre d’une vidéo d’un peu moins de 2 minutes, qui a servi à la sensibilisation et à la conscientisation du peuple béninois, diffusée, notamment, sur les réseaux sociaux, pendant la campagne électorale des 2 tours de l’élection présidentielle des 6 et 20 mars 2016. Cet élément audiovisuel relève de l’initiative de l’Ong, ’’Actions culturelles & paysagères’’ (Acp), dirigée par Achille Gbègnidaho Zohoun.
Cette personnalité, dans un ton très amer, justifie le déroulement de ce projet par une habitude déplorable que sa structure a constatée, dans son pays : « Les citoyens béninois ont un comportement très peu recommandable en période électorale vis-à-vis de ces symboles forts que sont les monuments publics ; ils y montent, ils y mettent des affiches, portant même celles-ci au visage des statues qui représentent des personnages illustres auxquels nous devons du respect». 

... et concernant la Place Toffa, à Porto-Novo, ...
Cette attitude de profanation des monuments historiques, dénoncée par Achille G. Zohoun, concerne, selon lui, plusieurs places publiques à travers le pays, notamment, celle de l’Etoile rouge, du Souvenir et ’’Bulgarie’’, du côté de Cotonou, celles ’’Toffa’’, à Porto-Novo, et ’’Goho’’, à Abomey. « Ce comportement touche à l’intégrité de ces monuments représentant des hommes honorables respectés par l’histoire », continue-t-il, montrant une portée plus délétère de ce qu’il a appelé « l’agression des monuments historiques par les affiches » : « Un pays est aussi vu à travers ses monuments, ce qui fait que lorsqu’ils sont ainsi désacralisés, cela donne l’image d’un peuple qui n’est pas éduqué ».

... puis ''Goho'', à Abomey

Se livrant, en outre, à une analyse comparative, cette jeune personnalité, qui se reconnaît, entre autres, comme le 1er spécialiste des questions de paysages culturels, comme gestionnaire de ceux-ci, et ancien étudiant du Programme ’’Erasmus mondus’’, a précisé qu’au Ghana, des dispositions, réellement, sont prises, pour protéger les espaces publics, ceux-ci allant même jusqu’à être gardés par des hommes en armes.

Un exemple de monument public, bien entretenu, au Ghana
Renforçant son constat dans le contexte béninois, dans un autre de ses aspects, Achille G. Zohoun explique que la situation de campagne électorale n’est pas la seule pendant laquelle les monuments sont ainsi mal traités. Alors, il évoque la période de la fête de la Tabaski où, par exemple, on transforme la Place Bulgarie en un lieu de garde des moutons. Et, ordinairement, à en croire ses propos, l’Etoile rouge est métamorphosée par la population en un urinoir ou en une toilette avec, comme conséquence, une puanteur indescriptible des lieux. Pour lui, d’autres espaces qui sont « la vitrine du pays » se constituent en garde-vélos, à des événements donnés.
En dehors de toutes ces mauvaises conditions, d’autres places se trouvent mal entretenues, après avoir été mal construites.



Mesures correctives

L’Ong Acp n’entend pas rester les bras croisés, après avoir attiré l’attention des populations, pendant la période des campagnes électorales, sur la nécessité de ne plus bafouer le caractère de vitrine, le prestige et la respectabilité des monuments publics. 

Achille Ggègnidaho Zohoun
C’est ainsi qu’Achille G. Zohoun annonce les dispositions post-électorales prises par sa structure pour la réparation des dommages causés à ces espaces : « l’intervention directe sur les monuments », par la « restauration des lieux, en collaboration avec les autorités en charge de leur gestion », notamment, la mairie des villes concernées et la Direction du patrimoine culturel (Dpc), cette dernière institution étant sous la tutelle du Ministère de la Culture. Par ailleurs, il a appelé à la mise en place d’une « vraie politique de gestion des monuments publics », dans le respect de leur fondement historique.


Marcel Kpogodo

vendredi 18 mars 2016

Face-à-face télévisé, Talon a dominé un débat gagné par Zinsou

Dans une confrontation politique inédite


Dans le milieu de la soirée du jeudi 17 mars 2016, s’est déroulé l’innovant et tant attendu duel télévisé entre les deux présidentiables arrivés en tête, suite au 1er tour de la présidentielle, Lionel Zinsou et Patrice Talon. Il ressort des expositions respectives des pans de leur projet de société que le premier vise une action instantanée dans le secteur social pendant le second s’accroche à la thérapie par les réformes, ce qui laisse Lionel Zinsou le réel gagnant de cet échange.

Le plateau du débat
Légèrement plus de 2h de débat entre, d’une part, Lionel Zinsou engagé pour une intervention sociale urgente de réduction de la pauvreté endémique et du chômage et, d’autre part, Patrice Talon déterminé à conduire des réformes politiques de fond afin de produire des solutions aux problèmes des Béninois. Le déroulement de l’affrontement, dans la soirée du jeudi 17 mars 2016, sur la télévision nationale, notamment, entre ces 2 présidentiables arrivés en tête suite au 1er tour de l’élection présidentielle, qui a eu lieu le 6 mars 2016. Un duel qui s’est caractérisé par des échanges vifs arbitrés par Georges Amlon et Benjamin Agon, deux journalistes, dans un réel professionnalisme.
L’évolution dans les débats a permis aux téléspectateurs de se rendre compte des profonds points de divergence entre les 2 présidentiables. D’abord, dans une analyse absolument noire de la situation actuelle du Bénin, dans tous les secteurs de sa vie, Patrice Talon a fait partager l’existence d’une administration aux ordres, le clientélisme qui y règne, le manque de confiance du Béninois dans ses institutions, la mauvaise gestion politique, le mauvais fonctionnement judiciaire, la défaillance de l’Etat à tous les niveaux, autant de problèmes auxquels il faut trouver des solutions pour le redémarrage de l’économie.
Contrairement à lui, Lionel Zinsou, dans une vue plus positive sur le Bénin, a reproché à son challenger de bâtir sa popularité sur sa capacité à faire peur, ce qui l’a amené à plutôt rendre hommage à la Cour constitutionnelle dans la manière dont elle a réussi la proclamation des résultats du 1er tour de la présidentielle, garantissant la paix dans le pays. Ensuite, il a complètement relativisé la vision négative de Patrice Talon sur les Béninois avant de témoigner son respect à ses compatriotes que l’actuel Premier ministre a perçus comme des gens qui se battent au quotidien dans leur travail et, entre autres, dans la valorisation de plusieurs filières à part celle du coton : le soja, la maïs, l’ananas et le cajou, ce dernier élément dont Patrice Talon a contesté la marche satisfaisante au Bénin, dans une comparaison avec la Côte d’Ivoire, un rapprochement très tôt rejeté par Lionel Zinsou évoquant une superficie et une population plus fortes, dans le pays des éléphants.
Patrice Talon, au cours d'une de ses interventions
Par ailleurs, le promoteur du ’’Nouveau départ’’ a continué dans son diagnostic de la situation au Bénin, dénonçant les concours frauduleux, la politisation de l’administration, ce qui l’a conduit a réaffirmé que la dépolitisation de l’administration ferait intervenir la répartition équitable des services de l’Etat, le développement équilibré des infrastructures du pays. Et, parlant de santé, ce candidat a démontré une réelle maîtrise de la manière dont les Béninois se soignent et a parlé du renforcement de la gratuité de la césarienne, de l’opérationnalisation du Régime d’assurance-maladie universel (Ramu).
De son côté, Lionel Zinsou a fait comprendre la vacuité de la question des réformes institutionnelles puisque celles-ci mettraient en attente les Béninois en ce qui concerne les solutions sociales d’urgence qui se sont rien d’autre que la lutte contre la pauvreté et le chômage qui ne sauraient plus attendre d’être vaincus. C’est ainsi que le candidat du ’’Bénin gagnant’’ a apprécié que Patrice Talon reconnaisse implicitement les avancées en matière de la césarienne et du Ramu pour fustiger l’absence de solidarité envers les Béninois les plus démunis, ce qui l’a conduit à proposer des mesures immédiates, dès sa prise de pouvoir, le 6 avril, s’il était élu, à l’issue du scrutin du 20 mars prochain : prendre en charge 100 mille familles à raison d’au moins 100 mille Francs Cfa par an, les amenant ainsi à vaincre la sous-nutrition et l’extrême pauvreté. En outre, il a considéré nécessaire de doter les familles de lumière pour faciliter les études des enfants et pour procurer aux parents une plus grande économie à investir dans d’autres rubriques, sans oublier que le candidat a parlé de faire intervenir les crédits de la Banque mondiale, toujours pour aider ces familles. Intervenant concernant la santé au Bénin, il s’est montré fier du personnel intervenant dans ce secteur et a convaincu que le relèvement du plateau technique dans les hôpitaux ne peut se faire sans la stabilisation de l’électricité. Une même question face à laquelle Patrice Talon a proposé une panoplie de mesures sociales : prise en charge des démunis, mise en place d’un système de cotisations, de crédits, d’une couverture sanitaire en faveur des pauvres, ce que Lionel Zinsou vient renforcer en indiquant un peu comme de mettre la lépi au service de l’assurance sanitaire. Ainsi, ce dernier candidat s’est une fois de plus réjoui de voir Patrice Talon s’appesantir sur les acquis du yayisme, ce qui a produit comme conséquence son déni du ’’Nouveau départ’’. Ce fut alors la transition vers la question de l’énergie avec des propositions précises de Lionel Zinsou : triplement de la fourniture de l’énergie électrique, dès 2016, exploitation des énergies renouvelables, répartition de celles-ci au niveau des artisans, l’électrification rurale, le développement du système de la biomasse, l’électrification solaire, notamment, porteur de nombreux emplois. Prenant la parole sur le sujet, Patrice Talon en a profité pour dénoncer un nombre élevé de mauvais comportements de gestion du secteur par l’actuel pouvoir : approximation, corruption dans la signature des contrats, échec de Maria-Gléta. Lionel Zinsou a, entre autres, reconnu ce dernier point. De plus, concernant le partenariat public-privé, le candidat du ’’Nouveau départ’’ a réalisé une excellente extension, montrant ce que le privé est capable d’apporter en matière d’efficacité, d’expertise et en management dans un système où l’Etat accompagne et régule, dénonçant par là le monopole d’action du pouvoir, sous le régime de Boni Yayi.

Lionel Zinsou, au cours du débat, habillé en Béninois
Au niveau de ce sujet, communauté de vue entre les 2 candidats. Enfin, les 2 derniers secteurs abordés étant ceux de l’éducation et de la sécurité, Patrice Talon a proposé, dans un premier temps, l’amplification des prérogatives du Conseil national de l’éductation (Cne), trouvant, dans un second, l’armée pléthorique et la mise des services de renseignements au profit du pouvoir pour la persécution des citoyens. Se rapportant à ces 2 domaines, Lionel Zinsou a proposé la modernisation du système de transmission des savoirs par l’informatisation des processus et la formation des enseignants, finissant, concernant le secteur sécuritaire, en rendant hommage aux forces de sécurité ayant déjoué un braquage à Sèmè-podji, ce qu’il a reproché à Patrice Talon de n’avoir pas fait. Enfin, le candidat du ’’Bénin gagnant’’, qui devait clore le débat n’a pu le faire, vu qu’il se trouvait en dépassement du temps imparti.



Analyses

Les 2 présidentiables que sont Lionel Zinsou et Patrice Talon ont le mérite d’avoir participé à ce débat télévisé des élections présidentielles, le tout 1er qui s’est tenu, depuis l’instauration du renouveau démocratique, un peu plus de 25 ans auparavant. Et, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) peut s’enorgueillir d’avoir réussi l’organisation de tels échanges ayant l’avantage de montrer la capacité du traitement oral des questions de notre pays par les aspirants au fauteuil de la Marina.
Au cours de ce débat, aucun des 2 protagonistes n’a fait économie de stratégies pour dominer, pour imposer une certaine influence de leur personne sur son challenger. Patrice Talon l’a réussi, de manière directe, en évoquant, en permanence, une formule devenue une rengaine perpétuelle, comme s’il s’agissait d’un élément de pression obsessionnelle, préparé pour déstabiliser son vis-à-vis : « Vous ne connaissez pas le Bénin ». Ce candidat a fait de cette phrase un leitmotiv, vu que c’est elle qui sert à démotiver des potentiels votants en faveur de Lionel Zinsou. Ceci a voulu déconcentrer le très calme Premier ministre qui, perdant parfois les pédales, répétait à l’envi : « La répétition du mensonge ne crée pas la vérité ». A un moment donné, il a même dû retracer l’ascendance plus que française de Patrice Talon, descendant de négriers. Et, très fin aussi, Lionel Zinsou, opportunément vêtu d'une tenue locale béninoise, a tenté, à plusieurs reprises, d’endormir son adversaire en lui donnant raison sur plusieurs points. De son côté, Patrice Talon, non moins élégant, dans son costume occidental, cachant mal sa difficulté à se sortir d’un niveau corsé du débat, se transformait en journaliste et posait directement des questions à Lionel Zinsou. Fine parade ; il donnait l’impression d’être dépassé par les événements. Mais, son ton magistral, sa posture droite, la dureté de son visage, la fermeté de son propos donnaient de l’envergure à sa personnalité et travaillaient à diffuser de lui l’image d’un homme de pouvoir, d’un commandeur, d’un homme d’Etat et, pourquoi pas d’un Président de la République ? D’où, il sort comme celui ayant dominé le duel présidentiel. Tout aurait été parfait, si on savait avec précision ce qu’il ferait prioritairement dès que, si le 20 mars lui donnait les faveurs des suffrages des Béninois, il se voyait remettre les clés de la magistrature suprême. Son choix de la patience des réformes laisse le peuple béninois plus perplexe que jamais.
Contrairement à lui, Lionel Zinsou a toujours gardé son calme, était très posé, même s’il a souvent commis l’erreur d’interférer verbalement dans le propos de Patrice Talon, énervé qu’on lui martèle de ne pas connaître le Bénin ; il ne le laissait pas parler, ce qui laisse entrevoir un manque de maîtrise de lui-même, vu qu’il aurait pu contredire les accusations incessantes de Patrice Talon à son endroit s’il s’exprimait, comme il l’a fait, sur les dossiers du pays. Et, tout Béninois de bonne foi, ayant suivi le débat de bout en bout, peut conclure qu’il s’agit d’une véritable intoxication lorsqu’on dit que le candidat du ’’Bénin gagnant’’ ne connaît pas son second pays. Par ailleurs, un autre avantage de la force des propositions de Lionel Zinsou pour le Bénin concerne un ancrage clair sur ses priorités s’il était élu, le 20 mars prochain : la pauvreté, la sous-nutrition, le chômage des jeunes, l’électricité ; il s’inscrit donc dans une logique d’urgence sociale. Il ne louvoiera donc pas, s’enfonçant dans des réformes politiques, au risque de s’attaquer à des moulins à vent. Il est donc le vainqueur de ce débat télévisé. Chacun, dans le peuple, selon ses besoins, saura choisir celui qu’il pense pouvoir être son Président, pendant les 5 prochaines années.    


Marcel Kpogodo

lundi 14 mars 2016

Les suffrages par candidat publiés par la Cour constitutionnelle

Dans son audience du dimanche 13 mars 2016


La fin d'après-midi du dimanche 13 mars 2016 a permis à la Cour constitutionnelle de procéder à la proclamation des résultats liés au 1er tour de l'élection présidentielle du 6 mars dernier. Il ressort une confirmation des grandes tendances livrées précédemment par la Commission électorale nationale autonome (Céna), mettant, inévitablement, Lionel Zinsou et Patrice Talon, arrivés, respectivement, en 1ère et 2ème position, en duel, à un second tour, prévu pour le 20 mars 2016.

Théodore Holo

Suffrages obtenus par les candidats : 

1- Monsieur Lionel Alain Louis ZINSOU-DERLIN : 858 080
2- Monsieur Patrice Athanase Guillaume TALON : 746 528
3- Monsieur Sébastien Germain Marie Aïkoué AJAVON : 693 084
4- Monsieur Abdoulaye BIO TCHANE : 262 389
5- Monsieur Makandjou Pascal Jean Irénée KOUPAKI : 177 251
6- Monsieur Robert GBIAN : 46 634
7- Monsieur Fernand Marcel AMOUSSOU : 35 390
8- Monsieur Salifou ISSA : 30 855
9- Monsieur Natondé AKE : 26 501
10- Monsieur Nassirou BAKO ARIFARI : 19 012
11- Monsieur Mohamed Taofick Atao HINNOUHO : 12 441
12- Monsieur Saliou YOUSSAO ABOUDOU : 12 215
13- Monsieur Bertin KOOVI : 11 292
14- Monsieur M. D. Richard A. Marcellin SENOU : 8 123
15- Monsieur Karimou CHABI SIKA : 7 351
16- Monsieur Zulkifl Olayinka SALAMI : 6 782
17- Madame Elisabeth AGBOSSAGA : 5 802
18- Monsieur Issifou KOGUI N’DOURO : 5 130
19- Monsieur Zacharie Cyriaque GOUDALI : 4 998
20- Monsieur Kamarou FASSASSI : 4 820
21- Monsieur Gabriel Laurex Ayivi AJAVON : 4 371
22- Monsieur Marcel Alain Arsène de SOUZA : 4 247
23- Monsieur Azizou EL HADJ ISSA : 4 143
24- Monsieur Omer Rustique GUEZO : 3 999
25- Monsieur Cossi Jean-Alexandre HOUNTONDJI : 3 893
26- Monsieur Daniel EDAH : 3 694
27- Madame Akuavi Marie Elise Christiana GBEDO : 3 597
28- Monsieur Christian Enock LAGNIDE : 3 391
29- Monsieur Issa BADAROU-SOULE : 3 380
30- Monsieur Simon Pierre ADOVELANDE : 2 858
31- Monsieur Moudjaïdou SOUMANOU ISSOUFOU : 2 648
32- Monsieur Gatien HOUNGBEDJI : 2 287
33- Monsieur Kessilé TCHALA SARE : 1 272


Marcel Kpogodo

« Je n’ai rien eu chez Talon … », dixit Dieu Esprit-Saint Daagbo

Dans le cadre de l’enseignement délivré le samedi 12 mars 2016


Dieu Esprit-Saint Daagbo a conduit un enseignement en faveur de milliers de fidèles de la Très sainte église de Jésus-Christ, relevant de la Mission de Banamè. C’était le samedi 12 mars dernier, à l’Ecole primaire publique de Kindonou. Dans son propos, Son Eternité Dieu Esprit-Saint Daagbo a rejeté les fausses allégations tendant à faire croire à Son soutien conditionné au candidat Patrice Talon, et a montré la validité de ce présidentiable. Enfin, Daagbo en a profité pour rassurer les Daagbovis et les Béninois.  

Dieu Esprit-Saint Daagbo
Extrait des propos de Dieu Esprit-Saint Daagbo, le samedi 12 mars 2016 :

« C’est Moi qui ai installé le roi David sur le trône, c’est Moi qui ai adoubé le roi Salomon et qui lui ai donné tous les attributs de la royauté, sans lui prendre de l’argent ; celui qu’on appelle Patrice Talon, c’est Moi Qui l’ai choisi (Longs et intenses applaudissements des milliers de fidèles). Je ne préfère jamais un de Mes fils au détriment de l’autre, car ils sont tous Mes enfants. Mais, Je Me mets sur la voie de la justice et Je tourne le dos au mal.
Nous étions tous dans ce pays ; J’ai laissé le ciel et je suis descendu sur la terre depuis un nombre important d’années, Je suis resté auprès des Béninois et ai touché du doigt leurs souffrances de toutes les sortes : les Béninois ont souffert entre les mains de Yayi Boni, les Béninois sont dans une telle souffrance qu’ils se sont complètement résignés, les Béninois souffrent en silence. Lionel Zinsou brigue la présidence de la République dans ce pays, a-t-il jamais pris la sauce de noix palme ? Lionel Zinsou est-il jamais descendu au Bénin en période de pluie ? Où était-il lorsque Yayi Boni faisait souffrir ce peuple ? Quand l’Opposition s’était soulevée en bloc pour empêcher Yayi Boni de réviser la Constitution et d’avoir un 3ème mandat, où était Lionel Zinsou ? A-t-il mené ce combat avec les Béninois ? Ils ont fait souffrir Patrice Talon et l’ont poussé à l’exil, alors qu’il est un digne fils de ce pays, son père étant de Ouidah et sa mère d’Abomey, de la lignée des Guèdègbé. Ils l’ont poussé à l’exil et, malgré cela, il a lutté aux côtés des Béninois ; il a refusé que Yayi Boni révise la Constitution et ait un mandat de plus, car il est un homme de justice. Il a fait tout cela et, pendant ce temps, Lionel Zinsou était bien en vie. Peut-on voir à Paris les souffrances et les brimades que Yayi Boni a infligées aux Béninois ? François Hollande peut-il faire cela en France ? Lionel Zinsou qui est originaire de France a vu toutes ces souffrances des Béninois et n’a pas réagi ; tout cela était bon à ses yeux et on va accepter qu’il soit Président pour continuer l’œuvre de Yayi Boni ? Arrêtez l’hémorragie !
J’ai rappelé tout à l’heure que c’est Moi Qui ai fait David roi, de même que Salomon sans prendre le moindre argent ; Je n’ai rien eu chez Talon et Je n’en veux même pas, car ce qu’on dépasse, on le dépasse, Je dépasse tous les biens de ce monde. Je n’ai pas besoin du soutien de Talon pour que la Mission de Banamè aille de l’avant, vu que depuis, nous évoluions comme nous le pouvions avant que Talon ne se porte candidat. J’ai choisi Talon, Je l’ai choisi parce que Mon esprit l’apprécie, Je l’apprécie parce que c’est un homme de justice ? c’est un homme de qualité, J’aime ce genre de personne : il est travailleur et courageux, il est équilibré.
Il y a trop de rumeurs : on dit que Talon a fait ceci ou cela, on a dit qu’il a fait un pacte avec Banamè. Vous voulez que je vous dise, Daagbovis ? Talon est bien né et Daagbo l’apprécie. Il y a eu beaucoup de candidats, mais ne sont-ils pas tous mes enfants ? Si c’est pour de l’argent que Banamè devait choisir un candidat, ce n’est pas Talon qu’on aurait choisi ; ce n’est pas de l’argent qu’on ne nous a pas proposé et, on ne peut pas tout dire ici.
Certains affirment que si Talon est Président, c’est la Mission de Banamè qui est au pouvoir. Je veux vous dire que si Talon est Président dans ce pays, il sera le Président de tous les Béninois, il sera le Président de toutes les religions qu’il y a dans ce pays. Si Talon est Président, il ne fera pas de discrimination ethnique : il est un homme très intelligent.
Les romains croient que ce qu’ils nous ont faits, si Talon est Président, nous allons en profiter pour leur rendre la monnaie de leur pièce. Nous, nous sommes des gens élevés d’esprit. Si Je voulais en finir avec les romains, je n’aurais pas besoin de Talon pour le faire ; ai-Je eu besoin de Talon avant d’affronter Yayi Boni ? […] Je soutiens le candidat de Mon cœur et Je n’ai de comptes à rendre à personne ! On se demande pourquoi Banamè doit choisir un candidat et l’on dit que religion et politique n’ont rien à voir … N’étions-nous pas au Bénin quand Monseigneur de Souza a dirigé la Conférence nationale ? Les christianistes célestes n’ont-ils pas manifesté leur soutien indéfectible pour Sébastien Ajavon ?
On met la pression sur Banamè pour nous faire céder, mais, c’est Talon ou rien, c’est l’homme de la situation, c’est celui qu’il faut pour le Bénin, c’est celui qu’il faut pour la jeunesse béninoise, c’est celui qu’il faut pour mettre de l’ordre, c’est celui qui peut tenir ce pays ; si jamais Talon est Président, vous reviendrai M’en rendre grâces et, Je ne le dis pas qu’à vous, Daagbovis, mais, aussi, à tous les Béninois : si jamais Talon est Président dans ce pays, lorsqu’il s’apprêtera à laisser le pouvoir, vous allez tous pleurer de regret. […] Soyez tous rassurés, Dieu est aux commandes ; il y aura la paix et tout se passera bien. Daagbo n’a pas d’argent, ni de pagne, ni de bijoux, mais J’ai Ma main, J’ai Ma main ; cette main, vous la connaissez bien … […] Le 2ème tour des élections, ce sera la paix, rien ne se passera, il n’y aura pas la moindre goutte de sang, rien ne se passera, que tous les Béninois le sachent ! Daagbovis, soyez rassurés, soyez rassurés, c’est Daagbo Qui élit, c’est Daagbo Qui connaît celui qui gagnera, Daagbo a choisi le Président à la source, c’est celui qui plaît à Daagbo Qu’Il choisira, qu’Il adoubera et qu’Il mettra au pouvoir. Vous, les partisans de Talon, soyez sereins, que personne ne mette Banamè au-devant pour vous dérouter ; ils ne savent plus quoi faire, ils veulent utiliser Banamè pour dérouter tous ceux qui ont voté pour Talon, soyez tranquilles, que tous les Daagbovis soient sereins, que tous les Béninois soient sereins, de la même manière que je vous réveille et que vous pouvez effectuer vos mouvements, de la même manière, je procèderai pour que la paix règne. Daagbovis, vous verrez ma gloire, Je mettrai Ma gloire à contribution et, ce qui se passera, vous le verrez. Comme vous êtes tous là, ce qui se passera, vous le verrez  … »


Propos recueillis par Marcel Kpogodo

jeudi 10 mars 2016

Les 28 membres du nouveau Gouvernement du Président Boni Yayi

A moins d'un mois de son départ du pouvoir

Le Président Boni Yayi vient de procéder à un toilettage de son Gouvernement, à moins d'un mois de la fin de son régime, ce qui permet de constater 5 départs : Palcide Azandé, Pascal Dossou Togbé, Nadine Dako Tamadaho, Kombiéni Pocoun Damé et Honorine Attikpa. Et, la nouvelle équipe connaît 6 entrées : Toussaint Adjéhounou, Frédéric Dohou, Aziz Brisso Yarou, Clarisse Amoussou, Antoien Domah et Valentin Sokpin.

Boni Yayi

Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement : Boni Yayi

Premier ministre chargé du Développement économique, de l’évaluation des politiques publiques et de la promotion de la bonne gouvernance : Lionel Zinsou

Vice-premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : François Abiola


Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes : Alassane Soumanou

Ministère d’Etat chargé de l’Economie, des finances et des programmes de dénationalisation : Komi Koutché


Ministre d’Etat à la Présidence de la République chargé de la Coordination des politiques de mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement, des Objectifs de développement durable et des grands travaux : Fulbert Amoussouga-Géro


Ministre d’Etat chargé de la Défense nationale : Théophile Yarou


Ministre d’Etat chargé du Travail, de la fonction publique, de la réforme administrative et institutionnelle : Aboubakar Yaya

Ministère d’Etat chargé des Travaux publics et des transports : Gustave Dépo Sonon


Ministère de l’Intérieur, de la sécurité publique et des cultes : Toussaint Adjéhounou

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la législation et des droits de l’homme : Evelyne da Sylva, épouse Ahouanto

Ministère des Enseignements maternel et primaire : Eléonore Ladékan


Ministre des Affaire étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des Béninois de l’extérieur : Saliou Akadiri

Ministre de la Santé : Antoine Domah

Ministre de l’Agriculture, de l’élevage et la pêche : Rufin Orou Nan Nansounon

Ministre de l’Environnement chargé de la gestion des changements climatiques, du reboisement et de la protection des ressources naturelles et forestières : Théophile C. Worou

Ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’assainissement : Noël Fonton

Ministre de l’Energie, des recherches pétrolières et minières, et du développement des énergies renouvelables : Spéro Mensah

Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme : Paul Hounkpè

Ministre de la Communication, des technologies de l’information et de la communication et de l’économie numérique : Etienne Kossi

Ministre chargé de la Microfinance : Valentin Sokpin

Ministre de la Jeunesse, des sports et des loisirs : Safiou Idrissou Affo

Ministre de l’Industrie et du commerce : Frédéric Dohou

Ministre chargé de l’emploi des jeunes, des petites et moyennes entreprises : Aziz Brisso Yarou

Ministre de la Famille, des affaires sociales, de la solidarité nationale, des handicapés et des personnes de 3ème âge : Clarisse Amoussou

Ministre de la Décentralisation, de la gouvernance locale, de l’administration et de l’aménagement du territoire : Véronique Brun Hachémè

Ministre chargé des Relations avec les institutions : Thomas Yombo

Ministre de l’Economie maritime et des infrastructures portuaires : Patrick Yérima

Ministre de l’Eau : Christine Gbédji Vyaho



Marcel Kpogodo

mardi 8 mars 2016

Lionel Zinsou, 1er, Kessilé Tchalla Sarè, 33ème, selon les grandes tendances de la Céna

Selon un palmarès impitoyable

Les grandes tendances de l'élection présidentielle, livrées par la Commission électorale nationale autonome (Céna), le mardi 8 mars 2016, a induit un classement des candidats, par ordre de mérite. Ceci permet de noter que le plus méritant d'entre eux est Lionel Zinsou, alors que celui qui l'est moins, n'est personne d'autre que l'urologue, Kessilé Tchalla Sarè, ancien Ministre de la Santé de Boni Yayi.
Kessilé Tchalla Sarè

33ème : Kessilé  Tchalla Sarè: 1258, soit 0,04%
32ème : Kamarou Fassassi : 1676, soit 0,06%
31ème : Gatien Houngbédji : 2213, soit 0,07%
30ème : Soumanou Issifou Moudjaidou : 2573, soit  0,09%
29ème : Simon-Pierre Adovèlandé : 2788, soit 0,09%
28ème : Issa Badarou: 2804, soit  0,09%
27ème : Enock Christian Lagnidé : 3174, soit  0,11%
26ème : Marie-Elise Gbèdo : 3506 voix, soit 0,12% 
25ème : Daniel Edah : 3555, soit 0,12%
24ème : Jean Alexandre Hountondji : 3771 voix, soit 0,13%
23ème : Omer Rustique Ghézo : 3844, soit 0,13%
22ème : Marcel Alain de Souza : 3927 soit 0,013%
21ème : Gabriel Ajavon : 4040  soit  0,13%
20ème : Azizou El Hadj Issa : 4077, soit  0,14% 
19ème : Issifou Kogui N’Douro: 4791 voix,  soit 0,16%
18ème : Zacharie Cyriaque Goudali : 4793, soit 0,16%
17ème : Elisabeth Agbossaga : 5604 voix, soit 0,19%
16ème : Zul Kifl Salami : 6431, soit  0,21%
15ème : Karimou Chabi Sika : 7236 voix, 0.24%
14ème : Richard Sènou : 7924 soit 0,26%
13ème : Bertin Koovi : 10645, soit 0,35%
12ème : Saliou Youssao Abdou :  11935, soit  0,40%
11ème :Atao Hinnouho : 12009, soit 0,40%
10ème : Nassirou Bako Arifari: 19061, soit 0,63%
9ème : Aké Natondé : 28463 soit 0,88%
8ème : Salifou Saley : 31225, soit 1,04%
7ème : Fernand Amoussou :  35214, soit 1,17%
6ème : Robert Gbian : 47042, soit 1,56%
5ème : Pascal Iréné Koupaki : 176286, soit  5,85%
4ème : Abdoulaye Bio Tchané : 264.515 voix, soit 8,79%
3ème : Sébastien Germain Ajavon : 693.492  soit 23,03%
2ème : Patrice G. Talon : 746798, soit 24,80%

Lionel Zinsou
1er : Lionel  Zinsou: 856.218 soit 28,44%

Marcel Kpogodo

Pascal Irénée Koupaki remercie les Béninois

Après la publication par la Céna des grandes tendances des résultats du 1er tour de la présidentielle


Quelques heures après la publication par la Commission électorale nationale autonome (Céna) des grandes tendances des résultats de l'élection présidentielle dont le 1er tour s'est tenu le dimanche 6 mars 2016, le candidat de la ''Nouvelle conscience'', Pascal Irénée Koupaki, a rendu publique une déclaration de remerciements au peuple béninois.

Pascal Irénée Koupaki



Déclaration de Pascal Irénée Koupaki


Béninoises, Béninois, mes chers compatriotes...

La CENA a annoncé les grandes tendances issues du scrutin du 6 mars dernier. Ces tendances nous créditent de 5,85% des suffrages. Pour les conditions épiques dans lesquelles nous avons travaillé et pour la campagne exemplaire que nous avons menée, pour le bonheur partagé au contact intime de nos compatriotes à travers toutes les communes du pays, je voudrais dire sincèrement merci à mes compagnonnes et compagnons. Mes chers amis, vous pouvez être fiers du travail que vous avez abattu avec Courage, Foi et Abnégation pendant tout ce temps. Et vous pouvez me croire, je suis vraiment fier de vous.

Je voudrais également remercier du fond du cœur, tous nos compatriotes qui ont compris l'impératif de la Nouvelle Conscience et qui nous ont témoigné leur confiance.

A l'occasion de ce scrutin, notre peuple a, une fois encore, démontré sa maturité et réaffirmé son attachement au processus démocratique.

Aussi voudrais-je féliciter toutes les institutions, les partenaires de notre pays, les forces armées béninoises, les médias et toutes les personnes qui y ont contribué.

Enfin, je voudrais remercier Dieu et les mânes de nos ancêtres pour leur assistance permanente.

En ce moment où l'opinion se demande comment se passera la suite du processus, je veux réitérer que je suis un homme de parole, un homme loyal. Et que par conséquent, ma conduite à venir sera conforme aux aspirations du peuple béninois.

Vive la Démocratie!

Vive le peuple béninois!

Vive le Bénin de l'Unité et du Travail !

Je vous remercie.

Pascal Irénée Koupaki
Cotonou, le 08 mars 2016

Lionel Zinsou et Patrice Talon, dans un second tour sans merci

A partir des tendances publiées par la Céna

Au petit matin de ce mardi 8 mars 2016, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a rendu publiques les grandes tendances liées au déroulement de l'élection présidentielle, le dimanche 6 mars 2016, au Bénin. Il ressort des chiffres proposées que, par ordre de mérite, Lionel Zinsou et Patrice Talon s'affronteront au second tour. 


Voici les chiffres de la Céna présentant Lionel Zinsou et Patrice Talon comme les 2 vainqueurs du 1er tour de l'élection présidentielle du 6 mars dernier : 


Nombre d’inscrits : 4.702.168
Suffrages exprimés : 3.10.888 hormis les bulletins nuls
Taux de participation : 64,03% hormis les bulletins nuls

Suffrages recueillis par chaque candidat

 Azizou El Hadj Issa : 4077, soit  0,14% des voix

Karimou Chabi Sika : 7236 voix, 0.24% des voix

Elisabeth Agbossaga : 5604 voix, soit 0,19%

Saliou Youssao Abdou :  11935, soit  0,40%

Jean Alexandre Hountondji : 3771 voix, soit 0,13%

Marie-Elise Gbèdo : 3506 voix, soit 0,12%

Richard Sènou : 7924 soit 0,26%

Aké Natondé : 28463 soit 0,88%

Salifou Saley : 31225, soit 1,04%

Soumanou Issifou Moudjaidou : 2573, soit  0,09%

Simon-Pierre Adovèlandé : 2788, soit 0,09%

Enock Christian Lagnidé : 3174, soit  0,11%

Zul Kifl Salami : 6431, soit  0,21%

Atao Hinnouho : 12009, soit 0,40%

Bertin Koovi : 10645, soit 0,35%

Sébastien Germain Ajavon : 693.492  soit 23,03%

Issifou Kogui N’Douro: 4791 voix,  soit 0,16%

Issa Badarou: 2804, soit  0,09%

Kamarou Fassassi : 1676, soit 0,06%

Lionel  Zinsou: 856.218 soit 28,44%


Robert Gbian : 47042, soit 1,56%

Zacharie Cyriaque Goudali : 4793, soit 0,16%

Gabriel Ajavon : 4040  soit  0,13%

Kessilé  Tchalla Sarè: 1258, soit 0,04%

Nassirou Bako Arifari: 19061, soit 0,63%

Gatien Houngbédji : 2213, soit 0,07%

Pascal Iréné Koupaki : 176286, soit  5,85%

Marcel Alain de Souza : 3927 soit 0,013%

Omer Rustique Ghézo : 3844, soit 0,13%

Fernand Amoussou :  35214, soit 1,17%

Patrice G. Talon : 746798, soit 24,80%


Abdoulaye Bio Tchané : 264.515 voix, soit 8,79%

Daniel Edah : 3555, soit 0,12%

Le dernier mot en reste à la Cour constitutionnelle qui est urgemment attendue pour valider ou infirmer ces résultats, pour, tout ou moins, lancer la poursuite du processus de l’élection présidentielle.

Marcel Kpogodo