vendredi 22 janvier 2016

Albert Tévoèdjrè, du renard au rat ...

Préoccupante évolution politique d'une personnalité de grande valeur intellectuelle et spirituelle

Albert Tévoèdjrè
Du piédestal de la légende intellectuelle aux caniveaux de la puanteur exécrable des eaux usées, rejetées de part et d’autre, de tous les coins et recoins organisés d’une ville, la réalité de la descente aux enfers de tous ordres d’un homme semble ne plus faire l’ombre d’aucun doute. Et, l’élection présidentielle de 2016, dans l’irrésistible volonté d’affirmation qu’elle développe chez un tout homme politique bien né, n’est pas étrangère à cette situation déplorable. Une eau, avant de devenir usée, avait été désirée, aimée et obtenue, dans son caractère potable. Avec son utilisation pour satisfaire tel ou tel besoin d’assainissement personnel ou géographique, avec le résultat qui découle de cette exploitation, elle provoque le dégoût, surtout qu’après avoir été utilisée, elle sent mauvais, elle devient non hygiénique, elle n’est plus utile, elle ne l’est plus parce qu’elle a tout simplement perdu de sa virginité, de sa capacité à faire évoluer quelque peu l’homme du fait qu’il se serve d’elle pour satisfaire un besoin précis. Donc, ce qui fait la force, l’importance ou même le prestige d’un objet, d’un élément, d’un instrument, ce qui fait son caractère précieux n’est rien d’autre que sa capacité incontournable, à un moment donné, à être utile à quelque chose.
En réalité, ce qui est de l’eau ne peut jamais l’être de l’homme, quel que soit son sexe, vu que l’une ne peut réfléchir pour inscrire ses actions dans une stratégie. Contrairement à l’eau qui, dans sa nature, se laisse faire, qui se laisse utiliser, qui se laisser vider de sa substance et jetée, l’être humain, lui, conçoit, choisit et décide, au mieux de ses intérêts, de ce qu’il recherche intrinsèquement pour lui. C’est là qu’Albert Tévoèdjrè semble n’être pas pardonnable de s’être laissé conduire aux enfers par les autorités et les militants de son propre parti, le samedi 16 janvier dernier. En effet, c’est en sa présence qu’on n’a pas eu peur de rejeter violemment son choix présidentiel pour Pascal Irénée Koupaki. C’est là qu’il fallait comprendre qu’il en était fini de l’Albert Tévoèdjrè, entre autres, fonctionnaire du Bureau international du travail (Bit), à une certaine époque, - pour la période de vie dont notre génération pouvait lire son parcours à tous points de vue éloquent - et dont l’influence dans les cercles de réflexion et de stratégie politique était trop forte. Il en était fini de cet Albert Tévoèdjrè qui, en 2006 encore, imposait le Président à élire par un portrait-robot artistiquement dressé et finement diffusé dans les médias, dans la population. Du redoutable ’’Renard de Djrègbé’’, Albert Tévoèdjrè est passé au vil statut de ’’Vieux rat’’, ainsi défini par les militants de sa propre formation politique, ce qui pousse à se demander ce qu’il était allé chercher dans cette galère où  son apparition imprévue, imprévisible, violant une retraite politique qu’il avait annoncée et à laquelle il avait momentanément renoncé l’a conduit à une humiliation qu’on ne sait ce qui peut contribuer à éteindre. Quelle porte de sortie possible pour quel intérêt, désormais ? Une bonne leçon pour tous ceux qui, aimantés, refusent de quitter les choses alors qu’elles les ont déjà laissées.     

 Marcel Kpogodo

jeudi 21 janvier 2016

Pour le Roi de Kika : « […] il peut y avoir des erreurs de vote … »

A propos du nombre pléthorique de présidentiables

Une première au Bénin reste le nombre très élevé de candidats briguant la magistrature suprême, pour l’élection présidentielle dont le 1er tour est prévu pour le 28 février 2016. Face à une telle situation, Sa Majesté Gangorou Suambou attire l’attention sur les difficultés de vote qu’elle pourrait générer chez les populations, à travers cet entretien qu’il a bien voulu accorder à notre Rédaction. Le Roi de Kika en a profité pour se prononcer sur bien d’autres questions dont la légitimité de certaines candidatures et le déroulement de la Gaani 2016.

Sa Majesté, Gangorou Suambou, Roi de Kika
Le Mutateur : Sa majesté Gangorou Suambou, Roi  de Kika, nous sommes à quelques semaines du déroulement de l’élection présidentielle, en cette année 2016. Pouvez-vous nous en confier vos impressions ?

Sa Majesté : Je crois qu’en tant qu’autorité traditionnelle morale et gardien de la tradition, nous voyons que nous avons en face  de nous 37 candidats pour l’élection présidentielle, ce qui ne s’est jamais passé, depuis notre indépendance. Pléthore de candidatures. Moi,  je pense que, pour un petit pays de 10 millions d’habitants et d’à peine 4 millions de votants, c’est exagéré ; nos candidats sont trop nombreux. En ce qui concerne le jour du vote, - ce n’est pas que j’insulte les paysans, nos parents - les gens, à travers ce nombre, pour les logos, peuvent se tromper dans le choix de celui en faveur de qui ils veulent voter ; il peut y avoir des erreurs de vote, à cause de ce nombre.
D’abord, je le déplore et, je crois que cela est dû à ce que nos partis, au Bénin, ne sont pas organisés. Normalement, pour un pays comme le Bénin, on devait avoir 3 grands partis qui chercheraient le pouvoir. En effet, normalement, les partis, c’est la conquête essentielle du pouvoir. Or, aujourd’hui, nous avons plus de 200 ou 300 partis, des petits partis …. Chaque parti a ses objectifs, mais, le premier d’entre eux, c’est la conquête du pouvoir.
Cela veut dire qu’effectivement, les Béninois sont tellement habitués à ce nombre, en ce qui concerne les présidentielles. C’est cela que je déplore vraiment. Mais, comme c’est arrivé, nous sommes tenus de prendre cela en considération, en attendant le 28 février 2016, la date qui déterminera celui qui doit être à la Marina ou non, parce que le fauteuil est un trône. Chez nous, traditionnellement, on dit que le trône relève d’un mérite particulier. Donc, même si vous êtes mille, c’est un seul qui doit être au pouvoir. En tant que rois, nous sommes là, nous accueillons les candidats, nous respectons les candidatures des personnalités qui viennent vers nous.


Vous êtes Roi de  Kika, vous êtes aussi le Secrétaire général du Haut conseil des rois du Bénin. Quel regard la royauté porte sur 2 types de polémique. La 1ère est liée à la candidature de Lionel Zinsou, qui est vraiment contestée, vu sa nationalité française. La seconde concerne la candidature des hommes d’affaires que sont Patrice Talon et Sébastien Ajavon. Qu’est-ce qui vous en pensez, Sa Majesté ?

Je crois que, d’abord, tout Béninois a le droit de poser sa candidature, s’il a l’âge prenant en compte la marge de 40 à 70 ans ; tout candidat qui la respecte est libre d’être candidat. En ce qui concerne Lionel Zinsou, c’est un Béninois comme tout autre, même s’il a la double nationalité. Et, au Bénin, je ne crois pas qu’il soit le seul à avoir la double nationalité. Lui, c’est peut-être  parce qu’il est candidat qu’on dit qu’il est Français. Si, le chapeau, c’est sur lui qu’on va le mettre pour qu’il soit Président de la République, c’est Dieu qui l’a fait ; quel que soit ce qu’on dira de Lionel Zinsou, il sera Président de la République et, les autres hommes d’affaires, c’est eux qui savent ce qu’ils cherchent dans la politique. En y entrant, il ne faudrait pas qu’elle se mêle aux affaires, quand on est à un niveau supérieur, quand on est Président de la République. Ils pensent qu’ils peuvent  abandonner leurs affaires pour être politiques. Si c’est ce qu’ils ont choisi, à travers leur programme, on connaîtra  leurs objectifs ;  on ne peut pas leur refuser d’être candidats. En réalité, je pensais que les hommes d’affaires soutenaient les politiques et que, ceux-ci, en retour, aidaient les hommes d’affaires à évoluer. Maintenant, si la barre est de retour, je pense que chacun sait ce qu’il veut. Comme je l’ai dit précédemment, c’est le programme de tout un chacun qui va déterminer le rôle qu’il veut jouer et ce qu’il entend apporter au développement de notre cher pays, le Bénin ; que ce soit les hommes d’affaires, que ce soit un Béninois qui a la double nationalité, les urnes vont parler et ce sont elles qui vont déterminer, ce jour-là, ce que le peuple Béninois veut.


Nous imaginons que les rois du Bénin, vu leur influence sur les populations, sont très sollicités pour donner un mot d’ordre aux populations, ce qui n’est pas facile pour vous. Comment gérez-vous cette situation, très délicate ?  

En principe, les rois sont apolitiques, cela signifie qu’a priori, nous devons accepter, dans nos palais respectifs, tous les candidats. C’est cela le principe de la royauté ; on ne peut pas a priori choisir un candidat pour dire : « J’ai fait mon choix, par conséquent, les autres ne doivent pas venir dans mon palais ». Non. En responsable traditionnel, cela ne se dit pas, mais, quant au choix royal, c’est vous, à un moment donné, qui savez comment orienter cet électorat vers le candidat qui aurait fait l’unanimité dans votre royaume. Et, c’est en cela que je dis que la pluralité des candidats, c’est aussi le jeu démocratique. Donc, puisqu’à ce jour, personne ne peut dire : «  Je suis déjà Président de la République », tous postulent ; le souhait de tout un chacun, c’est d’arriver là. Nous, en tant que Rois, nous recevons tout le monde et nous prions pour la paix, nous demandons aux mânes de nos ancêtres de nous accorder la paix. Que ces élections se déroulent dans de bonnes conditions,  que  ce qui va compliquer ou amener des difficultés, que les mânes et le Dieu tout puissant épargnent notre pays de ces difficultés ! Que ceux qui doivent voter se lèvent de leurs maisons jusqu’à l’endroit où ils vont voter et qu’ils reviennent tranquillement, sans s’inquiéter. Par conséquent, ce sont ces prières que nous faisons dans nos palais respectifs et, Dieu les ont déjà exaucés. Que les mânes de nos ancêtres nous assistent ! Je crois que tout se déroulera dans de bonnes conditions et j’exhorte également, de l’autre côté, nos  politiciens, en même temps, à avoir également des propos apaisants pendant qu’ils tiennent leurs meetings, qu’ils sachent dire et qu’ils sachent parler, afin que l’autre ne soit pas blessé, frustré. Donc, il nous faut des propos apaisants, calmes. Que les campagnes puissent se dérouler dans de bonnes conditions, pour le meilleur devenir de notre pays.      


Vous avez participé à la Gaani, très récemment. Pouvez-vous nous dire comment cet événement  s’est déroulé  au  niveau du royaume  de Kika ?

Les  8, 9 et 10 janvier, les  manifestations de la  Gaani 2016 se sont déroulées   dans de bonnes conditions. Il y a eu  la veillée, les manifestations culturelles et populaires. Chaque organisation s’est manifestée, les orchestres ont joué, ceux  les  endogènes  aussi. Voilà  comment s’est  déroulée  la veillée ; elle a commencé à partir de 23h pour se terminer à 6h. Le lendemain, c’était la Gaani même. Habituellement, on monte sur les chevaux  à partir de 13h pour visiter les sites sacrés et, au niveau de chacun d’eux, nous faisons des prières pour implorer les  ancêtres afin qu’ils nous accordent une longue vie, le bonheur, et que la prospérité atteigne nos populations et tout le Bénin, que les récoltes soient bonnes de même que les saisons, pour qu’on puisse avoir une bonne année ; on en profite pour également souhaiter une bonne et heureuse année, parce que c’est la 2e fête après le ’’Donkouérou’’, dans la culture Baatonou. Donc, on fait des prières pour que les  activités de la population prospèrent : que ceux qui n’ont pas de femmes en aient, que ceux qui n’ont pas d’enfants en aient, et que leur travail produise, qu’il produise mieux pour satisfaire les besoins du royaume. Nous demandons également une bonne santé à tout le monde. Que la paix règne partout dans le pays, que le bonheur jaillisse dans le pays. Puisque nous sommes en 2016, nous avonspour  prié également pour que   les élections puissent se dérouler dans la quiétude, afin que le meilleur gagne, pour le meilleur devenir  de notre  pays.  Généralement, je peux vous affirmer que tout s’est très bien passé.
Par rapport à la Gaani 2016, son cachet particulier est qu’elle a coïncidé avec le 25ème anniversaire de mon intronisation. Les chevaux  étaient  bien vêtus, pour  l’occasion ; il  y en a qui sont arrivés de Djougou. De même, la population est venue en masse du Nigeria pour célébrer ce 25e anniversaire ; cela s’est donc bien déroulé, la manifestation a été bonne. Les  autorités ont aussi manifesté leur présence : le Préfet du Borgou-Alibori, le  Maire de Tchaourou, le 1er Adjoint au  Maire de Parakou et le Député Adam Bagoudou, qui a été le parrain de l’événement ; il a organisé des compétitions de football, a offert des cadeaux aux gagnants, de même qu’il a mis en jeu une coupe, il a dirigé le passage des orchestres. Dans l’ensemble, tout s’est bien passé.
La 3ème journée des festivités était le dimanche 10 janvier qui a abrité un triple événement : la Gaani, le 25e anniversaire de mon intronisation et la fête des religions endogènes. Ainsi, nous avons invité les différentes structures des religions endogènes pour l’animation ; elles sont venues d’un peu partout. Chez nous, on parle du ’’Bou’’, comme au sud du Bénin, on dit le Vodoun. Ces différentes structures religieuses ont dansé et chanté pour montrer leurs qualités, leurs capacités ; tout le monde était content. Comme vous le voyez, on a aussi célébré les religions endogènes.
Ce 10 janvier, la population devait rendre hommage au roi ; cela est exigé à tous les chefs qui sont autour de moi. Cela devait se faire devant les griots. Tout est question de gestion de la hiérarchie. En tant que Roi, je me dois de distribuer des cadeaux aux griots présents.  


Vous êtes fonctionnaire de l’Etat. Comment cumulez-vous vos responsabilités royales avec vos charges de Directeur général du Journal officiel ?

Au début, en 1991, quand j’ai été intronisé, je n’avais pas encore été nommé Directeur du Journal officiel ; c’était difficile. Mais, je me rendais deux ou trois fois par mois au village. Avec le temps, j’ai mis en place mon Gouvernement et le Premier ministre s’occupait des charges, de temps en temps et, donc, je me sentais un peu plus libéré. De cette manière, j’ai pu gérer les responsabilités, avant de devenir Directeur du Journal officiel. Par ces fonctions, je dépends de la Présidence de la République. Quand il s’agit des affaires de la chefferie traditionnelle, tout le monde étant conscient que je suis Roi, j’introduis une demande d’autorisation et cela m’est accordé, ce qui me permet d’exercer les charges traditionnelles, d’une part, et celles administratives, d’autre part. Cela ne cause aucun problème, puisque le Journal officiel tourne et paraît et que, de l’autre côté, le royaume marche à merveille.
Je suis aussi Secrétaire général du Haut conseil des rois du Bénin ; la charge est lourde, mais j’arrive à gérer mes responsabilités.


Avez-vous des  vœux à formuler en direction de la population béninoise ?

Je demande à Dieu tout-puissant de donner une bonne santé au peuple béninois  et,  que  chacun  ait  le  bonheur qu’il  pense.  Que  les élections  du 28 février  2016 se déroulent dans la paix et dans la quiétude, que  Dieu  tout-puissant nous  accorde une longue paix, dans  notre pays, que le bonheur jaillisse !


Propos recueillis par Herman Sonon et Marcel Kpogodo

Le Candidat Omer Rustique Guézo met ses 12 Coordonnateurs départementaux en ordre de bataille

Pour l'élection présidentielle de février-mars 2016      

La soirée du mardi 19 janvier s’est révélé fructueuse au Siège de campagne du Candidat Omer Rustique Guézo, sis quartier Godomey. Il a échangé avec les 12 Coordonnateurs départementaux véhiculant son idéal politique à travers le pays, ce qui lui a permis de les mobiliser en leur réaffirmant les grandes lignes de son projet de société à soumettre, sous peu, au peuple béninois.

Omer Rustique Guézo
Réaliser la sécurité alimentaire, repenser le système éducatif béninois, redonner toute sa place au secteur des arts et de la culture, insuffler une véritable réforme agraire, réussir la révolution numérique, donner du poids aux secteurs des médias et du syndicat, notamment. Les piliers fondamentaux de la vision politique qu’Omer Rustique Guézo, Candidat à l’élection présidentielle de février-mars 2016 au Bénin, a partagée avec les 12 Coordonnateurs départementaux avec lesquels il a tenu une grande réunion, dans la soirée du mardi 19 janvier, à Godomey. 
Déclinant chacun de ces points, le présidentiable a procédé à un certain nombre de rapides démonstrations à son auditoire. Premièrement, concernant l’assurance de la sécurité alimentaire aux Béninois, il lui reste non négociable de pouvoir leur assurer les 3 repas quotidiens, surtout que, selon lui, le Bénin détient tous les atouts pour concrétiser cet objectif. Ensuite, de manière additive, il entend mettre un point d’honneur à la restauration des valeurs généralement en déperdition dans notre pays, tout en travaillant à conduire des réformes en profondeur et à garantir l’électricité, une éducation de qualité pour les apprenants, des soins de grande pointure à moindre coût pour tous, de l’eau saine, notamment. A en croire la personnalité, le fondement de résolution de tous les problèmes auxquels sont confrontées les populations béninoises reste la mise en place d’une véritable sécurité sanitaire.
Comme deuxième facteur de son projet de société, le candidat, selon sa communication, reste intransigeant sur la considération de l’éducation, en général, comme un pilier entier, ce qu’il conçoit comme « un chantier complet à rebâtir ». En troisième lieu, la culture lui inspire de mettre en place le mécanisme pouvant conduire à la création de réelles industries culturelles avec, en points d’orgue, l’application des nombreuses dispositions délaissées du ’’Statut de l’artiste’’, des initiatives qui amèneront à la naissance d’un Code du cinéma et, notamment, la décision d’accorder 1% du Budget de l’Etat à la Culture. Pour ce diplomate de carrière, fonctionnaire de l’Unesco et Président fondateur du Mouvement mondial des démocrates réformistes (Modéré), les secteurs de l’éducation et de la culture lui tiennent tant à cœur du fait de leur fondement essentiel dans la vie de toute nation, pour conduire celle-ci au développement.
Des conducteurs de taxi-moto, partisans de la cause politique du candidat ...
En matière de quatrième pilier se trouve la réforme agraire sans oublier le cinquième se rapportant à la révolution numérique, pour résorber le chômage galopant chez les étudiants en fin de formation. Par ailleurs, selon les propos du candidat Omer Rustique Guézo, les femmes seront prises en compte avec une application stricte du principe des 30% de participation à ses différents gouvernements, lorsqu’il sera élu Président de la République. De même, les journalistes et les syndicalistes verront les dotations annuellement attribuées par l’Etat augmentées substantiellement.
Un tel développement n’a pu qu’être applaudi par l’auditoire qui a reconnu en l’homme un prédestiné à exercer les fonctions de Chef d’Etat, vu que sa descendance directe est du Roi Guézo, du côté de son père, et du Roi Béhanzin, au niveau de sa mère. De plus, le caractère séduisant de ses idées émane du fait qu’elles sont la synthèse d’une longue consultation des populations béninoises du côté des hameaux les plus profonds. Ainsi, auréolé par son appartenance à la très sélective liste des présidentiables en phase d’être définitivement qualifiés par la Cour constitutionnelle pour briguer la magistrature suprême, Omer Rustique Guézo, motivé davantage par l’adhésion totale des 12 coordonnateurs départements et de leurs collaborateurs à sa devise, « Servir partout et pour tous », il s’est senti prêt à la conquête des suffrages de ses concitoyens.




Marcel Kpogodo