vendredi 25 mai 2018

Les Sœurs de Saint Augustin magnifient huit grandes qualités du Feu Cardinal Gantin


Dans le cadre de la tenue du Colloque commémoratif des 50 ans de leur Congrégation


La Congrégation des Sœurs de Saint Augustin du Bénin a commémoré les cinquante ans de sa fondation par le Feu Cardinal Bernardin Gantin. L’événement a amené à l’organisation d’un colloque qui s’est tenu à Cotonou les vendredi 11 et samedi 12 mai 2018 avec, à la clé, la détermination par les personnalités ayant assuré les communications de huit valeurs essentielles reconnues à l’illustre prélat.

Aperçu de l'auditoire du Colloque (Photo : Congrégation des Soeurs de Saint Augustin)
Caractère profondément humain, fidélité à l’alliance avec Dieu, ancrage dans les défis de son temps, obéissant dans l’enfance, courroie de transmission entre le Vatican et son pays, pragmatique dans l’exercice de la charité, bon gestionnaire du présent et bon serviteur de l’église. Les huit qualités capitales qu’il a été donné d’identifier au niveau du Feu Cardinal Bernardin Gantin, à l’occasion de la tenue, les vendredi 11 et samedi 12 mai 2018, du Colloque sur le thème : « L’aujourd’hui de Dieu : de Saint Augustin à Bernardin Gantin », à la Maison-Mère des Sœurs de Saint Augustin, à Cotonou, non loin de l’église Saint Michel, dans le cadre du cinquantième anniversaire de la mise en place de la Congrégation concernée.
Huit communications ont permis de faire ressortir les huit traits vertueux du caractère du créateur de cet ordre religieux appartenant à la catholicité au Bénin. « Bernardin Gantin : mémoire d’une vie ». Tel est le thème de la première communication, celle qui a été animée par Monseigneur Paul Vieira, Evêque de Djougou et fils spirituel de même légataire testamentaire du prélat de haut rang. Selon le communicateur, le Feu Cardinal Bernardin Gantin, qu’il a étudié sous ses angles humain et ecclésial, et par l’expérience personnelle qu’il faite de l’homme, est perceptible comme une personnalité d’une humanité remarquable : « L’humanité du Cardinal est légendaire pour ceux qui le connaissent », a-t-il évoqué, avant de renforcer son idée en faisant remarquer qu’il se rendait très proche des personnes avec qui il était en relation par un fait essentiel : s’intéresser à leurs préoccupations intrinsèques. Ensuite, sous le couvert de cette humanité, des qualités sous-jacentes du Cardinal fusent, sous le prisme de l’analyse de Monseigneur Vieira : la bonté, la simplicité, la modestie, entre autres. Explorant son profil ecclésial, le communicateur a montré qu’il s’est mis « au service de Dieu et des hommes », expliquant que le troisième homme du Vatican, Doyen du Collège des cardinaux, qu’il était, accumulait en lui d’autres points forts du serviteur d’excellence : l’humilité, la fidélité, la disponibilité, l’obéissance, notamment. Puis, l’orateur a partagé que Bernardin Gantin s’accrochait à ces différentes qualités en dépit des situations difficiles qui ont émaillé sa vie et son parcours, allant jusqu’à se battre pour des dissidents de l’église catholique, dont il a été amené à gérer le cas, reviennent à la discipline ecclésiale. « L’arbre de fer est resté apparemment imperturbable même si, à l’intérieur, il était rempli de tristesse », a conclu Monseigneur Vieira, abordant la gestion par le Cardinal de l’excommunication de Monseigneur Marcel Lefèbvre. « L’homme n’est grand qu’à genoux devant Dieu », une pensée chère que le Cardinal a exploitée dans ses relations complexes avec les autorités béninoises du régime révolutionnaire. Une révélation ayant clos la première communication.

Aperçu de l'un des présidiums du Colloque (Photo : Congrégation des Soeurs de Saint Augustin)
Quant à la deuxième, présentée par le Père Théophile Akoha, elle a exprimé la fidélité du Cardinal à l’alliance avec Dieu, elle qui avait pour thème : « L’aujourd’hui de Dieu dans l’Alliance ». Elle a permis à l’orateur de définir les différentes alliances régulant les relations de Dieu avec l’homme, et leurs caractéristiques spécifiques ; elles sont, respectivement, créaturale, pascale, pneumatologique et eschatologique. Ensuite, l’orateur a évoqué le fondement des actions de l’illustre prélat sur une idée chère à Saint Augustin : « Pour être ami de Dieu, il faut être ami de l’homme ». Ainsi, pour le conférencier, le Cardinal Gantin n’a eu de cesse, au cours de son ministère, que de marcher sur les traces d’Abraham, Moïse, de Saint Paul et des apôtres du Christ, en général, pour manifester envers l’être humain un amour multidimensionnel s’appuyant sur le désintéressement, ce qui a fait de lui une « figure emblématique » au Bénin, un « exemple de fidélité à l’Alliance », « un père au cœur de mère, servant dans l’humilité d’une vie », d’où la conclusion de l’orateur sur la haute personnalité du Vatican, la considérant comme « un jeteur de pont entre les hommes, entre les continents, entre les églises », sans oublier de rappeler d’elle quelques qualités additives : son caractère serviable, effacé, reconnaissant, silencieux.
Se rapportant à la valeur d’ancrage par le Cardinal dans les défis de son temps, elle a été évoquée par la troisième communication du Colloque assurée par la Sœur Perpétue Eulalie Tigry, sur le thème : « La grâce du moment présent ».
Ici, la personnalité de Bernardin Gantin a été étroitement associée à celle de Saint Augustin. Ainsi, à en croire les analyses de l’intervenante, le premier a puisé dans le second les fondements de fonctionnement qui l’ont fait : le service, la grâce dont l’amour est le commencement, la gestion du moment présent dans la volonté de Dieu, ce troisième point l’ayant conduite à conclure : « Désirer le présent est une merveilleuse manière de vivre la volonté de Dieu ». En outre, pour elle, l’espérance constitue l’élément de continuité entre Saint Augustin et Bernardin Gantin, celui-ci qui « demande la grâce d’un cœur nouveau pour notre génération », surtout que l’unique exigence de Dieu est l’amour et non le succès.


Consistance de cinq autres communications

La matinée du samedi 12 mai a donné lieu à la succession de cinq autres communications, aussi riches et puissantes les unes que les autres.
La première a été brillamment donnée par Ephrem Quenum, journaliste radiophonique à la retraite, sur le thème : « L’expérience du quotidien en famille ». Elle a consisté à retracer le parcours familial de Bernardin Gantin, né le 8 mai 1922, d’Henri Gantin et d’Anne Tonnoudji qui, le 20 juillet 1936, se retrouvera veuve, ce qui ne l’empêchera de mener son foyer de six enfants d’une main énergique, intègre et fidèle à son défunt mari, elle qui décèdera, à 92 ans, le 15 avril 1992, un mercredi saint, après avoir suivi toutes les étapes de l’élevation progressive de Bernardin Gantin vers les hautes sphères de la hiérarchie cléricale, épiscopale et cardinale. Pour le communicateur, cette brave et digne femme a profondément marqué l’Eminence qui a résumé le secret de son épanouissement familial en ces termes : « Depuis mon enfance, j’ai appris à obéir et j’ai obéi ».
Succédant à l’homme de média, le Père Brice Hounsinou est intervenu sur « L’aujourd’hui de l’Eglise au Bénin, après le Concile Vatican II ». Ces importantes assises se sont tenues du 11 octobre 1962 au 8 décembre 1965, elles dont l’impact direct sur le Bénin fut la mise en place des conditions favorables à la création par Bernardin Gantin de la Congrégation des Sœurs de Saint Augustin, trois ans après leur clôture.
Par ailleurs, avec Monseigneur Barthélémy Adoukonou, qui a communiqué sur le thème, « L’accueil de la grâce du Concile Vatican II, par Monseigneur Gantin », il a été question de montrer la concrétisation du rêve de la personnalité qui est devenue Cardinal : la fondation de la Congrégation des Sœurs de Saint Augustin du Bénin, le 22 août 1968, la matérialité de sa volonté de voir triompher sa vision de la manifestation de l’amour, du sens du service, une réussite, d’abord, à l’échelle du Bénin, ce qui conduira l’orateur à caractériser Bernardin Gantin de « théologien de l’inculturation ».
Avec la Sœur Fleur Nathalie Yassinguézo, Directrice de Cabinet de la Congrégation, « Vivre le moment présent », est le thème de la communication présentée, en trois principaux compartiments : le pouvoir du moment présent, vivre le moment présent à l’école du Cardinal et l’expérience du moment présent par les Sœurs de Saint Augustin du Bénin. En substance, l’intervenante a rappelé un propos clé de Saint Augustin, « Le moment présent est le seul temps qui existe vraiment », ce qui lui a donné l’occasion d’une véritable sensibilisation sur la nécessité de se focaliser sur cette phase du temps, pour des résultats meilleurs : « Le temps présent est le seul moment où nous pouvons exercer nos capacités », a-t-elle conclu, avant de rebondir : « Dans notre vie, il est plein de souffrances gratuites que nous entretenons, que nous chérissons », et de conseiller : « Il faut changer de fonctionnement mental ». Aboutissant à la deuxième partie de son propos, Sœur Yassinguézo a identifié le Cardinal comme ayant exercé la « spiritualité du moment présent » avec, comme conséquences, sur sa personne, la culture du détachement, le développement de l’humilité et la pratique du pardon. Enfin, quant aux Sœurs de Saint Augustin, les pionnières d’entre elles ont fait l’objet d’un hommage, et leurs membres vivent une existence présente où elles se contentent du strict nécessaire.
Enfin, la dernière communication du Colloque a été animée par l’Archevêque Emérite de Cotonou, Monseigneur Antoine Ganyé, sur le thème : « A ton saint service ». La maestria que tous reconnaissent à cette personnalité lui a permis de définir les conditions de la réalisation du service de la parole, telles que les ont exercées le Cardinal Gantin : entre autres, l’humilité de se laisser imprégner par la parole de Dieu, la manifestation de l’amour, la prière, la charité, celle qui unit l’engagement des Sœurs de Saint Augustin.



Ouverture et clôture


De gauche à droite, Mère Emma Gbaguidi, Mgr Paul Vieira, Mgr Antoine Ganyé (Photo : Congrégation des Soeurs de Saint Augustin)
Outre la commémoration, par le Colloque indiqué, qui s’est effectué les 11 et 12 mai 2018, du cinquantième anniversaire de la création de la Congrégation des Sœurs de Saint Augustin du Bénin, il avait aussi pour but de se souvenir de la dixième année du décès du fondateur de cette Congrégation, le Cardinal Bernardin Gantin. A l’ouverture des travaux, le public, constitué des sœurs appartenant à l’ordre et d’invités, laïcs, a vu défiler plusieurs personnalités, pour des allocutions. D’abord, Monseigneur Antoine Ganyé a émis une prière d’ouverture, rappelant le rôle du Cardinal dans la mise en place de la Congrégation au Bénin, demandant ses bénédictions pour la réussite des activités du Colloque, pour le jet de lumière sur les idées et les pensées des communicateurs, puis demandant aussi la bénédiction de Jésus-Christ sur les travaux.
En deuxième lieu est intervenu Monseigneur Théophile Akoha, Vicaire général de l’Archidiocèse de Cotonou, représentant de l’Archevêque, Monseigneur Roger Houngbédji. Cette personnalité a évoqué le Cardinal, et a béni les assises au nom de son mandataire. Troisièmement, le Père Augustin Placide Houessinon, Curé de la Paroisse Saint Michel de Cotonou, a souhaité la bienvenue aux participants, a félicité les Sœurs de Saint Augustin pour l’initiative et pour le succès des différents événements qu’elle a suscités. Enfin, il a souhaité une bonne exploitation de l’héritage laissé par Bernardin Gantin, avant de souhaiter un fructueux Colloque aux participants.

Mère Emma Gbaguidi (Photo : Congrégation des Soeurs de Saint Augustin)
Il est revenu à la Mère Emma Gbaguidi, Supérieure de la Congrégation, d’ouvrir officiellement les travaux, après avoir montré à l’assistance la nécessité que soit visité l’héritage spirituel du Cardinal, de même que les « sources augustiniennes de la spiritualité, en se référant au courrier laissé par Bernardin Gantin le 10 octobre 1968. Cette même personnalité a procédé à la clôture du Colloque, le samedi 12 mai, après les débats liés aux communications du même jour.

Marcel Kpogodo

mercredi 9 mai 2018

« [Le ’’désert de compétences’’] est une injure à tous les Africains », a affirmé Candide Azannaï

Dans le cadre de son allocution commémorative de la victoire du 4 mai 2015

L’une des salles de conférence d’ ’’Azalaï Hôtel de la Plage’’, à Cotonou, a abrité un grand rassemblement de plusieurs centaines de jeunes membres du Parti ’’Restaurer l’espoir’’. C’était dans la journée du vendredi 4 mai 2018. Il s’agissait pour ceux-ci, réunis en face de Candide Azannaï et des dirigeants de la formation politique, de commémorer le troisième anniversaire de l’échec de la tentative d’enlèvement de cette personnalité, sous le régime défunt. Se sont déroulées trois formations, d’une part, et, d’autre part, une allocution forte de Candide Azannaï, celle-ci dans laquelle il a démonté et dénoncé une expression chère au Président Talon : le « désert de compétences ».


Candide Azannaï, dans son indignation contre le "désert de compétences"
« Je suis jeune, je suis Béninois, je suis compétent », horizontalement présenté, écrit en rouge pur, sur le fond jaune d’une large banderole. Le slogan d’accueil, dans l’une des salles de conférence d’ ’’Azalaï Hôtel de la plage’’ de Cotonou, qui a accueilli, le vendredi 4 mai 2018, la commémoration de l’an trois de l’arrestation manquée de Candide Azannaï, Député, à l’époque des faits. La manifestation s’est déroulée sur le thème : « Jeunesse et défis du développement : s’insurger contre le complot du ’’désert de compétences’’ », ceci laissant pressentir l’exploitation par l’opposant au régime de la Rupture du « désert de compétences » comme nouveau sujet de pilonnage de la gestion du pouvoir par le Président Patrice Talon, créateur de l’expression.


Candide Azannaï, entouré de ses lieutenants

Cette attente s’est réalisée. En effet, dans son « Adresse à la jeunesse », l’homme politique a d’abord rendu hommage à la jeunesse pour avoir, par son action, contribué à faire échouer l’enlèvement de celui qui, au moment des faits, en 2015, était couvert par une immunité parlementaire. Ensuite, il s’est ardemment indigné de l’effet destructeur de l’expression ’’Désert de compétences’’ sur la capacité d’appréciation de soi par les Béninois, en général, et par les jeunes, en particulier. A l’intention de cette couche sociale, il a alors conseillé : « La jeunesse béninoise doit se défaire de toute stigmatisation qui opère à l’enfermer dans le ’’dégoût de soi’’ », avant de s’interroger et de conclure : « Comment nous faire croire que tout un pays, un pays, jadis appelé ’’Quartier latin de l’Afrique’’, soit, à l’occasion de l’accession d’un de nos compatriotes à la présidence de la République, comme par enchantement, transformé en un ’’désert de compétences’’ ? Il s’agit, à mon humble avis, d’une entourloupette à l’encontre de notre Pays et au-delà, une injure à tous les Africains ».
Aperçu des participants

Puis, Candide Azannaï, s’appuyant sur l’exemple du Burkina Faso dont les habitants ont été caractérisés par Thomas Sankara d’ « hommes intègres », s’est révolté, en pensant au « désert de compétences » : « Quelle bêtise ! », et a procédé à une rectification : « Le Dahomey devenu le Bénin est, contrairement, aux affirmations de Patrice TALON, le pays des hommes compétents et non un désert de compétences ».
Le slogan de la Journée commémorative

En outre, le Président du Parti ’’Restaurer l’espoir’’ a éveillé la jeunesse en affirmant qu’elle « doit prendre conscience des manœuvres d’endormissement destinées à la clouer à jamais dans la poubelle des marginalisés de l’histoire en se méfiant des préjugés qui visent à opérer des nivellements par le bas de tout un Peuple, de tout un pays » et qu’elle « doit savoir s’organiser, se former pour prendre en main son destin en faisant le pari de l’intérêt général ». Tirant les conclusions de cette obligation, Candide Azannaï a lancé officiellement le « Programme de formation politique et civique » de la jeunesse de l’Espoir, celle de sa formation politique.


La jeunesse, une nécessité au cœur des politiques de développement

Avant d’en arriver à la désarticulation du désert de compétences, promu au Bénin par Patrice Talon, Candide Azannaï, dans la même Adresse à la jeunesse, avait posé deux préalables. D’abord, il s’était alarmé de statistiques faisant croire qu’en 2050, la jeunesse africaine serait d’une population plus forte qu’au niveau des autres continents, ce qui serait un véritable risque si rien n’était fait pour améliorer ses conditions de vie, pour lui permettre d’avoir accès à ses attentes. Ainsi, pour conjurer le chaos en préparation et, afin de mettre en place une « jeunesse, instrument de développement », plutôt qu’une autre, « instrument au service des politiciens », l’orateur a examiné trois possibilités. La première s’inspirait de la vision commune développée par Mo Ibrahim, Aliko Dangoté et Donald Kabéruka, appelant les Etats à mettre la jeunesse au centre de la conception des politiques de développement et, notamment, de l’octroi de crédits. Quant à la deuxième, il s’agissait de la lutte contre la corruption. Et, en abordant la troisième, Candide Azannaï l’a axé sur « la déconstruction des préjugés » et qui l’a amené à remettre complètement en cause le désert de compétences.


Trois formations stratégiques

Selon une démarche progressive bien huilée, l’intervention très appréciée du Président du Parti ’’Restaurer l’espoir’’ (Re) s’est révélé l’aboutissement d’un processus intellectuel mis au profit de la Jeunesse de l’espoir.
Ainsi, trois formations se sont succédé, prenant l’allure de conférences succinctes, poignantes et riches. 
Jules Gnanvo, au cours de sa communication, ...

D’abord est intervenu Jules Gnanvo, Vice-président de la formation politique, sur l’idéal politique que défend Re ayant pour devise, « Patrie-Ethique-Partage », développant un slogan en langue fon, « Tchékéé édjinkonin ! », et arborant la doctrine du ’’Tchékéisme ». Et, clairement, l’intervenant a précisé l’option politique du Parti : le libéralisme économique à visage humain.


... Féllicité Akueson ...
Se rapportant à Félicité Akueson, Secrétaire générale adjointe de Re, il a été question pour elle de s’étendre sur la politique, sa définition, son fonctionnement et sur certains de ses cas de dérive. Par ailleurs, encourageant les jeunes à s’y engager, elle leur a énuméré les qualités nécessaires pour y réussir : l’intégrité, le courage, la bienveillance, la loyauté, la sincérité et, entre autres, le sens de l’honneur.


... et Gustave Hounsa
En dernière position, un autre orateur a pris la parole pour entretenir l’auditoire sur « la manipulation politique : Gustave Hounsa. Après avoir défini l'expression concernée et montré son fonctionnement, il en a évoqué les différentes sortes, exemples à l’appui : la diversion, la stratégie ’’choc et solution’’, la dégradation, le différé, l’infantilisation, l’émotion, l’ignorance, la médiocrité, la culpabilité et la connaissance. De même, il a identifié, du phénomène de la manipulation politique, quelques comportements : amener quelqu’un à vous rendre service, pratiquer le ’’pied dans la porte’’, utiliser le prénom de l’interlocuteur, faire le ’’mirroring’’, exercer la ’’porte au nez’’, le silence est d’or et, entre autres, l’effet halo.
Enrichissant davantage le public, Gustave Hounsa a enfin évoqué les techniques psychologiques de la manipulation politique.


Re sur la toile

www.restaurerlespoir.fr ou www.restaurerlespoir.com. Les deux espaces par lesquels le Parti Re sera désormais perceptible sur Internet, à travers les messages de son Président et par ses événements de tous genres. 


Arnaud Gandaho, dans sa présentation du site Internet de Re

En présence de Candide Azannaï, des membres du Bureau de la formation politique et de la jeunesse de l’Espoir, Arnaud Gandaho, le concepteur, en a fait remarquer les différents compartiments.

Marcel Kpogodo   




Intégralité de l’Adresse à la Jeunesse de Candide Azannaï


Mesdames et Messieurs les membres du Bureau Exécutif National,
Monsieur le Vice-Président,
Mesdames et Messieurs les Coordinateurs départementaux,
Mesdames et Messieurs les Commissaires Politiques,
Mesdames et Messieurs les responsables des structures d’encadrement des bases du Parti,
Militants et Sympathisants,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs,

Il vient d’être rappelé que, le 04 mai 2015, notre pays a vécu une triste et mémorable journée caractérisée par l’arbitraire et une violence politique, sans précédent.

Le 04 mai 2015 est également une journée symbole de la capacité de notre Peuple à se dresser contre l’imposture, la prédation de l’État de droit et le leadership pathologique.
Permettez-moi, avant tout, de vous transmettre la gratitude de mon épouse qui se souvient de votre bravoure et de votre discipline dans le feu de la résistance héroïque à l’arbitraire durant cette sombre journée du 04 mai 2015.
Toute une jeunesse debout, appuyée par tout un peuple debout, à l’appel des jeunes de l’espoir aguerris, organisés et parfaitement déterminés sur la première ligne, a fait échec à la soldatesque du régime du Changement/Refondation.

Je sais ce qui s’est passé. Je mesure l’importance du 04 mai 2015 dans la marche de notre Peuple pour la conquête et la protection des libertés politiques, de toutes les libertés piliers de la Démocratie et de l’État de droit.
Je salue la mémoire des combattants qui ne vivent plus. Je voudrais avec respect et considération, nous proposer d’observer une minute de silence en leurs mémoires. Une minute de silence principalement en la mémoire de Feu l’Honorable BANI SAMARI. Paix à son Âme.
J’exprime ma profonde reconnaissance à tous les résistants du 04 mai 2015 et à tous ceux qui ont été gazés, battus, humiliés et embastillés au cours de la répression barbare de la marche de protestation et de soutien à ma personne, le 06 mai 2015.

Ce jour, vendredi 04 mai 2018, nous nous sommes réunis dans ce cadre de l’Hôtel AZALAI de Cotonou pour marquer cette date et pour dire: “ plus jamais ça “.
Le président Nelson Mandela disait : "Il n’y a pas d’avenir, sans pardon". Oui, mon épouse et moi avons pardonné, mais n’oublierons jamais.
Aujourd’hui, la violence et l’arbitraire politiques sévissent encore, hélas !
Encore une fois, merci. Merci infiniment.

Le thème central de la présente commémoration est : « Jeunesse et défis du développement : s’insurger contre le complot du ’’désert de compétences’’ ».
La problématique ’’Jeunesse et développement’’ est au cœur des enjeux de développement de l’Afrique, au regard de la structure démocratique de la plupart des pays et, particulièrement, des pays de l’Afrique au Sud du Sahara. La projection, à l’horizon 2030, du poids de la jeunesse, rapporté à l’ensemble de nos populations, peut, selon plusieurs recoupements, être un atout ou une catastrophe multidimensionnelle.

Aux alentours de 2050, l’Afrique, à la lumière de plusieurs études, aura le plus fort taux de populations jeunes dans le monde. Deux (02) jeunes sur cinq (05) dans le monde seront africains.
Il importe que les leaders politiques abordent de front la problématique de la jeunesse avec les jeunes.
Il est urgent d’accompagner la forte conscience qu’affichent certains jeunes qui recommandent le passage de la jeunesse du statut aliénant d’une “jeunesse, instrument au service des politiciens” au statut valorisant et productif d’une “jeunesse, instrument de développement”.
C’est l’objectif visé par l’invitation de cette réalité à cette assise commémorative de la vaillance de la jeunesse de Cotonou, de la jeunesse de notre Pays.

En réalité, l’état des lieux de la jeunesse devrait être un sujet de préoccupation essentielle pour l’ensemble des élites politiques.
A bien des égards, cet état des lieux de cette question en Afrique révèle d’un côté, la misère, la pauvreté, des obstacles à l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’emploi imposant chômage, sous emplois, exclusion sociale, précarité et oisiveté... et l’instrumentalisation doctrinale de tout genre poussant parfois beaucoup de jeunes à la radicalisation, au désespoir, à l’immigration avec des affres des plus mortels, des plus dévalorisants pour la dignité humaine ...
Un tel état des lieux, indexé à une forte croissance de la population jeune qui en est victime, justifie les nombreuses alertes des experts avisés et de certaines célébrités de la démographie de développement.
D’un autre côté, l’évaluation des gouvernances politiques incrimine les taux de croissance économique très bas, inadéquats, des investissements saupoudrés mal inadaptés, et la sophistication de la corruption.
Il y a également le durcissement des conditions d’accès aux sources exogènes d’investissements, la raréfaction des ressources naturelles, dans un contexte de dégradation de l’environnement naturel et de dégradation des relations internationales, avec de grands bouleversements géostratégiques et géopolitiques...
Cette évaluation expose, avec acuité, de graves reculs par des gouvernances politiques médiocres qui tendent à remettre en cause les acquis de la Démocratie et de l’État de droit, en Afrique.

Notre pays n’en est pas exempt. Car, loin d’être un lapsus, ou un constat de bonne foi, l’expression « désert de compétences» est participative d’une psychologie manipulatrice visant la fortification insidieuse d’une conception politique fondée sur les attributions de marchés gré à gré dans les secteurs les plus vitaux et lucratifs de notre pays. Un journal qui nous paraît bien informé, illustre, dans une de ces dernières parutions du mois d’avril, à cet effet, les dessous de l’invasion des présumés "compétents" venus d’ailleurs pour gérer les biens et structures de la République du Bénin, devenue subitement, aux yeux du Président Patrice TALON, un désert de compétences, un pays sans compétences.
Le monde bouge partout avec célérité; il nous paraît inadapté que la gouvernance au sommet de l’État soit aujourd’hui, en 2018, celle des règlements de compte et de la prééminence des intérêts particuliers au point de reléguer à la périphérie la jeunesse, alors qu’elle devrait être un enjeu de développement, de sécurité et de paix.
Cette lecture de l’état de la jeunesse, ainsi mise en perspective avec l’examen de la gouvernance politique actuelle et de la sophistication de la corruption qu’entretiennent les gouvernants, recommande un recentrage de la gouvernance politique sur la jeunesse comme enjeu de développement.

Nous allons explorer trois pistes :

- La piste MO IBRAHIM, DANGOTE, KABERUKA : Cette piste met l’accent sur les réponses aux déficits d’investissements en direction de la jeunesse ;
- La piste de la lutte contre la corruption : le plus important chantier que doit investir la jeunesse ;
- La piste de la confiance en soi : qui a trait à la déconstruction des préjugés de type « complot de désert de compétences »

La piste MO IBRAHIM, DANGOTE, KABERUKA
La jeunesse devra cesser d’être le parent pauvre des politiques publiques. Il faudra élaborer une stratégie d’investissements massifs dans les secteurs capables de générer en retour la croissance et la création d’emplois.
L’objectif devra être de stimuler l’emploi des jeunes et de faciliter la croissance. Cette stratégie portée par le secteur privé doit être complétée et renforcée par les pouvoirs publics pour l’émergence d’une classe moyenne plus prépondérante et véritablement dynamique, animée par la jeunesse africaine elle-même
Il faudra davantage améliorer les secteurs et les infrastructures sociaux et favoriser l’accès des jeunes aux crédits.
Dès à présent, la jeunesse doit être un pan essentiel dans les modélisations de développement dans les pays en Afrique et spécifiquement dans le nôtre.
Nous devrons retrouver un leadership éclairé et la bonne gouvernance. Nous devrons profiter de l’énergie de la jeunesse.
Nous devrons pouvoir doter les écoles et les universités d’expertises nécessaires. Car la formation est la mère de la connaissance, de la compétence et du savoir-faire.

La piste de la lutte contre la corruption
La corruption est un crime contre la jeunesse. Quelle est cette lutte contre la corruption où sous la couverture de la puissance publique une main pille et vole pendant que l’autre main, de la même personne, identifie, fouille et persécute d’autres comme des voleurs ?
En cela, nous devons saluer la tribune de MO IBRAHIM et consorts sur la jeunesse et la bonne gouvernance en Afrique dans le partenariat avec le G20, et saluer la position officielle du G20 à Berlin, en juin 2017, contre des dégâts de la corruption dans les États africains.
L’interpellation des gouvernants s’avère une urgence en vue de les rappeler à leurs engagements dans la mise en œuvre des investissements qui bénéficient effectivement à leurs populations.
Dans une réflexion, le Professeur Paulin Hountondji affirmait que les mutations politiques et sociales de 1990 ont été une réponse aux dictatures militaires. Celles d’aujourd’hui conseillait-il, doivent être une réponse à la puissance de l’argent, à la corruption.
La jeunesse doit prendre conscience de cette approche dans sa lutte de positionnement en tant qu’atout de développement.

La piste de la déconstruction des préjugés
Il y a un travail profond pour déconstruire les préjugés.
La jeunesse béninoise doit se défaire de toute stigmatisation qui opère à l’enfermer dans le « dégoût de soi ».
Comment nous faire croire que tout un pays, un pays, jadis appelé « Quartier latin de l’Afrique », soit, à l’occasion de l’accession d’un de nos compatriotes à la présidence de la République, comme par enchantement, transformé en un « désert de compétences » ?
Il s’agit, à mon humble avis, d’une entourloupette à l’encontre de notre Pays et au-delà, une injure à tous les Africains.
Le capitaine Thomas Sankara, porté à la tête de la Haute-Volta, a baptisé ce pays, un an plus tard, « Burkina Faso », « le pays des Hommes intègres ». Pour Sankara et ses compagnons, il s’agissait, d’abord, de mettre fin à une appellation donnée par le colonisateur, ensuite, de trouver une dénomination capable de regrouper ses compatriotes autour d’un idéal. De là, est-ce à dire que les Burkinabè sont tous des hommes intègres ? Non, un bon leader réunit autour des valeurs qui portent l’ensemble de la communauté nationale vers le haut, des valeurs qui promeuvent les faits de gloire de son peuple et auxquelles il croît. Notre Président qualifie le nôtre de celui des incompétents.
Quelle bêtise !
Le Dahomey devenu le Bénin est, contrairement aux affirmations de Patrice TALON, le pays des hommes compétents et non un désert de compétences. Notre Pays a été le principal foyer intellectuel de l’Afrique occidentale française.
La jeunesse doit prendre conscience des manœuvres d’endormissement destinées à la clouer à jamais dans la poubelle des marginalisés de l’histoire en se méfiant des préjugés qui visent à opérer des nivellements par le bas de tout un Peuple, de tout un pays.
Elle doit savoir s’organiser, se former pour prendre en main son destin en faisant le pari de l’intérêt général.
C’est par rapport à cette conviction partagée de la direction nationale du Parti que nous procédons ce jour, au lancement du programme de formation politique et civique des jeunes.

Je remercie l’Honorable Jules GNANVO, Vice-Président du Parti qui vous a brillamment entretenu sur les idéaux qui fondent notre regroupement, nos valeurs, nos principes, nos objectifs et nos piliers programmatiques
Je remercie la Docteure (genre oblige) AKUESON, Secrétaire Générale Adjointe du Parti, pour sa présentation sur la clarification des concepts : ’’politique’’, ’’politicien’’, ’’politicard’’ et ’’politicaillerie’’.
Je remercie le Docteur HOUNSA qui a donné un avant-goût sur l’importance de la maîtrise de l’opinion en politique et les techniques de la manipulation et de dressage de masse.
Je félicite le Président Marc GLELE chargé du développement au du Parti et qui a assuré avec réussite la direction exécutive de la présente cérémonie.
Aux bénévoles et toutes et tous, je dis toute notre gratitude.
Nous aurons, à l’occasion des sessions de formation à la base, et également des sessions en ligne via le site www.restaurerlespoir.fr, ou www.restaurerlespoir.com qui vient d’être lancé, la latitude d’approfondir ces centres d’intérêt indispensables à votre formation politique et civique.
Je profite pour dire un grand merci à l’équipe des jeunes qui ont pris en main l’initiative de la construction de ce site web dédié à notre Parti.
Je vous remercie de votre déplacement massif, de votre sens élevé de discipline, de votre attention soutenue.
Les temps sont durs pour notre jeunesse, pour notre Peuple mais l’espoir est permis.
Le Secrétaire Général du Parti, l’Honorable MITOKPE, empêché et, actuellement hors du pays, vous adresse ses salutations et ses mots d’encouragement.

Courage ! Jeunes, courage.
Gardons espoir.

Dieu veille sur notre Peuple.
Dieu bénisse le Bénin.
Dieu nous garde.

Je vous remercie

mardi 8 mai 2018

Les Sœurs de Saint Augustin du Bénin rappellent la valeur du travail manuel


Dans le cadre de la commémoration des 50 ans de la création de leur Congrégation

Le mardi 1er mai 2018 a vu commémorer par les Sœurs de Saint Augustin du Bénin le cinquantième anniversaire de la naissance de leur Congrégation. L’événement s’est déroulé, notamment, à l’Eglise Saint Michel de Cotonou, à travers une messe au cours de laquelle un message fort a été délivré : le travail manuel tient une place stratégique dans la société.

Soeur Fleur Nathalie Yassinguézo, lors de son intervention devant les artisans, à l'Eglise Saint Michel de Cotonou, à l'intention ...
« Si tout le monde devait être enseignant, avocat, magistrat ou Président de la République, quels menuisiers trouverions-nous pour fabriquer et réparer nos meubles, quels maçons pour construire nos maisons, quels dépanneurs pour entretenir nos appareils lorsque le besoin s’en fait sentir ? ». La question que s’est publiquement posé, en langue nationale fon, Sœur Fleur Nathalie Yassinguézo, Directrice de Cabinet de la Congrégation des Sœurs de Saint Augustin du Bénin, dans le milieu de la matinée du mardi 1er mai 2018, à l’Eglise Saint Michel de Cotonou, à la suite de l’office religieux de commémoration du cinquantième anniversaire de la naissance de la Congrégation concernée, et qui a été assuré par le Père Augustin Placide Houessinon. 

... des nombreux artisans venus suivre l'office religieux consacré au Jubilé ...
Selon l’oratrice, il devient impérieux de retourner vers la jeunesse pour la sensibiliser à ne pas se laisser emporter par la tendance en vogue à l’époque contemporaine et qui vise à ne valoriser que les professions intellectuelles comme celles d’enseignant ou de magistrat. En outre, le public qui l’écoutait était constitué, en sa grande majorité, de travailleurs et, surtout, d’artisans, encore que le jour de cette commémoration coïncidait avec la fête des travailleurs.

... de même que les Soeurs de Saint Augustin
En réalité, cette manifestation religieuse était partie intégrante du programme bien conçu d’un jubilé avec les ouvriers, ce qui fait que, suite à l’intervention de Sœur Fleur Nathalie Yassinguézo, cinq bougies et une gerbe ont été déposées aux pieds de Saint Joseph dont la statue avait fait l’objet d’une entrée magistrale, avant le démarrage de la messe. Puis, la prière à ce même Saint a été lue, en chœur, par l’assemblée des fidèles et, il fut procédé à la sanctification des instruments de travail des artisans, avant la clôture de l’office religieux.  



Prière à Saint Joseph, modèle des travailleurs


Entrée de Saint Joseph à l'Eglise Saint Michel
Glorieux Saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-leur la grâce de travailler en esprit de pénitence, pour l’expiation de leurs nombreux péchés ; de travailler en conscience, en mettant le culte du devoir au-dessus de leurs inclinations … ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d’employer et de développer, par le travail, les dons reçus de Dieu, de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d’intention et avec détachement de soi-même, ayant sans cesse conscience du compte qu’ils devront rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funeste à l’œuvre de Dieu !
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, ô Patriarche Saint Joseph ! Tel sera leur devise à la vie et à la mort !
Amen.
D’après Saint Pie X


Acte 2

Ne s’en est pas arrêté à la tenue d’une messe l’événement qu’a été la célébration du Jubilé avec les ouvriers, dans le cadre de la commémoration du cinquantième anniversaire de la mise en place de la Congrégation des Sœurs de Saint Augustin du Bénin. 

Soeurs Joséphine Flènon et Sébastienne Agnès Badou, au podium de la conférence-débat, entretenant ...
En effet, la manifestation s’est poursuivie au Complexe scolaire Saint Augustin par la tenue d’activités culturelles dont le plat de résistance fut l’animation d’une conférence-débat, en langue nationale fon, sur le thème : « Nécessité et importance du travail manuel ». Les Sœurs Joséphine Sènon et Sébastienne Agnès Badou se sont donné la lourde responsabilité de le développer. 

... le grand public ayant fait le déplacement
Un fait remarquable : pas de moins de quatre danses traditionnelles ont été exécutées par un groupe folklorique dont les membres féminins émanaient tous de la Congrégation des Sœurs de Saint Augustin du Bénin. Cet orchestre s’est vu gratifier d’un cadeau par la Supérieure de l’instance religieuse.

Marcel Kpogodo