jeudi 10 janvier 2019

Cinq raisons de la promotion artistique par le Ministre Dona Jean-Claude Houssou et son épouse

Découverte à la conférence de presse de Sébastien Boko à Cotonou

L’une des salles de conférence du Hall des Arts de Cotonou a abrité une séance d’échanges de l’artiste sculpteur béninois, Sébastien Boko, avec des professionnels des médias, le mercredi 9 janvier 2019. En substance, le jeune créateur tient, très prochainement, le vernissage d’une exposition à l’Institut français de Cotonou. C’est un événement dont sont parfaitement informés le Ministre béninois de l’Energie, Dona Jean-Claude Houssou, et son épouse, de véritables promoteurs bien motivés du travail de l’artiste. Ils avaient effectué une visite à son atelier de travail.
Le Ministre béninois de l'Energie, Dona Jean-Claude Houssou
Le talent que démontre Sébastien Boko, sa « volonté de se dépasser au quotidien », son investissement dans un travail intense permettant la diversité et le renouvellement de sa création, la consistance de son inspiration et le travail de qualité qu’il déploie puis qui s’annonce comme devant immortaliser son œuvre dans la durée. Les cinq raisons fondamentales ayant déterminé le Ministre béninois de l’énergie, Dona Jean-Claude Houssou, et son épouse à soutenir le travail de création de ce jeune sculpteur sur bois, ce dont les journalistes ont été tenus au courant lors de la conférence de presse qu’a animée l’artiste dans l’après-midi du mercredi 9 janvier 2019, au Hall des Arts de Cotonou.
En effet, ne pouvant participer à cette activité, le couple Houssou, quelques heures plus tôt, a effectué une visite à l’atelier de l’artiste, sis quartier d’Akogbato, à Cotonou, pour s’enquérir des préparatifs de l’exposition que tient bientôt Sébastien Enagnon Boko à l’Institut français de Cotonou et dont le vernissage est prévu pour le début de la soirée du mardi 15 janvier 2019, surtout que Dona Jean-Claude Houssou est le parrain de l’événement.
Cette activité à venir appartient à une panoplie d’autres que cette autorité et son épouse ont initiée pour faire la promotion de Sébastien Boko et de son travail : une exposition tenue en 2017 dans le hall du Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et qui a vu la visiter par un nombre important de personnalités très influentes dont plusieurs membres du corps diplomatique accrédité au Bénin. Par ailleurs, à l’heure actuelle, grâce au couple Houssou, les sculptures de Sébastien Enagnon Boko sont présentes dans plusieurs pays du monde : Etats-Unis, France, Israël, Ukraine et Azerbaïdjan, entre autres.
Ce goût des Houssou pour la chose artistique n’est pas anodin : ayant vécu pendant 36 ans en France et dans d’autres pays puis étant rentrés au Bénin à la faveur de la nomination de Dona Jean-Claude Houssou dans le premier Gouvernement du Président Patrice Talon, le 6 avril 2016, en tant que Ministre de l’Energie, ils n’avaient eu de cesse, à l’étranger, de visiter des expositions, des musées, de même que de rencontrer régulièrement des spécialistes du domaine des Arts, ce qui a aiguisé, approfondi et maintenu leur attachement et leur amour pour ce secteur. Cet état d’esprit a permis « l’écho favorable » du couple, produit en lui par le travail de Sébastien Boko, lui dont il a découvert fortuitement les œuvres au détour d’une ordinaire marche sportive dominicale, en octobre ou en novembre 2016, précise le Ministre. En outre, un facteur supplémentaire a conduit les Houssou à s’engager dans l’accompagnement de l’artiste au niveau de son travail : la nécessité qu’ils ont cernée de soutenir la jeunesse béninoise pour lui permettre d’ « avoir un repère consistant avec une conviction », la conviction d’une idée donnée, ce qui devra, à en croire le Ministre, développer chez cette jeunesse la bataille adéquate pour atteindre les objectifs liés à cette conviction, au lieu que celle-ci, « frivole », aille « d’idée en idée, sans vraiment avoir un socle » sur lequel s’asseoir, a fini le premier Responsable de l’Energie au Bénin. 
Tout bilan fait, 26 mois après avoir suivi Sébastien Boko, après avoir collaboré avec lui, les Houssou émettent un bilan plus que satisfaisant. Pour le Ministre, au vu de l’abondance, de la variété et du caractère innovant des sculptures produites par l’artiste, les résultats sont éloquents. « Un grand chemin a été parcouru par l’artiste », a-t-il commenté, avant d’analyser que son épouse et lui ont eu raison de concentrer leur intérêt sur le jeune sculpteur, d’évoquer la continuation de la collaboration avec lui, puis de conclure sur ce point : « Le jeu en vaut la chandelle », puisque, à en croire l’autorité, il s’agit d’un « pacte » qui « se terminera par un succès planétaire de l’artiste ».
Tenant compte de l’ampleur du travail à abattre pour découvrir d’autres talents et les faire connaître au grand public, Dona Jean-Claude Houssou a affirmé qu’il est question d’un « terrain fertile qui existe », ce qui l’a conduit à un appel à d’autres bonnes volontés de la trempe de son épouse et lui, pour « apporter leur pierre à l’édifice » de la découverte et de la promotion de ces talents cachés, afin de faire du Bénin une destination qui compte, a-t-il proposé. Cependant, le Ministre a posé trois conditions à la jeunesse et aux acteurs du monde des Arts, concernant l’orientation de leur volonté, pour bénéficier de ce processus : le « changement », la « transformation » et la « réalisation », par leur « imagination », leur « création » et une « conviction », celle qu’ils développeront à « montrer cette richesse dont regorge le Bénin ».


L’exposition proprement dite

Sébastien Boko, au cours de la conférence de presse
’’Voiles’’ est le titre de l’exposition de Sébastien Boko, dont le vernissage est prévu pour le mardi 15 janvier 2019 à l’Espace ’’Kpobly’’ de l’Institut français de Cotonou. Selon l’artiste, circonstanciellement entouré de deux de ses sculptures, la présentation prévue donnera lieu à une installation, ce qui permettra au public de découvrir plusieurs séries de ses œuvres, notamment, certaines sur les ’’visionnaires’’, d’autres, sur les ’’voiles’’, la clé générale de lecture de l’exposition étant la dénonciation de l’hypocrisie consistant pour l’être humain à « garder le silence autour des réalités qu’il vit et qu’il fait semblant de ne pas voir ». Dans une approche similaire, « il fait semblant de ne pas voir parce que cela ne l’arrange pas ». Et, synthétisant globalement sa logique de travail, Sébastien Boko a montré aux journalistes ce qui fonde son cahier artistique de charges : « Faire voir certaines réalités qu’on ne perçoit pas par ignorance ».
Ainsi, cet ancien apprenant, formé, d’abord, par son père, Koffi Boko, sculpteur aussi, a retenu de lui les principes cardinaux de sa démarche : « se donner entièrement à ce qu’on fait,  s’y plonger complètement, aimer ce qu’on fait ». Néanmoins, il réalise la nette différence, dans sa démarche de travail, avec celui-ci, s’affranchissant résolument de l’artisanat et associant au seul bois d’alors le métal et les cadenas, sans oublier son appui sur les facteurs de fonctionnement de la tradition béninoise. Ensuite, complété, enrichi dans ses connaissances artistiques par l’une des icônes de l’art contemporain béninois, Dominique Zinkpè, Sébastien Boko se fait désormais maître de sa spécificité, lui dont le chemin a croisé celui du Ministre Dona Jean-Claude Houssou, accompagné de son épouse : « Il faut avoir du goût pour reconnaître la qualité et le talent », a-t-il confié aux journalistes, concernant cette autorité, elle avec qui la collaboration donne l’impression d’avoir comme résultante d’avoir développé, élargi sa vision : « Je veux montrer que je suis là, que je travaille dur, je veux me faire entendre, faire ma promotion aux niveaux national et international ». Il ne reste au public qu’à faire massivement le déplacement du vernissage de la soirée du mardi 15 janvier 2019, de quoi toucher des yeux la finesse d’une finition du bois, d’un agencement de ce matériau avec le fer, de l’ingéniosité de la mise en place d’une communauté expressive de personnages.

Marcel Kpogodo

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