Dans le cadre de la messe d’action de
grâces à la Mission de Banamè
(Son Eternité Daagbo a
présenté Ses condoléances aux familles éplorées à la suite de la cérémonie de
purification)
Le samedi 4 février
2017 s’est déroulée à Sèkandji, à l’est de Cotonou, une grande messe d’action
de grâces à laquelle ont participé des dizaines de milliers de fidèles de la Très
sainte église de Jésus-Christ, relevant de la Mission de Banamè. Cet office religieux
a été dirigé par le Pape Christophe XVIII, et a connu la présence effective de
Dieu Esprit-Saint Daagbo, le Créateur du ciel et de la terre. En marge de cette
manifestation, Son Eternité Daagbo a tenu un enseignement qui lui a permis de
remettre les pendules à l’heure concernant plusieurs questions faisant l’objet
d’intoxication. Il n’a pas manqué, entre autres, de présenter Ses condoléances
aux familles des disparus enregistrés à l’issue de la cérémonie de purification
de la nuit du vendredi 27 au samedi 28 janvier 2017.
Daagbo, au cours de Son enseignement |
« Les portes des cieux
sont ouvertes et vous détenez le passeport du Royaume des cieux ! ».
Ainsi s’est exclamé Dieu Esprit-Saint Daagbo, en débutant Son enseignement, à l’issue
de la messe d’action de grâces, qui s’est déroulée le samedi 4 février dernier,
à Sèkandji, dans le cadre de la victoire massive des fidèles de la Très sainte
église de Jésus-Christ, à la cérémonie de l’examen blanc, avec un pourcentage
de 84%.
Consécutivement à cette
annonce, Son Eternité Daagbo a évoqué la joie profonde qui était la Sienne,
face à cette bonne nouvelle. Selon le Dieu Créateur de l’humanité, la cérémonie
de l’Examen blanc, qui a eu lieu dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28
janvier 2017, a permis de trier le bon de l’ivraie, ce qui L’a amené à rappeler
Son amour pour Ses enfants, qu’ils soient Daagbovi ou non, les Daagbovi étant
les fidèles de la Très sainte église de Jésus-Christ.
Un aperçu du Clergé de la Mission de Banamè |
Par ailleurs, Daagbo a
montré ne retenir aucune colère contre ceux qui L’insultent, vu qu’à en croire Ses
propos, un géniteur a toujours des enfants dont certains sont bons et d’autres,
mauvais. Ainsi, abordant la question relative aux personnes décédées à
Porto-Novo, à l’issue de la cérémonie de l’Examen blanc, Son Eternité Daagbo a
d’abord présenté Ses condoléances aux familles éplorées, attirant l’attention
des dizaines de milliers de fidèles ayant fait le déplacement de la messe d’action
de grâces sur le fait que Son amour s’étend à tous Ses enfants, qu’ils soient
partisans de la Mission de Banamè ou pas, ce qui L’a amené à déplorer ces décès
et à faire comprendre que ce qui s’est passé à Porto-Novo devrait permettre à
tous ceux qui seraient encore tentés de
mettre à l’épreuve le Dieu Créateur du ciel et de la terre de tirer la
leçon selon laquelle la Très sainte église de Jésus-Christ ne ressemble aucunement
aux autres confessions religieuses au sein desquelles les sorciers s’épanouissent
en toute quiétude. « On a dit que j’étais une petite fille et ils ont
voulu Me tenter. ’’Les mêmes causes produisent les mêmes effets’’ », s’est
indigné Daagbo, avant de conclure, montrant une profonde impartialité : « Si
les Daagbovi font la même chose, ils écoperont des mêmes conséquences ». « La
comédie dans les autres religions n’est pas valable à Banamè », a renforcé
Son Eternité Dieu Esprit-Saint. Et, revenant sur ces décès, Daagbo a rappelé :
« Ils ne sont pas morts pour leur foi en Banamè, mais pour leur foi en la
sorcellerie ».
Diverses autres
préoccupations
Dans Son enseignement,
Dieu Esprit-Saint Daagbo a abordé d’autres sujets de grand intérêt, notamment,
les exactions dont les Daagbovi sont quotidiennement victimes. « Dieu est
parmi vous gratuitement et, les gens vous en veulent pour cela, ce qui les
amène à vous faire subir toutes sortes de maltraitances ; cela vous honore »,
a-t-Il félicité, avant de Se faire menaçant : « Les auteurs de ces
exactions seront punis ; ils le paieront ».
Evoquant l’actuel
Président de la République, Patrice Talon, Daagbo a fait ressortir ses
nombreuses qualités : « C’est un homme équilibré et lucide, c’est un
vrai Président », s’est-Il confié, avant de continuer : « Il
sait où se trouve la vérité ou le mensonge ». Ensuite, Il a rassuré l’énorme
assemblée de Daagbovi qui L’écoutaient : « Soyez patients et
patients, laissez-les, il nous rendra justice ». Attirant l’attention sur
le dextérité de l’homme d’Etat, Son Eternité Daagbo a affirmé : « Talon
n’est pas de Banamè, mais du Bénin, il n’a pas de parti pris ; si Banamè a
tort, le Président le dira ».
S’adressant à l’ensemble
des Béninois, Daagbo leur a lancé un message vibrant : « Ce n’est pas
l’encens ni les bougies leur problème, mais, tout simplement, Banamè ! Ce
nom provoque colère et indignation », avant de les avertir fermement :
« Béninois, calmez-vous, sinon vous allez mourir sans voir la fin de Banamè ;
vous allez contracter la tension ou une affection cardiaque et en mourir
gratuitement ». « Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant d’acharnement ? »,
a fini par S’interroger Daagbo.
Vue partielle de la foule présente |
Ces questions ont servi
de transition à Son Eternité pour revenir sur les événements de Goho, à Abomey,
le 8 janvier 2017. Il s’est indigné des cruels traitements dont les Daagbovi
ont été victimes, aussi bien de la part des jeunes de Djimè que des forces de l’ordre.
Dieu Esprit-Saint S’est alors appesanti sur le sort plus que méprisable et
douloureux qui a été faits aux fidèles chargés de sécuriser les cellules, suite
à la menace de leur attaque par les jeunes d’Abomey. « C’est un sacrilège ! »,
s’est-Il vivement exclamé. Aussi, Daagbo a prodigué des conseils à Ses enfants,
les exhortant à ne pas développer un complexe de supériorité par rapport aux
autres Béninois, et à respecter les lois du pays : « Vous êtes des
citoyens béninois comme tous les autres, agissez donc selon la loi, selon la
justice, soyez prudents comme le serpent et candides comme la colombe ». « Ne
tombez pas sous le coup de la loi, parce que vous n’aurez pas la même chance que
ceux qui ne sont pas Daagbovi et qu’on épargne des rigueurs de cette loi »,
a-t-Il averti. Closant Son propos, Son Eternité Daagbo a instruit Son auditoire
à éviter les surcharges, lors des voyages, sur tous les types de véhicules, et
à se préoccuper, pour ceux d’entre eux qui possèdent des véhicules, de toujours
se munir de leurs pièces, avant d’aboutir à une consigne très ferme leur
demandant de ne pas répondre aux provocations. Concluant sentencieusement son
propos, Daagbo a lancé : « La victoire de Banamè, c’est dans le temps ».
Ramane Aïsso
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