Propos tenus dans le cadre de la clarification
de Dieu Esprit-Saint Daagbo sur les décès à Porto-Novo après la cérémonie de l’Examen
blanc
En
marge du déroulement de la messe d’action de grâces, organisée par la Mission
de Banamè, le samedi 4 février 2017, pour les fidèles de la Très sainte église
de Jésus-Christ, Dieu Esprit-Saint Daagbo S’est confié aux journalistes,
détruisant les intoxications créées de toutes pièces et ventilées pour semer la
confusion et ternir l’image de cette institution religieuse.
Dieu Esprit-Saint Daagbo, au cours de l'interview accordée aux journalistes |
Journal ’’Le Mutateur’’ : Veuillez vous présenter …
Dieu
Esprit-Saint, Daagbo :
Les
fidèles de Banamè M’appellent ’’Dieu Esprit Saint’’ ; ils M’appellent
’’Daagbo’’, ce qui veut dire ’’Grand Papa’’.
Vous
venez de dire une messe d’action de grâces, après un exercice d’assainissement.
Concrètement, quelle est la quintessence de cet exercice ?
C’est une cérémonie qui
ne concerne que les Daagbovi et, ceux qui ont déjà entendu parler de Banamè
savent que c’est Dieu Esprit Saint Qui a pris chair, pour combattre le mal et,
surtout, la sorcellerie. Donc, dans ce combat, au fil des années, nous avons
constaté qu’il y en a qui viennent tester Banamè, pour voir quel est le pouvoir
qu’ils utilisent là. Donc, il y a des curieux parmi les Daagbovi ; il y en
a aussi qui sont sorciers. De plus en plus, nous remarquons que beaucoup de
sorciers sont en train d’infiltrer le milieu des Daagbovi, ils sont sur nos
paroisses, ils assistent à nos manifestations et à nos célébrations, et ils
sèment pas mal de désordre et de confusion, surtout de confusion.
Comme c’est un combat
contre le mal, contre la sorcellerie, nous ne pouvons plus tolérer que la
sorcellerie règne en notre propre sein. Et, il fallait assainir un peu le
milieu, et faire un calcul exact de qui sont vraiment les Daagbovi et qui sont
les non-Daagbovi, qui sont ceux qui, vraiment, adorent Daagbo, qui sont dans la
Mission de Banamè. Donc, on a invité les Daagbovi à une série de neuvaines, qui
a commencé le 18 janvier 2017. Et, les Daagbovi devraient se retrouver les
soirs, à partir de 00 heure et prier pendant 30 minutes, du 18 au 26
janvier ; ils allument une bougie, ils prient et ils mettent de l’encens
sur la braise, on leur a demandé de faire des louanges. C’est des
recommandations qu’on leur a données ; on ne peut pas tout expliquer ici.
Après les neufs jours
de préparation qui précèdent la grande cérémonie du 27, ce 27 janvier, cela
devait commencer à 00 heure et finir à 2 heures du matin. Donc, on a demandé
aux Daagbovi de couvrir tout ce qui est miroir, chez eux. Vous, vous n’êtes pas
dans le monde des ténèbres, sinon, on devait expliquer certaines choses, mais
Je ne veux pas entrer dans les détails. Si on leur a demandé de couvrir les
miroirs, c’est parce que nous savons que le diable, les sorciers utilisent les
miroirs pour atteindre les gens. Donc, pour que le mal ne puisse pas interférer
dans leur exercice, nous leur avons demandé, à leur séance de prière, de
couvrir tout ce qui est miroir.
Mais,
malheureusement, les gens disent partout qu’on leur a demandé de fermer
hermétiquement les fenêtres et les portes, alors que, naturellement, quand on
veut dormir la nuit, on ferme les portes et les fenêtres. Donc, c’est
d’instinct que les Daagbovi ont fermé leurs portes et leurs fenêtres, parce que
c’était au-delà de 00 heure quand même ! Il ne fallait pas les laisser
ouvertes. Cela aurait servi à quoi ?
Les Daagbovi ont
couvert leurs miroirs et chacun a fait ladite cérémonie, ce qui n’est pas
grand-chose : vous disposez vos 9 bougies, vous les allumez et, il y a des
prières à faire. Après les avoir faites, soit vous sentez une grande joie vous
animer, et vous savez que vous avez réussi ; chacun sait s’il a réussi ou
pas, cela vous prend, d’un seul coup. Vous vous laissez aller et, ça vous
prend. Et, si vous n’êtes pas admis, vous le savez, vous-même, vous le sentez,
vous sentez une grande tristesse. Tous ceux qui auront senti la joie devaient
faire une louange de 30 minutes, avec de l’encens sur la braise. Il fallait
louer Daagbo, louer le Ciel, louer Jésus et, tout. Et, les 30 minutes passées,
vous éteignez tout et vous allez vous coucher. Ceux qui auront senti la
tristesse, ils devraient faire la même chose, mais d’une autre manière,
c’est-à-dire qu’au lieu de louer, eux, ils devaient prier, demander pardon pour
leurs péchés, avant d’aller se coucher. Donc, c’est ce que tout le monde a
fait, à travers le monde entier ; les millions de Daagbovi, à travers le
monde entier, ont fait la même chose, avec les mêmes bougies et les mêmes
encens.
Le lendemain, nous
avons appris, d’abord, par la bouche de certains Daagbovi, qu’il y avait des
morts. Or, il a été dit, de façon très ferme, formellement, à tous ceux qui
sont sorciers, à tous ceux qui savent qu’ils ne sont pas prêts pour ladite
cérémonie, de ne pas chercher à éprouver Dieu ; ça ne se fait pas. Si vous
savez que vous n’êtes pas prêts, si vous savez que vous n’êtes pas dignes de
ça, c’est-à-dire que vous avez la sorcellerie ou que vous avez des pouvoirs
diaboliques et tout, autour de vous, vous évitez simplement la cérémonie ;
c’est plus intelligent, comme ça. Et, rien ne vous serait arrivé. Il y a plein
de Daagbovi, à travers le monde, qui n’ont pas fait cette cérémonie, parce
qu’ils savent qu’ils ne sont pas vraiment Daagbovi ; ils savent ce qu’ils
sont. Donc, ceux qui ont essayé de défier Dieu, de chercher à montrer qu’ils
sont les plus forts, ou Je ne sais pas trop, voilà ce qui leur est arrivé.
Ce qui s’est passé,
c’est hautement spirituel, ça n’a rien à voir avec le physique, avec ce que
l’homme peut comprendre ni qu’il peut expliquer. Personne ne peut expliquer ce
qui s’est passé, même pas le Très Saint Père. Seul Daagbo, Moi et Moi seul peux
savoir ce qui s’est passé.
En fait, ce n’est pas
forcément parce qu’ils ont cherché à éprouver Daagbo qu’ils ont eu la
conséquence de leur acte. Vous savez, quand, par exemple, je remonte un peu
dans la tradition, et qu’on vous dit, face à une femme qui a commis l’adultère
dans une famille, quand on lui demande : « Est-ce que vous êtes sûre
que vous n’avez rien à dire ? ». On vous fait boire une potion. Avant
cela, on ajoute : « Si vous la buvez et que vous avez des choses que
vous n’avez pas confessées, vous allez mourir, hein ? ». Et, elle
vous répond : « Non, je n’ai rien à dire ». On vous
redemande : « Vous êtes sûre que vous n’avez rien à
confesser ? ». Vous dites : « Non ». Et, on vous dit : « Si vous êtes
sûre de vous, prenez la potion et, buvez-la ». Et, si vous la buvez, de
votre plein gré et que vous mourez ensuite, qui est-ce qu’on accuser de
cela ? Personne. C’est vous-même qui l’avez cherché, personne n’a pas
forcé quelqu’un à aller faire ça.
Les bougies et les
encens qui ont été vendus, on n’a forcé personne à aller les acheter.
Comme
cela venait de Daagbo, il fallait s’exécuter …
Non. Pourtant, il y en a
qui ne sont pas exécutés ; ce n’est pas tout le monde qui s’exécute.
Depuis que vous êtes là, depuis que la messe a commencé, il y a une photo qui se
vend sur le terrain, tout le monde ne l’a pas achetée ! Pourtant, c’est
Daagbo Qui l’a demandé et, tout le monde ne s’exécute pas. C’est chacun qui
sait ce pour quoi il s’exécute. C’est selon le degré de foi de chacun ;
c’est selon la croyance de chacun.
Ceux-là qui sont morts,
franchement et, honnêtement parlant, Je ne pense pas qu’ils soient des
Daagbovi ; qu’on ne Me dise pas qu’ils sont morts pour leur foi. Non, non
et non, je ne suis pas d’accord !
Dieu
Esprit Saint Daagbo, au cours de Votre enseignement, Vous Vous êtes aussi
prononcé sur la situation ayant prévalu à Goho …
Goho, l’affrontement
d’Abomey où les forces de l’ordre ont livré les nôtres aux bandits qui les ont
matés … C’est passé déjà, le Gouvernement a pris es responsabilités et, nous
sommes un peu plus calmes, maintenant ; nous espérons que, les jours à
venir, les choses s’améliorent.
Vous
retrouvez-vous, à travers cette décision du Gouvernement, révoquant les
responsables des forces de l’ordre à Abomey, après le drame de Djimè ?
Vous savez, il ne
s’agit pas d’être satisfait ou pas ; le plus important pour Moi, c’est les
Daagbovi, ils sont citoyens béninois comme tout le monde et, qu’ils soient
agressés, maltraités comme cela, dans leur propre pays, chez eux, c’est ça qui
fait mal, et c’est vraiment dommage. Que le Gouvernement punisse les auteurs ou
les responsables ou pas, ce n’est pas là, la question, pour Moi ; le plus
important pour Moi, c’est que les Béninois sachent que nous sommes dans un Etat
laïque et que chacun a le droit d’adorer ce qui lui plaît ; chacun peut
choisir même d’adorer un arbre. Il ne faut pas agresser l’autre à cause de sa
foi.
Autrement,
Daagbo est-Il pour le dialogue inter-religieux, la tolérance inter-religieuse
que prône le régime actuel ?
Vous savez, le dialogue
inter-religieux, c’est du folklore. Je suis direct et honnête. C’est du
folklore ; chacun se leurre, chacun se trompe et on trompe le peuple.
Qu’est-ce que vous appelez ’’dialogue inter-religieux’’ ? Les gens vous
font croire, le jour qu’ils sont ensemble, mais, la nuit, c’est autre chose. On
ne va pas entrer dans ce débat, ici. Moi, Je suis Dieu, Je ne suis pas un
pasteur, Je ne suis pas un envoyé de Dieu, Je ne suis pas un mystique ou un
prophète ; non. Je suis Dieu, Je suis le seul Dieu Qui mérite, d’ailleurs,
adoration. Mais, voilà qu’il y a tellement de religions que les hommes ne
savent plus où est le vrai Dieu. Et, qui est-ce qu’on peut accuser ?
Chacun se cherche, dans le monde actuel, chacun se cherche. Vous savez, Je
disais tout à l’heure que ce qui s’est passé à Porto-Novo, Je suis le seul à le
comprendre et, Je sais que tous ceux qui voient dans l’invisible aussi savent
ce qui s’est passé. Ce n’est pas quelque chose que le Gouvernement peut
comprendre ; même un Daagbovi ne peut pas le comprendre. C’est Daagbo seul
Qui comprend, c’est spirituel. C’est hautement spirituel et, seul Daagbo sait ce
qui se passe dans l’invisible.
Vous voyez les Béninois
qui crient par-ci et par-là, Moi, Je sais ce qui se passe, Je sais pourquoi ils
crient ; tout ce qui peut se passer chez les autres et ne pas faire objet
de polémiques, quand ça se passe chez nous, ça fait l’objet de
polémiques ; nous savons pourquoi ! Banamè gêne, ça gêne d’une façon
ou d’une autre. Vous voyez, les gens seraient allés à Dassa, les gens seraient
allés à la Mecque, qu’ils seraient morts, personne n’en aurait fait un
problème. Ceux qui sont morts à Porto-Novo, s’ils étaient morts dans d’autres
conditions, ça aurait fait l’objet de polémiques, parce que c’est des Daagbovi.
Le problème des Béninois, ce n’est pas l’encens, ce ne sont pas les bougies, ce
n’est pas une question de fermer des portes, leur problème, c’est
Ba-na-mè !
Avez-vous
un message pour les Daagbovi, pour ceux qui sont ici et pour ceux qui n’y sont
pas ?
Les Daagbovi savent
tous que Je les aime et que Je les aimerai jusqu’au bout. J’aime les hommes du
monde entier et, encore plus, les Daagbovi, parce que Je les ai choisis, J’ai
fait en sorte qu’ils Me reconnaissent comme leur vrai et unique Dieu, Je les
aime et, ce sera jusqu’au bout. Ils savent que Je ne peux pas les laisser
tomber ; ils sont sereins et, ils resteront sereins.
Maintenant, Je veux que
tous les Béninois sachent que la solution à ce qui se passe, s’ils sont
sorciers ou qu’ils prennent mal la Mission de Banamè, la solution, ce n’est pas
la haine viscérale contre Banamè, ce n’est pas de s’acharner contre Banamè ;
la solution, c’est la conversion.
Tous les Béninois
savent que Banamè incarne la paix ; eux-mêmes savent que Banamè, c’est la
paix. Le problème n’est pas là, il est ailleurs. Seuls ceux qui voient dans
l’invisible peuvent comprendre. On est allés à Goho, on est restés là, toute la
nuit, on ne nous a pas lancés des pierres ! Mais, il a fallu qu’on
finisse, que Je sois parti, pour qu’on commence à lancer des pierres. Il y a un
grand point d’interrogation. Les gens savent ce qui se passe. Banamè, c’est la
paix ; tous les Béninois le savent ; on n’a pas besoin de le répéter,
ils le savent, ils le sauront toujours. Ils savent que nous ne sommes pas
violents. Au contraire, quel Béninois a jamais attaqué un fétiche ? On dit
que Banamè est diabolique … Mais, il y a des sectes diaboliques dans ce
pays ! Mais, personne ne s’est acharné contre elles. Et, pourquoi Banamè
pose problème ? Si les Béninois savaient que nous étions diaboliques, ils
n’allaient pas nous agresser comme ça ! Ils savent que nous incarnons la
paix et que nous sommes pacifiques.
Je suis très ouvert à
tout, d’ailleurs, Je suis hyper-tolérant ! J’ai été tolérant, jusque-là,
sinon on aurait déjà mis le pays à feu et à sang. Vu ce que nous avons vécu
sous le régime de Yayi jusqu’à aujourd’hui, si ce n’était pas la tolérance, ...
Laissez tomber.
Propos recueillis par
Marcel Kpogodo
Déclaration de Dieu Esprit Saint Daagbo sur
les fausses allégations de Sa démission et de celle du Saint Père, le Pape
Christophe XVIII :
Daagbo Dieu Esprit-Saint |
« Je parle de ce
qui circule sur les réseaux sociaux, comme quoi le Saint Père, le Pape
Christophe XVIII, aurait démissionné, Daagbo aussi aurait démissionné. Sachez
que tout ça est un pur montage. Dieu ne démissionne pas, Banamè est là, Banamè
sera toujours là. Ceux qui font ces montages-là, ils passeront, mais Banamè
sera toujours là. Dieu ne démissionne pas et, le Pape Christophe XVIII ne
démissionnera jamais. Il est le premier berger de la Très Sainte Eglise de
Jésus-Christ, celui qui représente le Christ, aujourd’hui, sur terre. Et, si
Jésus-Christ n’a pas démissionné, ce n’est pas lui qui va démissionner. Donc,
sachez que tout ça, ce sont des rumeurs, ça va passer ».
Déclaration
du Pape Christophe XVIII :
Le Pape Christophe XVIII |
« Qui m’a confié
la Mission pour que je démissionne ? Ce ne sont pas les hommes. Ma mission
est divine et, je l’assume jusque dans l’éternité. Donc, que personne ne
prononce ma démission en mon nom. Dieu a parlé, ça suffit ; il faut s’en
contenter ».
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