Face à l’efficacité de
leurs actes de gouvernance
L’évolution de l’actualité,
ces derniers jours, rend possible la conclusion selon laquelle, depuis leur
nomination, le mercredi 22 juin 2016, en Conseil des Ministres, Mohamadou
Moussa et Christophe Mégbédji, Préfets respectifs des Départements de l’Alibori
et du Couffo, s’acharnent à réussir la mission républicaine que leur a confiée
le Chef de l’Etat, Patrice Talon, ce qui reste à l’honneur du premier des
Béninois, qui donne l’assurance d’avoir porté son choix sur des personnalités
de qualité.
Mohamadou Moussa, Préfet de l'Alibori |
Dans la profonde soirée
du mercredi 3 janvier 2018 a été finalement arrêté, à Donwari, dans la Commune
de Kandi, en tenue civile et sans arme, après trois jours de cavale, Désiré
Azatassou, Chef d’escadron, Commandant en second du 7ème Bataillon
inter-armes (Bai) de la ville, qui, appuyé de certains subalternes, avait, au petit
matin du lundi 1er janvier 2018, séquestré son supérieur immédiat, le
Commandant Vincent Tométy, pour une affaire de primes non payées. Cette arrestation
est le résultat inattendu d’une urgente chasse à l’homme, dont le système a été
mis en place et dirigé, de main de maître, par Mohamadou Moussa, Préfet de l’Alibori,
qui est allé jusqu’à utiliser stratégiquement les ressources administratives,
en mettant en jeu une prime de cinq cent mille francs pour celui qui aurait aidé à
retrouver le fugitif. La preuve que cette autorité ne fait pas dans la dentelle
quand il s’agit de résoudre une situation critique.
Le dénouement heureux de ce qu’il
conviendrait d’appeler l’affaire ’’Azatassou’’ donne du Préfet Mohamadou Moussa
l’étoffe d’un homme de poigne, qui n’a pas froid aux yeux, lorsqu’il s’agit de
restaurer l’autorité de l’Etat, fût-ce dans l’armée. Le Chef de l’Etat, le
Président Patrice Talon, ne s’est donc pas trompé en portant son choix sur cet
administrateur, pour le représenter à la tête du Département de l’Alibori,
comportant les Communes de fortes chaleurs de Banikoara, de Gogounou, de Kandi,
de Karimama, de Banikoara et de Malanville.
En outre, une autre marque
du leadership que déploie Mohamadou Moussa, reste le discours de fin d’année,
qu’il a tenu à l’endroit des populations de son Département d’exercice ; celui-ci
évoque deux objectifs de poids qu’il se fixe pour 2018 : faire rester l’Alibori
« la référence dans le domaine agro-pastoral et de production du coton »,
sur le fondement de la facilitation de l’exécution du travail d’une paire d’agences
de développement agricole, d’une part, et provoquer une valeur ajoutée à l’essor
du Département, de même que travailler au développement de cette région en
ancrant dans la mentalité de l’habitant le soutien pragmatique au Programme d’actions
du Gouvernement (Pag), d’autre part, ce Préfet qui, entre autres, avait sonné
la mobilisation populaire autour du Recensement administratif à vocation d’identification
de la population (Ravip) à la suite d la tournée statutaire l’ayant conduit au
parcours des Communes de son Département, du 28 novembre au 1er décembre
2017.
Un sillage identique pour
Christophe Mégbédji
Dans un style différent,
Christophe Mégbédji fait remarquer son efficacité dans la gestion du
Département du Couffo, dont il est le Préfet, depuis juin 2016. Premier acte
fort de la gouvernance de cette autorité, quelques petits mois après sa prise
de service, l’inauguration du siège de la Préfecture, situé à Aplahoué, le
Chef-lieu ; l’événement se produisait le 24 octobre 2016.
Christophe Mégbédji |
Par ailleurs,
celui qui, membre de l’Union fait la nation (Un), exerçait, avant sa
nomination, un troisième mandat de Maire de la Commune de Klouékanmè, a mis en
place une stratégie inclusive et consensuelle qui a eu pour résultat le
déguerpissement effectif par les populations des espaces publics, dans les
villes secondaires du Couffo. Cette méthode pacifique a pris corps, le vendredi
13 janvier 2017, par la tournée de sensibilisation du Préfet Christophe
Mégbédji dans plusieurs marchés du Département, ce après quoi une patrouille de
police a été rendue opérationnelle pour faire la ronde, au cours des jours d’animation
de ces marchés pour amener les populations à ne pas s’installer à nouveau sur
les lieux publics qu’elles ont volontairement libérés. « Quand on parle
de l’amélioration du cadre de vie, de la libération des trottoirs, des espaces
publics, je crois qu’il n’y a pas que Cotonou, Porto-Novo ou Parakou qui soient
concernées ; nous avons besoin de circuler librement dans toutes les
villes du Bénin », avait fait remarquer le Préfet, au cours de la tournée indiquée.
Pour Christophe
Mégbédji qui, en tant que Maire, avait reçu, le mardi 10 décembre 2013, les
distinctions, pour Klouékanmè, d’ ’’Eco-Commune de l’année’’, et de ’’Commune
agricole de l’année’’, de la part de la Fondation ’’Le Municipal’’, et bien d’autres
prix dans le domaine de la bonne gouvernance, il s’est vu décerner, en décembre
2017, le Prix ’’Docteur Kwamé N’Krumah’’ par le Réseau panafricain des
enseignants universitaires pour la paix et le développement. Mohamadou Moussa
et Christophe Mégbédji sont donc une valeur sûre que le régime Talon gagnerait à
mettre à contribution, pour bien plus longtemps, aux fins de la concrétisation de la vision du Pag en matière de politique
déconcentrée et décentralisée.
Marcel Kpogodo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire