lundi 8 janvier 2018

Mohamadou Moussa et Christophe Mégbédji, un casting adroit de Patrice Talon

Face à l’efficacité de leurs actes de gouvernance


L’évolution de l’actualité, ces derniers jours, rend possible la conclusion selon laquelle, depuis leur nomination, le mercredi 22 juin 2016, en Conseil des Ministres, Mohamadou Moussa et Christophe Mégbédji, Préfets respectifs des Départements de l’Alibori et du Couffo, s’acharnent à réussir la mission républicaine que leur a confiée le Chef de l’Etat, Patrice Talon, ce qui reste à l’honneur du premier des Béninois, qui donne l’assurance d’avoir porté son choix sur des personnalités de qualité.

Mohamadou Moussa, Préfet de l'Alibori
Dans la profonde soirée du mercredi 3 janvier 2018 a été finalement arrêté, à Donwari, dans la Commune de Kandi, en tenue civile et sans arme, après trois jours de cavale, Désiré Azatassou, Chef d’escadron, Commandant en second du 7ème Bataillon inter-armes (Bai) de la ville, qui, appuyé de certains subalternes, avait, au petit matin du lundi 1er janvier 2018, séquestré son supérieur immédiat, le Commandant Vincent Tométy, pour une affaire de primes non payées. Cette arrestation est le résultat inattendu d’une urgente chasse à l’homme, dont le système a été mis en place et dirigé, de main de maître, par Mohamadou Moussa, Préfet de l’Alibori, qui est allé jusqu’à utiliser stratégiquement les ressources administratives, en mettant en jeu une prime de cinq cent mille francs pour celui qui aurait aidé à retrouver le fugitif. La preuve que cette autorité ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de résoudre une situation critique. 
Le dénouement heureux de ce qu’il conviendrait d’appeler l’affaire ’’Azatassou’’ donne du Préfet Mohamadou Moussa l’étoffe d’un homme de poigne, qui n’a pas froid aux yeux, lorsqu’il s’agit de restaurer l’autorité de l’Etat, fût-ce dans l’armée. Le Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon, ne s’est donc pas trompé en portant son choix sur cet administrateur, pour le représenter à la tête du Département de l’Alibori, comportant les Communes de fortes chaleurs de Banikoara, de Gogounou, de Kandi, de Karimama, de Banikoara et de Malanville.
En outre, une autre marque du leadership que déploie Mohamadou Moussa, reste le discours de fin d’année, qu’il a tenu à l’endroit des populations de son Département d’exercice ; celui-ci évoque deux objectifs de poids qu’il se fixe pour 2018 : faire rester l’Alibori « la référence dans le domaine agro-pastoral et de production du coton », sur le fondement de la facilitation de l’exécution du travail d’une paire d’agences de développement agricole, d’une part, et provoquer une valeur ajoutée à l’essor du Département, de même que travailler au développement de cette région en ancrant dans la mentalité de l’habitant le soutien pragmatique au Programme d’actions du Gouvernement (Pag), d’autre part, ce Préfet qui, entre autres, avait sonné la mobilisation populaire autour du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) à la suite d la tournée statutaire l’ayant conduit au parcours des Communes de son Département, du 28 novembre au 1er décembre 2017.


Un sillage identique pour Christophe Mégbédji

Dans un style différent, Christophe Mégbédji fait remarquer son efficacité dans la gestion du Département du Couffo, dont il est le Préfet, depuis juin 2016. Premier acte fort de la gouvernance de cette autorité, quelques petits mois après sa prise de service, l’inauguration du siège de la Préfecture, situé à Aplahoué, le Chef-lieu ; l’événement se produisait le 24 octobre 2016. 

Christophe Mégbédji
Par ailleurs, celui qui, membre de l’Union fait la nation (Un), exerçait, avant sa nomination, un troisième mandat de Maire de la Commune de Klouékanmè, a mis en place une stratégie inclusive et consensuelle qui a eu pour résultat le déguerpissement effectif par les populations des espaces publics, dans les villes secondaires du Couffo. Cette méthode pacifique a pris corps, le vendredi 13 janvier 2017, par la tournée de sensibilisation du Préfet Christophe Mégbédji dans plusieurs marchés du Département, ce après quoi une patrouille de police a été rendue opérationnelle pour faire la ronde, au cours des jours d’animation de ces marchés pour amener les populations à ne pas s’installer à nouveau sur les lieux publics qu’elles ont volontairement libérés. « Quand on parle de l’amélioration du cadre de vie, de la libération des trottoirs, des espaces publics, je crois qu’il n’y a pas que Cotonou, Porto-Novo ou Parakou qui soient concernées ; nous avons besoin de circuler librement dans toutes les villes du Bénin », avait fait remarquer le Préfet, au cours de la tournée indiquée.
Pour Christophe Mégbédji qui, en tant que Maire, avait reçu, le mardi 10 décembre 2013, les distinctions, pour Klouékanmè, d’ ’’Eco-Commune de l’année’’, et de ’’Commune agricole de l’année’’, de la part de la Fondation ’’Le Municipal’’, et bien d’autres prix dans le domaine de la bonne gouvernance, il s’est vu décerner, en décembre 2017, le Prix ’’Docteur Kwamé N’Krumah’’ par le Réseau panafricain des enseignants universitaires pour la paix et le développement. Mohamadou Moussa et Christophe Mégbédji sont donc une valeur sûre que le régime Talon gagnerait à mettre à contribution, pour bien plus longtemps, aux fins de la concrétisation de la vision du Pag en matière de politique déconcentrée et décentralisée.


Marcel Kpogodo    

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