Dans le cadre des
allocutions au Palais des congrès
Ce samedi 3 décembre,
en milieu de matinée, au Palais des congrès de Cotonou, a eu lieu la cérémonie
de lancement du Conseil national de l’Alliance Forces cauris pour un Bénin
émergent (Fcbe). Elle a donné lieu à plusieurs allocutions dont il faut retenir
des extraits forts.
Vue partielle des participants au Conseil national |
Des personnalités
remarquables de l’Alliance Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), parmi
lesquelles d’anciennes autorités du Bénin, sont montées au pupitre pour entretenir
le public sur leurs idées. C’était au cours de la cérémonie de lancement du
Conseil national de cette formation politique, ce qui s’est tenu dans la Salle
bleue du Palais des congrès de Cotonou, dans la matinée du samedi 3 décembre
2016. « Quelle forme d’organisation de l’Alliance Fcbe pour une meilleure
contribution au renforcement de la démocratie ? ». Tel est le thème
fondateur de la manifestation.
Si Amos Elègbè fut
celui qui a souhaité la bienvenue aux participants à ces assises, en tant que
Président du Comité d’organisation de la manifestation, l’allocution de
lancement du Conseil, faite par Eugène Azatassou, Coordonnateur de l’Alliance, est
la première à avoir frappé, vu l’aspect purement dénonciateur, d’une partie de
son propos, de la gestion du régime de la Rupture,. Selon lui, cette gestion
des affaires publiques, depuis le 6 avril 2016, se caractérise par cinq
facteurs : « L’accaparement de tous les leviers essentiels de l’économie
nationale par une minorité d’hommes d’affaires, au mépris des lois et textes en
vigueur », « l’utilisation à grande échelle du Partenariat
public-privé, avec la violation flagrante du Code des marchés publics et l’attribution
des marchés à des sociétés privées proches essentiellement du pouvoir », « le
remise en cause des libertés publiques et des acquis démocratiques issus de la
Conférence nationale de février 1990 », « l’absence criarde d’une
politique sociale en faveur du peuple » et « la suppression des
acquis sociaux des travailleurs et des mesures prises en faveur de l’autonomisation
des femmes et des jeunes ». En outre, il a prophétisé une bonne espérance de vie pour l'Alliance : « [...] l'Alliance Fcbe n'est pas finie, elle vit et elle vivra encore longtemps ».
De son côté, Fagbémi
Wabi, Secrétaire général du Parti du renouveau démocratique (Prd), entre
autres, a déclaré : « Que nous soyons tous ensemble pour accompagner
ce mandat … ».
S’il a été aussi donné
à Richard Soglo, représentant de Léhady Soglo, de prendre la parole, Léonce
Houngbadji, Président du Parti pour la libération du peuple (Plp), s’est montré
incendiaire, du côté de son camp politique et de celui du pouvoir en place, à
en croire les extraits suivants : « Quand on perd les élections dans
un pays démocratique, on fait l’opposition », « Tout le monde lézarde
les murs … », « Dans ce pays, personne ne pourra nous faire peur et
nous empêcher de nous exprimer », « La situation socio-économique de
notre pays est désastreuse ; nous sommes là pour défendre la patrie »,
« L’heure est grave, aucun repas n’est sur le feu … », « Si vous
nous laissez seuls, nous allons mener le combat ; les mains nues, nous
allons mener le combat ».
Le dernier intervenant
de cette série, à la cérémonie d’ouverture, fut le Professeur François Abiola,
ancien Vice-Premier ministre et Président du Parti ’’Mouvement espoir du Bénin’’
(Meb) : « Nous avons tracé une carte universitaire et, je suis sûr
que c’est la carte de demain », « Nous devons faire le débat de la
liberté d’expression », « Nous allons décider de ne pas insulter
demain », « On n’insulte pas demain, surtout en politique ».
Au cours de cette
cérémonie d’ouverture, Eugène Azatassou était entouré, au podium, de plusieurs
autres personnalités, non des moindres des Fcbe : Hubert Ballé, Félicien
Chabi Zakari, André Okounlola et Paul Hounkpè. Par ailleurs, toutes les
allocutions ont été précédées par une minute de silence en mémoire des
militants disparus, notamment, le Ministre et Député, Feu Eric N’Da.
Marcel Kpogodo
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