lundi 21 juin 2010

Unicef-Bénin

Le staff de l'Unicef entretenant les journalistes béninois





Activités de l’Unicef au Bénin





Les médias informés sur la problématique du développement de l’enfant





Du 11 au 15 juin dernier, l’Organisation des nations unies pour l’enfance (Unicef) a réuni des experts en provenance de 24 Etats de l’Afrique de l’ouest et du centre, dans le cadre d’une rencontre régionale sur la question de la nutrition. En prélude à celle-ci, l’organisme onusien a organisé une séance d’information à Cotonou pour les journalistes, le 10 juin 2010.



Ce briefing des médias, tenu le 10 juin 2010, a permis à l’Organisation des nations unies pour l’enfance (Unicef) d’informer les médias sur le volet « Nutrition » de la Stratégie africaine pour la survie et le développement de l’enfant (Sasde). Cette rencontre sur la Sasde, tenue du 11 juin au 15 juin, a réuni 24 pays de l’Afrique de l’ouest et du centre. La Sasde vise à réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile, en vue d’atteindre l’un des objectifs du millénaire pour le développement. En effet, malgré les progrès enregistrés, notamment avec la réduction de la mortalité infanto-juvénile de 16% au Bénin, par exemple, ces 24 pays ont des indicateurs mauvais en matière de suivi. Et, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur une population estimée à 388 millions pour l’ensemble de ces pays, 66 millions ont moins de 5 ans. 44% de ces enfants souffrent d’une malnutrition chronique, soit 26 millions d’enfants. 11% des enfants de moins de 5 ans souffrent d’une malnutrition aiguë, soit un peu mois de 8 millions d’entre eux, l’une des conséquences de la malnutrition étant une diminution des capacités du système immunitaire et un retard de croissance. La nutrition est essentielle pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement et les causes de la malnutrition sont immédiates et sous-jacentes. Les premières déclinent de l’inadéquation des apports alimentaires et de l’accès insuffisant à l’alimentation.





Quelles solutions pour y remédier ?





Selon les experts qui ont échangé avec les journalistes présents, il faut intégrer les interventions. Cela passera par une alimentation optimale de la femme, du nourrisson et du jeune enfant. Le contrôle des carences en micronutriments est également nécessaire. Tout cela devra être accompagné par un dépistage précoce et par une prise en charge de la malnutrition aiguë. Pour agir, il faut un continuum de soins et l’utilisation des médicaments variés. Pour relever ces défis, le développement de cadres stratégiques nationaux et la coordination des acteurs sont aussi indispensables.





Bernado Houenoussi

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