Dans le cadre d'un événement en 3 activités
Le Centre culturel chinois de Cotonou a abrité, le samedi 15 février 2020, l'avant-première du film, "Owo-Lobè, le mystère d'un homme", réalisé par Tchayé Okoudjou. Elle a permis au public de prendre part à deux autres activités afférentes, en présence, notamment, d'Abibou Adéola Adam, alias Owo-Lobè, dirigeant de la Fraternité "Ogboni aborigin".
La pleine projection ...
Une projection, une remise officielle de catalogue et une performance musicale. Le programme qui a été exécuté dans la soirée du samedi 15 février 2020 au Théâtre de verdure du Centre culturel chinois de Cotonou, à l'intention d'un public qui a massivement fait le déplacement.
D'abord, le long-métrage documentaire intitulé "Owo-Lobè, le mystère d'un homme", a été projeté en avant-première, en présence, notamment, du Responsable à la Communication du Centre culturel chinois, Dieudonné Fanou, représentant Wei Jun, Directeur du Centre culturel chinois, et d'Abibou Adéola Adam, alias Owo-Lobè, la personnalité qu'il est convenu de désigner comme l'Empereur mondial de l'obédience religieuse dénommée la "Fraternité Ogboni aborigin", accompagné de son épouse.
Owo-Lobè et son épouse avaient fait le déplacement de la projection
Pendant une bonne soixantaine de minutes, le jeune réalisateur autodidacte, Tchayé Okoudjou, a fait ressortir, par la voix d'Altidor Gildas Dossou, les tenants et les aboutissants liés à l'existence et au fonctionnement, par des pèlerinages, des séances de délivrance et de prêches, au niveau de la religion indiquée, purement africaine, s'investissant dans la lutte contre la sorcellerie.
Les participants ont ainsi découvert le mode opératoire des abeilles qui, visibles dans un compartiment du site de pèlerinage de Savè, travaillent à identifier et à neutraliser les sortilèges, les blocages provoqués, de même que les envoûtements, sans oublier que, dans le documentaire, la parole a été donnée à Owo-Lobè dont la biographie a été déclinée et qui, entre autres, prodigue de précieuses exhortations aux Africains, visant leur prise de conscience des conditions d'ordre culturel à remplir pour contribuer à faire amorcer le développement de leurs pays respectifs.
Owo-Lobè, recevant le catalogue des mains de Dieudonné Fanou
Ensuite, la projection effectuée, il est revenu à Dieudonné Fanou, au nom de Wei Jun, de remercier Owo-Lobè pour sa participation à l'avant-première et de lui remettre officiellement le catalogue édité par le Centre culturel chinois, récapitulant le déroulement du Festival du Nouvel an chinois, dans son édition de l'année en cours. Comme Dieudonné Fanou l'a stipulé, dans sa courte intervention, la combativité, le courage, la persévérance et la détermination de Tchayé Okoudjou à achever son film alors qu'il était dénué de moyens conséquents ont plus retenu l'attention et l'intérêt du Centre culturel chinois à le projeter que les qualités techniques de l'oeuvre cinématographique.
Prince Oloyé et son groupe, en pleine performance du rythme du "Goumbé" ...
Enfin, le podium fut laissé à un artiste béninois vivant et exerçant au Niger, Prince Oloyé, invité spécialement pour l'avant-première. Il lui a été donné de faire connaître, appuyé par son groupe, le rythme traditonnel dénommé le "Goumbé", propre à la culture idaasha.
Il a fallu alors assister à la réalisation de bons pas de danse, vigoureusement applaudis, par le premier responsable de la "Fraternité Ogboni aborigin".
Ci-contre, de gauche à droite, l'Empereur mondial, Owo-Lobè, esquissant des pas de "Goumbé", soutenu par le jeune réalisateur, Tchayé Okoudjou ...
Marcel Kpogodo
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