jeudi 30 octobre 2014

Le Mdj remet en cause la validité des membres du Cos-Lépi

En plein débats sur la tenue des élections


Le Mouvement démocratique de la jeunesse (Mdj) vient de saisir la Cour constitutionnelle pour que soit remis en cause l’appartenance de certains membres au Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi (Cos-Lépi). Pour expliquer les raisons de cette initiative, Sabi Sira Korogoné, Président du Mdj a tenu une conférence de presse, au Codiam à Cotonou, ce mardi 28 octobre 2014.
Théodore Holo, interpelé ...
Les membres de l’actuel Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale indépendante informatisée (Cos-Lépi) opèrent dans une « illégalité » et une « illégitimité » réelle. C’est ce qui ressort de la réflexion du Mouvement démocratique de la jeunesse (Mdj) qui, à l’effet de remettre les choses en ordre, a saisi la Cour constitutionnelle. C’est ce qui ressort de la conférence de presse donnée, ce jour, au Codiam, de Cotonou, par Sabi Sira Korogoné, Président de l’organisation. Selon les analyses présentées aux hommes des médias, un problème primordial se pose, en ce qui concerne la constitution du Cos-Lépi. Premièrement, les membres de cette structure ont outrepassé leurs attributions, à en croire l’article 5, du Chapitre I du Titre 1er de la Loi n°2012-43 du 5 février 2013 portant apurement, correction, mise à jour et actualisation du fichier électoral et de la Lépi. Ensuite, ils devaient être renouvelés, tous les six mois, dit-il, en évoquant l’article 6, alinéa 8, de la même Loi. Ceci n’est pas le cas, sin l’on sait que les actuels membres ont pris fonction le 1er juillet 2013 et qu’aucune élection n’est intervenue pour les renouveler, ce qui devait être fait, le 31 janvier dernier. Ainsi, Siba Sira Korogoné déplore qu’ils soient dans leur troisième mois supplémentaire, en toute illégalité, ce qui l’amène à conclure son propos par un appel : « La Cour constitutionnelle est interpelée à dire uniquement le droit et rien que le droit, pour ne pas avoir à répondre devant le tribunal de l’histoire ».

Marcel Kpogodo

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