Avec les élections législatives
de 2015
Les députés Candide
Azannaï, Claudine Prudencio et Hélène Aholou-Kèkè ne sont plus sûrs
d’appartenir à la prochaine législature, la septième, celle qui sera mise en
place en 2015, à l’issue des élections législatives. C’est ce qui semble
ressortir des remous de désapprobation dans le camp des Forces cauris pour un
Bénin émergent (Fcbe), suite à leurs récentes déclarations publiques anti-Yayi.
Candide Azannaï |
La mouvance
présidentielle s’apprête à régler leur compte à des députés de l’actuelle
législature, que sont Candide Azannaï, Claudine Prudencio et Hélène
Aholou-Kèkè. Et, le regroupement politique des Forces cauris pour un Bénin
émergent (Fcbe), suffoqué par les dernières déclarations, en l’occurrence, de
Claudine Prudencio et d’Hélène Aholou-Kèkè, lors du congrès constitutif du
Mouvement pour un sursaut patriotique (Msp), du Professeur Mahugnon Kakpo, propos
ayant amené ces femmes parlementaires à désavouer complètement le Chef de
l’Etat, Boni Yayi, et à demander pardon, publiquement, au peuple béninois, de
l’avoir poussé à faire ce choix présidentiel, en avril 2006, n’entendent pas le
leur pardonner. De sources très proches du camp politique du Chef de l’Etat,
toutes les stratégies de mobilisation se mettent en place, depuis le weekend
dernier, et continueront à l’être, jusqu’à la veille des prochaines législatives,
de quoi empêcher ces députés, anciens mouvanciers, désormais considérés, par
leurs ex-camarades, comme des pestiférés, de rempiler au Parlement. Certains
partisans de Boni Yayi, très remontés contre leurs dernières déclarations,
travaillent à armer politiquer leur camp pour leur barrer résolument la voie.
Claudine Prudencio |
D’ailleurs, tous les
mouvements politiques, dans la période actuelle, ne vont que dans un sens
unique : entre autres, remobiliser les partisans, raffermir chez eux la
conviction que le Docteur Boni Yayi est toujours l’homme de la situation, tout
en étant en fin de mandat, entretenir dans la population, surtout chez celle
des zones rurales, la ferveur envers le Président de la République, de quoi
faire davantage valoir le logo ’’Fcbe’’, pour les prochaines consultations
électorales. A ce jeu, s’ils n’y prennent garde, Claudine Prudencio et Hélène
Aholou-Kèkè risquent de n’en avoir que pour leurs frais, contraints à devenir,
dans quelques mois, de simples citoyens.
Hélène Aholou-Kèkè |
Quant au cas ’’Candide
Azannaï’’, nos sources permettent de comprendre que son sort serait déjà
scellé, plusieurs partisans cauris se demandant par où il passerait pour
renouveler son mandat de député à l’hémicycle. Cette atmosphère de règlement de
comptes cache mal des bouleversements profonds devant donner lieu, sous peu, à
la recomposition de la classe politique, à la faveur des prochaines
présidentielles de 2016.
Marcel Kpogodo
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