Vu la sortie médiatique de la Plateforme démocratique et du Prd
La Plateforme démocratique et le Parti du renouveau démocratique (Prd)
ont tenu une conférence de presse conjointe, en cet après-midi du mardi 9
décembre 2014. Devant les journalistes, les deux parties ont annoncé qu’elles
conjuguaient désormais leurs efforts, et cette alliance concrétise cette
communion avec les marches de Porto-Novo et de Cotonou, respectivement, les 10
et 11 décembre prochains.
Joseph Djogbénou |
Les marches sont désormais communes à la Plateforme démocratique et au
Prd, pour réclamer la tenue des élections municipales, communales et locales, à
partir d’une liste électorale fiable, et l’organisation à bonne date des
consultations législatives et présidentielles. Elles auront bel et bien lieu,
le 10 décembre, à Porto-Novo et, le 11, à Cotonou.
Dans le premier cas, les manifestants prendront le départ de la Place
Catchi pour s’arrêter à la Préfecture de la ville-capitale. Concernant le
second mouvement, il commencera devant le siège du Madep, à Akpakpa, pour se
terminer à la place de l’Etoile rouge. Voilà la substance de l’annonce faite
par les représentants de la Plateforme démocratique et du Parti du renouveau
démocratique (Prd), au cours d’une conférence de presse que les deux nouveaux
alliés ont donné, dans l’après-midi d’hier, mardi 9 décembre 2014.
Démontrant l’effectivité d’une telle alliance, le Professeur Joseph
Djogbénou a lu, au nom des deux institutions, une déclaration qui n’a pas
manqué, entre autres, de mettre au jour quatre exigences clés :
« l’ouverture, sans délai, d’un dialogue responsable en vue d’un vote
d’une loi dérogatoire de facilitation des élections »,
« l’organisation, sans délai, des élections locales, municipales et
communales, avec une liste fiable à tester avant les élections législatives »,
« la mise à la disposition des partis politiques du fichier électoral
national, assorti de sa publication sur Internet », « l’arrêt des
bradages du patrimoine économique national ».
Au présidium de cette conférence de presse, on trouvait, outre Amissétou
Affo Djobo, présidente de la séance, et Joseph Djogbénou, Guy Mitokpè, du Parti
’’Restaurer l’espoir’’, Charlemagne Honfo et Augustin Ahouanvoébla, de même que
Raphaël Akotègnon, du Prd, Lazare Sèhouéto, de l’Union fait la nation (Un) et
Léopold Ahouandjinou, homme des médias. Respectivement, dans leur prise de
parole, ils n’ont pas manqué, chacun à sa manière, de justifier la nécessité
des marches, vu, surtout, l’instauration par le Gouvernement d’un dialogue
politique dont ces intervenants n’ont pas reconnu la validité.
Marcel Kpogodo
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