Après le 18ème
sommet de l’Union africaine
Boni Yayi face aux
enjeux de la présidence de l’organisation panafricaine
En succédant le 29
janvier dernier à Teodoro
Obiang Nguema en tant que Président en exercice de l’Union africaine (Ua), Boni
Yayi a repris plusieurs dossiers relatifs à différentes crises qui ont
actuellement cours sur le continent.
Boni Yayi, chef de l'Etat béninois
Ce n’est pas un hasard si Boni Yayi a adressé ses premiers mots en tant que Président en exercice de l’Union africaine (Ua) au Soudan et au Sud-Soudan, en les exhortant au calme. En effet, les deux pays ont un contentieux lié au pétrole. Ce différend menace la stabilité de cette région, et celle du jeune Etat qu’est le Sud-Soudan. C’est d’ores et déjà un casse-tête pour lui, car le Bénin et ses pays, ne sont pas dans la même ère géographique. Donc a priori, il n’est très au fait des subtilités de ce conflit. Outre cela, la rébellion touarègue et le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne constituent une autre situation préoccupante. D’ailleurs, tous ces dossiers ont été à l’ordre du jour du Conseil des ministres de l’Ua qui a précédé le sommet des chefs d’Etat. Bien que la Présidence en exercice de l’Ua soit un poste essentiellement honorifique, Boni Yayi devra s’atteler comme ses prédécesseurs à prendre pleinement de cette fonction. Mais surtout, il devra faire ses preuves pour rehausser encore l’image de la diplomatie béninoise.
Bernado Houenoussi
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