Après l’interdiction de
la publicité sur les médicaments de la médecine traditionnelle
A quand la fermeture
des centres de vente de ces produits ?
En interdisant le 29
décembre dernier, aux médias de faire la publicité sur les médicaments de la
médecine traditionnelle, la Haute autorité
de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a décidé d’appliquer un
arrêté ministériel daté du 03 novembre 2004 allant dans le même sens. Mais ces
produits sont toujours commercialisés.
Si les nombreux
phytothérapeutes sortis de nulle part du jour au lendemain, ne sont plus
autorisés à faire dans les médias de la publicité sur leurs médicaments, ils continuent
de les commercialiser. Ainsi, les gens peuvent toujours se les procurer et
courent toujours un grand risque sanitaire. En effet, ces phytothérapeutes
n’ont reçu aucun agrément pour ses médicaments dont ils vantent les
mérites ; de plus, ses produits n’ont jamais été validés par un quelconque
laboratoire. Au-delà de la mesure prise par la Haute autorité de l’audiovisuel
et de la communication (Haac), il est nécessaire que le Ministère de la Santé
prenne les taureaux par les cornes en fermant au moins à titre provisoire les
centres où ces produits sont vendus. Une telle mesure, viendrait en appoint à
l’ordre national des pharmaciens du Bénin. Celui-ci ayant recommandé aux
phytothérapeutes de se rapprocher de ses services afin de remplir les formalités
obligatoires avant qu’ils ne puissent vendre leurs produits.
Bernado Houenoussi
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