jeudi 23 mars 2017

’’Les radars environnementaux’’ : un Projet sur fond de compétition photographique

Dans le cadre d’une présentation d’Achille Zohoun

Le Projet, ’’Les radars environnementaux’’, a été lancé, le samedi 18 mars 2017, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ du quartier Agla, à Cotonou. Au-delà d’un concept de sensibilisation et d’action sur la salubrité et sur la sauvegarde de l’environnement, l’Organisation non gouvernementale, ’’Actions culturelles et paysagères’’, dirigée par Achille Zohoun, a mis au jour une compétition photographique d’un caractère particulier.

Achille Zohoun, dans sa présentation du Projet ''Les radars environnementaux''
Des photographes amateurs ou professionnels, de 18 à 50 ans, peuvent faire valoir leurs photos de description de la pollution de l’environnement. Le principe cardinal du concours lancé par l’Ong ’’Actions culturelles et paysagères’’, le samedi 18 mars 2017, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ de Cotonou. Cet événement se déroulait dans le cadre de la vulgarisation des tenants et des aboutissants du concept, ’’Les radars environnementaux’’ qu’Achille Zohoun, Président de l’Organisation, s’est chargé de développer.
A en croire celui-ci, il ne faudrait plus « se taire face aux situations de violation de l’environnement ». C’est ainsi que la première phase des ’’radars environnementaux’’ consistera à proposer des solutions concrètes aux faits de pollution de la nature. Dans une seconde, les concurrents désireux de participer à la compétition photographique devront immortaliser des scènes d’atteinte à l’intégrité de l’environnement, envoyer ces photos en se conformant aux conditions contenues dans le règlement du concours. Pour Achille Zohoun, les meilleures d’entre elles seront sélectionnées afin d’alimenter des expositions sur les espaces publics et dans les établissements scolaires, ce qui devrait amener à « inter-agir » avec les populations, à les informer et à les sensibiliser sur la Loi-cadre sur l’Environnement. Celles-ci se verront ainsi mises à face à leurs mauvais comportements contre la nature et sur les conséquences néfastes qui en découlent et dont elles-mêmes peuvent être victimes.
Par ailleurs, les photos lauréates serviront de fondement à la réalisation de documentaires à diffuser sur les télévisions en ligne, et à l’impression d’un guide que l’on fera circuler dans les structures scolaires. Les affiches qui seront aussi réalisées à partir de ces photos seront diffusées dans ces lieux et celles qui auront été reconnues comme les meilleures seront exposées sur les sites d’origine où la transgression des règles environnementales a donné lieu à leur prise par les concurrents.



Une phase autant pratique

L’autre étape remarquable du concours relatif aux ’’radars environnementaux’’ amènera à mettre en place des ’’toilettes sociales’’, selon les termes d’Achille Zohoun. Pour lui, il s’agit d’un système qui permettra de créer un label en la matière, d’une part, et une base de données, d’autre part, ces données liées au réseau de ces toilettes sociales purement privées, qui seront aménagées dans des domiciles volontaires, contre une certaine compensation financière, ce qui permettra aux populations d’aller y satisfaire leurs besoins d’évacuation des selles. Au cas où, sur des endroits de pollution de l’environnement, il n’y aurait pas de volontaires pour la conversion de leurs toilettes en sociales, des toilettes sociales seront purement et simplement construites ; elles présentent uns structure double, l’une des parties pour uriner et, l’autre, pour faire ses besoins.
« C’est une responsabilité collective », s’est écrié Achille Zohoun, qui a achevé son exposé par un appel aux bonnes volontés personnelles ou institutionnelles pour accompagner l’Ong ’’Actions culturelles et paysagères’’ dans un processus si laborieux et salvateur.
Dernier acte de l’événement : le lancement du site internet de l’institution, www. actionsculturellespaysageres.org. Les personnes intéressées par le concours photographique peuvent aussi y postuler, la date limite pour l’envoi des œuvres étant fixée au 15 août 2017.

Marcel Kpogodo  

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