Annonce faite dans le
cadre d’une conférence de presse tenue à Cotonou
Le siège de
Wallonie-Bruxelles international (Wbi) à Cotonou a abrité une conférence de presse,
dans la petite matinée du mercredi 15 mars 2017. Elle a permis de porter à la
connaissance des professionnels des médias l’état des lieux des projets donnant
du poids à la coopération belge avec le Bénin, notre nation qui devrait voir
des programmes désormais quinquennaux servir de fondement à l’appui technique
offert par ce pays dans plusieurs secteurs stratégiques. Les échanges se sont
déroulés à travers les idées respectivement développées par Joël Decharneux et
Ludovic Levasseur, en présence de Calixte Somaha, Chargé de Programme du Bureau Wbi au Bénin.
De gauche à droite, Ludovic Levasseur, Joël Decharneux et Calixte Somaha |
2018-2022 et 2017-2021.
Les deux périodes quinquennales respectives qui régiront l’appui de la Belgique
au Bénin, dans le cadre de l’accord de coopération de Wallonie-Bruxelles
international (Wbi) avec le Bénin, d’une part et, de celui de l’Association
pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (Apéfé), d’autre
part.
A en croire Joël
Decharneux, Premier attaché et Chef de Pupitre pour l’Afrique de l’Ouest de Wbi,
fait l’objet d’un véritable satisfecit l’évaluation de l’exercice triennal
2015-2017 de son institution avec le Bénin. Il s’agit d’un programme qui s’est
exercé dans des domaines aussi variés que ceux de la santé, de la protection
des mineurs, de la formation professionnelle et, notamment, de la culture.
Cette évaluation se serait déroulée, la semaine dernière, au cours d’une séance de travail à
laquelle l’a convié le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération
(Maec) du Bénin.
Pour le Chef de
Pupitre, l’année actuelle est la seule dont la fin du déroulement sonnerait
aussi la clôture du programme en cours, ce qui, dès 2018, ouvrirait la voie à
la signature d’un nouvel accord, de cinq ans, cette fois-ci, entre
Wallonie-Bruxelles et le Bénin, pour « plus d’efficacité et de visibilité »
des actions communes entre les deux pays, afin de continuer à produire un
impact de développement sur les secteurs prioritaires ciblés. Ceci
interviendrait par la réunion de la Commission mixte permanente entre les deux
pays, a-t-il expliqué.
Joël Decharneux a, en
outre, porté à la connaissance des journalistes qu’en décembre 2016, un
Mémorandum d’entente fut signé entre le Gouvernement de la Fédération
Wallonie-Bruxelles et le Gouvernement béninois, ce qui a permis de cibler les
domaines prioritaires dans lesquels se feront les investissements de Wbi :
le capital humain, plus précisément, le numérique par le projet de la ’’Cité du
Savoir’’ promu par le Régime du Nouveau départ, la protection sociale, la
protection de l’enfance, l’environnement et les ressources en eau, sans oublier
que « la coopération culturelle et le patrimoine » seront aussi pris
en compte. Par ailleurs, l’intervenant a montré que la partition du Bénin était
attendue par la Belgique pour soutenir l’initiative dont elle développe l’espoir
du succès à l’Organisation des nations-unies (Onu) sur la problématique des
violences faites aux femmes.
Lancement imminent des
actions de l’Apéfé
Quant à Ludovic
Levasseur, Administrateur de programme pour le Bénin de l’Association pour la
promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (Apéfé) dont le
bailleur est l’Etat belge, son propos a consisté à retracer les résultats
éloquents de l’appui financier de son institution au cours de la période
2014-2016, dans des structures de formation concernant aussi bien les
Ministères des enseignements secondaire, technique et de la formation
professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
que celui de la Santé.
Ainsi, pendant ces
trois années, il a été question de la « formation des ressources humaines
paramédicales » et, pour la période 2017-2021 qui sera dotée d’un
financement global de 2 milliards de Francs Cfa, le « renforcement des
capacités des ressources humaines en Santé » va se poursuivre, ce dont profiteront
des institutions de formation sanitaire du secondaire, basées à Cotonou et à
Parakou, et des structures universitaires comme l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi
(Epac) et l’Ecole supérieure de Kinésithérapie (Esk) de la Faculté des Sciences
de la santé (Fss). En réalité, comme l’a précisé Ludovic Levasseur, ces
formations se dérouleront efficacement par des partenariats que l’Apéfé se
chargera de mettre en place entre les structures béninoises concernées et d’autres,
belges. Pour un processus consistant dont cette personnalité a clairement
décliné les objectifs qui ne sont rien d’autre que d’ « améliorer les
compétences, de renforcer les structures de santé et d’améliorer l’accès des
populations aux soins de santé de qualité », la nouvelle programmation
connaîtra son lancement le 1er avril 2017.
Marcel Kpogodo
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