Dans le cadre d’une
présentation d’Achille Zohoun
Le Projet, ’’Les radars
environnementaux’’, a été lancé, le samedi 18 mars 2017, au Centre culturel ’’Artisttik
Africa’’ du quartier Agla, à Cotonou. Au-delà d’un concept de sensibilisation et
d’action sur la salubrité et sur la sauvegarde de l’environnement, l’Organisation
non gouvernementale, ’’Actions culturelles et paysagères’’, dirigée par Achille
Zohoun, a mis au jour une compétition photographique d’un caractère
particulier.
Achille Zohoun, dans sa présentation du Projet ''Les radars environnementaux'' |
Des photographes
amateurs ou professionnels, de 18 à 50 ans, peuvent faire valoir leurs photos
de description de la pollution de l’environnement. Le principe cardinal du
concours lancé par l’Ong ’’Actions culturelles et paysagères’’, le samedi 18
mars 2017, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ de Cotonou. Cet événement se
déroulait dans le cadre de la vulgarisation des tenants et des aboutissants du
concept, ’’Les radars environnementaux’’ qu’Achille Zohoun, Président de l’Organisation,
s’est chargé de développer.
A en croire celui-ci,
il ne faudrait plus « se taire face aux situations de violation de l’environnement ».
C’est ainsi que la première phase des ’’radars environnementaux’’ consistera à
proposer des solutions concrètes aux faits de pollution de la nature. Dans une seconde,
les concurrents désireux de participer à la compétition photographique devront
immortaliser des scènes d’atteinte à l’intégrité de l’environnement, envoyer
ces photos en se conformant aux conditions contenues dans le règlement du
concours. Pour Achille Zohoun, les meilleures d’entre elles seront
sélectionnées afin d’alimenter des expositions sur les espaces publics et dans
les établissements scolaires, ce qui devrait amener à « inter-agir »
avec les populations, à les informer et à les sensibiliser sur la Loi-cadre sur
l’Environnement. Celles-ci se verront ainsi mises à face à leurs mauvais
comportements contre la nature et sur les conséquences néfastes qui en
découlent et dont elles-mêmes peuvent être victimes.
Par ailleurs, les
photos lauréates serviront de fondement à la réalisation de documentaires à
diffuser sur les télévisions en ligne, et à l’impression d’un guide que l’on
fera circuler dans les structures scolaires. Les affiches qui seront aussi
réalisées à partir de ces photos seront diffusées dans ces lieux et celles qui
auront été reconnues comme les meilleures seront exposées sur les sites d’origine
où la transgression des règles environnementales a donné lieu à leur prise par
les concurrents.
Une phase autant
pratique
L’autre étape
remarquable du concours relatif aux ’’radars environnementaux’’ amènera à
mettre en place des ’’toilettes sociales’’, selon les termes d’Achille Zohoun.
Pour lui, il s’agit d’un système qui permettra de créer un label en la matière,
d’une part, et une base de données, d’autre part, ces données liées au réseau
de ces toilettes sociales purement privées, qui seront aménagées dans des
domiciles volontaires, contre une certaine compensation financière, ce qui
permettra aux populations d’aller y satisfaire leurs besoins d’évacuation des selles.
Au cas où, sur des endroits de pollution de l’environnement, il n’y aurait pas
de volontaires pour la conversion de leurs toilettes en sociales, des toilettes
sociales seront purement et simplement construites ; elles présentent uns
structure double, l’une des parties pour uriner et, l’autre, pour faire ses besoins.
« C’est une
responsabilité collective », s’est écrié Achille Zohoun, qui a achevé son
exposé par un appel aux bonnes volontés personnelles ou institutionnelles pour
accompagner l’Ong ’’Actions culturelles et paysagères’’ dans un processus si
laborieux et salvateur.
Dernier acte de l’événement :
le lancement du site internet de l’institution, www. actionsculturellespaysageres.org.
Les personnes intéressées par le concours photographique peuvent aussi y postuler,
la date limite pour l’envoi des œuvres étant fixée au 15 août 2017.
Marcel Kpogodo
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