mercredi 17 février 2016

Voici le Projet de société du Candidat Omer Rustique Guézo

En attendant la campagne électorale

Omer Rustique Guézo, l'un des 34 candidats positionnés par la Cour constitutionnelle dans les starting-blocks, pour la conquête de la Marina, a fait le plaisir et l'honneur au Journal ''Le Mutateur'' de lui envoyer un aperçu de son projet de société, à travers une Lettre ouverte adressée aux Béninois, ce que nous mettons instantanément à la disposition de nos admirables lecteurs.




L’AUBE DE LA MODERNANISATION DU BENIN
L’administration ………………………………………………………………………………
L’Armée, la Gendarmerie  et la police ……………………………………………………….
L’Organisation Territoriale……………………………………………………………………
La Nature de notre organisation.
Notre Approche Stratégique et Sectorielle du Développement.
Education………………………………………………………………………………………
              Vision…………………………………………………………………………………
              Axe d’Orientation……………………………………………………………………
               Principales Actions…………………………………………………………………
Environnement et Santé.…………………………………………………………………….
Vision…………………………………………………………………………………
Axe  d’Orientation……………………………………………………………………
Principales actions……………………………………………………………………
Agriculture/Elevage…………………………………………………………………………
Vision………………………………………………………………………………
Axe d’Orientation…………………………………………………………………
Principales actions …………………………………………………………………
Culture ……………………………………………………………………………………
Vision……………………………………………………………………………
            Axe d’Orientation…………………………………………………………………
Principales Actions………………………………………………………………
Economie…………………………………………………………………………………
            Vision………………………………………………………………………………
Axe d’Orientation…………………………………………………………………
            Principale Actions…………………………………………………………………

Ingénieriede Développement……………………………………………………………
Infrastructures (Génie Urbaine et Rurale : Logement et Transport) ……………
            Vision ……………………………………………………………………………
Axe d’Orientation ………………………………………………………………
Principales Actions…………………………………………………………………
 Ingénierie Energétiques……………………………………………………………………
                         Vision………………………………………………………………………
Axe d’Orientation……………………………………………………………
                       Principales Actions…………………………………………………………
Technologie Numérique et Communication…………………………………………………
                        Vision………………………………………………………………………
                         Axe d’Orientation…………………………………………………………
                         Principales Actions………………………………………………………
Genre, Inclusion, Protection et Développement……………………………………………
Vision ………………………………………………………………………
                         Axe d’Orientation…………………………………………………………
                        Principales Actions…………………………………………………………

Présentation du candidat
Omer Rustique GUEZO







Introduction et Aperçu du Projet de Société
Un continent : l’Afrique. Une région : l’Afrique de l’Ouest.  Un pays, limité à l’est par le Nigéria, à l’Ouest par le Togo, au nord par le Niger  et au nord –ouest par le Burkina Faso, puis au sud par l’océan Atlantique. Un pays à 5245 Villages et Quartiers de ville, à 546 Arrondissements, à 77 Communes, à 12 Départements. 1 seul pays : la République du Bénin.
Le présent Projet de Société est le vibrant appel d’un fils , d’un bâtisseur qui (a) brûlé du désir ardent de s’édifier au contact de chacune des plus de 10.008.749 d’âmes qui peuplent le pays , et  qui (b) nourrit pour chaque fils et fille du Bénin une aspiration profonde de paix née d’Unité , de prospérité partagée née de Travail et d’Excellence , puis de cohésion sociale née d’Acceptation et de Solidarité. Par cet exposé de sa vison et de son Plan d’Action pour le Bénin. Rustique GUEZO convoque le peuple   béninois en  entier, et chaque aire  culturelle, chaque groupe ethnolinguistique ou professionnel, chaque couche sociale, chaque citoyen de la République en particulier au Rendez-vous d’un destin meilleur et accompli. Vous voici donc, vous lecteur s du présent Projet de Société :
·         Au rendez-vous de la Vérité et de la Transformation Positive qui interpellent notre conscience citoyenne et ravive notre esprit patriotique :
·         Au rendez-vous du changement, réel et profond, de nos Mentalités, de notre Etat d’Esprit, de nos Dispositions Cœur et de nos Condition de Vie.
·         Au rendez-vous de la rupture d’avec les pensées, préjugés, pratiques et procédés empreints de négativité, de méfiance , de jalousie, de procrastination et d’improductivité.
·         Au rendez-vous d’un être béninois nouveau, transfiguré par la conquête de la vertu, la consolidation des valeurs caractérielles, culturelles, et l’acquisition irréversible du goût du travail bien fait ;
·         Au rendez-vous de la réappropriation et la mise en pratique  effective des symboles phares de notre République et de Démocratie que sont notre devise et notre hymne national, tous élogieux ancrage historiques au service de l’éducation, de l’humanisation et du développement 
Au rendez-vous  enfin d’un modèle de développement dont le contenu sera imposé ni par des  entités  étrangères, ni par une élite restreinte, mais autodéterminé par l’ensemble l’es du peuple souverain  auquel il s’applique, dans une perspective solidaire, intégrée, participative et durable.
Pour atteindre les objectifs fixés, maintenir le cap ainsi défini, il semble essentiel de répartir les efforts suivant deux grands pôles ou axes :
AXE 1 : L’adhésion et la participation consciente, volontaire, active et permanente du peuple  à la gestion et au contrôle des pouvoirs publics, puis la libération de son potentiel cristallisé sous forme de travail solidaire. Ceci aura pour effet de forger un véritable essor économique national, bénéfique à l’échelle global et inclusif à l’échelle individuelle, qui respecte et préserve l’identité de la  diversité  culturelles, le patrimoine naturel et le capital historique du Bénin, autant et en tant que Nation, qu’en tant que terroir.
AXE 2 : Restructuration de l’intelligentsia et de la classe politique dans une perspective de synergie, favorisant ainsi la construction de grandes familles de doctrine/courant de pensée appliquée du développement national, et de grands blocs politiques. Ceci aura pour effet de créer le cadre et de garantir l’animation d’un débat citoyen constructif  et de résorber l’émiettement contre-productif au sein de la classe politique.
Cette aspiration devra certainement, pour se réaliser, s’opérationnaliser suivant les divers secteurs vitaux de développement d’un pays  tel que le nôtre . Il s’agira de :
Ouvrir le Bénin au monde par la
Restauration de notre Identité Culturelle et ainsi y
Générer une source intarissable de création d’emplois, et de revenus stables et décents.
Organiser un dialogue social collectif et constructif
Respectueux des acquis  démocratiques, du bien public et des libertés individuelles.
Générateur d’une solidarité agissante et d’un développement uniformément  perçu.
Organiser le Système Educatif national de manière à
Restaurer le Bénin dans sa posture de pôle d’excellence intellectuelle du continent,
Garantissant ainsi une relève de qualité au service de la République.
Organiser le climat des affaires de manière à
Rassurer les partenaires et  à attirer les investisseurs extérieurs, tout en
Garantissant aux citoyens le droit d’investir/s’investir dans ce dans quoi ils excellent.
Opérationnaliser les opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes par une
Revalorisation professionnelle pratique de potentiel des révolutions énergétique (3ème) et numérique (4ème),
Gages de la consolidation des bases économiques et de l’accélération de la croissance
Occuper de façon rationnelle et exhaustive le territoire national par une
Réparation équitable des institutions républicaines /pôle de croissance économique afin de
Générer une émulsion  sociopolitique, culturelle, économique et homogène dans l’ensemble du pays.
Organiser une intelligentsia et une classe politique
Restructurées, crédible, citoyennes et parties prenantes d’un système de
Gestion basé sur un nouveau contrat étique et moral de confiance.
Opérer une épuration des secteurs énergétique, foncier, industriel, portuaire, par une
Réforme profonde, transversale et conjuguée capable de faire
Germer les prémisses d’une réserves nationale solidaire que l’on pourra réinvestir,
Œuvrer à instaurer au sommet de l’Etat la vertu cardinale de la transparence,
Restituer au peuple et à l’entité qu’est la République un modèle de
Gouvernance axé sur les résultats, assortie de reddition de compte.
Œuvrer à matérialiser le symbole du Gouvernement-Serviteur, Ombre des sans ombre,
Refuge des sans refuge, et
Gain des sans gain.
Obturer, avec le concours des fils et filles du Bénin, la troué 
Ranimant et perpétuant ainsi la flamme et l’héritage séculaire se sa Majesté
GHEZO ? Roi développeur,symbole d’innovation et de rupture, moteur d’un renouveau social et d’un essor économique

Projet de société de son Excellence Omer Rustique GUEZO

Lettre Ouverte de Son Excellence Omer Rustique GUEZO au peuple Béninois

Cher Peuple Béninois,

La foi et la conviction qui animent tout candidat aux élections  présidentielle dans son pays, résident (a) dans sa claire conception des défis et problèmes auxquels font face les citoyens dudit pays, (b) dans l’authenticité de sa vision et le contenu de son Projet de Société, et enfin (c) dans le lien d’adéquation qui lie ceux –ci à celle-là, faisant la Vision et du Projet des réponses  crédibles, innovantes et pérennes aux défis et problèmes susmentionnés.
En effet, la pédagogie proactive exige de tout candidat que l’élaboration de son Projet de Société, soit axé sur un parcours, une passion, une vocation personnels, mais la pédagogie participative lui impose d’analyser et de réorienter ce Projet à la lumière et à l’aune des aspirations réelles des peuples auxquels il est destiné. Nous nous sommes fait le devoir d’allier ces deux pédagogies dans les réflexions, recherches et expérimentations qui ont précédé l’élaboration  formelle de ce document. En effet, résultat de notre choix de privilégier la dynamique d’équipe par-dessus le culte de la la personnalité, de valoriser la synergie d’énergie et d’idées par-delà une illusoire multi compétence individuelle, ce Projet de Société nous semble inspiré e de l’idéologie de la méthodologie les mieux adaptées aux réalités de notre époque et de ses exigences, aux réalités de notre peuple et de ses besoins, aux réalités de notre Nation et son développement.
Une maxime de la culture béninoise enseigne que << pour mieux parcourir le chemin qui vous sépare de votre destination, il vous faut revisiter celui qui vous a mené à votre position actuelle >>. Ainsi, toute tentative de de projection dans le futur, souhaité meilleur, serait vaine entreprise si elle ne se fonde d’abord et avant tout sur une rétrospection critique et sans complaisance du passé, partout pris sans à priori, sans jugement de valeur. C’est pourquoi le présent document consacre sa Première Partie  à faire un rappel du chemin parcouru, en résumant le contexte politique global du Bénin  depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, jusqu’à l’Ere du Renouveau Démocratique. Seulement après quoi, pourra être objectivement présenté en Deuxième Partie, la quintessence du Projet de Société que le candidat que je suis aux élections présidentielles de Mars 2016 se proposer d’exécuter, s’il conquiert votre assentiment et répond à vos aspirations. C’est le souhait sincère de toute l’équipe qui a contribué à sa rédaction finale, que le contenu du présent  Projet de Société, sache combler les attentes de toutes les couches sociales et de l’ensemble des Forces de notre commun pays et héritage, le Bénin.
Nous, Omer Rustique GUEZO, rêvons d’édifier avec vous, par notre travail collectif, consciencieux et constant au dialogue , dans un climat économique de prospérité effectivement partagée, dans un environnement intellectuel et politique réunifié, réorganisé et réorienté vers le développement national et la sécurisation des acquis actuels pour la postérité.
Citoyenne Déférences, Confraternités et Bénédictions. Omer Rustique GUEZO, Fils du Bénin, Ressortissant d’Afrique et Citoyen du Monde, Candidat aux Elections Présidentielle de Mars 2016en République du Bénin.


1ère PARTIE
CONTEXTE POLITIQUE GLOBAL DU BENIN, LE CHEMIN  PARCOURU JUSQU’A AUJOURD’HUI
Il nous a paru utile de jeter un regard rétrospectif sur le parcours politique du pays en revisitant l’itinéraire politique du Bénin depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui afin d’y relever les insuffisances qu’il faudra aujourd’hui corriger, et les acquis que le devoir citoyen nous impose de capitaliser.
Comme évoqué plus haut, cette approche nous parait assez pédagogique dans la mesure où elle nous permettra de mieux formuler notre Projet de Société dans une dynamique qui privilégie la satisfaction des réels besoins des populations.
Cet exercice rétrospectif, non seulement nous permettra de mieux nous situer, mais il permettra aussi de mieux apprécier les hauts et les bas du parcours politique béninois afin de mieux ajuster ou réajuster ses aspirations ou au besoin pour le futur. Car le chemin est long d’hier à  demain. Et ainsi, il faut avoir de la mémoire pour ne plus tomber dans les mêmes erreurs. Toutes chose qui ne peuvent se réaliser si on ne se rafraîchissait pas la mémoire. Voici  le fruit de cet exercice de devoir de mémoire.

1ère Escale du parcours, la Gestion de l’Indépendance Nationale
De 1960 à 1972, l’exercice du pouvoir d’Etat est caractérisé par une grande instabilité politique. En effet, l’Etat Dahoméen néocolonial, œuvre de l’impérialisme français, a assuré , après l’indépendance nominale, la continuité et le renforcement des intérêts impérialistes par une série de décrets et d’arrêtés gouvernementaux, et la signature aves la France de nombreux accords de coopération sur les économique, monétaire et technique. Cette politique antinationale a eu pour conséquence la dégradation des conditions de vie des populations et la prise de conscience de leur exploitation, qui ont engendré les mouvements populaires et militaires qui consacrent l’instabilité politique et l’échec socio-économique.
De 1972 à 1990, le pouvoir exercé par le PRPB est caractérisé par le désordre, l’improvisation, la navigation à vue, l’incompétence dans la gestion de l’économie et des grands dossiers nationaux qui ont conduit à des luttes militantes engagées dès la fin des années 80, notamment par la jeunesse estudiantine et certains cadres patriotes contre l’oppression et la dictature. Ces luttes ont contraint le régime autocratique d’alors à intégrer l’urgence du relâchement des libertés et ont conduit à sa perte du pouvoir par le PRPB : c’est l’Ere du Renouveau Démocratique ouverte par la Conférence Nationale des Forces Vives de Février 1990.
Cette grande redécouverte des libertés et de la démocratie pluraliste consacre la redistribution des forces politiques à travers une multitude de parties politiques dont les plus importants ont une  influence régionale ou départementale. Cette régionalisation de la lutte politique rend obligatoire les alliances pour la conquête et l’exercice du pouvoird’Etat.
Ainsi, le Groupe de Concertation Politique (GCP) avec son noyau dur l’Union pour le triomphe du Renouveau(UTR) a-t-il pu avoir raison de Mathieu KEREKOU en portant Nicéphore SOGLO au pouvoir en Avril 1991, après la période transitoire. Mais la gestion peu solidaire de cette coalition inverse les rapports de force et autorise l’avènement qui porte Mathieu KEREKOU au pouvoir en Avril 1996.

2ème Escale du Parcours, le Renouveau Démocratique, la Conférence des forces vives de la nation
Depuis le 1er Août 1960, date de l’accession de notre pays ç l’indépendance, le peuple Béninois recherche de manière forcenée, la voie royale qui le mènera au développement humain durable. Cette quête permanente du bien-être et du mieux –être matériel, spirituel, social, n’a pas suivi une trajectoire rectiligne. Bien des embûches ont obligé le peuple  béninois à décrire sinusoïdes à travers le libéralisme mainte fois mis à  mal par les coups d’Etat militaires et à travers le <>, porteur de douleurs, de peur, de déchéance humaine et générateur de crises économiques, sociales, et morales.
Ainsi, en 1990, face à la faillite de l’Etat marxiste dans tous les domaines et face à l’impasse, le peuple béninois a décidé  de puiser dans son génie intarissable pour inventer la clef de solutions aux innombrables problèmes qui l’assaillaient de toutes parts.
En effet, la Conférence Nationale des Forces Vives de Février 1990 a engagé le Bénin dans le système des Démocraties libérales modernes. La classe politique a renoué avec le peuple grâce la Construction du 11 Décembre 1990. Cette plateforme a servi de fondement  consensuel à des élections présidentielles démocratique, et à la mise la mise en place de nouvelles institutions de la République. Ainsi est née une nouvelle République avec à sa tête un Président démocratiquement élu.
Mais cette nouvelle alliance du peuple béninois est-elle la fin de la misère ? Malheureusement ; c’est une fois encore le marché de dupe, puisque la couche intellectuelle a, une fois encore, réussi à détourner à son profit les fruits destinés aux laborieuses  et pauvres populations. Nous étions alors au début de l’Ere du Renouveau Démocratique. Quel  a donc été le parcours suivi, dès cet instant de l’histoire politique de notre pays ? Allons ensemble à la découverte des constituants de cette nouvelle escale ou  de ce nouveau départ.

La gestion du 1er Quinquennat du Renouveau Démocratique.
Un nouvel espoir était permis. La classe politique semble s’être renouvelée. Le peuple se mobilise derrière les nouveaux gouvernants et occupe les espaces de liberté chèrement conquis à travers (a) l’animation effective de la politique, grâce au multipartisme intégral avec l’exercice d’une oppositionForte et crédible ; à travers (b) la formation de l’opinion Publique grâce au foisonnement des journaux libres, à travers (c) l’animation de la Société Civile grâce à de nombreuses Organisations Non Gouvernementales.
Les nouveaux gouvernants mettent la science au service de la gestion des affaires. Des efforts sont engagés, çà et là, pour rétablir les équilibres macroéconomiques à dans le cadre des Programmes d’Ajustement structurels. Le pays est en voie d’assainissement, le Bénin recommence à exister, à compter dans le concert des Nations. Mais très vite, le rêve tourne presqu’au cauchemar à cause de la mauvaise des solidarités nationales, faisant ainsi planer une grave menace sur l’unité nationale et la paix civile.
En effet, on observe dans la gestion de l’Etat, des errements plus graves que ceux décriés à la Conférence Nationale, une conférence avait brillamment réussi parce que l’argent n’était pas rentré au PLM ALEDJO. Autrement, on n’en serait pas à ce niveau ; Tout juste au lendemain de cette historique conférence, la gestion climatique et solidaire du pouvoir, le mépris de l’arrogance,prennent le pas sur le salut national. Les frustrations s’accumulent, la déception, l’amertume et l’inquiétude finissent par gagner les rangs de la  << Mouvance Présidentielle >>, et le Gouvernement perd sa majorité à l’assemblée Nationale.
Dès lors, la dérive autocratique  s’impose comme seule méthode de gouvernance. Des tensions naissent et s’accentuent entre les institutions de la République et entre les différentes régions. On observe des réactions belliqueuses faites d’intolérance, d »irritabilité, d’enlèvements, de mutineries, de destruction d’édifices  publiques. Bref, une guérilla qui ne dit pas son nom s’organisent sous nos yeux.
L’unité nationale et la paix civile sont gravement menacées. En dépit de cette situation, les membres du gouvernement développent des discours et posent des actes de défiance sociale et de mépris qui dénotent de de leur méconnaissance des aspirations et de la psychologie sociale des béninois.
Somme toute, le nouveau régime, fondé sur la liberté, a oublié la solidarité populaire, la justice et la paix. Le choix du dirigeant visionnaire pour conduire le consensus national est faussé. Ainsi le citoyen n’est plus le bénéficiaire des mesures politiques prises ; il en est seulement la victime.
L’immense espoir de la Conférence Nationale des Forces Vives de Février 1990 s’est absolument dissipé. Les aspirations à la paix, à la justice, à l’Unité et au mieux-être communautaire sont compromises.
C’est dans cette atmosphère de tension diverses et de frustration marquées que se déroule l’alternance au sommet de l’Etat à l’Assemblée Nationale en 1995, et au Gouvernement en Mars 1996.

La gestion du 2ème   et 3ème  Quinquennat du Renouveau Démocratique
L’alternance voulue par le peuple a amené au pouvoir la coalition des forces de l’Alternance Démocratique  (CFD) de Mathieu KEREKOU que met en place le 09 Avril 1996 un gouvernement de large union impliquant l’ADENA et le PRD.
            De belles intentions sont affichées au programme des actions du Gouvernement. Une nouvelle pédagogie d’exercice du pouvoir est déployée et privilégie la participation des différentes composantes sociales de la Nation à la résolution des grands problèmes de l’Etat. Ainsi a-t-on assisté à la Conférence Economique  National, au Forum sur la jeunesse au forum sur le Minimum Social Commun, à la Conférence des Béninois de l’Extérieur, au Forum  National pour la Mobilisation de la Société Civile contre la Corruption (FONAC), à divers Etats Généraux pour trouver des solutions concertées et durables à la crise socioéconomique et à la crise morale qui continuaient d’ébranler notre pays.
De grandes messes qui auraient pu réconcilier le peuple avec ses gouvernants et à autoriser un retour à l’unité, à la paix sociale, à la considération du peuple, à la reconstruction de la confiance jadis perdue, de l’espoir déçu et du rêve brisé sous le premier quinquennat de L4ere Démocratique. Mais le ver est dans le fruit.
En effet, deux ans d’exercice du pouvoir d’Etat, le déclic national recherché ne s’est pas produit. Les inquiétudes demeurent et parfois même s’accentuent. Les pratiques décriées sous le premier quinquennat  du Renouveau Démocratique  continuent  d’avoir cours le régime de la Coalition de Mathieu KEREKOU,  hypothéquant ainsi les chances de réussite de celui-ci.
Une fois au pouvoir, les principaux chefs des partis de la Coalition tentent frénétiquement chacun de confisquer le pouvoir d’Etat au profit de son seul parti ou de sa région, par les manœuvres sordides, des calculs suspects et des prises position tonitruantes. Chacun essaie de capitaliser pour la réalisation de ses ambitions personnelles, les actions de développement conçues par la Coalition, et mises en œuvre par tout le Gouvernement, tout en tentant de se laver les mains face aux difficultés du  régime et en se ménageant  des portes de sortie. Ces agissements blâmables instaurent le manque de cohésion et la cacophonie au sein de la Coalition dont certains responsables de partis sont tellement préoccupés par leur positionnement pour les élections présidentielles de 2001,au point de ramer à contre –courant de l’opinion concertée dont ils pourtant les protagonistes. Le second quinquennat de l’Ere du Renouveau Démocratique  n a fait que dévoiler davantage les caractéristiques négatives initiées au premier mandat. 
Ainsi, les aspirations du peuple et les promesses électorales ne préoccupent plus aucunement les états- majors de certains partis de la Coalition, qui s »investissent totalement avec leur Ministres dans une campagne électorale présidentielle précoce et inconvenant, contre les membres de de la même Coalition et du même Gouvernement.
A mi-chemin de la fin de son mandat, l’équipe en place donne la triste impression qu’une fois encore le peuple est dépossédé de son pouvoir par des politiciens apatrides et sans scrupules, comme ce fut le cas dans les années 60 et 80 où  le Bénin continuait de faire les frais de l’irresponsabilité et de l’inconséquence de la classe politique pendant  que certains grands problèmes de survie l’assaillent de toutes parts :
-          La corruption se développe, témoignant de la persistance de la crise morale.
-          Les agitations syndicales et la fronde sociale s’intensifient face à la précarité des conditions de vie et de travail des laborieuses populations dont le pouvoir d’achat s’effritent un peu plus chaque jour. Cette révèle, s’il en est encore  besoin, la persistance de la crise sociale, doublée de l’apparition de riches, jeunes, ignorant toutes les règles du jeu et assoiffés de gérer  le pouvoir  par eux-mêmes, et pour eux-mêmes.
Cependant, la multiplicité des scandales au niveau du pouvoir politique provoque un début de l’action populaire. A cette étape de notre analyse, pour qu’elle soit complète, il convient de faire le tour des grands problèmes du Bénin et de leurs causes, afin de ressortir les approches  les meilleurs pour leur résolution durable.
En guise de synthèse, il faut connaître qu’en une cinquantaine d’années de luttes multiformes, le résultat est là. Notre chère patrie, par son indice de développement humain est dans une posture peu reluisante dans le classement mondial. Elle est l’un des pays les moins avancés  la planète. Le Bénin  connait la précarité accrue dans tous les domaines où il a semblé avoir eu quelques résultats.
C’est  dans ces conditions que , face aux difficultés, nous avons eu la régime du << Changement>>, avec qui le peuple a noué une nouvelle alliance qui  s’est étalée sur deux quinquennats, le quatrième puis le cinquième de l’Ere du Renouveau Démocratique .

La gestion du 4ème et du 5ème Quinquennat du Renouveau Démocratique
Une fois encre, le peuple s’est retrouvé à la croisée des chemins de son histoire avec une nouvelle classe politique, celle du << Changement>>. Oui, du changement, le peuple avait impérativement besoin, puisque les problèmes du quotidien étaient toujours sans solutions adéquates, .conséquentes.
Et ainsi pris dans cette configuration, le peuple a encore cru à l’avènement d’un changement, ce qui l’a poussé à porter en triomphe au pouvoir le leader charismatique du << Changement>>. Désormais, l’espoir était né à nouveau, encore plus grand qu4 auparavant ; les attentes étaient innombrables comme à chaque passage de témoin d’un occupant du fauteuil présidentiel à un autre.
Le gouvernement du << Changement >> avec à sa tête son leader était porteur d’une vision de développement qu’il a proposé au peuple. Une vision dont les orientations stratégiques pour la période, inspiré de son Projet de Société étaient porteuses du plein espoir, puisque dirigées vers l’2mergence du pays. Dans la foulée, plusieurs documents de politiques publiques dans divers secteurs de la vie nationale, accompagnés de plans d’actions pour mieux canaliser l’action publique, ont été élaborés et mis en œuvre. Pour la première fois dans l’histoire du pays , une charte du fonctionnement du gouvernement a été signée par tous les membres du Gouvernement, qui ont aussi tous souscrit à une dizaine de valeurs cardinales utiles pour l’action publique. Dans l’ordre d’énumération, ce sont : (1) primauté de l’intérêt général, (2) responsabilité, (3) intégrité, (4) équité, (5) solidarité,(6) transparence, (7) ouverture d’esprit, (8) civilité, (9) confiance et (10) reddition des comptes.
En souscrivant ainsi à ces valeurs, les membres du Gouvernement et son Chef acceptaient solennellement de se consacrer entièrement à la pleine réussite du Programme du Président de la République, en vue d’un développement socioéconomique durable et de la consolidation de la démocratie. Un véritable arsenal avait été mis en place pour faciliter, favoriser le plein développement du pays en l’engageant sur le chemin de l’<>.
L’espoir avait alors et à nouveau retrouvé les ailes, puisque l’ensemble des dispositifs installaient présageaient d’un grand bonheur pour tout le peuple, un beau dessin pour le Bénin dans une prospérité partagée. C’est-à-dire un mieux-être individuel et collectif. Et alors, dans la foulée des actions, des réformes  ont été proposées, et certaines même  mise en œuvre, et des chantiers ont été ouverts dans les principaux secteurs de développement au plan national. Mais tellement les attentes suscitées par la Vision du développement étaient grandes, que les fruits des multiples actions entreprises n’ont pas pu, n’ont pas su les combler. Nous pourrions prendre le risque d’aller jusqu’à dire que face aux attentes induites au niveau des populations par la dite Vision du développement, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs.
Ceci s’est justifié et enraciné par la survenue de certains scandales sociaux, économiques et même politiques, qui ont tenu en haleine tout le peuple, qui ne savait pas, ne sait certainement toujours pas, à quel saint se vouer, étant fondamentalement resté sur sa faim.
Oui les filles et fils du Bénin n’ont pas été satisfaits ; et cette insatisfaction se fait ressentir sous diverses formes, de diverses manières et dans divers domaines ou secteur d’activité. Il n’en demeure cependant  pas moins que sous le régime du << Changement >>, beaucoup d’actions ont été organisées, mais avec plus ou moins de succès.
Chers compatriotes, nous semblons avoir connu toutes ces crises sans en avoir tiré les leçons utiles, sans en avoir appris la prévention ou la résolution. Nous sommes dans cycle vicieux dont les arcs sont constitués par la pauvreté et ou la misère, l’analphabétisme, la paresse, le goût du gain facile, l’incivisme, la dépendance, la mauvaise gouvernance, la corruption, le défi de l’employabilité de la jeunesse, l’impératif de l’intégration de la question du genre, la précarité de la condition paysanne, la détérioration et la nécessaire restauration de l’identité culturelle, la problématique national et citoyenne, le sous-développement, la problématique de la démocratie et de l’Etat de droit, la sensible équation de l’Armée nationale et de l’administration républicaine, etc.
Face à ce tableau digne de susciter l’effroi, nous, Omer Rustique  GUEZO, affirmons notre détermination, à briser ce cercle vicieux, à tuer ce serpent épique sui se mord la queue. C’est donc pour cette raison que face aux grandes questions de l’heure, et aux innombrables problèmes qui assaillent notre pays , nous devons nous positionner de claire, objective et lucide, pour bénéficier  de toutes les riches leçons du passé, et ce, aux de tracer , ensemble, pour notre peuple un chemin qui le mènera hors de l’ornière, un chemin de lumière et d’assurance.
Chers compatriotes, l’histoire des dernières années de notre pays nous permet de conclure que le salut de notre peuple ne réside ni dans les partis qui mobilisent seulement autour des questions abstraites et théoriques, ni avec les partis-entreprises gérés par les capitaines bailleurs de fonds faiseur de rois.
Il est impératif, vital que nous développions une alternative viable, une autre démarche une meilleure méthode intégrant l’évidence contemporaine que les esprits et prise de position trop partisans sont en régression, tombent en désuétude partout dans le monde. Il nous incombe alors le devoir citoyen de rechercher, de trouver puis de disséminer les termes réels, les justes clauses du contrat qui doivent lier les couches intellectuelles aux laborieuses couches paysannes en un mariage fécond et profitable à toutes. Maintenant que les conditions qui de toute évidence ne nous satisfont sont objectivement analysées, et leurs causes connues, que faire ? Qu’entreprendre comme action ? Mais, par-dessus tout, de quelle société rêvons-nous donc pour notre pays

2ème Partie.
Notre Projet de Société
L’IDOLOGIE
Notre Projet de société dont, nous en avons la conviction, est intimement lié aux aspirations aussi bien réelles qu’actuelles du peuple béninois, avec lequel nous entendons le réaliser. Il s’inspire de l’approche idéologique que nous considérons la plus appropriée aux réalités de notre époque, aux conditions de notre peuple et au développement de notre nation.
L’idéologie se définit comme un système, d’idées convergentes, une philosophie du monde  et de la vie. Nous ne concevons donc pas seulement le parti  politique comme une formation groupée derrière un homme et sa vision. Nous la situons aussi par rapport aux grands courants d’idées qui veulent organiser la souveraineté, l’Etat, les relations entre l’Etat et les citoyens, entre l’Etat et les religions, les relations internationales, les relations de production au sein de la société, celles de protection sociales, etc.
Nous, nous nous inscrivons dans le courant de pensée de la Sociale Démocratie. Elle croit en la Liberté et en la Solidarité entre Nations, et entre l’homme centre de toutes les préoccupations nationales. La société de droit que nous prônons est une société libérale qui fait confiance à l’homme, encourage ses initiatives, le protège, favorise la production et l’efficacité économiques et la participation de tous aux fruits de la croissance, aux fins du développement social et harmonieux. Notre idéologie veut donc emprunter au socialisme et au libéralisme tous ce qu’ils ont de positif.
Le socialisme sans la dictaturedu prolétariat et sans le collectivisme totalitaire répond indubitablement aux préoccupations de notre peuple, actuellement  réduit par les procédés systématiques qui ont encore cours et à la misère. Pendant longtemps encore, l’Etat aura un rôle de premier ordre à jouer dans ce pays qui est le nôtre. Le libéralisme à visage humain, en libérant et en décuplant les énergies individuelles, permet à de trouver et de sécuriser les moyens de sa politique de développement.
Notre idéologie s’étend donc comme la dynamique synthèse de ces deux grands courants idéologiques du monde contemporain. Elle tire son essence :
-          des expérience historiques de notre pays , naguère Côte des Esclaves, puis devenu colonie française puis enfin entité néocoloniale géré par des pouvoirs de défi et de démission nationale, dont un régime marxiste-léniniste.
-          De la situation nationale actuelle qui révèle un système complexe et enchevêtré de rapport impliquant à la fois l’Etat, les partenaires techniques, financiers et stratégiques étrangers, les opérateurs privés et un peuple constitué de collectivités territoriales attendant absolument  tout de l’Etat.
Nous avons et assumons pleinement la vocation de contribuer ou de participer à la constitution de grands rassemblements de citoyens Béninois patriotes, démocrates et panafricanistes, soucieux de construire un Bénin nouveau, autonome et prospère dans une Afrique unie ; un Bénin d’où seront donc définitivement bannis les fléaux sus évoqués de misère, d’analphabétisme, de sous-emploi et de non-emploi des jeunes, d’injustice, de gabegie, d’arbitraire, et qui plus est , de corruption endémique, dont le score infâme et dégradant de 2.8/10disqualifie le Bénin e terme d’attractivité et de fiabilité pour les investissements significatifs.
Construire ensemble avec le peuple un Bénin où seraient appliquées les règles de l’Etat de droit, basé sur avant tout une véritable et effective  séparation de pouvoir exécutif, législatif et judiciaire : un Bénin où serait respecté et protégé le quatrième pouvoir qui est la presse, et qui, en fonction de son immense potentiel de construction ou de destruction massive, selon comment  il se positionne, devrait être connu comme premier pouvoir ; édifier ensemble une nation béninoise où serait mis en place une administration , une armée et une police républicaine, où seraient garantie la préservation de l’environnement, où l’économie dynamique serait animée essentiellement par le secteur privé, dans le cadre politique nationale convenable et intégrée dans les domaines de l’emploi et du travail, de la monnaie et du crédit, des transports et des impôts, de la production et de la santé, de l’éducation , de de l’agriculture, de l’industrie, de la culture et de l’artisanat, du tourisme, etc. ; bâtir ensemble un tel Bénin, est notre rêve le plus cher et notre devoir le plus péremptoire. En somme, il nous incombe, de répondre à la question << Où allons-nous ? A quoi nous engageons-nous le peuple ? >>.
Pour rendre les propos de Frantz Fanon << chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir et la trahir >>. Nous entendons fermement accomplir la nôtre, et relever le défi qui est échu à notre génération. La génération des ères des indépendances africaineset celle d’après qui nous ont précédés, ont fait de leur mieux, acquérant ou conquérant les indépendances nominales, et réussissant à démarrer les machines  de développement national dans les espaces devenus souverains.
Notre génération, quant à elle, constitue un élément central et doit jouer un rôle déterminant dans tous les secteurs de la vie nationale. Est-elle seulement conscient  de la responsabilité qui lui incombe pour sortir du rôle bon aloi  de techniciens sous ordre et de la posture étriqué de bons exécutants, et se hisser à la légitime hauteur et position d’acteur  majeur, de moteur central du développement  de notre pays ?
Pour arriver à répondre cette préoccupante interrogation par l’affirmative et sans risque de setromper, nous devons-nous doter de tout l’arsenal nécessaire pour, en leader éclairé, changer l’ordre du jour.


Notre Vison.
L’importance d’une vision n’est plus à démontrer. Point n’est donc besoin de se lancer dans un tel exercice. La Vision peut se définir comme une étincelle de persistances détermination, qui insuffle énergie et optimisme aux différents acteurs impliqués dans sa réalisation, et les stimule à faire ce qui doit être fait, tel il doit l’être, quand il doit l’être, tant qu’il doit l’être. Elle confère du sens là où il n’en existait pas et en rajoute là où s’en décelait déjà des traces. Pour paraphraser Tom Peters, nous dirons que développer une  vision, et plus encore la vivre, est la raison d’être, le catalyseur affectif, l’image avenir consciemment voulu et ardemment souhaité.
C’est donc au  vue de toutes ces considérations que nous avons défini notre Vision qui se libelle comme suit :
<< Faire du Bénin un pays humain, crédible, le centre attractif  d’activité économiques dynamique et où sont promues et protégées les libertés et la solidarité nationale.>>
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Nos Valeurs et Références pour l’action.
La définition de valeurs suppose en amont l’existence de problèmes à résoudre la volonté prononcée  d’adapter des attitudes et/ou comportements concourant à ladite résolution. Les attitudes étaient ici des ensembles structurés de norme éthique intériorisés par un sujet, une personne, et comportements, une chaine d’actes effectivement posés, en réponses des stimuli. Compte tenu de histoire comme contemporaine et  Vision et les objectifs sectoriels à atteindre, les initiatives pises et les stratégies explicitées dans le présent document de Projet de Société,  initiatives  et  stratégies concourant à l’édification d’un Bénin uni, paisible et prospère, sont fondées sur un corpus de valeurs intrinsèques et guidée par des références. Provenant des coutumes et traditions des quatre coins de notre pays le Bénin, des autres pays d’Afriques, de la Diaspora Panafricaine, histoire comme contemporaine et de l’ensembles des civilisations humaines à résonnance universelle, puis s’enracinant dans notre histoire nationale et notre idéologie, ces valeurs et références composent l’essentiel de l’identité culturelle des peuples de notre terroir que l’Etat, en tant qu’entité, avec à sa tête le Président de la République doit promouvoir et défendre . Elles nous semblent indispensable pour construire, ensemble ce Bénin nouveau dont nous rêvons sa postérité méritée. Ces valeurs et références sont :
1-      La liberté.
2-      La perfectibilité.
3-      La Démocratie Participative.
4-      La solidarité Agissante.
5-      L’Etat de la Primauté de Droit.
6-      Le travail.
7-      L’Unité Nationale.
8-      La justice Sociale.
9-      L4Ind2pendance Nationale.
10-  L’Unité Africaine.
11-  La Consolidation de la Démocratie.
12-  Les institutions.
13-  L’Administration.
14-  L’Armée, la Gendarmerie et la Police.
15-  L’Organisation Territoriale.
Allons à la découverte du contenu de chacune de ces valeurs ci-dessus énumérées.
1.      La liberté.
La liberté est une denrée précieuse dont notre peuple n’a pas souvent bénéficié à travers l’histoire. La royauté, l’esclavage, la colonisation, le néocolonialisme, le totalitarisme marxiste, le règne de terreur des forces magiques/mystiques et les pesanteurs socioculturelle de la coutume, ont été autant de situations ont privé le peuple de liberté véritable. Anotre entendement, la liberté ne s’apparente pas l’anarchie ; la liberté de de chacun trouvant sa liberté là où son exercice peut nuire à autrui. Il n’y a de réelles libertés que celle garanties par l’Etat car toute vie collective supposent que l’espace maximal de liberté dons chacun dispose soit circonscrit et maintenu par les limites fixées à l’exercice des libertés des puissants.
L’exercice de la liberté ne concerne pas seulement le champ politique des libertés d’expression, de presse, d’association, de syndicat, d’adhésion politique, etc. mais englobe ainsi le champ économique. La liberté du citoyen est en effet gravement amputé, sérieusement compromise, si si elle n’incorpore pas la possibilité d’acheter, de vendre, de louer ou d’emprunter ce qui est utile ou agréable à sa vie et son épanouissement, dès que et chaque fois que le besoin se fait sentir.
2.      La perfectibilité.
On déplore la persistance de la mentalité de cueillette chez les populations du Bénin. On se plaint en permanence des pesanteurs socioculturelles de nos us, coutumes et traditions.
En effet, beaucoup de nos actions sont encore régies par le code intangible de la nature. Les résultats de nos efforts pour transcender le règne de l’instinct sont sacralisés. Comment  s’arracher de la loi et se libérer du joug de la Nature, tout en s’ôtant de la tutelle de cette seconde nature qu’est la Tradition ?
Pour résoudre cette problématique, nous  nous proposons comme valeur à intérioriser, pratiquer et partager, la Perfectibilité. Elle est basée sur la Raison et la recherche constante de la Vérité. La Raison est ici la disponibilité à la critique matérialisée par l’ouverture et la perméabilité à la critique d’autrui et à la détermination dans l’autocritique. La recherche de la Vérité quant à elle, s’appuie sur et prend source dans cette démarche critique. L’adoption consciente de la méthode critique est l’instrument, le levier principal du progrès. Elle s’inscrit dans l’optique d’une tâche sempiternelle et omniprésente de recherche d’une perfectibilité permanente.
3.      La Démocratie Participative
            La Démocratie comme le Socialisme hier, et l’indépendance avant lui, se décline dans tous le discours toutes les prises de position actuelles. Notre société politique est en voie de mythifier la Démocratie avec les rituels de spectacle, les piètres simulacres qui nous sont présentés comme actes démocratiques. Voici déjà que nous nous trouvons des  traditions de démocratie villageoise ou tribale. Or la démocratie n’est nullement  le multipartisme composé de partis à la base de rassemblement ethnique ou régionale. Et ce n’est surtout pas ce vil consensus, vulgarisé à tort, et fait de concessions répréhensibles.  La Démocratie ne saurait être l’allégresse au Chef et aux traditions.
La culture démocratique  se construit contre l’univers d’origine, qu’il s’agisse de l’Etat de Natureà proprement parler ou de cette seconde nature qu’est la tradition. En effet, au fondement de toute légitimité démocratique, il y a le nécessaire principe de la Liberté, entendu comme arrachement aux particularités et singularités d’origine, en s’appuyant sur les leviers de la commune raison.
Elle constitue une nécessité pour l’épanouissement  du peuple. Son but ultime est d’assurer l’adhésion et la participation consciente, volontaire, active et permanente du peuple à la gestion et au contrôle des pouvoirs publics, en libérant son énergie vers les valeurs positives de Travail et de Solidarité.
            L’Etat doit garantir et favoriser le multipartisme, accepter l’alternance au pouvoir, reconnaître et protéger les droits de l’opposition dont le statut, déjà fixé par la loi, doit être respecté. L’Etat doit promouvoir la consolidation de la Démocratie par le renforcement de la société civile et tous les acteurs de contre-pouvoir. Il  n’a pas de développement véritable  sans démocratie et toute démocratie demeure vaine et stérile si elle ne conduit au développement.
4.      La Solidarité Agissante.
La solidarité existait déjà dans nos sociétés, dans nos différentes communautés sous une forme ethnique, voire familiale. Cette forme de solidarité subsiste aujourd’hui simplement parce qu’elle ne s’est pas transformée en sa forme la plus élaborée et la plus accomplie : la solidarité nationale
La solidarité nationale est cette solidarité qui libère l’individu de sa famille et de son ethnie. Elle aborde les problèmes bien réelsd’injustice et d’inégalité dans la société globale. Le traitement des déséquilibres ou inégalités inter régionales la gérance des disparités villes-campagne, les écarts, discordances ou hétérogénéités causées par le chômage, les cas de maladie, de catastrophe, etc. relèvent du champ de compétence de la solidarité nationale.

5.      L’Etat et la Primauté du Droit.
L’Etat de droit est à conquérir. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du Citoyen doit aussi trouver des champs d’application dans la vie économique. Dès l’instant que la production et la distribution sont des domaines tombant sous l’empire des libertés citoyennes, alors le problème de l’organisation de cette liberté se pose en termes de règles régissant le corps social, c’est-à-dire de la primauté du droit.
La règle de droit, par ses interdictions comme par ses obligations, contribuent par exemple, à la bonne gestion des ressources naturelles et, à long terme à la préservation de l’environnement. Le type de l’Etat de droit à promouvoir doit garantir en toute circonstance la primauté absolue du et respecter le principal de la séparation effective et sans subterfuge des pouvoirs.
            Il doit assurer la sécurité publique et œuvrer en faveur de la justice sociale, en permettant  notamment l’accès de tous à l’éducation obligatoire, aux soins de santé, à un travail stable et décent. L’administration publique, organe privilégiée d’intervention de l’Etat, doit être au service du peuple.
L’Etat doit être considéré comme une entreprise nationale chargée de la gestion et de la promotion du bien commun. Davantage qu’une puissance qui commande, l’Etat doit devenir un groupe qui travaille. L’Etat doit créer les conditions de l’épanouissement du Béninois, qu’il se doit d’accompagner en permanence.
6.      Le Travail.
La devise de notre pays est, depuis le 04 Décembre 1958 : FRATERNIT – JUSTICE – TRAVAIL. Le mot Travail se trouve dans la quasi-totalité des discours depuis l’accession à la souveraineté nationale et nous avons toujours, depuis lors <>,. Nous voici pourtant encore à la case de départ. Pour nous, peut-être décrit  comme <>, celui qui comprend que la civilisation ne se maintient ni par nature, ni par tradition ; que la semaine de 40 heures ne nous fera pas amorcer la courbe de notre développement ; et que réaliser un bénéfice net dans les échanges mondiaux représente la résultante d’une somme de travail titanesque. Le vrai travailleur se met à l’œuvre avant la levée du soleil, et la poursuit encore bien encore  après qu’il se soit couché. Il accepte la possibilité, l’éventualité d’un échec, et si celui-ci advient, il en tire les leçons et trouve un souffle nouveau qui lui permet de retourner à l’ouvrage ou au combat. Il sait que le génie s’accomplit dans la sueur, la peine et le sacrifice, et que toute ressource naturelle demeure sans valeur, sans l’apport de l’intelligence et du potentiel transformateur des humains.
L’éternelle parade des politiciens, des bureaucrates ; des révolutionnaires et des démocrates autoproclamés, et écho amplificateur que lui donnent les médias, amène les populations à croire que l’histoire n’avance qu’à coups d’élections, de guerre, de manifestation de masse et de mouvements militants. Pourtant, si spectaculaires qu’ils soient, ces événements n’ont d’importance pour l’avenir à long terme que dans la mesure où ils favorisent l’œuvre créative des travailleurs ou au contraire lui font obstacle.
C’est le type de travailleur décrit ci-dessus qui crée la richesse dont les politiciens font l’objet de leurs comédies et combats. Faute de ressources humaines rompues à la production créative, les moyens de production se révèlent incapables de générer produits comme réel progrès. Et c’est justement à cette trempe de travailleurs que nous lançons un vibrant appel pour la reconstruction concertée et coordonnée de notre patrie.
7.      L’Unité nationale.
Malgré les diversités linguistiques et culturelles et en dépit des actions de division de certains hommes politiques, des facteurs objectifs ont favorisé le brassage, l’émulsion de nos populations, qui ont toujours entretenu des relations de fraternité et de complémentarité. L’Unité conditionne la stabilité politique et partante, le développement de notre Nation. Elle commande que soient combattus l’ethnocentrisme, le régionalisme, le chauvinisme et le sectarisme. Toutefois, l’ethnie est et doit demeurer une réalité culturelle, le creuset où se conservent les particularités et les coutumes, c’est-à-dire, les richesses singulières à protéger et à promouvoir.
Au niveau de l’Etat, le fonctionnement national des institutions doit garantir à chaque Béninois et à Béninoise l’intégralité de ce à quoi il peut  prendre, en tant que citoyen, et ce indépendamment de son origine ethnique ou régionale.
Dans notre perspective et congruence avec notre Vision, nous prônons une injustice égale pour tous et ne reconnaissons comme étalon de mesure, que la valeur de l’individu. Nous sommes favorables au développement solidaire, intégré et durable de toutes les régions du Bénin, de l’est à l’ouest, du nord au sud e passant par et en n’omettent pas le centre. De fait donc et par ricochet, nous rejetons fermement et condamnons vivement la pratique, partielle ou totale du dosage tribal et régional.
8.      La justice sociale
L’Unité Nationale ne peut ne peut se concevoir  et s’appliquer, s’enraciner et se perpétuer que dans le cadre circonscrit par une politique juste, équitable appliquée à toutes les filles et à tous les fils de la Nation. Il ne saurait avoir de véritable Démocratie, de liberté, de respect des droits de la personne humaine, tant que subsisteront les inégalités sociales et régionale, et tant qu’une partie de la population sera maintenue dans l’ignorance, la pauvreté et la dépendance, l’obscurantisme.
Une fois au pouvoir, nous allons œuvrer activement en faveur d’une répartition équitable des fruits de la croissance économique et des richesses nationales entre les facteurs de productivité. Le degré d’évolution d’un peuple peut se mesurer à sa manière d’organiser les rapports entre les individus le composent. La loi doit être la même pour tous tant dans sa conception que dans son application. Nous estimons nécessaire d’actualiser les divers codes et lois, règles et règlements afin de les épurer des dispositions désuètes ou contraires à l’exercice de quelque liberté, ou encore pour y intégrer des concepts contemporains ou d’avenir.
Pour nous, une justice digne de ce nom doit être humaine. Son but premier étant d’aider à accomplir convenablement sa nécessaire insertion dans le corps social. Même les sanctions doivent être envisagées, conçues et exécutées dans cette perspective. La saine mise e œuvre de la justice ne doit pas se limiter à un déploiement exclusif et permanent de la coercition.
Par ailleurs, il nous parait impératif de repenser le système carcéral. Nous veilleront à humaniser prisons, et à en faire une véritable école de vie et un espace transitoire de préparation à la réinsertion socioprofessionnelle et économique. Nous ambitionnons réinventer les espaces carcéraux pour en faire des lieux où le personnel est dûment formé, où les détenus se réapproprient la notion de responsabilité, civile, pénale ou autre, où règnent de meilleures conditions de détention, une nécessaire séparation des mineurs d’avec les adultes, etc.
Dans le but de rendre effective la séparation des pouvoirs, et de conformer la forme (structure) de notre système judiciaire à la fonction de justice sociale qu’elle est appelée à remplir, une série de profondes réformes s’impose. A titre d’exemple, le Conseil Supérieur de la magistrature devra être séparé de l’Exécutif, et présider  par une personnalité élue par le Magistrat
L’Etat doit par ailleurs faciliter l’accès des citoyens à la justice, aux Auxiliaires de justice que sont les notaires, les avocats, les huissiers et les avoués, puis à leurs services. Pour y parvenir, l’éducation citoyenne au droit  positif béninois, doit être rendue accessible aux populations, localement et dans une langue nationale qui leur intelligible, afin que l’expression << nul n’est censé ignore la loi >> ne soit plus une formule vide de sens et de réalité mais devienne une exigence de fréquentation des espaces d’apprentissage que l’Etat se serait fait auparavant le devoir de créer et de mise en application  de l’instruction reçue.
9.      L’Indépendance Nationale.
Elle signifie le plein exercice de notre souveraineté dans tous les domaines, sur nos ressources naturelles, et quant au libre choix de nos politiques économiques et sociale, pour le mieux-être de notre pays. Toutefois, l’édification d’une économie nationale prospère ne peut ne peut se réaliser que dans un espace régional économiquement viable, tout comme l’indépendance nationale ne saurait se concevoir en dehors de la solidarité et sans l’Unité Africaine.
10.  L’Unité Africaine
            Aujourd’hui plus que jamais, le dépassement du cadre étroit de nos espaces nationaux, de nos Etats s’impose comme une nécessité vitale. La survie et le développement de l’Afrique passent par l’éveil,  la diffusion et l’appropriation d’une conscience panafricaine vive et agissante, ainsi que par la réunification  de l’Afrique  d’avec sa diaspora historique, et  sa jonction avec la diaspora contemporaine. C’est là, nous en sommes convaincu, le fondement de l’unité du continent.
Nous encourageons et favorisons la réalisation courageuse et concrète, tangible et durable de l’intégration africaine, car elle constitue à notre entendement l’un des principaux socles de son essor économique. De même, nous œuvrerons à instaurer, promouvoir ou consolider des relations privilégiés avec des Etats voisins qui possèdent des groupes ethnolinguistiques, une histoire et des caractéristiques géo-climatiques et/ou géologiques commune ou similaires avec le Bénin. Des accords de coopération fixeront le cadre de la démarche stratégique qui aboutira à une coopération politique et économique fertile.
11.  La Consolidation de la Démocratie.
Le Bénin est toujours  en phase d’expérimentation et d’appropriation de la démocratie, et donc en situation de transition démocratique, même après 25 ans d’expérience en la matière. De plus, étant un concept, une notion qui s’applique à la société, entité dynamique par essence, la Démocratie est un apprentissage permanent, un processus évolutif qui exige que l’on capitalise les acquis que l’on l’adopte au contexte sociale et besoins humains constamment changeant, versatiles.
Ainsi, il n’est pas exclu que des défis d’outre époque, rencontrés puis relevés depuis avant l’Ere du Renouveau Démocratique, ressurgissent sous d’autres formes. Quoiqu’il en soit, les Forces Vives et toute la Nation doivent persister dans l’esprit de la Conférence Nationale et rechercher en permanence le consens national fait de leçons historiques et de compromis contemporains. A chaque étape du parcours de notre cher pays, l’effort collectif doit s’orienter vers la consolidation du système démocratique dans globalité, en accordant une place de choix au dialogue social autour de la question.
12.  Les Institutions   
Nous considérons la Constitution du 11 Décembre 1990 comme une base solide et positive pour maintenir l’Etat de droit au Bénin.
13.  L’Administration
Il nous parait impératif de réformer en profondeur et de revaloriser la fonction publique béninoise et de la contenir dans le rôle strictement apolitique d’administration et de service public, avec les exigences inhérentes de promptitude, d’équité, de compétitivité et de qualité, dans le seul intérêt de l’ensemble des administrés.
Nous préconisons une culture administrative innovante, génératrice de plus-value et source de rentabilité, productrice d’efficience dans le service public. La culture démocratique d’une administration publique de progrès devrait, à notre entendement, se fonder sur les éléments ci-dessous :
- Un fonctionnaire entendu comme salarié de l’Etat, considéré et traité comme une ressource et son savoir-faire comme capital à entretenir, fructifier et rémunéré à sa juste valeur.
- Un climat facilitant et récompensant l’initiative, la créativité vis-à-vis des procédés de production et de prestation, et la responsabilité vis-à-vis des résultats.
En outre, les nouvelles techniques de gestion doivent être généralisées dans l’équipement systématique des services publics. L’introduction de ces nouvelles techniques exige de nouvelles qualités et compétences des hommes et femmes chargés de leur utilisation. Pour y pourvoir, l’Etat doit inscrire son action dans effectivité d’une mutation culturelle du manager public, désormais devenu soucieux de la qualité du service public rendu. Le nouveau fonctionnaire que nous prônons doit être embauché uniquement sur  la base de ses compétences et son sens du devoir de servir à la Patrie. Il doit jouir de l’intégrité de sa personne dans comme hors du service et doit être rémunéré convenablement, c’est-à-dire à la juste hauteur des efforts consentis, selon le principe << à travail égal, salaire &gal >>.
En tant que corps, la masse des fonctionnaires doit être politiquement neutre, bien que chaque individu, chaque fonctionnaire pris isolément conserve le droit de la liberté de leur engagement citoyen. Ils ne doivent en aucun cas porter préjudice aux usagers du service public.
Le dialogue social doit demeurer l’instrument permanent de la politique gouvernementale dans ses rapports avec l’administration en tant qu’entité. Dans cette perspective, le pluralisme syndical doit être renforcé et étendu même à un modèle participatif qui consacrerait l’implication des syndiqués dans la gestion des dossiers les concernant. Plus il y aura des syndicats forts, crédibles et démocratiques capables de susciter l’adhésion, mieux le dialogue social se portera.
14.  L’Armée, la Gendarmerie et la Police
            Le couple défense /sécurité fait partie des éléments constitutifs de la société démocratique et de l’Etat de Droit, et leur entière autodétermination est l’un des fondements de la souveraineté nationale. Ce tandem garantit contre l’Etat de nature où règne la violence de tous.
La défense est la sécurité que se donnent les citoyens pour garantir l’exercice et la jouissance de leurs droits. Dans un Etat républicain et démocratique comme le nôtre, les Forces Armées, doivent se souder au peuple dans une féconde complicité pour mieux assurer la défense de leurs libertés. La défense est à la fois la protection contre une agression extérieure et la capacité du peuple à déterminer librement son système de gouvernement, à l’abri des pressions extérieures et de l’instabilité sociopolitique interne.
Le maintien de l’ordre public est par essence le domaine exclusif des forces de l’ordre, principalement la Police et de la Gendarmerie Nationale. Il ne doit concerner l’Armée que dans des cas d’exception, sur avis express de sa hiérarchie. L’Armée a un devoir absolu de loyauté envers les institutions de la République et envers ceux qui ont obtenu du peuple mandat de les diriger. Les militaires en activité ne peuvent appartenir à une formation politique, et sont astreints au devoir de réserve. Dès notre accession au pouvoir, nous veillerons à tout cela en toute objectivité.
15.  L’Organisation territoriale
Elle doit viser à faire participer le plus grand nombre possible de citoyens à la gestion politique. Nous préconisons la mise en œuvre intégrale des dispositions de lois actuellement en vigueur en République du Bénin, relatives à la Réforme de l’Administration Territoriale. Nous proposons l’extension à toutes les communes des compétences en matière d’Education, de Santé, d’Action Sociale et Culturelle, d’organisation de la vie citoyenne, de transport, de logement, de communication, d’énergie. En clair nous proposons une décentralisation effective et parachevée, un modèle opérationnel et mutuellement bénéfique de coopération intercommunale, des regroupements de volontariat citoyen, etc.
Voici ainsi déclinées nos valeurs et références pour l’action que nous entendons entreprendre. Quelle est alors la nature de l’organisation qui conduira à la concrétiser ?

La Nature de notre organisation
Nous fondant sur notre vision et sur la nature du combat que nous entendons engager, nous n’avions d’autre choix que de prendre action en faveur des communautés à la base. Les fruits de notre analyse objective de la situation actuelle nous y contraignent. Nous prenons parti pour les communautés et contre tous actes, entités ou procédés destructeurs de notre identité nationale, qu’elle soit culturelle, historique, ou autre.
Nous prenons parti pour un nouveau contrat social entre les communautés à la base et une couche intellectuelle auparavant regroupée et réunifiée. Nous sommes fervents partisans de la démocratie participative à la base, mise en marche par alliance entre intelligentsia et communautés/collectivités culturelles agissantes, œuvrant de concert pour la réalisation et la réaffirmation de soi et la restauration de notre identité nationale.
Nous nous engageons farouchement dans la lutte pour l’édification d’une nouvelle forme de nationalité, de lien citoyen-Etat, d’un nouveau modèle de patriotisme, d’appartenance citoyen-Nation. Cette édification  passera par la promotion de notre identité culturelle, la reconstruction de notre mentalité individuelle et collective, et l’adoption d’une nouvelle éthique sociale, doublée d’une nouvelle ligne d’action.
Ainsi, nos actions devront concourir  à :
-          Emanciper l’individu, le citoyen pris isolément.
-          Construire, consolider et valoriser notre identité culturelle.
-          Renforcer la Démocratie et la Justice Sociale.
-          Créer une tradition politique et institutionnelle génératrice d’unité et de changement  social positif.
-           Rétablir la confiance et restaure le dialogue classe politique-masses populaires.
-          Inculquer une éducation Citoyenne qui permettra, par-delà les barrières de langues et de l’instruction, de combler le fossé entre les principes, valeurs et références de la République et les actes, individuels ou collectifs, de diverses couches de la nation.
-          Garantir un système de formation qui fasse des béninoises et béninois des producteurs et non seulement des consommateurs de valeurs,  biens et services.
-          Instaurer et rendre  opérationnel au plan national un système de communication continu portant sur le changement de mentalité des béninoises et béninois dans une vision qui privilégie la transformation de l’Etre béninois par la vertu   et le travail, pour la production.
-          Instaurer et rendre opérationnel au plan national un cadre de concertation élargie représentatif de toute les couches sociales qui aura pour principale mission d’œuvrer pour faire naître un nouvel être béninois capable d’engagement patriotique et animé de l’esprit de service à la Nation.
Dans la mise  en œuvre d’une stratégie nationale d’autonomisation citoyenne mentale, physique et matérielle pour un développement humain durable, nos actions couvriront tous les principaux secteurs participant du développement. Quels sont-ils, ces secteurs stratégiques leviers du développement mental ?


Notre Approche Stratégique et Sectorielle du Développement
Nous sommes efforcés de résumer l’essentiel de nos ambitions pour chaque secteur dans un Enoncé de Vision Sectorielle. Caque Vision Sectorielle, pour s’opérationnaliser, est traduite prioritairement en un Axe Stratégique d’Orientation, et chaque axe d’orientation est à son tour décliné en principales actions à entreprendre.
Education 
Vision
Concevoir et opérationnaliser un système éducatif basé sur l’identité culturelle béninoise et répondant aux besoins nationaux endéveloppement avec une proportion dominante de filières d’ingénierie, une quantité raisonnable de science exactes et une minorité convenable de sciences sociales.
Axe d’Orientation
Remise de l’excellence au centre du système éducatif afin de rendre le produit fini qu’est le citoyen béninois compétitif à l’échelle internationale et de restaurer le Bénin à son statut de Quartier Latin de l’Afrique.
Principales Actions
1.      Etablir et maintenir une intégration progressive de nos valeurs culturelles dans l’Education afin de pleinement  faire réacquérir et de diffuser parmi les citoyens, les langues, les techniques culinaires, les rythmes et danses, les jeux traditionnels etc., qui sont le fondement de la richesse culturelle béninoise.
2.      Fusionner tous les Ministères d’Enseignement en unique Ministère  de l’Education Nationale, avec des Secrétaires d’Etat chargés des diverses branches de l’enseignement.
3.      Rouvrir les Ecoles Nationales Supérieures et toutes autres institutions de formation du personnel enseignant, du primaire au supérieur en passant le secondaire,  technique et  professionnel, afin de produire une ressource humaine véritablement  qualifiée, capable de couvrir toute l’étendue du territoire nationale
4.      Travailler à ressusciter la vocation enseignante au sein des populations et la conscience professionnelle au sein des enseignants, afin de pourvoir qualitativement à l’atteinte de l’objectif << un, un enseignant >>.
5.      Fondre et rebâtir les curricula académiques et la pédagogie du système éducatif béninois afin d’y intégrer : 
(a)    Les éléments d’identité culturelle du peuple qui y est soumis ;
(b)   l’histoire du Bénin et l’histoire Panafricaine, le civisme, la morale, le service patriotique ;
(c)     les exigences imposées par les mutations scientifiques et technologiques globales puis enenfin ;
(d)   Les domaines de formations véritablement et immédiatement utiles au développement national, tout s’alignant de façon prospective sur les 3ème et 4ème  révolutions de l’humanité : l’énergétique et le numérique.
6.      Créer, animer et pérenniser dans chaque commune un centre de Formation Technique et Professionnel un centre d’incubation Entrepreneuriale dont les filières seront déterminées en fonction des potentialités humaines, économiques, géostratégiques et autres, du milieu, et les besoins en développement de ses populations.

Environnement et Santé
Vision
Créer par une implication de l’Etat, les conditions environnementales et sanitaires favorables au bien-être individuel et collectif, et au développement national.
Axe d’Orientation
Création et maintien, par l’implantation de moyens de prévention et optimisation du système de soins, d’une population globalement saine et d’un cadre de vie et de travail, rural comme urbain assaini et entretenu ; des conditions environnementales et sanitaires .
Principales Actions
Santé :
1.      Améliorer l’accessibilité et la qualité des services de santé.
2.      Promouvoir la santé maternelle et réduire la mortalité infantile.
3.      Sécuriser les pharmaceutiques et les consommables médicaux.
4.      Instituer l’exercice physique hebdomadaire obligatoire dans les services publics et semi-publics de la République.
5.      Encourager et soutenir la recherche endogène pour faire allier la richesse de la médecine traditionnelle béninoise aux procédés  de la médecine moderne.
6.      Promouvoir un label, des normes et un système de contrôle de qualité béninois en matière de santé qui intégrerait à la fois la riche diversité de la médecine curative et l’efficacité des formes de médecine préventives dites douces.
7.      Développer une offre de santé de référence à vocation régionale.
8.      Assurer la promotion des mutuelles de santé.
9.      Implanter  et équiper e proportion  socialement  justes, des infrastructures et promouvoir la gestion rationnelle du personnel de santé qualifié en :
(a)    Intégrant pleinement  la télémédecine au système national de soins et
(b)   En insérant dans les curricula nationaux des filières de formation de personnel technique médical intermédiaire.


Environnement :
1.      Elaborer, adopter et opérationnaliser un Plan d’Aménagement Durable et équilibré de l’espace national (milieu urbains comme ruraux).
2.      Initier et conduire des réformes qui améliorent les conditions économiques et juridiques et de gestion des principales problématiques environnementales par les collectivités à la base.
3.      Intégrer des défis environnementaux en général, et climatiquesen particulier et à la prise de décision politique et incorporer au budget national une ligne impact environnemental-mécanisme de captation-adaptation ;
4.      Garantir une effective sécurisation du foncier.
5.      Promouvoir le Volontariat Environnemental Citoyen et instaurer une session mensuelle d’assainissement  collectif, par quartier de ville/ou village pour impliquer la population dans l’entretien de leur milieu et contribuer à leur inculquer  l’habitude, le réflexe de la préservation de leur milieu de vie et/ou  de travail.
6.      Promouvoir la gestion intégrée des ressources naturelles et éveiller et/ou renforcer la conscience environnementale et la citoyenneté énergétique chez les populations béninoises
7.      Promouvoir des techniques de production d’eau potable par potabilisation et/ou épuration de corps ou source d’eau, réellement efficaces, économique, et accessibles à tous.
8.      Faire une gestion intelligente des déchets et, en y appliquant la technologie appropriée, les recycler et  les réinsérer dans tous les secteurs  d’économie : énergie, génie civil et rural, art et artisanat, culture, etc. 
Agriculture/Elevage
Vision
Atteindre la sécurité et conquérir la souveraineté alimentaire en produit  au naturel, en consommant local et en autonomisant les masses productrices.
Axe d’Orientation
Renforcer l’économie nationale, contribuer à garantir le bien-être sanitaire des populations en rendant l’ensemble des procédés de production plus naturels, plus compétitifs en termes de temps, d’énergie et de coût, puis réorienter les schémas de consommation de sorte à y faire intégrer puis adopter une claire majorité de produits nationaux.

Principale Actions
1.      Diffuser les techniques d’agriculture naturelle et d’élevage biosécuritaire.
2.      Promouvoir et accompagner un retour à l’agriculture familiale et coopérative.
3.      Assurer la qualité, la disponibilité et l’accessibilité des produits d’agriculture et d’élevage en consommant prioritairement les produits locaux
4.      Promouvoir la gestion circulaire des ressources non alimentaires des chaînes de production et les valoriser dans les secteursénergétiques artistiques.
5.      Contribuer à construire la sécurité financière des masses productrices, surtout rurales.
6.      Soutenir et intensifier la production locale d’outillage agricole de tous acabits.
7.      Mettre en place un dispositif décentralisé de prévention et de gestion des crises alimentaires.
8.      Concevoir et mettre en œuvre  une politique alimentaire nutritionnelle nationale.

Culture
Vision
Créer par une implication institutionnelle de l’Etat, les conditions environnementales et sanitaires favorable au bien-être individuel et collectif, et au développement national.
Axe d’Orientation
Création d’un système national de production de valeurs et de richesse basé sur une réappropriation et une promotion sociale et économique de nos traditions, us et coutumes, histoire, arts, littérature, langues, techniques culinaires, rythmes et danses, jeux religions, de l’ensemble du savoir, du savoir- faire et du savoir-être de notre peuple.
Principales Actions
1.      Inscrire dans le curriculum académique national une manière obligatoire d’expression culturelle (langues, rythmes, chants, danses, cuisines, du Bénin) et promouvoir l’enseignement croisé de langues nationales au sein des institutions d’éducation formelle.
2.      Réorganiser  et promouvoir  le tourisme en favorisant l’expression plurielle des diversités culturelles de notre Etat multiethnique.
3.      S’appuyer sur les médias pour une franche promotion, une large diffusion et une réelle intégration populaire de cette diversité culturelle, plurielle et multiethnique.
4.      Ouvrir et institutionnaliser une Maison Nationale des Arts et Culture.
5.      Intégrer les défis et anticiper les effets de la 4ème révolution globale (celle du numérique) puis en exploiter les prémices à l’avantage de la nation, en numérisant et en sécurisant la culture béninoise, par la création du Conservatoire Virtuel des Peuples et Cultures du Bénin.
6.      Promouvoir les produits de l’artisanat national.
7.      Ouvrir des filières de formation culturelle innovantes pour  optimiser la réinsertion des déchets et autres résidus de production ou d’utilisation dans l’économie en général, et dans l’art et artisanat utilitaire, dans le vestimentaire, dans l’ingénierie des instruments musicaux, etc.
8.      Assure le développement, la promotion et l’épanouissement des PME artisanales à travers le renforcement du Fonds National de Promotion de l’artisanat (FNPA) de concert avec les organisations faitières des artisans (Union des Chambres interdépartementales des Métiers du Bénin UCIMB – Confédération Nationale des Artisans du Bénin  CNAB).
9.      Mettre sur orbite la destination du Bénin à  travers la mise en œuvre de l’arrimage culture-tourisme-artisanat dans les participations aux foires et salons l’échelle sous régionales, régionale et internationale. 

Economie
Vision
Construire, par une approche multisectorielle intégrée une économie forte, compétitive, productive, protective du minimum social commun, et basée à la fois sur l’immense potentiel et l’inépuisable génie créateur de la ruralité et de la jeunesse.
Axe d’Orientation
Elargissement des  bases de croissance et diversification des filières valorisées pour une prospérité véritablement partagée impliquant pleinement l’ensemble de la jeunesse, garantissant une relation saine secteur public-secteur privé
Principales Actions
1.      Renforcer le cadre macroéconomique et améliorer le cadre fiscal au Bénin.
2.      Renforcer un secteur privé exclusivement économique, et donc politique, du point de vue constitutionnel.
3.      Renforcer, vivifier, diversifier pérenniser le Partenariat Public-Privé, tout en créant un climat favorable et capable de susciter des investissements internes de la part des opérateurs économiques nationaux.
4.      Densifier le tissu industriel dans une dynamique équilibrée d’occupation de l’ensemble du territoire national.
5.      Créer une Banque Rurale par la mise en place d’un impôt spécial sur importation qui viendra renforcer l’épargne domestique en faisant prélever une symbolique de cinq francs (5)CFA sur chaque unité de produits importés.
6.      Mettre en place un Fonds d’Epargne Solidaire pour le fonctionnement participatif des initiatives de jeunesse par les jeunes, pour les jeunes et pour leur formation afin d’assurer l’adéquation prompteur-projet, en faisant prélever une somme symbolique de cinq francs (5) CFA sur la consommation quotidienne des réseaux GSM.
7.      Rendre véritablement compétitive dans le concert des pays de la sous-Région, l’Economie béninoise en y intensifiant la prestation de service et l’industrie.
8.      Développer et rendre porteur d’emploi, de richesse et de compétitivité les pôles de croissance suivant :
(a)    L’économie des transports (maritime, routier, ferroviaire, fluvial et aérien),
(b)   L’économie numérique,
(c)    L’économie verte,
(d)   L’économie minière,
(e)    L’industrie culturelle et touristique, et enfin
(f)    La recherche et l’innovation.
9.      Restructurer et opérationnaliser la Politique Nationale de l’Emploi dans les 77 communes du Bénin.
Ingénierie de Développement (Génie Urbain et Rural Infrastructures et Logements)
Vision
Déployer le cadre structurel, institutionnel et infrastructurel nécessaire à créer, soutenir et parachever le modèle de développement, le type d’essor économique et la qualité de vie et de bien-être social et citoyen auxquels nous aspirons tous pour le Bénin.
Axe d’Orientation
Améliorer l’ensemble des indices de développement humain, économique, politique et autres, en créant ou en renforçant les infrastructures qui constituent le soubassement et la condition sine qua non, prioritairement dans les secteurs du transport, du logement.
Principales Actions
Transport et Logement :
1.      Achever promptement l’optimisme des réseaux de transport routier pour renforcer l’économie par l’amélioration de la libre circulation de biens et de personnes.
2.      Améliorer et viabiliser les réseaux de transport fluvial et maritime.
3.      Intensifier le taux de couverture du territoire national par le transport aérien et améliorer par là  même, la connexion des divers pôles régionaux de croissance, entre eux et avec des villes, régions et entités étatiques étrangère.
4.      Vulgariser et faire adopter dans les services publics et semi-publics les pratiques de covoiturage, de déplacement coresponsable, etc.
5.      Mettre en place un système géotechnique avancé d’exploitation des carrières et de transformation des matières  premières minérales et minières en matériaux locaux de constructions  économiques et écologiques.
6.      Mettre en œuvre une Politique Nationale du Logement Ecologique et Economique afin de garantir le droit au logement décent à chaque catégorie socioprofessionnelle selon ses conditions économiques et financières.
7.      Soutenir, à l’échelle nationale, la redécouverte et promouvoir l’utilisation de la riche diversité des styles architecturaux propre à l’espace  socioculturel béninois.
8.      Investir dans la recherche de solution issue du génie artisanal et industriel national pour un réseau et des moyens de transport, puis un système de logement plus efficaces, plus efficients en coût, en temps et surtout en empreinte énergétique et environnementale.


Ingénierie Energétique
Vision
Assure au peuple béninois, une fourniture énergétique stable propre, respectueuse de l’environnement et de la santé des  populations, accessible à tous à moindre coût et produite localement par la valorisation des facteurs climatiques et naturels générateurs d’énergie pouvant garantir l’autosuffisance énergétique.
Axe d’Orientation
Intégration des défis de la 3ème révolution, celle énergétique, aux plans, programmes, projets et stratégies de développement national, positionnement stratégique du Bénin dans la sous-région par le soutien institutionnel à la recherche active pour une innovation de rupture en matière de fourniture énergétique.
Principales Actions
9.      Désengorger le réseau énergétique national en recherchant, en expérimentant et en vulgarisant des alternatives globalement applicable et localement efficientes de fourniture énergétique.
10.  Mettre en œuvre une Politique Nationale de diversification des énergétiques puis procéder à une catégorisation et une affectation des sources en fonction du type et de l’ampleur des besoins qu’elles appelées à satisfaire, des sources.
11.  Investir dans la formation des jeunes et des femmes, marginaux du système de formation formel, et/ou résidant en milieu rural, à l’ingénierie  solaire, afin que la production, l’installation, l’entretien et le recyclage de matériel d’énergie photovoltaïque concoure à création d’emploi, de valeur et de richesse dans l’économie nationale.
12.  Encourager le secteur privé, par une série de mesures et politiques publiques incitatives, à entreprendre ou à soutenir la recherche dans le secteur énergétique afin d’aboutir à une décentralisation effective de l’autonomie énergétique dans les communautés à la base.
13.  Mettre à contribution la position côtière du Bénin en étudiant la faisabilité, la rentabilité et le pouvoir démultiplicateur de la production locale d’énergie éolienne.
14.  En milieu urbain, mettre en place un Programme National de Gestion Intégrée et Durable  des  déchets qui servira de fondement à la production de biogaz à partir des déchets ménagers, solides comme liquides.
15.  En milieu rural, soutenir la valorisation des produits non alimentaires et des déchets des divers circuits de production agricole, artisanale et autres, par leur transformation en biogaz et encourager  la culture d’essence végétale capable après transformation et traitement adéquats, de fourniture du biocarburant.



Technologie, Numérique et Communication
Vision
Edifier une société béninoise pleinement interconnectée, dûment éduquée et intégrée aux avancées technologiques, présente et compétitive dans le village planétaire numérique qu’est la communauté internationale du 3ème millénaire.
Axe d’Orientation
Accroissement de l’efficience, de la compétitivité et du taux de satisfaction offert par les services publics de base par la transition des mécanismes manuels automatisées propre au numérique.
Principales Actions
1.      Préparer une génération de citoyens béninois compétents et compétitifs à l’échelle internationale, capable d’innovation de rupture en intégrant le code, langage de base de l’invention technologique d’aujourd’hui et de demain, et le développement, ingénierie numérique par excellence, dans les programmes scolaires dès niveau primaire.
2.      Installer des Universités d’initiation et de familiarisation au numérique dans chaque Arrondissement du Bénin sous la forme de centre Multimédia d’Ecoute Communautaire.
3.      Numériser et sécuriser la culture béninoise, les services publics de base comme l’établissement de la carte nationale, d’extrait de casier judiciaire, l’acquisition de numéro d’enregistrement d’association ou de registre de commerce d’entreprise, etc.
4.      Initier un système national d’incitation à la spécialisation et à l’invention et au génie numérique.
5.      Investir dans la formation d’une classe de spécialistes de l’encadrement juridique, économique et technique afin de pouvoir  garantir et défendre les intérêts et la souveraineté nationale des attaques virtuelles, forme annoncée du terrorisme de demain.
Genre, Inclusion Protection Sociale et Développement
Vision
Bâtir un modèle social, un schéma de gouvernance et un mécanisme de protection holistiques qui permettent au développement national de bénéficier de l’apport, de la contribution peine et entière de chaque fils, de chaque fille du pays, sans distinction d’âge, de sexe, ou autres, et qui leur garantisse les mêmes chances, dans des conditions équitables.
Axe d’Orientation
Promotion et mise en œuvre dans les institution républicaines et instances citoyennes de prise de décision :
(a)    du principe de discrimination positive qui recommande, à condition de compétence égales, d’accorder la préférence aux femmes, afin de satisfaire à l’exigence des Nations Unies de garantir la présence d’au moins 30% de femmes ;
(b)   du principe d’inclusion et de la participation des jeunes de 16 à 35 ans, qui permet de capitaliser le potentiel de la large et la plus active des couches sociales par une représentation minimale de 15% ;
(c)    du devoir de préparation et protection de la petite enfance, prise comme pépinière du développement national futur, afin de modeler une relève de qualité et de sécuriser l’héritage de la nation.
Principales Actions
Genre :
1.      Mettre en place une Politique Nationale d’Inclusion Féminine qui se traduira dans les faits par une série de mesures de facilitation de l’accès des filles et femmes à l’instruction formelle, à la formation professionnelle et à l’éducation citoyenne.
2.      Mettre en place un mécanisme national d’incitation des filles et femmes à l’excellence, qui inclura, par exemple, un quota imposé dans l’attribution des bourses d’Etat, bourses d’études internationales, dans les recrutements  publics, etc.
3.      Mettre en place des Espaces Communautaires d’Ecoute et d’Orientation des filles et des femmes, qui offriront localement et dans une approche de Pairs Educateurs et/ou de Monitoring , une écoute permanente, des conseils avisés ainsi qu’un suivi permanent et personnalisé, pour aider les filles et femmes à gérer et à surmonter les nombreux défis liés aux questions qui leur sont spécifiques : mariage forcé, grossesses précoces, déscolarisation, conciliation de vie professionnelle, sociale et conjugale, etc.
4.      Initier un Service National de Femmes Pionnières dont la principale fonction sera le mythe des métiers dits d’hommes.
5.      Créer des instances de formation intensive des filles et femmes pour les préparer à prendre part à la vie publique, civique, politique et économique du Bénin.
Inclusion :
1.      Encourager, faciliter et intensifier la formation des jeunes afin d’améliorer leur participation et leur inclusion dans les processus d’élaboration des politiques publiques et stratégies du développement.
2.      Penser et opérationnaliser des Centres Communaux d’Incubation comme espaces d’apprentissage collaboratif, d’échange d’expérience et de transfert de compétence entre jeune de différentes communautés, afin d’accroître la proportion et améliore la qualité de leur contribution à l’économie nationale.
3.      Institutionnaliser un Système National de Volontariat Citoyen et en faire un espace de réappropriation de l’esprit patriotique, d’apprentissage de la citoyenneté responsable, d’expérimentation de la démocratie participative à la base, et de participation effective des jeunes au développement local et national.

Protection :
1.      Veiller au plein fonctionnement des instances républicaines d’accompagnement, de protection de la petite enfance.
2.      Sécuriser et encadrer la réinsertion professionnelle des enfants et jeunes qui, s’étant rendus coupables d’infraction à la loi, ont transité par le système correctionnel ou carcéral par la mise sur pied d’un Programme de Correction et de Réorientation Juvénile axé sur (a) rééducation citoyenne et (b) le service communautaire d’utilité politique.
3.      Elaborer et exécuter une politique d’intégration socioprofessionnelle des handicapés physiques et mentaux et faciliter leur recrutement dans des services publics et semi-publics.
4.      Mettre en place un système d’incitation du secteur privé à l’embauche de ces minorités, comme par exemple une rééducation ou une exonération sur la sécurité sociale, un allègement des formalités de déclaration de personnels handicapés, etc.
5.      Créer un Programme National de Valorisation des Personnes du 3ème Age qui impliquera cette couche sociale dans le développement  national en créant le cadre favorable à leur contribution aux divers secteurs de recherches, à leur partage d’expérience afin de rendre permanent bénéfique le dialogue intergénérationnel, etc.

L’Union désigne l’état de ce qui est réuni, tandis que l’Unité qualifié l’état final de ce qui est unifié, unitarisme, rendu un.
Plus qu’une simple réunion, davantage qu’une juxtaposition dans un même espace mental ou physique, c’est l’Unitédes filles et fils, de l’ensemble des couches sociales, des institutions et instances citoyennes du Bénin qui est le but unique et ultime de nos efforts et qui sera le couronnement de notre réussite.
Toute Unité véritable est le résultat de l’harmonieuse conjugaison d’une riche diversité. Puisse l’Unité Nationale de notre chère République du Bénin résulter de notre diversité :

·         Régionale (diversité de provenance)
·         Linguistique (diversité de moyens d’expression)
·         Sectorielle (diversité de conscience et de religion)
·         Culturelle (diversité d’identités individuelles et collectives)
·         Intellectuelles (de pensées et de compétences cognitives) , etc.
Puissions-nous ensemble construire ce Bénin harmonieux, uni et épanoui, moderne, prospère et solidaire, qui produira des enfants équilibrés, compétitifs, utiles à leur génération, à leur pays, à leur continent et à toute l’humanité.


Son excellence Omer Rustique GUEZO

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