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mercredi 24 février 2016

5 obstacles qui mettent Lionel Zinsou en difficulté

Pour la conquête de la Marina

Lionel Zinsou, le candidat du pouvoir du Docteur Boni Yayi et, désormais, de l’Alliance républicaine, constituée par les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), le Parti du renouveau démocratique (Prd) et la Renaissance du Bénin (Rb), notamment, partait favori, à l’annonce de sa présence dans les starting-blocks, certains lui ayant même prédit une victoire par Ko. Après le démarrage de la campagne électorale et les descentes de ses challengers sur le terrain, bon nombre de ses partisans sont devenus sceptiques sur sa capacité à passer le cap du 1er tour.


La difficulté pour Lionel Zinsou de se départir de son poste de 1er ministre pour rejoindre le même rang de combat que les candidats ne disposant pas de l’influence ni des moyens de l’Etat, les descentes régulières et alchimiques de ses challengers technocrates, d’une part, et hommes d’affaires, d’autre part, sur le terrain, à travers les arrondissements, les quartiers et les villages des communes du Bénin, le frein rencontré par certains candidats à faire ouvertement campagne dans le septentrion, l’immixtion peu favorable à lui de Nicéphore et Rosine Soglo, de même que celle d’Albert Tévoèdjrè dans le débat sur les fondements supposés néocolonialistes de sa candidature, la faible probabilité que la majorité des militants à la base des Fcbe, du Prd et de la Rb, notamment, suivent à la lettre les consignes de vote donnés par leurs leaders respectifs. Les grosses épines qui plombent l’avancée de Lionel Zinsou vers un Ko qui, de plus en plus, se révèle d’une grande incertitude, vu l’indignation que la simple évocation de son nom provoque au sein de la population.
Concernant son obstination à rester à son poste, rien ne devrait en gêner quiconque s’il ne s’agissait pas pour le candidat Zinsou de confondre ses moyens à ceux de l’Etat pour se déployer sur le terrain, ce qui brouille toute lisibilité sur sa propre partition logistique dans la campagne. Son image d’intégrité en prend ainsi un grand coup. En outre, avec, entre autres, Pascal Irénée Koupaki, Patrice Talon, Sébastien Ajavon et Abdoulaye Bio Tchané qui, désormais, déploient une détermination de tous ordres, à commencer par celle d’une offensive d’impact de proximité avec les populations, Lionel Zinsou n’a pratiquement pas de quoi opposer un répondant de poids. Plus grave, les empêchements dont sont l’objet des candidats à faire campagne dans le nord, pour ce qui est des cas palpables de Sébastien Ajavon et d’Abdoulaye Bio Tchané, ces freins ne travaillent qu’à transformer ces présidentiables en des personnalités plus populaires dans les milieux où l’on les empêche d’aller et aussi dans les autres régions du pays où elles sont perçues comme des victimes dont l’élément d’essuiement des larmes pour eux sera un vote massif en leur faveur, dans tout le pays, surtout que la quote de popularité du Docteur Boni Yayi, l’artisan supposé de ces difficultés faites à certains candidats, est très basse, en dépit d’un bilan éloquent de dix années à la tête du pays.
De plus, ne viennent rien arranger les vociférations de Rosine et de Nicéphore Soglo sur la présence de Lionel Zinsou dans la course présidentielle ; elles ont un relent d’avertissement et entretiennent au quotidien le doute dans l’esprit des ’’Houézèhouè’’ qui finissent par trouver inacceptable que les Béninois puissent se faire diriger par un ’’Blanc’’ et, considérant que la traîtrise politique est un sport national au Bénin, Lionel Zinsou devrait faire face, dans ses meetings, à une apparente adhésion populaire à sa cause, pour, dans les urnes, découvrir un contraste de comportement, d’un étincelant tuant.
Enfin, il n’est plus un secret pour personne que les militants à la base des Fcbe, du Prd et de la Rb ne digèrent pas le choix que l’Alliance républicaine leur a imposé, ce qui semble ne pas donner cher de la peau de Lionel Zinsou dans les urnes, le 6 mars prochain, même s’il ne faudrait pas perdre de vue que le délestage répétitif, ces jours-ci et la laborieuse distribution des cartes d’électeurs sont interprétés, à tort, sûrement, comme des moyens du pouvoir en place pour brouiller la communication des présidentiables vers les populations, ce qui contribuera à faire de Lionel Zinsou, l’élément de défoulement de la hargne des Béninois. Il ne faudrait donc pas qu’il dorme sur ses lauriers, mais qu’il démissionne du poste de Premier ministre, qu’il mouille férocement le maillot, par lui-même, qu’il aille expliquer directement aux populations ses motivations ; il ne doit pas, en outre, hésiter à se départir de ses intermédiaires qui, comme d’habitude, ne prendront qu’à leur compte les cagnottes de campagne pour ne lui laisser que des comptes-rendus tronqués.

Ramane Aïsso  

jeudi 26 mars 2015

Déclaration d’Euloge Béo Aguiar, candidat député dans la 16ème circonscription électorale

« Ma responsabilité est de contribuer à faire de la culture le socle du développement du Bénin»


La particularité de la confection des listes pour les élections législatives, dans la 16ème circonscription électorale, est le positionnement de l’artiste béninois, Euloge Béo Aguiar, alias Masta Cool, en tête de liste, comme candidat de l’Alliance pour un Bénin triomphant (Abt). Sans prétention aucune, sans complexe face aux grosses cylindrées qu’il devra affronter, il livre, dans cet entretien qu’il a consacré à notre Rédaction, sa vision du combat électoral qui l’attend.

Euloge Béo Aguiar, alias Masta Cool
Le Mutateur : Bonjour Euloge Béo Aguiar, alias Masta cool. Vous êtes un artiste comédien et chanteur bien connu au Bénin et, vous voilà candidat aux législatives du 26 avril prochain, en tête de la liste Abt, dans la 16ème circonscription électorale, c’est-à-dire des 7ème au 13ème arrondissements de la ville de Cotonou. Savez-vous de quelle ampleur est votre responsabilité?


Euloge Béo Aguiar : Je pense que ma responsabilité est de contribuer à faire de la culture le socle du développement du Bénin, parce qu’il s’agit de marquer une rupture avec une génération qui a eu le mérite de beaucoup apporter à notre pays ; c’est un ensemble de personnes qu’il faut remercier, dont il faut saluer l’apport au développement de notre pays. Avec tout ce respect-là, je voudrais dire que la rupture que propose l’Alliance Abt, en proposant ma candidature comme tête de liste à Cotonou vient répondre aussi à la nécessité et à l’urgence d’impliquer la jeunesse au cœur des activités de développement de notre pays, parce qu’on a beau entendre que la jeunesse est le fer de lance, que la jeunesse est le moteur, mais il est absolument impérieux de faire en sorte que notre pays puisse tenir compte de la majorité de sa classe, aujourd’hui, qui est constituée essentiellement de la jeunesse.
Vous savez, notre pays a des problèmes de développement et non des problèmes politiques. C’est pour cela que des personnes comme moi, qui sont de la société, qui sont au cœur des problèmes de la société et de la jeunesse, je pense qu’il est préférable de les mettre au cœur des solutions à proposer. C’est pour cela que je souhaite vivement qu’à un moment donné de l’histoire de notre pays que l’ensemble de tous ceux qui le dirigent prennent conscience de ce que les jeunes, sans insultes, avec tout le respect qu’ils doivent aux aînés, les invitent à prendre la place, parce qu’ils ont besoin d’être à cet apprentissage-là, pour que notre pays renouvelle sa classe politique.
Je dirai également qu’en mesurant l’ampleur de ma candidature, dans la 16ème circonscription, c’est faire en sorte que le problème de la fierté d’être Béninois, tout simplement, en consommant prioritairement les produits fabriqués par nous-mêmes, qui découlent alors de la prise en compte de la culture dans le développement, ce problème est capital. Moi, je suis un homme des arts et de la culture, je suis un homme de culture, donc, je sais très bien comment j’évoque cette dimension, dans mon travail, au quotidien. C’est pour cela que l’Alliance Abt a plutôt choisi de mettre, sur l’ensemble de sa liste, rien que des jeunes, parce que nous pensons essentiellement que notre pays a des problèmes qui sont d’abord liés à sa jeunesse ; vous savez, on ne coiffe pas quelqu’un en son absence et, un chauve ne coiffe pas quelqu’un qui a des cheveux ; mieux, on ne coiffe pas quelqu’un la nuit. Donc, les jeunes ont besoin, aujourd’hui, d’être responsabilisés.



Par votre positionnement sur la liste Abt, vous êtes directement en confrontation avec certains poids lourds, notamment, les Honorables Rosine Soglo et Candide Azannaï, qui sont des habitués de ces élections et du Parlement, le Ministre du Développement, Marcel de Souza, de l’Alliance des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), sans compter Yves-Edgard Monnou du Parti de renouveau démocratique (Prd). N’avez-vous pas envie de démissionner ?

Pas du tout ! Je voudrais juste ajouter quelque chose : comme autre poids très très lourd, par rapport à tout ce que vous avez abordé, c’est le Président Abdoulaye Bio Tchané qui, forcément, constitue, pour moi, le guide et le soutien inconditionnel, dans ces élections-là. Et, l’autre poids que j’ai, forcément et indubitablement, c’est l’ensemble de la jeunesse de la 16ème circonscription électorale de notre pays ; elle constitue aussi un poids lourd, parce que vous savez très bien que les jeunes ont besoin de renouvellement, ils y aspirent. Et puis, comme troisième poids lourd, j’ai l’ensemble des artistes et l’ensemble des hommes de la culture, de même que tous ceux qui rêvent de voir notre pays vivre autrement, en redevenant fiers d’être Béninois. On ne peut pas développer notre pays aujourd’hui en mettant au second rang ce sur quoi on devrait s’asseoir d’abord : la culture. Donc, c’est tous ceux-là qui sont derrière moi et, du coup, je me sens très fort, parce que ceux qui souffrent aujourd’hui ne sont pas les hommes politiques, ce sont les jeunes, c’est eux qui rêvent du renouvellement.
La candidature de Masta Cool n’est pas une candidature individuelle, c’est la candidature de l’ensemble de ceux qui ne savent pas ce qu’ils vont manger avant le soir, elle est celle de ceux qui ne savent pas, après deux ans de contrat à durée déterminée, ce qu’ils vont devenir, c’est la candidature de l’ensemble de ces gens-là qui ne savent pas comment payer leur loyer, qui ne savent pas comment envoyer leurs enfants à l’école, c’est la candidature de tous ceux qui sont en train de souffrir quelque part et qui n’ont pas d’argent pour acheter un paracétamol, c’est la candidature de l’ensemble de ces femmes qui sont marginalisées et qu’on utilise à tort et à travers, c’est aussi la candidature de tous ces gens-là, de ces intellectuels, de ces fonctionnaires qui aspirent à un mieux-être, à un bien-être. Donc, ma candidature n’est pas individuelle.   



Serait-il possible que vous leviez un coin de voile sur ce que vous irez faire à l’Assemblée, dès que vous serez élu ?

Je pense que le rôle de l’Assemblée, c’est de proposer et de voter des lois qui engagent surtout le développement de notre pays. C’est aussi un rôle de contrôle de l’action du Gouvernement, c’est aussi un autre rôle de présence institutionnelle importante au niveau de nos 24 circonscriptions électorales. Dans la spécificité qui est la mienne, forcément, l’ensemble des actions, des lois qui seront proposées iront d’abord en faveur de la jeunesse. Je pense donc m’intéresser à l’introduction de la dimension culturelle dans nos matières, à l’emploi des jeunes en rapport avec les besoins de la nation, au renforcement de l’apport financier aux femmes et à son ouverture aux hommes aussi, à la lutte contre la piraterie, à la dépolitisation de notre administration ; je pense aussi m’intéresser au soutien de l’action du Président Bio Tchané, quand les Béninois auront décidé de faire de lui le Chef de l’Etat, en 2016. Mais, je vous prie de garder patience pour avoir plus de détails sur mon programme, au lancement de la campagne électorale.



Avez-vous un mot de fin ?

Je voudrais lancer un appel à tous ceux qui semblent réticents ou qui sont dans des doutes, notamment ; je voudrais leur dire tout simplement que c’est ensemble qu’on est forts ; je voudrais qu’on se donne la main pour faire en sorte que, pour une fois, un artiste béninois aille au sein de cette auguste Assemblée pour porter haut nos problèmes, afin de trouver des solutions idoines, depuis le sommet, parce que ce sont les lois qui fabriquent, après, les décisions qui, à leur tour, fabriquent les décrets, les arrêtés, entre autres, qui nous sont imposés. Donc, je crois que nul n’a intérêt à ne pas faire réussir cette entreprise.



Propos recueillis par Marcel Kpogodo 

lundi 2 mars 2015

Rosine Soglo compromet la réélection de Candide Azannaï

Pour les législatives d’avril 2015


Depuis la publication de leurs listes de candidats par les partis et les alliances de partis politiques, pendant que certains députés sont sereins, espérant être réélus à leur siège, d’autres paniquent, au vu du positionnement de leur challenger. C’est le cas de l’Honorable Candide Azannaï qui, face au maintien de Rosine Soglo, en tête de liste, pour le compte de liste Rb-Rp, dans la 16ème circonscription électorale, semble ne plus savoir où donner de la tête.

Candide Azannaï
L’honorable Candida Azannaï, Député des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), dans la législature passée, a de gros soucis. Positionné en tête de liste de l’Union fait la nation (Un), dans la 16ème circonscription électorale, prenant en compte des 7ème au 13ème Arrondissements de la ville de Cotonou, il se réjouissait des rumeurs laissant croire au départ à la retraite politique de Rosine Soglo, affectueusement appelée ’’Maman’’. Ainsi, il savourait sa satisfaction de devoir en découdre très facilement avec ses anciens amis des Fcbe, supposant que, seul, Léhady Soglo ne pouvait pas faire le poids face à lui qui, ces dernières années, plus précisément, depuis son départ du Gouvernement, à la suite des législatives de 2011, n’a cessé de développer une féroce verve anti-Yayi, ce qui n’a pas manqué de plaire aux Cotonois et d’augmenter sa popularité dans la capitale économique.
Surfant donc sur sa notoriété, critiquant à tout bout de champ le pouvoir en place, il dormait paisiblement sur ses lauriers lorsque la certitude du come-back de ’’Maman’’ s’est réalisée, avec le dépôt de la liste Rb-Rp. Voilà qui refroidit complètement sa détermination à montrer aux Fcbe que, sans eux, il pouvait renouveler sa présence au Parlement, surtout qu’en face de Rosine Soglo, à la verve dangereuse et, populaire aussi, il ne se voit pas en mesure de lui tenir la dragée haute, elle que les Cotonois reconduisent facilement au Parlement, depuis plusieurs législatures, qui a perpétué un amour chez ses mandants l’admirant pour ses œuvres sociales à travers l’Association ’’Vidolé’’ et qui se dédouanent de l’échec de son mari aux présidentielles de 2016, par la reconduction pratiquement tacite de cette ’’dame de fer’’, à l’Assemblée.
Un gros casse-tête, donc, pour Candide Azannaï sentant bien, par le retour de ’’Maman’’, la volonté de lui nuire de son autre ennemi, Léhady Soglo qui, selon des observateurs de la chose politique cotonoise, libèrera Rosine Soglo, très épuisée physiquement, lorsqu’elle aura rempli la formalité d’empêcher le Président de ’’Restaurer l’espoir’’ de revenir au Parlement, intimant, en ce temps, au suppléant de l’Amazone de prendre le relais. Que fera Candide Azannaï  pour relever le défi de sa réélection ? Bien malin qui pourra résoudre cette énigme.

Marcel Kpogodo

vendredi 3 décembre 2010

Assemblée nationale du Bénin

Plus loin du pathétique

L’actualité de la cinquième législature de l’Assemblée nationale du Bénin est régulièrement ponctuée par certains députés dont les actes sortent carrément du cadre politique. Ils s’illustrent, notamment, par des actes inqualifiables, dignes de ceux qu’on reproche aux écoliers. Ces élus se bagarrent, tambourinent, s’insultent et, ce, au vu et au su de tout le monde, et se donnent en spectacle, aux yeux de l’opinion. Le dernier fait d’arme de ce constat épouvantable a été les propos très discourtois que Rosine Vieyra Soglo et Hélène Aholou Kèkè ont échangés en début de semaine. Ces deux dames, dont l’une d’elles est une septuagénaire, en sont presque venues aux mains. Triste image que celle d’un Parlement dont les élus sont censés représenter les citoyens qui ont porté leur choix sur eux. On pourrait en rire ou en sourire, mais l’Assemblée nationale est-elle à l’image du pays ? Le fossé déjà grand entre eux et leurs différents mandats se creusera davantage. Ces Honorables, qui ont déjà une piètre image au sein de la population, ne se rendent pas compte du mal qu’ils font à la démocratie béninoise. Et, pourtant, ils oublient qu’ils lui doivent tout, eux qui jouissent allègrement des différents avantages que leur confèrent leurs fonctions ; dire qu’arrivés au Parlement, ils ne se soucient guère de ferrailler dur en votant les lois susceptibles de permettre à leurs différents électeurs de voir améliorer leurs conditions de vie. L’Assemblée nationale compte actuellement 83 députés et ce nombre est susceptible de passer à 99. Ils s’échinent plus pour permettre à d’autres de leurs compères laminés électoralement de faire de nouveau leur entrée au Palais des gouverneurs. Ou bien, c’est aussi une manière de verrouiller un système dont ils ont les clés en main. Cheville ouvrière de notre démocratie au même titre que l’Exécutif et le pouvoir judiciaire, notre parlement, qui doit être le lieu par excellence des débats d’idées, des joutes oratoires et des empoignades politiques, dans un état d’esprit bon enfant, étale ses nombreuses carences, près de vingt ans après l’élection de la toute première législature. Le règlement intérieur du Parlement montre ses limites et a besoin d’être renforcé par un code éthique qui stipulera clairement les comportements à bannir au sein de l’hémicycle. Au point où les choses en sont arrivées, il vaut mieux prendre le taureau par les cornes. Personne ne franchira le rubicond de vouloir expulser ponctuellement un élu ayant des comportements indélicats au sein du Parlement, mais prévoir une telle disposition, ou a fortiori une forte amende financière pourrait freiner les ardeurs enfantins de ces élus. Et, au finish, c’est le Bénin qui s’en portera mieux.

Bernado Houenoussi