Dans le cadre de la Cop
21 à Paris
La Salle ’’Bio Guerra’’
de l’Hôtel Azalaï de Cotonou a abrité une conférence de presse organisée par un
groupe de 4 personnalités qui avaient pour chef de file, Jean-Louis Pont,
représentant de l’Ambassade Belgique près le Bénin. Il s’agissait d’attirer l’attention
des journalistes sur la nécessité de sensibiliser la population béninoise à
participer massivement à une marche d’ordre écologique qui aura lieu le
dimanche 29 novembre prochain à Cotonou.
De gauche à droite, Oumar Sall, Jean-Louis Pont, Souad Barry et Gauthier Amoussou - Photo: Didier Assogba |
Tous les Béninois sont
invités à prendre part à une marche, le dimanche 29 novembre prochain. Dénommée
’’Marche béninoise pour le climat’’, elle prendra le départ de la Place du
Souvenir, ex-Place des Martyrs, à 10 heures précises, pour aboutir à la plage,
après 60 minutes de parcours. L’information qui ressort de la conférence de
presse tenue, le jeudi 26 novembre 2015, par un collectif de personnalités,
dirigé par Jean-Louis Pont, émanant de l’Ambassade de la Belgique au Bénin,
celles-ci qui l’entouraient étant Oumar Sall, Directeur général des Hôtels ‘’Azalaï’’,
Souad Barry, Responsable du Programme des volontaires des Nations unies, et Gauthier
Amoussou, Responsable de l’Ong ’’Eco-Bénin’’.
Pour ce qui se rapporte
à la marche indiquée, elle nécessite que tous les participants soient vêtus de vert,
un habillement en pagne africain de la même couleur n’étant pas exclu. Cet
uniforme vestimentaire créerait une harmonie verte devant générer « une
forme humaine qui sera prise en photo aérienne », et celle-ci sera mise en
ligne sur le site web d’Avaaz, l’Association organisatrice de la manifestation.
En effet, elle s’effectue dans un contexte où la Conférence des Nations unies pour le climat (Cop 21) se
tient à Paris, dès le 30 novembre 2015, et devra amener les dirigeants des pays
du monde à prendre des engagements en faveur de la réduction du taux des gaz à
effet de serre à moins de 2°C. Selon Jean-Louis Pont, la participation à la ’’Marche
béninoise pour le climat’’ serait un moyen pour les citoyens béninois « d’exprimer
leur engagement pour demander aux dirigeants de la planète de prendre des
décisions pour limiter les changements climatiques à moins de 2° et, aussi,
pour favoriser le passage à l’énergie verte », ce qui amènerait les
populations du monde à « un mode de consommation d’énergies propres ».
Apportant, par
ailleurs, des détails sur le déroulement de la marche, Jean-Louis Pont a
indiqué qu’elle aboutira à « une action symbolique de jeté d’une calebasse
à la mer », celle-ci devant contenir un « message d’appel au secours »
des chefs d’Etats actuels. Enfin, la manifestation pacifique est prévue pour se
clore par le « nettoyage d’une portion de plage », ce qui, à en
croire ses propos, « permettra aux participants de se rendre utiles »,
à l’image du pragmatisme qu’ils espèrent des responsables politiques.
De son côté, Oumar Sall
a montré que les Béninois n’avaient pas d’autre choix que d’honorer en grand
nombre le rendez-vous du dimanche 29 novembre prochain, surtout que l’Afrique
ne génère que 4% de la pollution dans le monde, mais qu’elle vit, avec une
ampleur très abondante et grave, les conséquences de la puissante pollution en
provenance des pays développés. Pour lui, en outre, la participation à la
marche serait un moyen pour les Africains de prendre conscience qu’ils doivent exercer
une grosse pression sur les firmes occidentales pour qu’elles normalisent les
biens de consommation qu’elles fabriquent et qu’elles envoient spécifiquement
en Afrique, sans aucun respect des exigences écologiques. A ce propos, il a
vivement indexé les voitures haut de gamme comme les 4x4, le gaz domestique, les
sachets plastiques, entre autres, martelant que les gouvernements africains ont
juste des mesures politiques à prendre pour relever ce défi.
Quant à Gauthier Amoussou,
il a insisté sur l’importance de la « Marche béninoise pour le climat »
pour que même les populations béninoises analphabètes comprennent que des phénomènes
comme le retard dans l’arrivée des pluies, notamment, sont liés plus aux
changements climatiques qu’à leurs croyances. De plus, il a établi une relation frappante de cause à effet, montrant que l’absence des pluies causait l’absence
d’eau et, par conséquent, la menace des pâturages et la naissance de conflits
durables. Ceci l’a amené à conclure qu’elles ont énormément besoin de
sensibilisation, sans oublier que même les Cotonois n’ont aucun intérêt à se
croire loin des conséquences néfastes des changements climatiques, eux qui
vivent concrètement l’avancée de la mer, au niveau de la plage.
La responsabilité des
hommes de médias étant ainsi située, il ne leur reste qu’à jouer leur partition pour
la réussite de la « Marche béninoise pour le climat » du dimanche 29
novembre.
Marcel Kpogodo
Communiqué de presse
Marche béninoise pour
le climat du 29/11/2015
Le
30 novembre, les dirigeants du monde entier se rassembleront à Paris pour le
début des négociations sur le prochain accord sur le climat. La veille de l’ouverture
du sommet, des citoyens de tous les pays descendront dans les rues et
demanderont aux responsables de tous les gouvernements de s’engager pour 100% d’énergies
renouvelables. Ensemble, nous pouvons amener le monde à un accord qui
éradiquera les énergies fossiles et offrira des énergies renouvelables à toutes
et tous. Ensemble, écrivons l’histoire.
Inscrivez-vous à la Marche Mondiale pour le Climat.
Un scientifique de
renom vient de s’effondrer en pleurs pendant une interview sur la pollution due
au carbone. Il décrivait un futur sombre où les océans mourraient. Que son
cauchemar devienne ou non réalité ne dépend que de nous.
Le sommet sur le climat
le plus important de la décennie aura lieu dans quelques jours, et nos
dirigeants pourraient décider d’y adopter un objectif révolutionnaire pour
éradiquer les énergies fossiles. Cette solution pourrait nous épargner une
catastrophe climatique et alerter les responsables politiques, les dirigeants d’entreprises
et les marchés que l’ère des énergies fossiles est terminée. Nous ne gagnerons
pas facilement, mais si nos dirigeants comprennent combien ce mouvement est
puissant, nous pouvons l’emporter.
L’année dernière, l’association
mondiale Avaaz a participé à la plus grande mobilisation pour le climat de l’histoire
lors de la Marche Mondiale pour le climat. Le 29 novembre prochain, quelques
heures avant que les dirigeants n’arrivent à Paris pour le Sommet sur le
climat, il nous faudra être encore plus nombreux !
En préliminaire à la
COP 21 de Paris se déroulera le dimanche 29 novembre 2015 la « Marche
Béninoise pour le Climat ». Le rendez-vous est fixé à 10h00 à la Place des
Martyrs pour se terminer vers 12h30 par des actions symboliques sur la plage,
derrière le Centre International de Conférence.
Cette marche est
essentiellement citoyenne et rassemblera des personnes de toutes sensibilités,
notamment, du monde associatif, privé, public, d’organisations internationales,
de partenaires gouvernementaux.
Elle vise à réclamer
des décisions ambitieuses et courageuses de la part des mandataires des
populations de notre Planète en vue de limiter le réchauffement climatique à
moins de 2° et de procéder à une transition énergétique très rapide vers les
énergies très peu polluantes, dites « vertes ».
L’Afrique et le Bénin
porteront leur voix avec davantage de force que leurs citoyens se seront massivement
mobilisés pour réclamer leur droit à vivre dans un monde apaisé, plus équitable
et au climat sain, au bénéfice des contemporains et de leurs enfants et
petits-enfants.
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