Dans une communication liée à la
commémoration de la 2ème édition de la Journée internationale des
arts plastiques (Jiap)
La matinée du jeudi 29
octobre dernier a été consacrée par les artistes plasticiens béninois à la
découverte d’une communication importante sur la force alchimique de l’artiste.
Elle a été présentée par le métaphysicien, Rahimi Amoussa, au siège de la
Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin
(Faplag-Bénin).
De gauche à droite, les artistes Francis Ahoyo, Philippe Abayi, le métaphysicien Rahimi Amoussa et l'artiste décorateur Grégoire Noudéhou |
« Le plasticien,
alchimiste d’harmonie et de paix ». Tel est le thème de la communication
qu’a présentée le métaphysicien Rahimi Amoussa, à l’attention des artistes
plasticiens béninois, venus nombreux pour l’écouter, le jeudi 29 octobre
dernier. C’était dans le cadre de la commémoration de la 2ème
édition de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap).
Première communication
d’une série de quatre, elle a instruit le public, constitué en majorité d’artistes
plasticiens, sur les normes fondamentales que doit rigoureusement suivre l’artiste
plasticien pour atteindre la dimension très sélective de ’’plasticien
alchimiste’’. Ainsi, la définition de ce type performant d’artiste est revenue
de manière bien précise, closant la communication : « Le plasticien
alchimiste est […] un adepte de la connaissance : la connaissance de
lui-même ou connaissance de soi, la connaissance de son art et de ses
matériaux, le langage des matériaux de son art, la connaissance des lois de
fonctionnement de l’univers, particulièrement, la connaissance des effets
invisibles, et sur l’homme et sur l’environnement, et la cité de ses créations
et des matériaux de ses créations, ainsi que de lui-même, en tant qu’adepte de
l’harmonie et de la paix : une voie du sacrifice pour l’humanité ».
Avant d’en arriver à
cette étape décisivement conclusive, Rahimi Amoussa s’est appuyé sur un
développement en 4 compartiments. Le premier lui a permis de faire comprendre
le contenu de la notion d’ ’’arts plastiques’’. Selon lui, ils consistent à « éduquer
le sensibilité », à « apprendre à utiliser le langage plastique »
et à « acquérir les bases d’une culture artistique », autant d’exigences
servant à circonscrire clairement, selon lui, les 6 aspects que contiennent les
arts plastiques : la sémiologie de l’image, la composition, la couleur, le
graphisme, les matières et le volume.
Concernant le deuxième
compartiment de son exposé, le communicateur l’a lié au sous-thème : « Le
plasticien, alchimie de la matière ». Ainsi, il a considéré que le
plasticien alchimiste de la matière se manifeste à travers la ligne qui, pour
lui, est « le moyen de représentation le plus élémentaire ». Cette
ouverture l’a amené à développer un ensemble de considérations intéressantes
sur les couleurs et les significations respectives qui leur sont attachées.
C’est alors qu’il a
abouti au troisième sous-thème : « Le plasticien : de l’alchimie
matérielle à l’alchimie spirituelle ». A ce niveau, Rahimi Amoussa s’est
appesanti sur la place des ordinaire dans la définition de son concept du
sous-thème, avant d’en venir à étudier ceux assez novateurs de l’imagination,
de la mémoire, de l’intelligence et de la sagesse, toutes fondamentales dans le
passage à l’alchimie spirituelle, surtout que, bien exploitées, elles
contribuent à forger un créateur de qualité, donc, un « alchimiste d’harmonie
et de paix » qui doit se corriger de 9 cardinaux défauts : l’aveuglement,
l’erreur fondamentale, l’avarice, la gourmandise, la luxure, la presse, l’envie,
la colère et l’orgueil.
Dans ces conditions, le
communicateur a abouti à la dernière partie de son exposé : « Le
vitol de l’alchimiste ». Avec cette partie, le public de plasticiens a
reçu des consignes précises pour réaliser en soi la vraie dimension alchimique
de l’esprit, avec les vertus à promouvoir : la prudence, la tempérance, la
justice, la force, la charité, l’espérance, la foi, l’intelligence et la
sagesse. En conséquence, l’artiste plasticien peut, en s’améliorant en lui-même
travailler positivement sur son environnement et le transformer en bien.
La conférence n’a pas
manqué de susciter un débat épanouissant dont Rahimi Amoussa fut réellement à
la hauteur.
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