Dans le cadre de la
deuxième session de la Cad
La deuxième session de
la Conférence administrative départementale (Cad) de l’Alibori s’est déroulée
le mercredi 21 février 2018, dans la Commune de Malanville avec, à la clé, un
acte fort qu’a posé le Préfet Mohamadou Moussa, par rapport à un espace
territorial béninois délaissé : l’île de Cotchi.
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| Le Préfet Mohamadou Moussa |
Une cérémonie des
couleurs sur l’île de Cotchi, pour une conséquence d’une haute portée
patriotique : l’implantation du drapeau béninois qui y flotte désormais.
L’action capitale accomplie par le Préfet de l’Alibori, Mohamadou Moussa, le
mercredi 21 février 2018, avant le déroulement des travaux de la deuxième
session de la Conférence administrative départementale (Cad) qui, réunissant
les Directeurs départementaux des ministères du pays et les responsables à
divers niveaux de la Préfecture, siège une fois par mois.
Ces assises, les
deuxièmes, pour le compte de l’année 2018, ont permis de faire ressortir une
qualité particulière de Mohamadou Moussa : la possession de la fibre
patriotique fondée sur un certain corollaire : l’attachement à l’intégrité
du territoire national. Ainsi ne devrait aucunement surprendre l’initiative
de l’autorité préfectorale de l’Alibori de mettre sous les feux de la rampe l’île
de Cotchi comme appartenant bel et bien au Bénin ; elle est l’une des neuf îles dont notre pays a hérité, en contre-partie de la cession de l’île de Lété
au Niger, suite au jugement de la Cour internationale de la Haye, aux Pays-Bas, intervenu le 12 juillet 2005.
Inoussa Dandakoé, Maire
de la Commune de Malanville, donc, hôte de la Cad de février et de l’acte sur l’Île
indiquée, a marqué sa satisfaction de l’acte révolutionnaire qu’a posé
Mohamadou Moussa et s’est fendu en un appel légitime : la marque de la
possession de l’île de Cotchi par le Bénin de réalisations d’infrastructures
socio-communautaires. Un nouveau défi, un véritable cheval de bataille pour
Mohamadou Moussa.
Marcel Kpogodo
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