lundi 2 octobre 2017

« Les résultats du Cep, du Bepc et du Bac 2017, c’est une vaste plaisanterie et, une plaisanterie de mauvais goût ! », s’est exclamé Rodolphe Yéropa Ségnanka

Dans le cadre d’une conférence de presse animée à Cotonou

La Salle de conférence de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), à la Bourse du Travail, à Cotonou, a abrité une conférence de presse de la Fédération des Syndicats de l’Education nationale (Fésen), dans l’après-midi du mercredi 27 septembre 2017. Prenant la parole, à cette occasion, Rodolphe Yéropa Ségnanka, Secrétaire général adjoint de l’institution, a peint, entre autres, un tableau noir du fonctionnement  du secteur éducatif et, au détour d’une question sur l’amélioration des résultats aux examens nationaux, en 2017, a laissé entrevoir la mise au point d’épreuves opportunément abordables.

Rodolphe Yéropa Ségnanka, au cours de la conférence de presse
« Ces résultats sont faux, cela ne correspond à rien ! ». La boutade de Rodolphe Yéropa Ségnanka, en réponse à la question d’un journaliste sur l’analyse par la Fédération des Syndicats de l’Education nationale (Fésen) sur les résultats aux pourcentages en hausse, en 2017, pour les examens du Certificat d’études primaires (Cep), du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) et du Baccalauréat. C’était au cours de la conférence de presse organisée par l’institution concernée, le mercredi 27 septembre dernier, à la Bourse du Travail de Cotonou.
Allant plus loin dans son déni de la qualité des résultats obtenus, le Secrétaire général adjoint de la Fésen s’est voulu plus explicite : « Quand vous prenez, par exemple, au Bepc, une épreuve d’Histoire-Géo pour laquelle il suffisait seulement de recopier le texte proposé pour avoir 18/20, vous comprenez qu’il n’y avait pas de véritables épreuves ». Ce constat l’a amené à s’interroger : « Est-ce que l’intention du Président Talon n’est pas de faire ainsi du Bénin le désert de compétences, dont il a parlé à Paris ? ».
En outre, bien avant d’arriver à la phase des questions des journalistes, Rodolphe Y. Ségnanka, dans une longue déclaration, a évoqué plus d’une quinzaine de difficultés s'arrimant au déroulement des activités pédagogiques, dans le cadre de la rentrée scolaire 2017-2018 : un mauvais programme d’études, le manque d’enseignants qualifiés, l’insuffisance des salles de classe, la fermeture d’autres établissements publics aux apprenants exclus d’un, initial, le manque de bibliothèques et de laboratoires, la privatisation de l’enseignement supérieur, la vente des manuels scolaires normalement gratuits, le limogeage des directeurs d’établissements primaires, des salaires de misère pour les enseignants, une mauvaise gestion du personnel enseignant, l’injustice dans l’instauration des concours internes, le manque de reversement d’enseignants de la vague 2018 en Agents contractuels de l’Etat (Ace), le retrait des droits acquis aux enseignants et, entre autres, l’absence de garantie des libertés démocratiques dans le secteur éducatif.
« Pour la Fésen », conclura le Sga, « le vrai enjeu, c’est donner aux enfants de notre pays une bonne formation qui fera d’eux demain des hommes et femmes compétitifs dans le pays et dans le monde », ce qui l’a conduit à énumérer une plateforme en 22 points, pour une année scolaire réussie.

Marcel Kpogodo





Intégralité de Déclaration de la Fésen



FéSEN   CSTB
Fédération des Syndicats de l’Education Nationale
Tél : 94335375 / 62755796 / 67406800

Conférence de presse 

Thème : L’état de l’école, les conditions de vie, de travail de l’enseignant et les exigences à satisfaire par le gouvernement pour des années scolaires et universitaires réussies. 
Introduction liminaire.

•          Messieurs et mesdames les professionnels des médias, le secrétariat exécutif national de la FéSEN-CSTB vous remercie chacun et tous pour avoir répondu à son invitation.
•          Camarades de lutte, au nom de votre fédération, nous vous félicitons pour votre promptitude à vous mobiliser à nos côtés chaque fois que nous vous appelons.

Officiellement la rentrée scolaire a eu lieu le lundi 18 septembre 2017 conformément à la date retenue par le gouvernement de notre pays. En prélude à cette rentrée scolaire, les ministres en charge des enseignements du 1er  et du 2nd degré ont pris d’assaut les radios, télévisions  et journaux du pays pour montrer que le gouvernement du président TALON Patrice a pris des dispositions idoines pour le bon déroulement des activités pédagogiques et pour une année scolaire « apaisée ». Encore, les autorités en charge de l’école dans notre pays ont annoncé au peuple, aux élèves et à leurs parents que des milliards en CFA ont été dégagés des finances publiques pour répondre aux revendications économiques des enseignants. Il a été encore mis en avant les primes de rentrée pour illustrer les efforts faits par le gouvernement. Ces primes sommées sont entre 109000 et 121000 CFA l’an. En appui au gouvernement, les responsables syndicaux pro-gouvernements sont entrés en activité pour témoigner du bien fondé des discours officiels. Sur les réseaux sociaux, ces traîtres à la cause des enseignants, de l’école postent des soi-disant avants projets d’arrêtés d’application du statut particulier qui seraient en étude. Ils font circuler, par le même canal, quelques actes de reclassements et relaient à ne pas finir des promesses fumeuses du gouvernement de faire quelque chose au profit des enseignants. Toute cette campagne a pour finalité d’illusionner l’enseignant, de dresser les autres couches du peuple contre les enseignants. Tout le bruit organisé par le pouvoir et les responsables syndicats pro-gouvernements est loin de la réalité. C’est du mensonge. Quel est l’état de l’école ? Quelles sont les conditions de vie, de travail faites aux enseignants ? Quelles sont les attentes des enseignants pour des années scolaires et universitaires réussies ?
Depuis 2006, il est établi que l’école dans notre pays est en ruine. Les différents forums sur le système éducatif tenus en témoignent. Les résultats des examens du BEPC et du BAC en 2016 ont fait voir à tout le monde la profondeur de la crise de l’école au Bénin. A la base de cette crise se trouvent au premier abord les programmes d’enseignement en vigueur. Les échecs aux différents examens scolaires franchissent le seuil de 60% au moins au BEPC et au BAC ces dix dernières années scolaires dans notre pays. Le niveau des apprenants ne cesse de baisser considérablement. Ce programme et sa version universitaire sont complètement en inadéquation avec les besoins du pays et le milieu ambiant de l’enfant béninois. Tout esprit scientifique devrait tirer de ces données la conclusion que ce programme a failli.  Quiconque se souciant de l’avenir de notre pays devrait contribuer au retrait de ce programme génocidaire. Le gouvernement de TALON le maintient. Les écoles et les universités souffrent du manque chronique d’enseignants surtout qualifiés. Au primaire, ce sont les normaliens stagiaires qui font le gros lot du personnel enseignant dans la plupart des écoles. Contre les normes, ils sont des titulaires des classes alors qu’ils devraient être sous la direction d’un enseignant qui a obtenu l’autorisation d’enseigner c’est- à dire le CEAP. Au secondaire, les enseignants appelés vacataires ou honoraires font plus de 80% des effectifs du personnel enseignant. Le gouvernement claironne à tout vent sa promesse de recruter 15000 enseignants au profit des établissements primaires et secondaires publics durant son quinquennat.  A côté du besoin en personnel enseignant et de la demande, c’est insignifiant. Par ruse, le gouvernement procède à la fermeture des groupes pédagogiques. Les enfants à l’âge d’être scolarisés sont privés de l’enseignement élémentaire. Toujours dans la dynamique de réduire les effectifs des apprenants dans le publics, les arrêtés arbitraires sont pris. Le passage en seconde est conditionné par la moyenne de classe et l’obtention du BEPC. Les élèves exclus d’un établissement public pour insuffisance de travail ne sont autorisés à s’inscrire dans une école publique sur tout le territoire national. C’est un recul du point de vue éthique. Puisque la tendance aujourd’hui, au plan mondial, c’est l’accès de tous les enfants à l’enseignement élémentaire au moins dans les pays sous-développés. Les bibliothèques et laboratoires sont inexistants dans les établissements d’enseignement. C’est dans ces conditions d’absence presque totale des outils didactiques qu’on parle d’enseignement par compétence. Les salles de classe font cruellement défaut. Dans nos établissements d’enseignement secondaires, il y a des cours qui sont programmés entre 12h et 15h par défaut de salle et d’enseignants permanents. Des enfants de moins de 15 ans sont soumis au cours de 3h d’affilé. C’est de la torture pour ces adolescents. Les maîtres sont contraints de tenir des classes aux effectifs pléthoriques. Les classes à effectif de 100 élèves au moins sont légion. L’enseignement supérieur est presque privatisé sous le pouvoir de TALON Patrice. Les frais d’inscriptions autrefois supprimés sont réinstaurés et les faux frais légalisés. Les frais d’inscription au doctorat, aux ENS, aux ENI sont les plus élevés dans la sous-région. Pendant que des barrières sont érigées à l’accès aux écoles de formation pédagogique, le gouvernement prétend offrir une formation de qualité aux apprenants. Au primaire, le gouvernement est sur la voie de mettre fin à la distribution des manuels scolaires au programme aux apprenants. Il est vrai que les manuels mis à la disposition des écoles par les gouvernements précédents étaient en nombre insuffisant. L’option qui se dessine avec le pouvoir actuel, c’est la vente systématique de ces manuels et la réduction considérable de la quantité affectée aux établissements. Ce sont là les bases objectives des échecs massifs et de la baisse du niveau des apprenants. Les gouvernants et leurs soutiens obtus occultent sciemment ces conditions catastrophiques et mettent au premier plan les grèves et le manque de dévouement à la tâche au niveau des enseignants. C’est dans ces conditions que les enseignants et les apprenants travaillent. On ne voit aucune mesure sérieuse pour améliorer les conditions de travail. Les directeurs d’écoles primaires limogés pour insuffisance de rendement sont des victimes expiatoires d’un pouvoir démissionnaire. Ce sont là des actes arbitraires d’un ministre zélé, drogué par le salaire astronomique à lui accorder par un président qui fait de l’école son dernier souci.
Les salaires des enseignants les condamnent à la misère. Les enseignants du 1er degré, dans la majorité sont à un salaire mensuel inférieur à 100000 CFA et ceux du 2nd degré moins de 130000 CFA. Face à la cherté de la vie, ces salaires, en réalité prime de présence au poste dans les ministères, ne permettent pas à l’enseignant de faire face aux besoins de notre époque et de son rang social. Les reclassements et les incidences financières afférentes ne se font pas à temps. Il y a toujours un fossé entre le salaire réel et le salaire perçu. Les primes de direction accordées aux enseignants administratifs sont très dérisoires. Alors que l’administratif doit être le premier à être à l’école et le dernier à sortir de l’école. Avec ce traitement salarial, l’enseignant ne peut avoir le cœur au travail. Puisqu’il est démotivé. Il ne vit pas sa classe sociale. Il est déclassé socialement de par son traitement salarial. Les discours moralisateurs ne peuvent rien changer. Au contraire, ils renforcent chez l’enseignant l’esprit de révolte parce qu’il est meurtri dans sa chair et dans son âme. Les avantages financiers définis dans les statuts particuliers des personnels des enseignements maternels, primaires et secondaires ne sont pas encore effectifs à cause de la mauvaise volonté du gouvernement dont le chef dans la course au fauteuil présidentiel promettait un statut digne de nom aux enseignants.
La gestion du personnel enseignant est faite de clientélisme et d’arbitraire. Les nominations à la tête des administrations sont des placements de partisans, de parents. Si ce n’est à la présidence de la république que les listes sont conçues, ce sont les maires soutiens de la mouvance présidentielle, les préfets qui choisissent les enseignants à nommer.  Plus de liste d’aptitude. Conséquence, tout se fait selon le client en dehors des critères de mérite définis par les textes en la matière. C’est l’arbitraire, le clientélisme et le népotisme qui ont été de mise dans le recrutement des vacataires au secondaire. Pour deux candidats ayant le même profit, un est recruté dans plusieurs établissements pendant que l’autre est laissé pour compte ou on laisse sur les carreaux des candidats d’un bassin pédagogique, pour parachuter ceux d’un autre bassin. Les enseignants détenteurs d’une licence ou d’une maîtrise en science économique peuvent enseigner les mathématiques dans les classes de Tle mais ne sont pas autorisés à corriger les compositions de ces mêmes élèves au BAC. La raison avancée pour justifier cette aberration, c’est qu’ils n’ont pas étudié les mathématiques pures à l’université et qu’ils ne sauraient bien apprécier les copies des apprenants. C’est de l’arbitraire ; celui qui a gardé les élèves, les a évalués durant toute l’année est indiqué pour corriger leurs copies à l’examen. Pour nos autorités, il n’y a pas de solutions de crise. Dans certains départements, les directeurs départementaux ont exclu de l’enseignement des mathématiques ces détenteurs de licence ou de maîtrise en science économique en refusant de les recruter en tant que vacataire. C’est le cas du Couffo. Les hommes et femmes en charge de l’enseignement secondaire dans notre pays agissent aveuglement et refusent de tenir compte de l’existant. Le pouvoir actuel dépasse les bornes dans l’arbitraire dans la gestion du personnel enseignant. Dans le statut particulier des personnels enseignants du secondaire, on institue des concours internes pour le passage d’un corps à un autre. Pendant qu’il est pris des mesures transitoires pour exempter du concours  les enseignants nommés conseillers pédagogiques avant la signature dudit statut, le gouvernement impose le concours aux professeurs adjoints en service avant la date de signature du même statut.  Seuls les hommes accoutumés à l’arbitraire peuvent comprendre cette discrimination. Dans ce pays, dans le même ministère de l’enseignement secondaire, des diplômes acquis après le recrutement ont été pris en compte lors des formations professionnelles. Le pouvoir actuel refuse de prendre en compte les diplômes professionnels acquis avant la mise en formation des ACE de 2008. Les communautaires du primaire et les contractuels locaux du secondaire  retenus pour être reversés en ACE attendent depuis 2008 et travaillent sans salaire. Mêmes les indemnités et primes qui ont fait objet du tapage médiatique restent impayées pour des centaines d’enseignants. Pour finir, depuis son arrivée au pouvoir le président Patrice n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie des enseignants. Alors que sa politique économique a entrainé la flambée des prix des biens de consommation, des logements et du transport. Les droits acquis sont entrain d’être retirés progressivement. Le gouvernement se refuse de payer les dus aux enseignants par rapport aux 1,25 d’augmentation du salaire des agents de la fonction publique, de faire les rappels depuis janvier 2011.  Pendant ce temps, le gouvernement augmente le temps de travail des enseignants en rognant la durée des vacances. Par exemple en fixant la date de la rentrée scolaire 2017-2018 le 18 septembre, le gouvernement a réduit la durée des vacances. Pour couvrir ces violations flagrantes des textes en vigueur, les autorités en charge des enseignements du 1er  et du 2nd  degré se cachent derrière  la caution des partenaires sociaux à leur décision. Les partenaires sociaux dont il s’agit sont leurs instruments qu’elles entretiennent par des prébendes à la faveur des réunions des cadres de corruption douce appelés CSDS ou par d’autres moyens. Tous les pouvoirs qui ne veulent pas satisfaire les exigences des travailleurs ont toujours usé de la corruption des responsables syndicaux pour les instrumentaliser contre leur mandant. Les enseignants apprennent à leurs dépens que les conseils sectoriels pour le dialogue social sont des institutions conçues par les gouvernements pour divertir les travailleurs par des semblants de dialogue permanent qui n’apporte aucune satisfaction à leurs revendications.
            Le gouvernement de notre pays constitue une menace permanente des libertés démocratiques notamment syndicales. Au niveau des sous-secteurs des enseignements du 1er et du 2nd degré, des affectations punitives se poursuivent. Dans l’Alibori précisément dans la commune de Ségbana les représentants syndicaux sont mutés parce qu’ils ont dénoncé la tricherie organisée par les autorités lors du déroulement des  épreuves du CEP, le professeur vacataire, ADO Régis n’a pas été recruté parce qu’il a, au cours de l’année scolaire 2017, dénoncé les enseignants fictifs crées par les autorités de son collège en complicité avec le directeur départemental. Sur les états de paiement sont inscrits des enseignants qui n’exécutent pas d’heures de vacation dans le collège. Dans le plateau notamment à Pobè, le pouvoir a monté un groupuscule d’hommes qui menace le directeur Alexis  DAkonon et réclame son limogeage du poste de direction au prétexte qu’il organise des grèves dans la commune. Ce sont là quelques actes attentatoires aux libertés démocratiques.
La situation est grave. Les conditions ainsi décrites ne sont pas favorables à une année scolaire, universitaire réussie. Les investissements matériels des parents dans l’apprentissage de leurs enfants ne seront pas rentables dans les conditions ainsi décrites. Le gouvernement sait que dans ses conditions, les enseignements ne peuvent être efficaces. C’est pourquoi, l’année apaisée constitue un enjeu pour lui. Pour la FéSEN, le vrai enjeu, c’est donner aux enfants de notre pays une bonne formation qui fera d’eux demain des hommes et femmes compétitifs dans le pays et dans le monde.  C’est pour répondre à cet enjeu, que le Secrétariat Exécutif National de la FéSEN exige du gouvernement à satisfaire les exigences suivantes :
-Le recrutement des enseignants en adéquation avec les effectifs des apprenants pour le respect des normes requises.
-La généralisation du principe d’élection et de révocation des responsables des administrations scolaires par le personnel enseignant, de soutien en vigueur dans les universités nationales aux sous-secteurs des enseignements maternel, primaire et secondaire ;
-la construction en urgence d’infrastructures scolaires et universitaire.
-L’ arrêt des nouveaux d’enseignement et l’élaboration d’un programme patriotique tenant des recommandations de l’UNESCO dans la déclaration de principe de Genève 2003, de l’agenda de Tunis 2005 auquel notre pays a souscrit et les propositions de l’INIREF.
-le regroupement en un ministère unique tous les sous-secteurs de l’enseignement.
-Arrêt de la privatisation des universités nationales du Bénin et la revue à la baisse des frais d’inscription aux ENS, aux écoles doctorales.
-La revue à la baisse des frais du coût des frais d’inscription aux ENI publics.
-La construction des laboratoires  et bibliothèques en adéquation avec la science et technologie en pointe.
Pour les meilleures conditions de vie des personnels enseignants :
-L’indexation de 2point, 1,90 point, 1,80point respectivement sur le salaire des différents corps des enseignants du 1er  et du 2nd degré et la prise des différents arrêtés d’applications des avantages matériels accordés aux enseignants dans les différents statuts particuliers des personnels enseignants des deux ordres.
- La prise de mesure conservatoire donnant droit aux professeurs  adjoints en service avant la signature du statut particulier d’être formés au CAPES sans concours interne.
- Le paiement des 1,25 aux retraités et des rappels qui en découlent.
  La parution des actes de reclassement, d’avancement et le paiement du salaire réel.
-L’abrogation de tous les arrêtés fixant arbitrairement le taux de réussite à obtenir par les directeurs d’écoles pour être maintenus à leur poste de direction et la réhabilitation sans condition des 618 directeurs d’écoles primaires illégalement et injustement démis de leur fonction,
-Le remboursement intégral par la CNSS au FNRB du coût  de la validation des services auxiliaires des enseignants contractuels reversés en APE,
-le relèvement de l’indemnité de direction sur la fiche de paie à 50000 CFA, 35000cfa, 25000 respectivement pour le directeur, le censeur, le surveillant et 30000 CFA pour le primaire. 
-La satisfaction de la plate forme revendicative des travailleurs du CNPMS (maintien du centre dans le patrimoine de l’Etat, révision de la convention collective, le paiement des arriérés de cotisation au CNSS, le paiement des arriérés de salaire.
-La reconnaissance du droit des inspecteurs de l’enseignement secondaire de présider les commissions d’inspection dans le cadre des examens professionnels.
 -Le paiement des 5% impayés des 25% d’augmentation des salaires conformément au décret 2011-505 du 05 Aout 2011 et le rappel depuis janvier 2011.
-Le paiement des indemnités de déplacement, de logements dus aux stagiaires de la cohorte6, 
La prise en compte des diplômes supérieurs acquis avant la signature du décret portant statut juridique des agents contractuels de l’Etat, de l’arrêté de mise en formation  professionnelle des ACE 2008 du secondaire,
-Le paiement aux enseignants admis à la retraite des accessoires de solde (logement, qualification, résidence, incitation à la fonction enseignante.
Pour la sauvegarde des libertés démocratique :
-le recrutement de tous les vacataires victimes de la repression politique notamment d’ODO Régis.
-Le retour à leur poste des enseignants victimes des affectations punitives pour leur opinion.
-La poursuite des violateurs des libertés démocratiques.
Le SEN FéSEN-CSTB appelle tous les enseignants à se mobiliser pour se battre de toutes les forces et intelligences pour la satisfaction de ces revendications. Camarades enseignants, vous savez très bien que ce pouvoir ruse et rusera toujours, que le président, notre président pense toujours à lui-même. Levons –nous pour le contraindre à penser enfin à nous.


Cotonou le 27 septembre 2017.

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