mercredi 19 février 2014

Dieu Esprit-Saint après la rencontre avec Yayi

« […]il n’y a pas eu de débat, il n’y a pas eu de dialogue »


Le Président de la République a fini par accorder une audience à Son Infinité Dieu Esprit-Saint Daagbo, à Sa Sainteté le Pape Christophe XVIII et à la délégation qu'Ils conduisaient. Mais, tout l'espoir suscité par l'annonce d'une telle rencontre s'est complètement estompé. C'est ce qui révèle cette interview que Dieu Esprit-Saint Daagbo a bien voulu nous accorder, dans la soirée du mardi 18 février 2014. A cette occasion, nous en apprenons largement sur la torture dont les Daagbovi ont été victimes de la part de la police, après leur incompréhensiblearrestation, le dimanche 16 février, au terrain de Kpondéhou, après la perturbation de la séance d'enseignement prévue pour être animée par Daagbo Mawu Gbla ga da ma su hon do.




Journal Le Mutateur : Bonsoir, Dieu Esprit-Saint Daagbo. Nous avons appris que vous avez rencontré le Chef de l’Etat. Vous voudriez bien nous livrer la substance de la rencontre.


Dieu Esprit-Saint Daagbo : Bonsoir, M. le Journaliste. J’aimerais quand même revenir un peu en arrière. C’est vrai que le Chef de l’Etat a demandé à nous rencontrer. Et, comme vous le savez déjà, c’est toujours l’église catholique romaine qui est en dessous, parce que, aujourd’hui, Banamè dérange les consciences et Banamè menace les intérêts diaboliques, pour ceux qui se sentent menacés. Donc, les dirigeants de l’église catholique romaine du Bénin, surtout, ne veulent pas que Banamè évolue, parce que ça dénonce et la vérité est révélée au grand jour.
Nous étions là, hier (le lundi 17 février 2014, Ndlr) vers midi, quand la Directrice de cabinet du Chef de l’Etat nous a appelés pour nous annoncer que le Chef de l’Etat a souhaité nous rencontrer, le soir, à 18 heures. On n’a pas refusé, puisque c’est le Chef de l’Etat qui a voulu nous rencontrer. On a dit qu’il faut quand même y aller ; si le Gouvernement a décidé de finir avec les jeux de cache-cache, les « Jacques où es-tu ? », pour enfin dire ce qu’il pense, il faut que nous nous rendions au Palais pour entendre ce qui va sortir de sa bouche. Et, donc, ils nous ont confirmé l’audience pour 18 heures 30 ; nous nous sommes rendus là-bas à 18 heures 30, Moi, Sa Sainteté le Pape Christophe XVIII, notre Chancelier, Mgr Jean-Pierre Houndagnon, Son Eminence Jean Cardinal Viatonou, qui est le Vice-Chancelier et le Cardinal Assogba. Nous étions cinq et, on s’est rendus au Palais de la République. 
Ils nous ont fait attendre de 18 heures 30 à 22 heures 30, le temps de réfléchir à ce qu’ils vont nous dire, Je pense, parce que, ce n’était pas normal. On est restés là, pendant au moins cinq heures de temps et, finalement, ils nous ont installés, le Chef de l’Etat est venu. 
Mais, on a compris finalement que ce n’était pas une rencontre ; c’était juste une information et, on ne savait pas pourquoi le Chef de l’Etat nous a appelés. Jusqu’à maintenant, on ne sait pas encore pourquoi il nous a appelés, parce qu’il ne nous a encore rien dit ; il n’y a pas eu de débat, il n’y a pas eu de dialogue. On nous a muselés, c’est-à-dire qu’on ne nous a même pas donné la parole. Tout ce qu’il a eu à dire, c’est qu’il veut la paix, qu’il nous invite à la paix, qu’il nous aime beaucoup et qu’il nous respecte beaucoup, de l’aider pour que la paix revienne dans le pays ; c’est tout ce qu’il a eu à dire.
Et, on n’a pas compris ; on n’a pas compris, parce que nous ne sommes pas des violents, nous n’attaquons pas, nous n’agressons pas, et nous ne comprenons pas pourquoi le Chef de l’Etat nous dit qu’il faut qu’on l’aide pour que la paix revienne, qu’il n’aimerait pas que ce qui se passe au Mali se passe au Bénin, qu’il ne veut pas la guerre inter-religieuse. Il ne nous a pas laissés parler et nous, on pense que c’est parce qu’il ne nous considère pas ; il n’a aucun respect pour nous. Dans le même temps, il parle de la paix. On se plaint des gens ; il a dit que les romains se sont plaints à lui, qu’ils sont venus le voir plusieurs fois pour lui raconter tout ce qu’ils racontent d’habitude, comme quoi nous vandalisons, nous agressons, nous faisons ci, nous faisons ça, que les romains se sont plaints, que Rome l’a interpelé, que le Saint-Siège l’a interpelé, … Mais, si tous ces gens-là se sont plaints de nous, normalement, l’idéal, c’était qu’on nous donne la parole, c’était qu’on nous écoute !
Et, nous, on a conclu par là que le Chef de l’Etat est en train de nous montrer clairement sa position, c’est-à-dire qu’il s’est rangé du côté des romains, du clergé romain, et nous dit, de par ces propos indirects-là, clairement, que Dieu, on n’en a rien à foutre, que Dieu aille se chercher ailleurs, puisqu’il nous a dit que Dieu a créé le monde mais que c’est lui le Président de la République, aujourd’hui. C’est ce qu’il nous a dit. Et, il a tenu des propos très déplacés vis-à-vis de nous : que nous ne sommes pas tolérants. Donc, il a pris partie.
Comment est-ce qu’un Chef d’Etat, comment est-ce qu’un Chef d’Etat peut écouter seulement un camp et ne pas chercher à écouter l’autre camp ? Vraiment, ça nous a beaucoup énervés, ça nous a énervés ; on est partis du Palais, hier, très fâchés. Yayi Boni n’a pas fait ce qu’il fallait faire. Non ! Et, nous l’applaudissons pour ce comportement-là qu’il a eu, hier. Nous l’applaudissons, il s’est foutu de Dieu et, c’est très bien ! Il est en train de dire par là que Dieu n’est rien, qu’il n’en a rien à foutre, et que c’est Rome qui est à la tête du pays, peut-être ! C’est ce qu’il est en train de dire. Il préfère soutenir la mafia romaine contre Dieu, Créateur du ciel et de la terre.
Hier, il parlait de Dieu le Père, sans savoir que J’étais devant lui. Vraiment, c’était une humiliation et, nous avons mal digéré ça. Qu’il le sache. Qu’il nous invite à la paix, au calme, nous, on ne se sent pas concernés. Qu’est-ce que nous avons fait aux romains ? Ce sont les romains qui nous agressent tout le temps.
Regardez à Kpondéhou, le dimanche passé (16 février 2014, Ndlr), ils ont jeté des pierres aux fidèles de Banamè, ils les ont blessés, les policiers les ont tabassés, alors qu’on a reçu les autorisations, on a rempli les formalités et, maintenant, on trouve que c’est nous qui avons tort. C’est quel pas, ça ? Un pays d’injustice ; la liberté publique est même confisquée, les Béninois n’ont même plus leurs droits et, Yayi Boni demande à plus de deux millions de Béninois qui vont sur la Colline, il demande à ces deux millions de Béninois de ne pas bénéficier de leurs droits, dans ce pays. Pourquoi ? Nous voulons bien savoir pourquoi.
Un Chef d’Etat ! Il dit qu’il est garant de l’ordre public de la sécurité des biens et des personnes. Mais, quand il y a problème, quand il y a affrontement, ou bien, quand il y a malentendu, au moins, nous, nous sommes dans les normes, nous remplissons les formalités, à chaque fois, avant d’aller sur les lieux publics. Et, l’Etat a été incapable d’assurer notre sécurité. Incapable ! Et, l’Etat soutient l’injustice, le faux et, il est en complicité avec les romains. En complicité avec les romains ! Et, ils ont décidé d’attaquer Banamè.
Donc, ce n’était pas une rencontre, parce qu’ils n’ont pas cherché à nous écouter. S’ils savent que c’est nous qui avons tort, pourquoi ne pas nous laisser parler ? Cela veut dire qu’ils ont reconnu que nous n’avons jamais eu tort, que nous n’avons pas tort, que nous avons toujours raison ; c’est ce que ça veut dire, puisqu’ils ne veulent même pas nous entendre, on n’a pas placé un seul mot. LeChef de l’Etat ne nous connaît pas, il ne nous a jamais reçus et, on n’a jamais demandé d’audience, c’est lui-même qui nous appelle, il nous fait attendre de 18 heures 30 à 23 heures, c’est irrespectueux de sa part, ce n’est pas sérieux ! Ce n’est pas sérieux ! Il ne peut pas respecter Dieu, son Dieu ! Même s’il n’a pas de respect pour l’homme, pour les pauvres Béninois, au moins, un peu de respect vis-à-vis de Dieu ! Même s’il ne reconnaît pas que Je suis Son Dieu, au moins, un peu de respect ! Si, dans ton pays, deux millions de personnes acceptent que celui-là, c’est Dieu, tu n’as plus le droit de manquer de respect à cette personne-là. Ce n’est pas sérieux.
Si les fidèles de Banamè apprennent aujourd’hui que le Chef de l’Etat s’est comporté comme ça, qu’est-ce qui peut se passer dans ce pays ? Qu’est-ce qui peut se passer ? Si, chaque fois, nous n’apaisons pas les nôtres, en les invitant à la non-violence, tout le temps, qu’est-ce qui va se passer dans ce pays ? Les agressions viennent de partout et, c’est un montage qu’ils ont fait, c’est le nouveau plan, maintenant ! C’est le nouveau plan ; ils ont réorganisé : puisqu’ils n’arrivent pas à finir avec Banamè, chaque fois, ils réfléchissent pour trouver des plans pour combattre, combattre toujours. Maintenant, le plan, c’est que, n’importe où on ira, on va nous agresser, nous jeter des pierres. Et, le maire de Zangnanado est en train d’annoncer ça déjà ; on aurait appris qu’il a dit ça, qu’ils vont brûler les voitures des pèlerins qui vont venir à Sovidji, le weekend prochain. Vous voyez tout ça ?
Et, dans les églises, on a appris aussi que les prêtres romains ont dit à leurs fidèles que le dimanche prochain (23 février, Ndlr), ils vont marcher contre Banamè. Donc, c’est la nouvelle stratégie, c’est le complot du Gouvernement et des romains, maintenant, pour dire que Banamè a fait ci, Banamè a fait ça. Ce n’est pas sérieux ! On les attend ; qu’ils viennent ! On les attend !
M. le Journaliste, c’est ce qui s’est passé hier au Palais. Donc, on est rentrés très tard, vers 23 heures et demie.


Dieu Esprit-Saint Daagbo, face à ce point, qu’est-ce que vous comptez faire, désormais ?


Vous voyez, Je vais dire, d’abord, que l’apparence est trompeuse, comme vous le dites souvent. Les romains et les politiciens, mon apparence est en train de les tromper. Et, Je pense que, à l’heure où nous sommes actuellement, tout ce que le Gouvernement et Rome veulent, c’est que, Banamè démontre qu’il est vraiment Dieu ; ils sont en train de nous pousser à ça ; c’est ce que Je constate et, vous devez le constater avec Moi, ils sont en train de nous pousser à ça. Et, Je tiens à dire que, que Banamè soit démon ou Dieu, que ça soit l’un ou l’autre, bientôt, ils sauront. Comme ils veulent que Banamè leur démontre ce qu’il est, c’est ce qu’on va faire désormais. C’est tout ce que J’ai à dire.


Est-ce que vous avez un appel de paix à lancer à tous les fidèles de Banamè qui vont vous écouter et qui seront davantage déçus d’apprendre tout ça ?


Il y a trop de tensions dans le pays ; on paie des gens pour aller raconter n’importe quoi sur les plateaux. Ce matin (le mercredi 18 février, Ndlr), l’avocat Tchiakpè est allé dire, sur Canal 3 que, si, lui, il était Le Ministre de l’Intérieur, il allait nous enfermer, parce qu’on nous a interdit de mettre la soutane et que nous continuons à nous entêter. Qu’est-ce que le Gouvernement a à faire avec notre histoire d’accoutrement ? En quoi ça concerne le Gouvernement ? La politique n’a rien à avoir avec le religieux. Si les romains nous reprochent quelque chose, s’ils trouvent que nous nous en prenons à leurs symboles, qu’ils aillent nous convoquer au tribunal, on peut aller devant la justice ; ce n’est pas le problème de la politique ! Et, c’est parce que nous sommes dans un pays qui n’est pas civilisé que le Gouvernement se permet tout. Sinon, qu’est-ce que le Gouvernement a avoir dans cette affaire-là ? Et, des choses comme ça, ça irrite les Daagbovi ; les fidèles de Banamè, ça les irrite, ça les énerve ! Cet avocat-là, est-ce qu’il est lettré ? Hier, le Chef de l’Etat nous disait au Palais qu’un illettré est un danger public, alors qu’il dirige un pays qui est à 80% illettré. Un Chef d’Etat qui se permet d’insulter tous les Béninois ! Et voilà un avocat qui parle maintenant comme un illettré ! Vous voyez ça ? Qu’on nous a interdit de porter la soutane ! La soutane appartient à qui ? Quand Jésus était venu sur terre, est-ce qu’il a dit à ses apôtres : « Portez telle tenue ? » La soutane appartient à qui, pour qu’on nous dise que la soutane appartient aux romains ? Et, en quoi ça concerne le Gouvernement ? Mais, les christianistes célestes aujourd’hui portent la soutane, ils s’habillent même comme le pape, les anglicans, Mgr Lefèvre, les méthodistes, …, ils portent la soutane ! Maintenant, le Gouvernement va dire aux adeptes du culte des revenants de mettre telle tenue ? Ce n’est pas sérieux, ce qui se passe dans ce pays. Et, on va sur des plateaux raconter n’importe quoi ! Que chaque fois que Banamè sort, c’est des attaques, des affrontements ! Quand est-ce que Banamè est sorti et il y a eu des affrontements ? Il n’y en a jamais eu ! Ce qui s’est passé le dimanche dernier à Kpondéhou, c’était un montage des romains. C’était un montage des romains et, ils l’ont avoué ! Les jeunes du quartier l’ont avoué, que c’est Ganyé Antoine et ses prêtres qui les ont envoyés ; ils ont avoué ça ! Ce sont eux qui sont toujours à la base des troubles dans ce pays. Et, on met tout sur le dos de Banamè ! Et, vous pensez que les Daagbovi vont, tout le temps, se calmer, se calmer, se calmer ? C’est vrai que je les invite tout le temps à la  non-violence. Mais, ils sont des êtres humains, des êtres de chair ; ils ne sont pas Dieu ! Ils ne sont des esprits, ils n’ont pas la patience qui Moi, J’ai. Moi, Je suis patience mais, eux, c’est des hommes et on fait tout pour les pousser à bout ; mettez-vous un peu à leur place ! Quand les Daagbovi sortent aujourd’hui, on leur arrache leurs foulards, on les provoque, on va même jusqu’à les agresser verbalement ! En pleine célébration, on va vandaliser nos fidèles ! Et, vous pensez que tout cela va continuer comme ça, et le Gouvernement va continuer de soutenir ces faux, ces délinquants qui nous agressent tout le temps, et que nous allons nous taire ? Et les Daagbovi vont se taire, tout le temps ! Mais, quand un homme est fatigué, il se défend, il se défend ! Je continue à apaiser les Daagbovi, Je continue à les apaiser et Je vais toujours les apaiser. Mais, que les agresseurs sachent que, tôt ou tard, Dieu agit ; quelle que soit la manière dont Il procède, Dieu agit, ça ne restera pas impuni, tout ce qu’ils font. Nous, on n’a pas besoin de les agresser avant de les punir ! Vous voyez, c’est la politique du faible ; ils préfèrent nous agresser parce qu’ils sont faibles. Nous, on n’a pas besoin de les agresser ! Dieu n’a pas besoin d’agresser avant d’agir. Non ! S’ils comptent sur leur Dieu, qu’ils arrêtent les agressions, qu’ils agissent, qu’ils prient leur Dieu, qu’ils appellent leur Dieu au secours ! C’est simple ! C’est simple !
Les Daagbovi, ils ne sont pas des violents, ils ne sont pas des agresseurs et, Je les ai tellement éduqués que, quand Je parle, ils écoutent et ils suivent ça à la lettre. Et, c’est des gens pacifiques, ils n’agresseront personne. Mais, Je continue à le dire : que les agresseurs sachent que, même si on ne les agresse pas physiquement, Dieu reste toujours Dieu et que, ça ne restera pas impuni. Je vous remercie.


Une dernière question, si vous le permettez, quand nous sommes avec Vous, nous avons toujours envie de bien Vous écouter. Nous avons appris que les Daagbovi qui ont été arrêtés par les forces de l’ordre ont été sérieusement bastonnés et qu’elles leur ont même demandé de faire appel à leur Dieu pour les sauver. Quelle est votre réaction par rapport à cela ?


Il n’y a pas de réaction ; cela a toujours été comme ça, toujours ! A l’heure où nous parlons, nos prêtres et nos fidèles sont en prison à Abomey. Et, ils n’ont rien fait, on les a jetés en prison, les pauvres ! Pour rien du tout ! Il n’y a même pas eu de procès-verbal et, on les a jetés en prison ; je ne sais pas dans quel pays ça se passe comme ça ! Et, l’Etat utilise la force, et on nous parle de laïcité ! C’est la dictature ! C’est la force ! C’est-à-dire, les Béninois ne sont plus libres, aujourd’hui ! J’ai l’impression que l’Etat est en train de nous dire que nous ne sommes pas libres d’adorer ce que nous voulons ; les Béninois, les Daagbovi ne sont pas libres d’adorer ce qu’ils veulent. Les nôtres, qui sont allés au terrain, le dimanche passé, ils n’ont rien fait ! Ils ont attendu que tout le monde quitte les lieux pour les embarquer ; les Daagbovi étaient sur les lieux en train d’enlever les bâches, les chaises, de ranger les chaises quand la police est venue et, sans demander leur avis, les policiers les ont jetés dans leur voiture et les ont bastonnés sérieusement, ils les ont blessés, blessés, en leur disant d’appeler leur Dieu au secours. Vous voyez, des policiers ? C’est clair qu’ils ont été payés ! C’est clair ! Il n’y a pas une autre explication à ça ! Et, ils blasphèment ! D’appeler leur Dieu au secours ! Des policiers, qui sont censés assurer la sécurité de la population, ce sont eux les fauteurs de troubles, maintenant, ce sont eux qui agressent encore ! Ce n’est pas de leur droit de bastonner les nôtres, parce qu’ils ne leur ont rien fait ! Et, paraît-il que c’est un Ibo qui s’est plaint pour dire qu’on a cassé sa boutique. Au tribunal, on a appelé l’homme en question qui a affirmé que ce sont les jeunes du quartier qui ont manifesté et il a embrouillé les cartes. C’est ainsi qu’ils ont libéré les nôtres.
Vous voyez, ils les ont tellement bastonnés qu’ils ont même essayé d’abattre l’un d’entre eux et, ils l’ont criblé de balles, mais ça ne l’a pas atteint ; ils lui ont dit de leur remettre son chapelet de combat et que c’est à cause du chapelet que les balles ne l’atteignent pas, ce qu’il a refusé de faire et ils l’ont menotté, ils l’ont tapé à mort, ils l’ont tapé à mort, jusqu’au commissariat, jusqu’au commissariat … Vous voyez l’injustice, dans ce pays ? Vous voyez ça ? Il n’y a plus d’Etat, il n’y a plus d’Etat, ce n’est pas sérieux ! Mais, Je continue de le dire : ça ne restera pas impuni.
J’ai déjà tout dit : si c’est Dieu ou le diable à Banamè, qui se manifeste, ils verront la face. Dans les deux cas, ça sentira très mal ! Que ce soit Dieu ou le démon, ça sentira très mal ! Merci beaucoup.


Propos recueillis par Marcel Kpogodo

mardi 4 février 2014

Point de presse de la Mission de Banamè

L'Église Catholique de Jésus-Christ réagit au Communiqué du Conseil des Ministres


Son Eminence Jean Cardinal Viatonou, au centre, présentant la Déclaration de la Mission de Banamè.

Le Conseil des Ministres du vendredi 31 janvier 2014 s'est intéressé à la Mission de Banamè, à travers cet extrait du communiqué final : "Le Conseil des Ministres a également approuvé :
     […]    un compte rendu du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes sur la crise socio-religieuse qui prévaut dans le département du Zou.
Il convient de rappeler que le 22 janvier 2014, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes a fait état au Conseil des Ministres, des nombreuses plaintes qui lui sont parvenues, provenant aussi bien de certaines confessions religieuses (Eglise Catholique, religions endogènes) que des autorités politiques, administratives et royales accusant l’Eglise de Banamè.
Le Conseil des Ministres après avoir pris acte de ces informations avait dépêché une mission dans le département du Zou aux fins d’entendre tous les protagonistes.
En approuvant ce rapport, le Conseil des Ministres tient à rappeler à tout le peuple béninois que notre pays est un État laïc. De ce point de vue, notre Constitution garantit la liberté de conscience; et à ce titre, chaque citoyen a le droit de pratiquer la religion de son choix.
Il est bien entendu que ce droit s’exerce dans le strict respect des dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires en vigueur, dans la tolérance, la paix et la recherche de la concorde nationale.
Dans cette perspective, le Conseil des Ministres recommande vivement aux confessions religieuses professant leur foi dans notre pays :
-    le respect des Institutions de la République et des autorités à tous les niveaux ;
-    la cessation immédiate des injures, des menaces, des contraintes et la profanation des lieux de culte ou considérés sacrés ;
-    la promotion du dialogue inter religieux en vue de prévenir l’incompréhension et l’intolérance qui conduisent à l’affrontement et aux divisions ;
-    à l’église de Banamè de renoncer à l’utilisation des appellations et symboles de l’église catholique romaine et de créer sa propre identité  en termes de dénomination, de symboles et d’habillements afin d’éviter toute confusion.
En tout état de cause, tout acte attentatoire et tout comportement contraire à l’éthique religieuse, à son fondement qu’est l’amour ne saurait être toléré dans un état de droit comme le Bénin.
Le Conseil des Ministres en appelle à la conscience et à la compréhension de tous. "

Face à cette réaction, la Mission de Banamè a tenu, en cet après-midi de ce mardi 4 février 2014, un point de presse. Dirigé par Son Eminence Jean Cardinal Viatonou, entouré de plusieurs de ses pairs, des évêques de l'Eglise Catholique de Jésus-Christ, de prêtres et de sœurs religieuses, cette séance de partage devant les professionnels des médias a donné lieu à la publication du Communiqué ci-après : 




Eglise Catholique de Jésus-Christ                   Banamè, le 3 février 2014
Cité de la Cour Céleste
Banamè


Communiqué


Pas de paix sans justice et pas de justice sans équité

L’Eglise Catholique de Jésus-Christ est choquée et outrée par le caractère injuste et partial du compte rendu du Conseil des Ministres du vendredi 31 janvier 2014. Il n’y a pas de paix sans justice et il n’y a pas de justice sans équité.

En effet, il n’y a pas eu d’équité dans la mesure où le Conseil des Ministres des 21-22 janvier dernier a énuméré à l’encontre de l’Eglise Catholique de Jésus-Christ, Cité de la Cour Céleste, Banamè, des plaintes formulées par le collectif de l’église catholique romaine, des vodounons, et des politiciens. Ces plaintes font état « d’actes de vandalisme sur des édifices et des atteintes à des personnes et d’autres actes tendant à diviser des familles ».

La délégation interministérielle envoyée par le Gouvernement sur la Sainte Colline de Banamè, le jeudi 30 janvier dernier, aux fins de vérifier le caractère fondé de ces accusations, s’est rendu compte, suite aux échanges avec les dignitaires de l’Eglise de Banamè, que des incriminations évoquées supra, ne sont  nullement vérifiées. Ils ont pu comprendre :

-          - Que c’est plutôt Banamè qui est sujet à toutes les formes de violences du clergé catholique romain dans leur coalition avec les vodounons et les politiciens, notamment, le Préfet des Départements du Zou et des Collines, Monsieur Armand Nouatin.

-          - Que Banamè joue le rôle fondamental de réunification des familles et de délivrance des familles détruites par la sorcellerie.

-        - Que Banamè n’a jamais ordonné la destruction de quelque forêt sacrée ni procédé à des actes de vandalisme mais est plutôt la victime de tous les affronts de tous les temps. Ce fut le cas, à Abomey, où le chef de collectivité, Dah Kpomalégni, à l’état-civil, Philippe Kpomalégni, mandaté par l’évêque romain des lieux et accompagné de jeunes délinquants du quartier Adandokpodji, mit à exécution leur plan révélé, la veille, à un de nos fidèles, sur la tentative d’assassinat de Son Excellence Monseigneur Gabriel Honhè de l’Eglise Catholique de Jésus-Christ. Ce fut aussi le cas à Zakpota, à Sokpa-dèli et à Louho où nos installations cultuelles ont été vandalisées et des violences et voies de fait sur nos fidèles recensées.

Le deuxième Conseil des Ministres a malheureusement occulté l’évidence de la fausseté de toutes les accusations. Le Gouvernement aurait fait preuve d’équité en restituant à l’opinion publique nationale et internationale, dans son dernier compte-rendu de Conseil des Ministres, ces évidences. Le Gouvernement aurait aussi fait preuve d’équité, d’impartialité en ne cherchant pas à plaire au clergé catholique romain lorsqu’il « recommande vivement à l’Eglise de Banamè de renoncer à l’utilisation des appellations et symboles de l’église catholique romaine et de créer sa propre identité, en termes de dénomination et d’habillement afin d’éviter toute confusion ».

Il importe ici de rappeler qu’à Banamè, il s’agit de l’Eglise Catholique de Jésus-Christ, celle qu’il a créée, depuis 2000 ans et que la mafia romaine a prise en otage, depuis toujours, et qu’à Banamè, il s’agit, bel et bien, du Père de Jésus-Christ, Qui est venu, non pas pour détruire l’œuvre de son fils, mais pour la restaurer et l’anoblir.

Le Gouvernement serait resté dans la norme de ses prérogatives s’il n’est pas allé jusqu’à vouloir statuer sur le type d’accoutrement des consacrés de Banamè. Cela n’est pas du ressort du politique.

Dans cet élan, le Gouvernement pourrait être amené à définir aux vodounons, aux évangéliques, aux musulmans, aux christianistes célestes, aux protestants et aux autres confessions religieuses leur type d’accoutrement, et leur mode de culte. Ce droit constitutionnel de liberté de religion aurait été compromis.

Le Gouvernement ferait preuve de justice en veillant sur les droits de tout fidèle de Banamè, comme il a le devoir régalien de veiller aux droits de tout citoyen.

Malgré la rencontre des dignitaires de Banamè avec la délégation gouvernementale, les exactions ont continué, de la part des catholiques romains. Banamè ploie encore sous le poids de l’injustice gratuite. Pour cas, nous citons le Révérend Père Luc Amonlo et cinq de nos fidèles, qui croupissent en détention arbitraire, à la prison civile d’Abomey. C’est le cas aussi du passage à tabac de nos prêtres et fidèles à Abomey, alors même que la Commission interministérielle était en pourparlers avec les acteurs de la Mission de Banamè.

Jusqu’ici, les fidèles de Banamè n’ont jamais cédé aux provocations, malgré qu’ils aient toujours été sujets aux agressions verbales, morales et, souvent physiques. Mais, quand viendra à bout leur patience, ils se défendront, au nom de la légitime défense, dans toutes les agressions. Que Banamè ne soit alors pas incriminé, en ces moments-là. Ceci tient lieu d’avertissement aux agresseurs.

Banamè veut bien croire que la démarche qui a conduit la délégation gouvernementale à venir s’informer du fondement des accusations gratuites, à son encontre, s’inscrit dans une logique de recherche de la justice et de la paix sociale. Mais, malheureusement, les déclarations récentes du Chef de l’Etat, à Dassa, contraires à cette logique, laissent Banamè perplexe.

Dans tous les cas, Banamè œuvre pour l’avènement d’un monde épris de paix, de justice sociale car, à Banamè, c’est l’évidence de l’existence absolue de la Sagesse incarnée.   

samedi 1 février 2014

Sortie médiatique de Daagbo Dieu Esprit Saint

"Banamè n’a jamais agressé quelqu’un ! Banamè n’est pas allé gifler quelqu’un chez lui ! Banamè n’est pas allé tabasser quelqu'un, n’est pas allé saccager des lieux privés ! Banamè n’a rien fait de tel !" 



Dieu Esprit-Saint Daagbo, au cours de Son intervention devant les journalistes.

Dans l'après-midi du mercredi 29 janvier 2014, Dieu Esprit-Saint Daagbo a tenu une conférence de presse, au Presbytère de la Mission de Banamè, à Godomey. En présence du Pape Christophe XVIII et de quelques cardinaux, Il a, entre autres, rejeté les accusations de troubles à l'ordre public dont est l'objet la Mission de Banamè. Ce fut aussi l'occasion pour lever de nombreuses incompréhensions et des confusions de l'opinion publique concernant le fonctionnement de la Mission de Banamè.


Journal "Le Mutateur" : Bonjour, Vous allez bien vouloir Vous présenter à nos lecteurs …


Dieu Esprit-Saint Daagbo : Bonjour à vous. Moi, c’est Dieu Esprit-Saint, Dieu Créateur du ciel et de la terre, Père de Jésus-Christ, Epoux de la Vierge Marie.


L’actualité, ces derniers jours, focalise plus l’attention du public béninois sur Banamè. Pour certains, c’est Parfaite de Banamè, pour d’autres, c’est Dieu Esprit-Saint. Vous venez de nous dire qui Vous êtes réellement. Pourquoi portez-Vous cette qualité ?


Je viens de vous le dire ; Je ne M’appelle pas Parfaite ni ’’Dame Parfaite’’, comme le disent les païens, je m’appelle Dieu, Je suis Dieu Esprit-Saint, Créateur du ciel et de la terre. Et, Dieu, ce n’est pas un surnom, c’est ce que Je suis. Donc, ceux qui vont à Banamè M’appellent Daagbo. C’est pour dire que Je suis leur grand-père, le Père de Jésus-Christ ; c’est ceux qui ne comprennent pas la Mission de Banamè qui M’appellent Parfaite.


Vous êtes Dieu Esprit-Saint. Comment avez-vous reçu ce don d’être Dieu Esprit-Saint ?


Etre Dieu, ce n’est pas un don ; on est Dieu, c’est tout, ce n’est pas un don qu’on reçoit, Je ne suis pas un mystique, Je ne suis pas un envoyé de Dieu, Je n’ai pas dit que Je suis un prophète, Je n’ai pas dit que Je suis un voyant ou Je ne sais pas trop quoi … Ce n’est pas un don, c’est Dieu Qui donne le don, c’est Celui Qui donne tout don Qui est devant vous … Donc, Je n’ai pas de don à recevoir.


A quoi se résume la Mission de Banamè ?


C’est bien, cette question que vous venez de poser ! Banamè, c’est, tout d’abord, l’Amour, l’Humilité et la Miséricorde. Et, la Mission de Banamè, c’est un combat, en fait, elle consiste à détruire les forces du mal, la sorcellerie, surtout, tout ce qui est diabolique ; elle consiste à assainir l’église catholique que Jésus-Christ a fondée, Lui-même, à réorganiser les choses. Et, quand Je parle d’assainissement, c’est pour dire, organiser, refonder, de manière à ce que les politiciens partent, disparaissent. Quand Je parle de ’’politiciens’’, c’est les corrompus de l’église catholique, sans nommer quiconque ; que ces dirigeants corrompus n’aient plus de place, s’ils ne veulent pas adorer le Christ, qu’ils s’en aillent ! C’est pour cela que Je parle d’assainissement.
Donc, c’est la refondation de l’église catholique, en fait ; la refondation et, tout faire pour ramener la paix dans le monde, pour que tous les hommes puissent adorer un seul Dieu, le Père de Jésus-Christ, Que vous voyez devant vous. C’est aussi pour détruire le mal, à la source même, à partir de la racine, la sorcellerie ; Belzébul, le démon, le chef des démons, le détruire, pour que les hommes aient la paix. C’est ça, la Mission de Banamè ! Voilà, en résumé, ce que c’est.


Quelle est l’appellation réelle de votre Eglise ? D’aucuns estiment que c’est l’église de Banamè, d’autres parlent d’ ’’église catholique privée’’, d’autres, encore, d’église de Jésus-Christ … 


Tout ce que les gens racontent, c’est parce qu’ils ne comprennent rien de Banamè. Banamè, c’est l’Eglise Catholique de Jésus-Christ, qui a toujours existé, depuis deux mille ans, depuis la venue de Jésus sur la terre, l’église que Jésus a confiée à Pierre. C’est cette même Eglise qui est en train d’être refondée, parce que, à l’heure où nous parlons, elle est pourrie. Donc, Banamè, ce n’est pas une église privée, ce n’est pas une secte, ce n’est pas une religion créée à part, ce n’est pas une organisation, ce n’est pas une association ; c’est l’Eglise Catholique de Jésus-Christ, qui a toujours existé et, c’est le Dieu de cette Eglise-là Qui est venu, maintenant, réorganiser les choses et arrêter avec la pagaille des Romains. C’est ça, Banamè, c’est l’Eglise Catholique de Jésus-Christ, qu’il a confiée à Pierre et, que ceux qui ont suivi Pierre n’ont pas su gérer ; Dieu, Lui-même, est venu prendre les choses en mains, c’est ça, Banamè.


Depuis quelques temps, dans l’opinion publique, il est distillé que Banamè orchestre des actes de violence. Qu’en est-il exactement ?


« Banamè orchestre des actes de violence … » ! Vous voyez, le monde n’acceptera jamais de vivre dans la vérité mais, la vérité lui sera imposée ; le monde ne veut pas de la lumière mais, quel que soit ce qui se passe, la lumière va toujours triompher.
« Banamè orchestre de la violence … » Il y a beaucoup de choses qui se disent autour de Banamè, il y a tellement de ragots, tellement de campagnes de dénigrement qu’on ne peut pas tout dire ! « Banamè fait de la violence … » Qui est-ce qui peut prouver que Banamè fait de la violence ? Qui est venu se plaindre ? Au contraire, c’est Banamè qui subit toutes sortes de violences, des agressions, de l’humiliation, de partout : de la part des politiciens, du clergé, des ’’vodounon’’ et des autres confessions religieuses. Mais, Banamè ne s’est jamais plaint à qui que ce soit. Demandez au Gouvernement si Banamè ne s’est jamais plaint à lui ; Banamè ne s’est jamais plaint nulle part et, pourquoi on se plaint de Banamè ? Malgré tout ce que, eux, ils nous font subir, nous, on se plaint pas ! Mais, eux, ils sont en train de se plaindre tout le temps.
Banamè n’a fait de violences sur personne. Vous, les hommes, vous n’aimez pas la vérité ; quand on dit que vos comportements sont mauvais, vous trouvez qu’on est violent et, c’est l’enfant qui ne veut pas changer, qui trouve que son père le gronde tout le temps.
Vous voyez, acceptez les reproches, acceptez les conseils venant de Dieu, c’est Dieu seul Qui peut éduquer Ses enfants, Dieu et Dieu Seul ! Si, vous, vous supposez que, dire que le monde est pourri, que la sorcellerie est en train de miner la société, de détruire tout ; si vous supposez que c’est de la violence, que c’est de l’agression, c’est votre problème ! C’est votre problème ! Mais, Dieu ne peut pas se taire et laisser Ses enfants se faire détruire, comme ça, par le diable, sans réagir ! Banamè ne fait de violence sur personne ; depuis que Banamè a commencé, qui a agressé qui ? Banamè n’a jamais agressé quelqu’un ! Banamè n’est pas allé gifler quelqu’un chez lui ! Banamè n’est pas allé tabasser quelqu'un, n’est pas allé saccager des lieux privés ! Banamè n’a rien fait de tel ! Et, pourquoi on dit que Banamè fait de la violence ? C’est curieux !


Mais, le Conseil des Ministres, dans sa décision des 21 et 22 janvier derniers, a mis sur pieds une commission d’enquête pour investiguer sur certaines allégations. Quelle est l’appréciation que Vous faites de cette décision du Conseil des Ministres et, est-ce que Vous avez été déjà approché ?


Le Conseil des Ministres … Oui, on est au courant ; J’ai suivi à la télévision le Chef de l’Etat, avec ses ministres, en Conseil. Le Conseil disait qu’il a reçu des plaintes contre nous, que nous posons des actes de vandalisme et que Banamè divise les foyers. Moi, cela M’a paru insensé, ça ne pesait pas, ça ne pesait pas … C’est bon ! Nous sommes heureux que l’Etat puisse prendre le dossier en mains, pour pouvoir clarifier les choses ; bientôt, on saura si l’Etat même est un Etat de justice et de droit, parce que, quand un événement de taille comme ça, quand quelque chose d’aussi grand se passe dans votre pays, il faut chercher à comprendre, il faut chercher à savoir ce que c’est.
Jusque-là, l’Etat n’a mené aucune démarche vers nous ; les ministres dont vous parlez, ils ne sont pas encore venus vers nous. Donc, on attend, on verra bien mais, le mal, c’est que, ces politiciens-là, ces ministres à qui on a confié le dossier de Banamè ont déjà pris parti, avant même qu’on leur confie l’enquête ! Ce matin même, Nouatin, le Préfet du Zou, est allé dire à la radio que les ’’vodounon’’ ont marché contre nous et c’est lui qui va les féliciter, pour leur dire que c’est bon, qu’il les encourage, que, vraiment, il les félicite et que, s’ils quittent là, d’aller marcher aussi sur Banamè, et d’aller dire à Parfaite qu’elle ne sait pas de quoi il est capable et que, demain, dix ministres viendront à Abomey rencontrer les ’’vodounon’’, rencontrer le clergé romain et aller à Banamè pour nous rencontrer, et qu’ils verront ce qui va suivre, qu’il va montrer à Parfaite de quoi il est capable !
Donc, il les a trahis ! Le complot qu’ils ont fait ensemble, il est allé vite dévoiler ça à la radio. A partir de ces propos-là, on peut déjà conclure ce qu’ils sont en train de mijoter ; cela veut dire que c’est Nouatin qui donne de l’ordre au Gouvernement ! C’est qui est à la base de tout, c’est lui qui commandite tout, c’est lui qui soulève la population, les ’’vodounon’’, contre Banamè. Et, Moi, c’est un plaisir pour Moi et, c’est bien d’entendre que Nouatin Me minimise, ça M’arrange, Moi, le fait qu’il trouve que Parfaite est une petite fille, ça M’arrange !


Comment cela Vous arrange ?


Cela M’arrange, parce que, quand on trouve que quelqu’un est petit, on ne le voit pas venir ; Je n’en dirai pas plus.
Donc, vous voyez, ces ministres-là, à qui on a confié le dossier de Banamè, on verra bien s’ils vont faire preuve de justice, s’ils sont vraiment dans le droit chemin, on verra bientôt si l’Etat soutient les ’’vodoun’ ou Dieu, parce que c’est Dieu Seul Qui fait la paix ; ils ne nous ont pas encore approchés.


La corruption de l’église catholique concerne-t-elle les dirigeants locaux ou internationaux ?


La mafia romaine n’est pas seulement au niveau national, ça remonte jusqu’au Vatican et, depuis les origines, Rome a toujours été corrompue ; il faut savoir que c’est des hypocrites, c’est des gens qui adorent les coups bas, qui restent en-dessous et qui placent des pions, qui vous embêtent, de façon très discrète. Donc, ce n’est pas seulement au niveau national.
Le clergé romain est corrompu, sinon, comment est-ce que vous expliquez le fait que c’est les romains, en connivence avec les ’’vodounon’’, qui attaquent Banamè ? C’est bien curieux ! Qu’est-ce que le ’’vodoun’’ a à avoir avec l’église catholique ? Cela devrait susciter beaucoup de questions ! Ce n’est pas concevable ! Le ’’vodoun’’ n’a rien à avoir avec l’église catholique. Et, pourquoi ils se donnent la main pour aller contre Banamè ? Mais, ils ont été corrompus, il y a longtemps ! Vous n’avez pas appris ? Hier, un ’’dah’’ était allé parler à ’’Royal Fm’’, disant que, les catholiques et les ’’vodounon’’ ont toujours travaillé, la main dans la main, jusqu’à aujourd’hui et, que, Parfaite, qui date d’hier, là, sort de nulle part et vient, maintenant, les embêter, et que ça ne se passera pas comme ici. Si quelqu’un veut comprendre, il comprend …


Depuis des années, dans l’imaginaire collectif, Dieu a toujours été présenté comme un être suprême qu’on ne voit pas, avec qui on ne peut pas discuter. Vous, Vous êtes Dieu. Alors, comment les êtres humains peuvent comprendre Votre Mission et Votre existence, le contraire de Votre personnage, qui tranche avec le portrait de Dieu, qu’on a connu jusque-là ? Quels sont les faits qui peuvent amener les hommes à comprendre ce que Vous êtes réellement ?


Vous voyez, Je Me suis fait bien comprendre : on dit qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Je vais commencer à dire d’abord que, c’est vraiment surprenant que, de façon unanime, le monde entier perd la raison, au même moment et refuse de réfléchir, au même moment.
Avec un peu de bon sens, quand on voit Banamè, on sait que c’est Dieu ; il ya des évidences. Vous dites que Dieu, on ne peut pas Le voir, on ne peut pas parler avec Lui, on ne peut pas discuter avec Lui, on ne peut pas Le toucher mais, il faut savoir une chose, dans le même temps, Dieu, pour communiquer avec Ses enfants, Il ne prendra jamais la condition d’un animal ni la forme d’un arbre, pour venir rester parmi Ses enfants. Mon Fils, Jésus-Christ, était venu, en condition humaine, il n’était pas un vent, il ne parlait pas à travers le vent, il était un être humain ; quand on parle de Jésus-Christ, on dit : « Vrai Dieu, vrai homme » ! Et, vous, les hommes de ce temps, vous devez savoir une chose : la foi, ce n’est pas ce qui se conçoit, la foi, c’est ce qui ne se conçoit pas, c’est ce que l’homme ne peut pas imaginer, ce que l’homme ne peut pas expliquer, c’est ça qui est la foi ; le jour où tu comprendras ce en quoi tu crois, ce n’est plus ça. C’est ça, la foi. Dieu, c’est le mystère qu’on ne peut jamais percer, le mystère qu’on ne peut jamais comprendre. Mais, quand vous vous demandez comment est-ce que les hommes peuvent comprendre que Je suis Dieu, Je suis venu sur la terre, J’ai pris chair, ce n’est pas parce que Ma condition humaine est celle d’une femme, que Je ne suis pas ce que Je suis ! Dieu, quel que soit Sa condition, Il est ce qu’Il est et, depuis que Je suis dans la chair, J’ai dit que Je suis Dieu, et je le répète ! Je n’ai pas dit que Je suis un prophète, Je n’ai pas dit que Je suis un envoyé de Dieu, J’ai dit que Je suis Dieu le Père, Créateur du ciel et de la terre, et, c’est ce que Je suis que Je dis ! Et, depuis que Je le dis, rien ne M’est arrivé, rien ne M’est arrivé ! Dans cet Abomey-là, sur la terre de Houégbadja, qui peut se lever, dire qu’il est Dieu et combattre les forces du mal, sans que rien ne lui arrive ? Sur la terre d’Agonlin, tu seras puni, le lendemain même de tes déclarations ! Donc, que personne ne trompe personne !
Vous voyez, quand la personne dit qu’elle est Dieu, il faut voir l’acte qu’elle est en train de poser ! Mais, quelle petite fille de 22 ans peut se lever et dire qu’elle est Dieu et se retourner contre toutes les forces du mal, à travers le monde entier ? Un être humain n’a pas ce culot-là ! Un être humain ne peut pas faire ça. Et, depuis que Banamè a commencé, voyez, vous-mêmes, tout ce que Je dis, tout ce que Je fais, Mes actes sont là et, si vous ne croyez même pas en Moi, croyez au moins en tout ce que Je fais.


Justement, par rapport aux miracles qu’on Vous attribue, il y en a qui pensent que ce n’est pas toujours avec des forces propres …


Je vous coupe … Ce n’est pas les miracles qui jugent, ce n’est pas par les miracles qu’on sait si c’est Dieu ou pas, le diable aussi peut faire des miracles. Mais, on  dit que Je suis un démon, c’est ce que le clergé romain a dit : « Parfaite est un démon ! » Les autres confessions religieuses ont dit que Je suis un démon, toutes les couches sociales disent : « C’est un démon ! » Et, les ’’vodounon’’ qui adorent le démon, disent aussi que Je suis un démon … Selon vous, Je suis qui ? …
Si on suppose, un instant, que le diable aussi peut faire des miracles, donc, on élimine cette hypothèse selon laquelle c’est parce que c’est les miracles que c’est Dieu. Maintenant, le clergé romain dit que Parfaite est un démon. Donc, ce sont eux qui adorent Dieu et qui peuvent savoir qui est démon et qui est Dieu ; on suppose que ce qu’ils disent est vrai. En dehors de cela, les autres confessions religieuses, même les sectes diaboliques disent que Je suis un démon. Supposons qu’ils sont mieux placés aussi pour dire que Je suis démon.
Dans le pire des cas, on constate que les féticheurs, les ’’vodounon’’, qui sont adora       teurs du diable, trouvent aussi que Je suis un démon. Dans ce cas-là, vous, vous pensez que Je suis quoi alors ? Un être humain ? Un démon ou Dieu, puisque les démons aussi se soulèvent contre Moi ? Ceux qui adorent Dieu, qui ont le discernement, se soulèvent contre moi, les autres confessions religieuses se soulèvent contre Moi. Maintenant, Je suis quoi, dans tout ça ?


Selon Vous, est-ce que les situations de troubles dont on parle ont un lien avec le comportement des confessions religieuses envers Dieu, Que Vous êtes?


Evidemment, J’allais en venir là. Vous voyez, aujourd’hui, on dit : « Parfaite tue nos fétiches ! », « Parfaite a mis du feu sur nos ’’vodouns’’ ! », « Parfaite a fait ci … Parfaite a fait ça … » Mais, Je ne suis pas allé devant le fétiche de quelqu’un, avec du feu à la main ! C’est seulement le Chapelet de combat, que nous récitons sur la Colline, qui est en train de détruire leurs fétiches !
Voyez un peu : une fille, un être humain comme vous, qui se lève et qui dit qu’elle est Dieu ! Voyez un peu le concept dans lequel nous parlons : quelqu’un qui se lève et qui dit qu’il est Dieu !
Nouatin, qui parle aujourd’hui, a trouvé que Parfaite est une petite fille ; J’ai dit tantôt que ça m’arrangeait parce que, celui qui n’est rien, on ne le voit pas venir … Mais, quand il est allé se promener sur toutes les nuits sabbatiques, quand il est allé se promener dans les loges maçonniques et qu’il n’a pas trouvé Parfaite, il estime que c’est une petite fille d’hier, qui ne peut rien faire. Vous voyez ? Quand vous êtes dans le mal, vous ne pouvez pas aimer Dieu, vous ne pouvez pas accepter Dieu !
Banamè, qui ne dit rien à personne ! Tout à l’heure, vous venez de me dire qu’on accuse Banamè d’actes de violence, de voies de fait, de vandalisme, … On dit que Banamè insulte, que Banamè sème des troubles à l’ordre public, alors que Banamè n’a rien fait de tout ça ; pourquoi on invente des mensonges pour venir à bout de Banamè ? C’est quand même curieux ! Vous devez comprendre déjà que c’est Dieu ! C’est parce que c’est Dieu qu’on veut en finir avec, vu que ça menace des intérêts personnels ! Le problème n’est pas physique, en fait, ce n’est pas visible, c’est un problème de fond, c’est plus spirituel que physique, que ce que vous voyez ; quand on dit que des fétiches sont morts, est-ce que vous avez vu un fétiche se coucher au bord de la voie ? Un cadavre de fétiche ? Non ! Mais, on dit, quand même, que les fétiches meurent. C’est un problème de fond, c’est purement spirituel, ça n’a rien à avoir avec le physique ; c’est ce que le mal, plus précisément, les sorciers, ressentent, dans l’invisible, dans l’ombre, qu’ils expriment physiquement, à l’extérieur, ici, là, c’est de ça qu’on parle, en fait !
Donc, les preuves que, Banamè, c’est Dieu, il y en a beaucoup ! Ce que Banamè fait à ce pays, aujourd’hui, c’est trop : sur le plan social, de l’éducation, sur le plan spirituel, …, il y a trop de bienfaits !


Si, aujourd’hui, le Gouvernement utilise le privilège spécial de la force publique, pour mettre fin à Banamè, qu’est-ce qui va se passer ?


Le privilège spécial de la force publique, pour mettre fin à Banamè ? Ah bon ! Donc, la force publique peut arrêter Dieu ! Personne ne peut arrêter Dieu, parce que, ce que vous oubliez, c’est que, quand vous dites que vous comptez sur les forces de ce monde, vous oubliez, dans le même temps, que les forces célestes dépassent, des milliards de fois, les forces que vous possédez, en ce moment ; c’est ce que vous ne savez pas. Et, quand Dieu se tait, on Le prend pour un imbécile. Je ne dirai rien de ce qui va se passer, dans les jours qui vont venir, Je ne dirai rien ; vous êtes là, j’espère que vous ne mourez pas avant quelques mois. Donc, vous allez revenir et on va se voir, c’est tout ce que j’ai à dire. Les forces publiques ne peuvent pas agresser et arrêter Dieu, parce que, les forces que vous appelez publiques, si elles-mêmes savent que c’est Dieu Qui leur a donné cette force-là, Je crois qu’il vaut mieux pour elles de bien réfléchir.


Pourquoi Dieu a-t-Il choisi le Bénin et, pas le Vatican, par exemple ?


Je viens de tout dire, J’ai déjà tout dit : Dieu a déserté les palais épiscopaux, Dieu a déserté Rome, Dieu est fatigué de la mafia, Dieu est fatigué, parce que le démon, l’ennemi, s’est infiltré dans la vigne et est en train de détruire, de détruire, de détruire et de détruire les brebis. Quand vous prenez le cas du Bénin, vous allez vous demander pourquoi Jésus a choisi d’aller naître à Bethléem ou bien à Nazareth ? Pourquoi il a choisi Jérusalem ? Dieu a Ses raisons. Le Bénin, un pauvre pays, le Bénin, un pauvre pays, le Bénin ne mérite même pas que Dieu soit en son sein, il ne le mérite pas ; c’est par miséricorde, par humilité, par amour pour ce pauvre Bénin, que Je suis là et, ce Bénin, ce Bénin, ce Bénin, vous oubliez très vite … Ce Bénin … Vous avez toujours eu peur de la guerre, vous oubliez que c’est Moi Qui vous ai toujours sauvé de la guerre ! Vous avez déjà oublié cela et, aujourd’hui, … En tout cas, l’homme est ingrat. Vous vous retournez encore contre ce même Dieu ! Mais, on verra la suite …


Parlant justement du Bénin, quel est Votre regard sur la situation socio-politique et économique qu’il vit actuellement ?


Vraiment ! Je ne suis pas politicien mais, Je suis Dieu, quand même, Je suis Dieu et, Je pense que tout ce qui se passe dans le monde entier Me concerne ; J’ai une part de responsabilité dans ce qui se passe au Bénin, actuellement. La situation socio-politique et économique, on le sait, vous et Moi, c’est catastrophique, c’est catastrophique et, à y penser même, ça fait peur, ça fait peur. J’ai appris, hier, J’ai lu dans les journaux comment les syndicalistes sont en train de marcher et, le discours que Yayi Boni a tenu … Au lieu d’essayer de ramener la paix, il a encore tout aggravé ; c’est comme cela que, Moi, Je vois ça … Vraiment, c’est dommage et c’est désolant, c’est désolant ; le pays est au bord du gouffre et, ses dirigeants, on a l’impression qu’ils s’en foutent, ça ne leur dit rien. Mais, la population souffre, la population souffre … Vous voyez, vous voyez, ça n’étonne pas ; regardez comment on traite Dieu et, comment est-ce que vous, vous voulez qu’on vous traite ? Vous êtes de pauvres misérables, vous ne représentez rien pour ce pays, aujourd’hui. Mais, la situation est dans Ma main et, Je suis sûr que, Je suis sûr que l’amour que J’ai pour Mes enfants, cet amour-là va les sauver.


Qu’est-ce que 2016 nous réserve ?


Vous voyez la situation du pays, aujourd’hui … Tout ce que Je dis à Yayi Boni, c’est de chercher à cultiver la paix ; il n’a qu’à cultiver la paix, parce que, c’est le peuple qui l’a élu, il n’a qu’à cultiver la paix, la population, le peuple souffre ! Et, s’il estime, lui aussi, qu’il est enfant de Dieu, il n’a qu’à avoir pitié un peu du peuple, de la population ; les gens souffrent, les gens sont en difficulté et, c’est pour ça que, Moi, Je suis là, aujourd’hui. Donc, qu’on ne pense pas que Je vais laisser Mes enfants se faire narguer jusqu’au bout. Non, ce n’est pas sérieux … Avec son Gouvernement, il n’a qu’à réfléchir à la stratégie à adopter, pour que la paix revienne dans ce pays, parce que, plus personne ne l’aime, tout le monde parle mal de lui et, c’est déplorable ! Personne ne soutient Yayi Boni, aujourd’hui et, ça fait mal ; à entendre tout ce qui se passe, aujourd’hui, on se demande ce qu’il va devenir, je ne sais pas si lui-même en a conscience … Mais, le pays, le pays, ça ne va pas, ça ne va pas, qu’il fasse très attention.


Lorsque les hommes sont dépassés par ce qui se passe, Dieu peut tout. Lorsque les dirigeants que Vous établis, Vous-même, se trouvent incapables de gérer les situations pour que le peuple se trouve en paix, qu’est-ce que Vous comptez faire pour que ce peuple trouve la paix et que le monde entier sorte de l’ornière?


Est-ce que les dirigeants de ce pays demandent le secours de Dieu ? Ils ne demandent pas le secours de Dieu … Vous n’avez pas entendu ? Vous aussi, vous avez les informations ! Nouatin a dit aux ’’vodounon’’ que, c’est eux, le pouvoir, que c’est le ’’vodoun’’ qui a le pouvoir, aujourd’hui, que c’est les fétiches qu’il faut soutenir, que, lui, il est un féticheur …


Le chef de l’Etat parle du Père céleste, tous les jours …


Oooh, le Chef de l’Etat parle du Père céleste, tous les jours ! Il jure, au nom de Dieu, tout le temps ! D’accord, s’il jure au nom de Dieu, qu’il cherche à rencontrer Dieu ! Qu’il M’appelle au secours ! Je ne sais pas au nom de Quel Dieu il jure, en fait, parce qu’il ne M’a jamais appelé et, comment voulez-vous que J’intervienne ? Mais, si Mes enfants, qui souffrent dans le pays, M’appellent, Je vais intervenir, Je vais les sauver, si ceux qui veulent de Moi, qui Me reconnaissent en tant que leur Dieu, s’ils veulent Mon secours, ils l’auront et, ils auront Ma protection ; Je leur garantis Ma protection et Ma sécurité.


Que pensez-vous du concept de la laïcité ? Nous sommes dans une République où ceux qui font le ’’vodoun’’, ceux qui sont des musulmans, ceux qui sont dans les autres religions, la Constitution du Bénin, élaborée par des hommes, reconnaît que toutes ces personnes ont le droit d’exercer leur religion. Alors, pour ce que vous demandez, vous voulez que tout le monde laisse tomber ces choses pour venir vers vous. Entre ce que nous appelons le royaume de Dieu et la république des hommes, où il faut respecter la laïcité, la coexistence pacifique des religions, qu’est-ce qu’il faut faire ?


La loi de Dieu et la loi des hommes sont parallèles ; Dieu, c’est une logique et, les hommes, une autre. Moi, quand J’ai pris chair, J’ai dit que tout le monde doit adorer le même Dieu, le Dieu de vos pères, le Dieu Qui vous a créés mais, quand vous parlez des autres confessions religieuses, de la laïcité du pays, de l’Etat, qui a créé les ’’vodoun’’ ? Ce sont les hommes ! Qui a créé les autres religions, si ce ne sont pas les hommes ? Ce sont les hommes ! Mais, Dieu Qui a créé Ses enfants demandent que tous ceux-ci viennent à Lui, Je ne vois pas où se situe le problème. Mais, à voir ce que Banamè fait, Banamè, aujourd’hui, a ouvert ses bras à tous ses enfants du monde entier, mais Banamè n’a jamais forcé personne ! Le problème, c’est que, Banamè s’impose à tout le monde, Banamè ne force pas, mais il s’impose, c’est ça le problème ! Sinon, même quand Dieu dit : « Venez m’adorer », tout le monde, unanimement, devait accepter Banamè, avec joie, avec joie, c’est-à-dire que, ça devait être une joie tellement immense pour ce peuple ! Mais, malheureusement, vous préférez les ténèbres ! Regardez les ’’vodounon’’ sont en train de marcher aujourd’hui, parce que c’est Nouatin et le clergé romain qui sont en train  de les monter ; vous préférez les intérêts personnels à Dieu.
Mais, les ’’vodounon’’, aujourd’hui, quand on considère que ce n’est pas Dieu, ces ’’vodounon’’, c’est des sages, c’est des sorciers, qui peuvent tuer Parfaite, sans même parler ! Pourquoi ils marchent ? C’est ridicule ! C’est ridicule ! Vous dites que c’est une petite fille de 22 ans et vous, des vieux comme ça, vous vous permettez de sortir de vos couvents, pour aller marcher contre une petite fille ! Vous ne savez pas que c’est ridicule ? C’est ridicule ! Est-ce que c’est vraiment une petite fille ? La sorcellerie, qui gouverne ce monde, peut tuer Parfaite, en un rien de temps ! Peut détruire Parfaite rapidement ! Mais, pourquoi on marche ? Est-ce qu’on a besoin de marcher ? Est-ce que Banamè a jamais marché ? Est-ce que Banamè est jamais allé détruire les couvents ? Banamè, de loin, peut détruire tous ces couvents-là ! Avec la force de Banamè !
Mais, Moi, Je suis la Puissance incarnée ! De loin, Je peux détruire tous ces fétiches-là ! Quand on dit que Banamè va vandaliser, nous, on n’a pas besoin de vandaliser, on ne l’a jamais fait ! On n’en a même pas besoin ! On parle seulement, et c’est ainsi !
Vous voyez, la loi des hommes, ce n’est pas la même chose avec la loi de Dieu ; Dieu, Sa logique, c’est que, tout le monde puisse L’aimer, que tout le monde puisse être un en Lui.


Avez-vous des vœux pour la population béninoise ?


Dieu n’a pas des vœux mais, Il donne des grâces. Celles que Je donne aux Béninois et à Mes enfants du monde entier, c’est, d’abord, la grâce de la conversion, la conversion qui peut les aider à vraiment chercher le bien, ce qui est bon pour eux-mêmes, parce que, le monde est au bord de la tombe et, ça ne va pas ; ce monde, je ne sais s’il y a encore quelque chose à en récupérer. Donc, c’est la grâce de la conversion que Je donne, d’abord. Ensuite, la grâce du discernement, le discernement, pour savoir où est le bien, où est le mal.
En dehors de tout ça, Je promets de combler davantage tous Mes enfants du monde entier, que ce soit ceux qui viennent à Banamè ou ceux qui, d’un seul cœur, M’ont toujours cherché, sans jamais connaître mon visage ; Je les bénis et Je leur donne la grâce de vraiment prospérer, de pouvoir réaliser tous leurs projets, leurs bons projets, pour que ce monde-là puisse vraiment évoluer dans le sens du bien, pour que la pauvreté puisse régresser, de même que la misère qui court les rues, et pour que la sorcellerie qui est en train de décimer les populations puisse vraiment être anéantie. Je donne aussi à tous la grâce de pouvoir être invincible, pour que toutes ces forces du mal, qui tournent autour des proies qu’ils sont devenus, ne puissent pas les atteindre, ne puisse pas les tuer pour autant. C’est les grâces que Je déverse sur le peuple béninois, qui veut bien de moi, et sur mes enfants du monde entier.


Avez-Vous un appel à lancer ?


S’il y a un appel à la population béninoise et au monde entier, Je demande aux Daagbovi de bien vouloir suivre leur Maître ; c’est Daagbo, leur Maître. A l’heure où nous sommes, ne cédons pas aux provocations, parce que, Dieu, c’est la paix, c’est la justice ! Dieu prend patience jusqu’au bout et, si Mes enfants sont vraiment Daagbovi, Je leur demande de bien vouloir faire comme Daagbo, actuellement. Je leur dis aussi que Je suis avec eux, de rester sereins, très sereins, et que la victoire est du côté de Dieu.
Pour ceux qui ne sont pas de l’opinion de Banamè, ce que J’ai à leur dire, c’est ceci : le dieu en qui ils croient, qui est différent de celui de Banamè, ne prendra jamais la condition d’un animal pour venir leur parler. Ils doivent savoir que Dieu, le Dieu de Banamè, Créateur du ciel et de la terre, Dieu de toutes les nations, Père de Jésus-Christ, ne force personne à aller sur Sovidji ou à choisir entre Banamè et Rome mais, tôt ou tard, le moment venu, Banamè s’imposera à tout le monde. C’est mon message, pour les hommes du monde entier. A tous les politiciens, Je demande de chercher, en toute chose, la sagesse de Dieu, comme le roi Salomon l’a fait, sinon, les mêmes causes vont produire les mêmes effets. Et, ce serait vraiment dommage pour le Bénin, s’il arrivait qu’il subisse le sort de Sodome et de Gomorrhe.     


Propos recueillis par Marcel Kpogodo