Dans une interview
qu’il a accordée à notre Rédaction
La cinquième édition du
Festival international, ’’Visa for music’’ (Vfm), a terminé ses activités le 24
novembre 2018 à Rabat, au Maroc, les ayant démarrées le 21. Dans
l’effervescence de la clôture des manifestations, nous avons tendu notre micro
à Brahim El-Mazned, Fondateur et Directeur du Vfm, pour partager ses
impressions avec nous. A en croire ses réflexions, les meubles de la
manifestation internationale, dans son édition de l’année 2018, ont été sauvés
…
Brahim El-Mazned, au cours de l'interview ... |
Le Mutateur : Bonjour
Brahim El-Mazned. Vous êtes le Directeur-fondateur du Salon international de la
Musique, ’’Visa for music’’. A la clôture du déroulement de la 5ème édition ce
samedi 24 novembre 2018 à Rabat, au Maroc, quel bilan nous permettez-vous d’en
faire ?
Brahim El-Mazned :
C’est un bilan qui est assez extraordinaire, vu le nombre d’acteurs culturels
ici présents, d’artistes venus à peu près de 70 pays du monde entier, dont une
trentaine du continent africain. On se réjouit aussi de la qualité des
artistes, de la qualité des stands que nous avons eus, dans ce lieu qui les a
accueillis, de ce nombre extraordinaire de participants et de leur qualité
aussi : des directeurs de festivals, de salles, des producteurs, des tourneurs
et des gens qui parlent toutes les langues du monde entier. C’est une
reconnaissance extraordinaire de voir autant de monde ici.
Nous avons cru
comprendre que, cette année, il y a eu quelques problèmes. Pouvez-vous évoquer
ceux auxquels vous avez été confronté ?
Les problèmes que nous
avons eus n’ont pas influencé la qualité du Festival. C’est juste qu’il
commence à prendre une bonne ampleur. On espère pouvoir trouver des moyens pour
maintenir ce projet qui défend la création en Afrique, qui défend les artistes
du continent, et pour avoir plus de professionnels qui nous rejoignent chaque
année.
Du côté de l’Afrique
subsaharienne, il est souvent attendu que le Festival ’’Visa for music’’ puisse
beaucoup plus prendre en charge les artistes par rapport à leur mobilité, à
leur prise en charge en restauration et en hébergement. Est-ce que quelque
chose sera fait dans ce sens à partir de la 6ème édition, pour élargir la
capacité du Festival à résoudre cette question-là ?
Tout est une question
de moyens. Une bonne partie des acteurs culturels africains vient, se défend,
se bat ; il y a des artistes et des acteurs culturels qui ont les moyens de
venir, qui viennent et qui organisent des choses chez eux, qui se prennent
totalement en charge. En réalité, un festival ne peut pas malheureusement
prendre en charge mille personnes, surtout une structure comme la nôtre qui est
fragile, avec des moyens qui sont limités. A mon sens, plus on aura des moyens,
plus on pourra accueillir plus de monde en prenant en charge, bien évidemment,
tout. Aujourd’hui, la structure, elle est fragile.
Quelles sont les
innovations que nous pouvons attendre pour la 6ème édition de ’’Visa for
music’’, l’année prochaine ?
Pour le moment, on est
concentrés sur la présente édition. Une fois qu’elle est finie, on va mener la
réflexion sur la prochaine, en fonction des moyens qu’on aura.
Avez-vous un appel à
lancer à tous les participants, à tous les acteurs culturels qui connaissent
’’Visa for music’’, à travers le monde, l’Afrique ? Un message fort ?
Je les invite à
continuer à défendre notre Projet ; je les invite à être parmi nous si,
toutefois, une date se précise. Je leur dis, « A une prochaine édition ! », et
j’espère qu’ils seront parmi nous.
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