Dans le cadre du
lancement de son essai
Le ’’Chant d’oiseau’’
de Cotonou a accueilli, le samedi 3 mars 2018, le lancement d’un ouvrage
portant sur le secteur éducatif de notre pays, et qui été produit par le
Béninois de la diaspora, Amos Yao Sani. Intitulé ’’Bénin. Investir dans l’avenir.
L’impératif d’une éducation innovante’’,
cet essai, dans les explications qu’il a suscitées, de la part de son auteur, s’est
révélé l’occasion pour l’écrivain d’évoquer deux solutions pouvant permettre de
résorber le bras-de-fer opposant les enseignants et le Gouvernement.
L'essayiste Amos Yao Sani |
« Une convention
collective » et la « mise à part de la fonction enseignante ». Les
médicaments prescrits par Amos Yao Sani, l’auteur de l’essai, ’’Bénin. Investir
dans l’avenir. L’impératif d’une
éducation innovante’’, qui a connu son lancement le samedi 3 mars 2018, à
la Salle ’’Mgr Louis Parisot’’ du ’’Chant d’oiseau’’, à Cotonou.
Pour le tout frais
écrivain, Béninois de l’Etranger résidant au Canada, voilà deux solutions pour
mettre fin à la grève générale qui paralyse, depuis quelques semaines, les
écoles, les collèges, les lycées et les universités publics du Bénin. « Que
les enseignants s’asseyent avec l’Etat pour discuter ! », a-t-il lancé,
appelant les grévistes à modérer leur position. « Dès que les enseignants
vont se comporter comme nos mamans, ils auront toujours gain de cause »,
a-t-il appuyé. Pour Amos Yao Sani, la crise actuelle pose un problème, celui
qui devrait consister à « réformer l’éducation béninoise », surtout
qu’ « un titulaire du Bac A, B, C ou D n’est capable de rien faire ».
De la véritable
matière, pour un contenu
L’ouvrage, ’’Bénin. Investir
dans l’avenir. L’impératif d’une
éducation innovante’’, a été présenté par le Journaliste Lucien Dossou, l’occasion
pour y cerner des points forts qui devraient amener le public à se le procurer.
Ainsi, publié aux Editions ’’L’Harmattan’’, à Paris, dans la Collection ’’Etudes
africaines’’ et dans la Série ’’Education’’, préfacé par le Professeur Benoît Amazi
Mbambi Kungua, il s’ordonne en une dizaine de chapitres se résumant à poser le
diagnostic des maux qui minent le secteur éducatif béninois, du public, du
privé laïc et, de l’autre, confessionnel, prenant en compte, par conséquent,
tous les acteurs, dans leurs forces et dans leurs faiblesses. L’évocation des
tares se trouve assortie de solutions réalistes, pratiques, d’où cette profession
de foi de l’auteur, originaire du village de Lougba, de la Commune de Bantè : « Je
ne suis pas un utopiste ! ». Deuxième considération devant susciter curiosité
de lecture, de la part, notamment, des décideurs, des stratèges en charge des
questions de l’éducation au Bénin, même si aucun des trois Ministres de l’Enseignement
n’a daigné faire le déplacement de la cérémonie de lancement ni s’y faire
représenter.
Un aperçu du public ayant fait le déplacement de la cérémonie de lancement |
Très au fait de son
sujet, vu qu’en dehors de ce qu’il a exercé quatre années d’enseignement en
Histoire-géographie, au Cours secondaire Notre-Dame des apôtres de Cotonou, il
a pratiqué cinq systèmes éducatifs à travers les continents africain, européen
et américain. Conséquence : ayant, comme ancien étudiant de la Faculté d’Economie
de l’ex-Université nationale du Bénin (Unb), échoué à passer en année
supérieure pour une note de 03/20 obtenue dans des matières telles que la
Micro-économie, les Mathématiques et la Comptabilité, il s’y est vu gagner,
respectivement, 15 et 14, notamment, dans une université occidentale, ce qui,
selon lui, pose un véritable problème docimologique.
Pages de couverture de l'ouvrage |
Par ailleurs, titulaire
d’une Licence en Gestion informatisée des entreprises, d’un Dess en Gestion des
transports et d’un Mba, Expert-comptable, Membre des Comptables professionnels
agréés (Cpa) du Canada, Amos Yao Sani arbore une casquette pointue de
Gestionnaire, ce qui avère son droit à la parole, s’agissant de faire de la
prospective, entre autres, dans l’Education. A ce propos, il faudrait le suivre
de près dans ses propositions sur les innovations à opérer dans l’école
béninoise. Un autre argument inattaquable devant conduire le public à chercher,
à trouver et à se procurer l’ouvrage indiqué.
Et, un élément supplémentaire d’intérêt pour le livre : cerner la méthode utilisée par l’auteur pour ses analyses, celle qu’il a désignée par « Questions-Objectifs-Solutions ». Comme pour montrer qu’il intervient, en tant que technicien, pour aider son pays, et non comme un donneur de leçons, l’écrivain n’a pas manqué de s’exclamer : « Je suis Béninois et je vois mon peuple qui souffre ». Ce débordement d’une compassion patriotique devrait pousser à ne pas se faire conter le visage de l’école béninoise, en cette incandescente fin de la première décade de 2018, dans ’’Bénin. Investir dans l’avenir. L’impératif d’une éducation innovante’’, déjà disponible dans toutes les librairies de la place.
Séance de dédicace d'après-conférence |
Et, un élément supplémentaire d’intérêt pour le livre : cerner la méthode utilisée par l’auteur pour ses analyses, celle qu’il a désignée par « Questions-Objectifs-Solutions ». Comme pour montrer qu’il intervient, en tant que technicien, pour aider son pays, et non comme un donneur de leçons, l’écrivain n’a pas manqué de s’exclamer : « Je suis Béninois et je vois mon peuple qui souffre ». Ce débordement d’une compassion patriotique devrait pousser à ne pas se faire conter le visage de l’école béninoise, en cette incandescente fin de la première décade de 2018, dans ’’Bénin. Investir dans l’avenir. L’impératif d’une éducation innovante’’, déjà disponible dans toutes les librairies de la place.
Marcel Kpogodo
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1 commentaire:
Bravo simplement à lui.L'éducation étant la culture propre à chaque individu,elle fit la richesse de la Nation.Nos maux viennent de notre déficit en éducation.Je m'engage à travailler avec vous pour toutes les solutions innovantes.
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