Dans le cadre d'un texte rendu public ce mardi 19 décembre
Le procès de Laurent Mètongnon et de ses co-accusés, très attendu pour ce mardi 19 décembre 2019, a été reporté au 30 janvier 2018. Les motivations d'une telle décision donnée au Tribunal de Cotonou et les conséquences du report ont été présentées par Jean Kokou Zounon, Coordonnateur et Porte-parole du Front pour le Sursaut patriotique (Fsp), à travers un Communiqué que cette personnalité a rendu public, dont notre Rédaction s'est procuré une copie et dont elle présente, ici, l'intégralité.
Jean Kokou Zounon |
FRONT
POUR LE SURSAUT PATRIOTIQUE (FSP)
Cél : 97983565 / 97980179
COMMUNIQUE AU PEUPLE ET A L’OPINION
INTERNATIONALE
Ce jour 19 décembre 2017, Laurent METONGNON et
ses compagnons de prison se sont présentés devant le tribunal de Cotonou pour
être entendus dans le dossier politique fabriqué de toutes pièces par le
pouvoir de TALON contre l’organisateur principal du Front pour le Sursaut
Patriotique afin de museler notre organisation. Depuis le 27 novembre 2017,
Laurent METONGNON et ses coaccusés ont envoyé une lettre demandant au juge
Rodolphe AZO, le juge qui a prononcé le non-lieu dans l’affaire de PPEA2 de se
déporter. De leur côté les avocats des accusés avaient écrit pour récuser ce
juge bien connu dans le milieu judiciaire, comme le Procureur Ulrich TOGBONON,
pour sa proximité avec le pouvoir. Tout le monde s’attendait à ce que cette
affaire soit confiée à un autre juge ou à un collège de juges comme cela se
fait ordinairement quand un accusé soupçonne un juge de partialité et le
récuse.
Mais c’était sans compter avec l’acharnement du pouvoir de TALON qui a son
agenda politique qui n’a rien à voir avec les lois de notre pays. A l’entame de
l’audience, le juge aux ordres qui a reçu ses instructions du pouvoir
autocratique la veille, non seulement a l’outrecuidance d'apparaître au procès,
mais se met à poser des questions aux détenus comme si de rien n’était afin
d’exécuter les ordres de TALON et de son clan. Mal lui en a pris puisque les
détenus, de façon conséquente et courageuse, ont refusé de répondre à ses
questions. A l’intervention de Me BAPARAPE démontrant l’illégalité de la
procédure, le juge vendu demanda aux policiers de se saisir de lui et de
l’expulser de la salle. Tollé et opposition des avocats. Après suspension de
séance, le Procureur TOGBONON et le juge aux ordres Rodolphe AZO décident de
renvoyer le procès au 30 janvier 2018, le temps de consulter la Cour
Constitutionnelle sur l’exception d’inconstitutionnalité manifeste de la
procédure, soulevée par la défense.
Ainsi donc, par la volonté de Patrice TALON, Laurent METONGNON et ses coaccusés ne fêteront pas cette fin d’année dans leurs familles. Alors que TALON et tous les pilleurs qui l’entourent sableront le champagne pour le nouvel an, Laurent METONGNON et ses coaccusés seront derrière les barreaux. Alors que le ministre de l’énergie, Jean-Claude HOUSSOU a déclaré lors de la séance de présentation du PAG, que le gouvernement a décidé de ne pas regarder dans le rétroviseur pour 45 milliards fcfa pillés dans le dossier Maria-gléta, le pouvoir de TALON fait emprisonner Laurent METONGNON pour une affaire de commission de 2.500.000 fcfa fabriquée de toutes pièces.
Alors que la population et surtout la jeunesse étaient venues nombreuses apporter leur soutien à Laurent METONGNON et à ses codétenus, le Préfet Modeste TOBOULA est venu les provoquer. S’en sont suivies des échauffourées avec l’arrestation de plusieurs jeunes dont ANDRE ASSE connu pour sa bravoure. Le pouvoir continue la provocation et l’arbitraire en arrêtant au sein du Commissariat Central deux de ses camarades, Olivier BOSSIKPONNON et Damien DEGBE, venus lui rendre visite.
Le Front pour le Sursaut Patriotique félicite Laurent METONGNON et ses co-accusés pour leur fermeté dans la défense des droits des citoyens à une justice équitable pour tous.
Le Front pour le Sursaut Patriotique félicite toute la masse venue nombreuse exiger la libération pure et simple de Laurent METONGNON et de ses co-accusés.
Le FSP félicite notamment la jeunesse pour sa mobilisation et sa bravoure.
Il apparaît maintenant qu’avec ses pratiques liberticides, le pouvoir affameur de Patrice TALON veut la confrontation avec le peuple.
Le peuple béninois a donc un défi à relever, lui qui a pu renverser en 1989 une autocratie barbare. Il doit se mobiliser et s’organiser davantage contre le pouvoir autocratique de Talon pour les Etats Généraux, solution incontournable pour le redressement rapide de notre pays.
Cotonou, le 19 décembre 2017
Le Coordonnateur, porte-parole,
Jean Kokou ZOUNON
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