mardi 24 novembre 2009

Lépi au Bénin: choc entre Yayi et Houngbédji

Boni Yayi et Adrien Houngbédji se prononcent sur la mise en oeuvre de la Liste électorale Permanente Informatisée (Lépi)



Message à la Nation de son Excellence Docteur Boni Yayi, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, à l’occasion du lancement officiel du Recensement Electoral National Approfondi (RENA), le 19 novembre 2009



Béninoises, Béninois, Chers compatriotes,

Voici bientôt vingt ans que notre peuple souverain, à l’issue de la Conférence nationale des Forces Vives de février 1990, s’est engagé sur la voie de l’édification d’un Etat de droit dont les principes de gouvernance sont fondés sur la démocratie.


La Constitution du 11 décembre 1990 qui est la traduction populaire de ce choix définit l’organisation politique et administrative de notre pays comme un régime de type présidentiel doté d’institutions de contre-pouvoir.


Cette Loi fondamentale et les textes subséquents qui en sont issus précisent la durée des mandats électifs, corollaires du principe de démocratie qui suppose l’alternance dans la gestion des affaires de la cité commune.


C’est ainsi qu’un organe, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), a été créé pour assurer la gestion des élections dans notre pays. Depuis lors, la CENA s’est employée au prix de fortunes diverses à organiser des élections dont la première phase commence par l’établissement des listes électorales.


Mais, la question de la fiabilité et du coût récurrent lié à la confection de ces listes électorales ont toujours constitué une préoccupation de notre peuple, de notre classe politique ainsi que de la société civile. Ce constat a alimenté régulièrement les grands débats nationaux et plusieurs décisions ont été rendues par la Cour Constitutionnelle et la Cour Suprême, chacune dans son domaine de compétences pour corriger les dysfonctionnements observés. Malheureusement, ces dispositions n’ont pas suffi pour rassurer sur la crédibilité des procédures actuelles de production des listes électorales dans notre cher pays.


Les contestations nées de cette situation qui s’aggrave d’une élection à une autre depuis 1991, ont fini par entamer la crédibilité de nos élections et constituent une source potentielle d’instabilité politique et une menace pour notre jeune démocratie.


De même, les charges qu’engendrent les opérations d’inscription des citoyens en âge de voter sur les listes électorales ne cessent d’augmenter à chaque échéance électorale, rendant l’option d’une Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI) politiquement et économiquement impérative.

Mes très chers compatriotes,

C’est dans ce contexte de recherche de solution durable à cette épineuse question que des initiatives ont été prises par mes prédécesseurs en vue de doter notre pays d’un projet de réforme de notre système électoral.


Bien qu’ambitieux, ce projet n’en demeure pas moins incontournable dans la mesure où il favorise le renforcement et la consolidation des bases de notre jeune démocratie. A cet égard, la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI) représente une étape majeure qui a pour objectifs, vous le savez, dans sa phase actuelle, de procéder à un recensement systématique de la population électorale, d’installer un système efficace d’identification de l’électeur, d’éviter les inscriptions multiples d’un même électeur sur la liste électorale et les achats de cartes d’électeurs, de moderniser le mécanisme de gestion des listes électorales et de création des bureaux de vote, de professionnaliser l’administration électorale et enfin, de minimiser le coût trop élevé de l’organisation des élections. Dans une phase ultérieure, ce projet vise l’introduction dans notre pays du vote électronique.


Sur le chemin pour parvenir à la LEPI, plusieurs étapes ont été déjà franchies à savoir : la manifestation de la volonté politique contenue dans le document intitulé « Le Bénin Emergent », et conformément aux orientations stratégiques de développement du Bénin 2006 – 2011 reprises par le rapport d’évaluation du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs ;
la requête du Gouvernement au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et à l’Union Européenne en vue de l’actualisation et de la formulation du projet LEPI ;
le vote par la représentation nationale de la loi n°2009-10 du 13 mai 2009 portant organisation du Recensement Electoral National Approfondi (RENA) et établissement de la LEPI ;
la prise des décrets n° 2009 – 270 du 22 juin 2009 portant nomination des membres de la Commission Politique de Supervision (CPS) du RENA et la LEPI et n° 2009-432 du 27 août 2009 portant nomination des membres de la Mission Indépendante du Recensement Electoral National Approfondi (MIRENA) ;
la prise du décret n° 2009-514 du 13 octobre 2009 portant règlement financier de la Commission Politique de Supervision et de la Mission Indépendante du Recensement Electoral National Approfondi ;
la signature entre le Gouvernement et le PNUD, Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers, d’un protocole d’accord relatif à la réalisation effective et efficace des objectifs du Projet LEPI le 12 juin 2009 ;
la signature entre le Gouvernement et le PNUD, du Projet d’Appui pour la LEPI le 15 septembre 2009 pour lequel, le Gouvernement contribue à hauteur de trois milliards cinq cent millions de francs CFA au panier commun géré par le PNUD et estimé à plus de 17 milliards de francs CFA ;
l’adoption par le Gouvernement du budget prévisionnel de fonctionnement de la Commission Politique de Supervision et de la Mission Indépendante du Recensement Electoral National Approfondi d’un montant de six milliards de francs CFA ;
la prise du décret n° 2009-583 du 17 novembre 2009 fixant la date de démarrage de la phase opératoire du Recensement Electoral National Approfondi conformément aux dispositions de l’article 15 de la loi précitée.


C’est le moment de rendre un hommage mérité aux Honorables Députés à l’Assemblée Nationale qui, en dépit de leur diversité d’opinions, se sont mobilisés pour doter le Bénin d’un cadre légal fixant les modalités d’organisation du Recensement Electoral National Approfondi et d’établissement de la Liste Electorale Permanente Informatisée. J’adresse également les remerciements de la Nation à tous nos Partenaires Techniques et Financiers qui nous accompagnent dans ce processus notamment l’Union Européenne et le Programme des Nations Unies pour le Développement.

Béninoises, Béninois, Mes chers compatriotes,

Vous convenez avec moi que la modernisation de notre système électoral ne devra pas s’arrêter à la confection de la LEPI ; avec l’expérience des consultations électorales passées, des faiblesses importantes et des dysfonctionnements de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), des déficiences dans la gestion des infrastructures et équipements de vote et des problèmes chroniques dans la transmission des résultats ont été relevés.


C’est pour corriger ces faiblesses de notre administration électorale, que mon Gouvernement a mis en place une commission de juristes indépendants de haut niveau, présidée par le Professeur AHANHANZO GLELE dont le rapport, objet de projet de loi devrait nous permettre, s’il était voté par notre institution parlementaire, de reformer totalement et dans une approche participative, la Commission Electorale Nationale Autonome afin qu’elle s’adapte aux impératifs d’une Liste Electorale Permanente Informatisée.

Mes chers Compatriotes,

Comme l’indique la loi, le concept de Liste Electorale Permanente Informatisée comprend trois phases opérationnelles :
l’étape de la cartographie censitaire ;
l’étape du recensement des citoyens ;
l’étape de l’enregistrement des électeurs.
La phase de la cartographie censitaire permettra l’identification des ménages, le positionnement des infrastructures de référence des localités et la confection d’outils pour assurer l’exhaustivité du recensement électoral.


La phase du recensement est une opération de dénombrement porte-à-porte où, grâce à un système d’information géographique, le repérage des ménages et des lieux d’habitation des citoyens sera relié aux données personnelles et biométriques.


Enfin la troisième phase, celle de l’enregistrement des électeurs consistera à capturer les empreintes digitales, les photos numériques et d’autres données personnelles biométriques prévues par la loi.


La LEPI est donc avant tout un instrument technique de régulation des élections pour s’assurer de la fiabilité des listes électorales. La démarche pour son élaboration procède de techniques universellement reconnues et le Bénin, notre pays, n’est pas le premier à engager une telle démarche. Des pays africains tels que l’Afrique du Sud et le Ghana pour ne citer que ces deux exemples nous ont devancé sur cette voie.


Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour qu’enfin, notre pays se dote d’instruments modernes de gestion des consultations électorales et réduise efficacement et durablement toutes menaces de fragilisation de notre système démocratique.


Voilà pourquoi, je voudrais réaffirmer avec force, la nécessité de conduire les prochaines élections présidentielles et législatives sur la base d’une liste électorale sécurisée et consensuelle, affranchie d’un système de mise à jour manuelle et répétitive, et à terme, moins coûteuse.


J’invite toute la Nation béninoise, à travers toutes les composantes de notre société, les partis politiques, la société civile, les Maires, les Conseillers communaux et municipaux, les Conseillers de villages et de quartiers de ville, les femmes, les jeunes, les responsables de cultes et confessions religieuses, les artisans à adhérer massivement au processus d’établissement de la LEPI, en vue d’en garantir le succès pour le triomphe de notre démocratie.


Conformément aux dispositions de la loi portant organisation du RENA et établissement de la LEPI, j’invite toute la classe politique de notre pays au dialogue et à la tolérance afin d’assurer au processus la sérénité requise. Il devrait être possible qu’au cours des jours à venir, nous puissions nous retrouver en présence notamment de toutes les forces politiques et de la société civile pour procéder à une première évaluation.


En tout état de cause, mon Gouvernement tient à jouer pleinement sa partition pour rendre disponible la LEPI en temps opportun et assurer ainsi la transparence et la crédibilité de nos prochaines consultations électorales.


L’occasion est certainement propice pour réaffirmer à la Nation et à la communauté internationale que le serment que j’ai prêté le 6 avril 2006 sera intégralement respecté. Il est donc clair dans mon esprit que le mandat du Président de la République est de cinq ans. En d’autres termes, le 5 avril 2011 à minuit prendra fin la mission que le vaillant peuple béninois m’a confiée à la tête de notre Nation. L’élection présidentielle de 2001 sera par conséquent organisée à bonne date par la grâce de Dieu tout Puissant, Créateur du Ciel et de la Terre.

Mes chers compatriotes,

Poursuivons donc ensemble notre marche vers le progrès et la modernité en vue de faire du Bénin une Nation démocratique, unie et prospère. Nous devons défendre la riche expérience accumulée depuis deux décennies par notre peuple dans la voie de la démocratie et œuvrer pour consolider nos acquis qui forcent l’admiration et l’estime de nos partenaires techniques et financiers.


A leur endroit, je voudrais, de nouveau, réitèrer toute la gratitude du peuple béninois notamment à ceux qui ont déjà annoncé leur contribution au financement de la LEPI. J’invite les autres amis du Bénin à nous rejoindre incessamment suite à la table ronde d’Abuja du 6 novembre 2009.


Grâce au concours de tous, le Bénin pourrait s’inscrire au registre des pays africains pionniers dans la crédibilité des consultations électorales.


Ma conviction est que notre chère patrie est capable de relever le défi de la LEPI dont la finalité, je le répète, demeure l’amélioration de notre système électoral.


C’est pourquoi, j’exhorte toutes les Béninoises et tous les Béninois de toutes conditions à se mobiliser pour la réussite des opérations du Recensement Electoral National Approfondi qui démarrent le 23 novembre 2009 sur l’ensemble du territoire national. La LEPI est l’affaire de chacune, la LEPI est l’affaire de chacun, la LEPI est de l’affaire de tous.

Vive la LEPI,
Vive la démocratie béninoise,
Vive la coopération internationale,
Que Dieu bénisse le Bénin, Notre patrie!


Je vous remercie.





Message aux Béninois d'Adrien Houngbédji, Président du Parti du renouveau démocratique (Prd), au nom de l'Union fait la nation (Un), le 23 novembre 2009



Mes chers compatriotes, Bonsoir !

C’est de la LEPI que je veux vous parler ce soir. Un sujet préoccupant ! Le peuple béninois dans son écrasante majorité, toutes opinions confondues, la souhaite depuis des lustres et s’est engagé à la voir réalisée.


Pourquoi ? Eh bien parce que, au fil des élections, il est devenu évident pour chacune et chacun d’entre nous, que dans notre système actuel, la confection des listes électorales, élément essentiel dans un processus démocratique, n’est ni fiable ni contrôlée, et est émaillée de fraudes. De sorte que le modèle béninois envié partout en Afrique parce qu’il a permis d’organiser 11 scrutins sans violence et sans contestation majeure, repose en réalité tout entier sur notre attachement à la paix et sur la capacité de vos responsables politiques à accepter au nom de cette paix, des situations qui partout ailleurs engendrent tensions et guerre civile.


Devant ce constat et pour soustraire notre Pays aux risques de contestations et de violences, nous avons ensemble décidé de voter le 13 mai dernier une loi instituant la Liste Electorale Permanente Informatisée. Son objectif est de réduire les inscriptions frauduleuses, de fiabiliser les listes et d’aboutir ainsi à des élections transparentes, en confiant à l’outil informatique la gestion des données recueillies sur le terrain par les hommes. Il s’agit donc d’un instrument qui associe l’Homme et l’outil informatique. Il n’y a donc de bonne LEPI que si les hommes chargés de sa mise en œuvre s’accordent sur les méthodes et sur les agents. Car avant que l’outil informatique ne soit saisi, ce sont des hommes qui vont sur le terrain, qui font la cartographie, c’est-à-dire, identifient les ménages, les villages et les hameaux. Car encore, avant que l’outil informatique ne soit saisi, ce sont des hommes qui, de porte en porte, grâce aux éléments fournis par les cartographes, procèdent au recensement de la population. Car enfin, avant que l’outil informatique ne soit saisi, ce sont des hommes qui relèvent les empreintes digitales, prennent les photos numériques ... etc. Comme vous le voyez, à chaque étape du processus interviennent des hommes. Des hommes avec leurs parti¬-pris, leurs convictions, leurs passions qu’il importe de contrôler et de neutraliser, faute de quoi la transparence et la fiabilité deviennent de vains mots. Il suffit par exemple qu’une équipe de cartographes décide d’ignorer un hameau ou d’en inventer un, selon que la configuration politique à cet endroit du territoire est ou non favorable à son camp, pour que les données confiées à l’ordinateur soient fausses. Il suffit de même qu’une équipe de recensement décide d’amputer ou de majorer le nombre de personnes recensées dans une localité, pour que les chiffres confiés à l’ordinateur se trouvent majorés ou minorés. C’est pour écarter ces potentialités de fraude qui, sous prétexte de modernité et d’informatisation, nous ramènerait en réalité au système actuel, que la loi a prévu qu’à chacune des étapes où le sort du dispositif est confié à des hommes, le consensus doit être de règle. Consensus pour la désignation des responsables ; consensus pour la désignation des cartographes ; consensus pour la désignation des agents recenseurs ... etc.


Il n’est de bonne LEPI que consensuelle. Cette règle, le consensus dont notre pays connaît le contenu et les contraintes depuis 1 ’historique Conférence Nationale des Forces Vives, rejette les rapports majorité/minorité et privilégie le dialogue et l’entente entre les acteurs. Dans le cas de la LEPI où il s’agit de s’assurer que les données recueillies par les hommes sont exemptes de fraude, il est impératif que les représentants du pouvoir, comme ceux de l’opposition, participent à toutes les opérations pour neutraliser les velléités de tricherie ; tout comme il est impératif que des représentants avérés de la société civile y participent, leur présence étant un gage de modération et de sincérité. C’est à ce prix que le GHANA, pionnier dans notre sous-région, a pu organiser une élection propre.


Les violations répétées de la loi et du consensus que nous avons dénoncées au cours de notre Conférence de presse du 17 novembre resteraient de simples signaux d’alarme, si 24 H après, le Chef de l’Etat lui-même n’avait publiquement apporté sa caution au forfait qui se perpétrait en lançant lui-même les opérations. Comme à son habitude, le Président Yayi BONI agit d’abord et réfléchit après. Nos écoles, nos hôpitaux et centres de santé, nos universités et même nos champs de culture ont déjà fait les frais de ce mode de gestion, fait d’improvisation et de précipitation. A sa place, tout autre se serait donné le temps et les moyens de vérifier les allégations de notre Conférence de presse, d’en discuter avec nous avant toute décision, et de rechercher des solutions.


Que constatons-nous aujourd’hui, après la décision du Conseil des Ministres du 18 novembre ?
Nous constatons vous et moi, que les 2 premières étapes de l’opération qui en comporte 3, se déroulent avec la seule participation des représentants du pouvoir puisque cartographes et recenseurs sont tous désignés par la majorité FCBE dont le superviseur général de la CPS est devenu l’exécuteur des hautes œuvres, promettant à la télévision de « serrer la corde au cou » des opposants. La LEPI dont nous voulions qu’elle instaure transparence et fiabilité est devenue la LEPI de l’exclusion et de l’opacité. Une LEPI hors la loi ! La LEPI dont nous voulions qu’elle soit un facteur de paix est devenue un facteur de division et, à terme, un facteur de trouble, aux dires mêmes de Monsieur Chabi SIKA qui promet déjà la prison à tous ceux qui ne partageraient pas la vision chaotique qu’il en a. Ce qui est en jeu, c’est la stabilité et la paix dans notre pays. La stabilité et la paix imposent à nos responsables un sens élevé de leurs devoirs et au Chef de l’Etat, celui de remplir loyalement les fonctions que notre peuple lui a confiées.


Au nom de l’Union fait la Nation, j’en appelle une fois encore à la sagesse du Président Yayi BONI pour que la suggestion qu’il a émise de se « retrouver en présence de toutes les forces politiques et de la société civile pour procéder à une première évaluation » ne soit pas, cette fois encore, une clause de style et un faux semblant. Au nom de l’Union fait la Nation, je salue les efforts de la Communauté internationale pour accompagner le Bénin sur la voie de l’amélioration de son système électoral, notamment les pays de l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique, ainsi que le système des Nations Unies. Je veux leur dire que le peuple béninois est mobilisé pour la réalisation de la LEPI. Cependant, nous pensons que les ressources que les contribuables de leurs pays respectifs mettent à la disposition du Bénin doivent servir, non pas à manipuler notre peuple et à légitimer une LEPI partisane au service de la réélection d’un homme, mais plutôt à assurer l’avènement d’une vraie démocratie et à améliorer le climat de paix qui règne chez nous.
Au nom de l’Union fait la Nation, j’invite notre peuple à la vigilance. Jamais nous n’accepterons la LEPI non consensuelle et non transparente qui se met en place. Organisons-nous pour qu’elle soit tenue en échec : ni les menaces, ni le double langage n’entameront notre détermination.
Continuons le combat pour que la LEPI ne soit pas la chose d’un parti, la chose d’un clan, mais la LEPI du Bénin.

Unis, nous sauverons notre pays de la dérive.



Je vous remercie.

2 commentaires:

Benn-akram a dit…

La lepi,est-ce ce qui viendra tacher le cour de l'histoire béninoise et notre démocratie? La lepi,est-ce un procédé qui nous aidera à organiser des éléctions claires fiables et transparentes?? Peu importe ce que ça peut être,ce que nous voulons,c'est la paix,et rien autre just la paix.
Selon les présentations nos deux politiciens(yayi-adrien)sur la lepi,elle est bonne,mais le problème qui se pose est la transparence,parce que avec l'ordinateur on ne peut qu'accepter le resultat des données tapées qui peuvent etre truquées...mais svp pronner la paix...la paix et la paix,une lepi consenxuelle vaut mieux qu'une lepi destruteuse

Anonyme a dit…

Je suis heureux de l'effectivité du du débat politique dans notre pays quand bien même la qualité, le contenu de ce débat par rapport à ce débat laisse à désirer. Une chose est rassurante, par rapport à la LEPI, tout le monde s'y interesse, même si certains pour des visées politiques se plaisent à pourfendre ce qui est fait en public, à deissein. TOUT LEMONDE VEUT LA LEPI et personne n'a intérêt à faire une LEPI baclée, décousue qui exclu, qui banalise, qui menecerait la paix au Bénin. Il faudrait qu'on évite, pour des raisons électoralistes, de prendre le peuple pour ce qu'il n'est pas, une cohorte dupe, un tremplin pour assouvir des intérêts politiques. La LEPI, c'est pas aux politiciens d'en décider mais le peuple pour qui elle est gage de paix et de développement. Fo-koku.