lundi 22 février 2016

Les 12 axes du projet de société du candidat Daniel Edah

Pour l'élection présidentielle de 2016 au Bénin

La campagne électorale, dans le cadre de l'élection présidentielle de mars 2016 au Bénin, a démarré en véritable trombe et, de jour en jour, la lumière se fait sur les ambitions pour les Béninois de l'un et l'autre des 34 candidats à la conquête de l'unique et prestigieux fauteuil de la Marina. Dans cet article, le Journal ''Le Mutateur'' s'intéresse aux 12 points du projet de société de l'un des jeunes candidats parmi les présidentiables, Daniel Edah.
Marcel Kpogodo


Béninoises,
Béninois,
Chers partenaires,
Le Bénin va mal en ce moment et nous ne souhaitons pas qu’il en soit encore ainsi après le 6 avril 2016.
Vous savez bien que notre mal premier est la corruption confortée par l’enrichisse­ment illicite et l’impunité. Vous voulez qu’on en guérisse mais les promesses non tenues sur la lutte contre la corruption vous rendent sceptiques. Nous avons été long­temps floués et trompés qu’il vous est difficile de garder espoir. Et pourtant, nous devons garder espoir et nous engager résolument pour un Bénin de justice, un Bénin mieux gouverné.
Mon intérêt dans la politique, le sens de mon engagement, c’est la prospérité et la stabilité du Bénin. Et ce n’est que dans l’unité que nous, fils et filles du Bénin, pour­rons surmonter les différents obstacles qui se dressent sur le chemin du développe­ment de notre pays.
Il nous faut maintenant avancer vers ce qu’il y a de mieux pour le Bénin, en nous ap­puyant sur la justice impartiale et non instrumentalisée pour connaître des différents dossiers qui nuiraient aux intérêts nationaux.
La justice impartiale fera triompher la vérité et ouvrira la voie à la nécessaire récon­ciliation des fils et filles du Bénin car beaucoup ont souffert et continuent de souffrir des injustices depuis avril 2006 et même avant.
Il est donc temps de réconcilier notre pays avec lui-même, de permettre que tous les Béninois – quels que soient leurs bords politiques actuels – se retrouvent, aient du plaisir à vivre ensemble et entreprendre chez eux pour donner une chance réelle aux jeunes et femmes de vivre mieux et participer au développement national.
J’ai refusé de choisir un camp entre le Président YAYI et ses anciens alliés devenus ses opposants. Loin d’être une indécision, mon refus de prendre parti dans les querelles interpersonnelles en cours qui font peser des menaces sur la stabilité de notre pays se fonde sur ma détermination à œuvrer pour le nécessaire rassemblement des forces pour la reconstruction nationale avec la vision suivante : Le Bénin économi­quement prospère et socialement stable.
Je suis reconnaissant à tous les anciens présidents comme à l’actuel pour leurs différents efforts pour la prospérité et la stabilité de notre pays.
Nos difficultés actuelles montrent bien que leurs efforts ont été ou sont insuffisants.
Ces difficultés alertent sur le besoin urgent d’un véritable changement au Bénin et je viens vous assurer que je suis prêt à le conduire.
Mes engagements pour la prospérité et la stabilité du Bénin s’intègrent pleinement à l’agenda 2063 de l’Union Africaine, tandis que les différents accords et programmes bilatéraux, sous régionaux, régionaux et internationaux auxquels la République du Bénin est partie prenante seront respectés et capitalisés.
Il ne s’agit pas de faire une longue liste de promesses qui resteront à l’étape de proposition. Il s’agit de 77 engagements concrets que nous pouvons effectivement tenir pour créer les conditions, afin que les générations après nous puissent comprendre et pour­suivre les efforts entrepris dans la bonne vision du Bénin économiquement prospère et socialement stable.
Les présents 77 engagements fortement axés sur la participation et l’emploi des jeunes et des femmes font de la réussite de la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et l’impunité, la condition sine qua non pour le relèvement de tous les autres défis sociaux, économiques, culturels et politiques. Il s’agit de :
Pour l’état de droit, la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et l’impunité,
  1. promouvoir le renforcement des autres Institutions de la République et le respect de leur autonomie vis-à-vis du pouvoir exécutif, en mettant à leur disposition, et dans les délais prescrits, les moyens nécessaires à leur fonctionnement régulier ;
  2. réformer le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour en faire un organe de régulation du corps des magistrats en vue d’une justice impartiale ;
  3. modifier le statut du parquet pour le rendre plus indépendant des injonctions du Garde des sceaux ;
  4. libérer l’office du juge du siège de l’emprise du politique et de toute force d’influence en garantissant son indépendance réelle, gage de sa neutralité et de la justesse de sa décision rendue « au nom du peuple béninois» ;
  5. créer un parquet national financier ayant des compétences d’attributions particulières centrées sur la recherche, la poursuite et le déferrement des délits, et crimes économiques ;
  6. instituer une juridiction spécialisée chargée de la délinquance « en col blanc » et dotée de moyens de répression des infractions à caractère financier ;
  7. renforcer l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) avec un pouvoir d’auto saisine en matière de corruption et redynamiser la Brigade économique et financière (BEF) ;
  8. garantir un budget annuel pour soutenir les œuvres artistiques anti-corruption et les activités des organisations de la société civile qui luttent contre la corruption et l’enrichissement illicite ;
  9. allouer une aide annuelle aux médias et journaux privés dont 1/3 pour soutenir le journalisme d’investigation contre la corruption, 1/3 pour la formation et l’équipement et 1/3 pour sécuriser tous les détenteurs de carte de presse à travers l’octroi d’indemnités mensuelles ;
  10. doter chaque Député à l’assemblée nationale d’une provision budgétaire pour l’habiliter à garder son autonomie décisionnelle et répondre à diverses sollicitations dans sa circonscription sans verser dans les malversations liées aux marchés publics.


Pour la gouvernance politique inclusive,
  1. engager des réformes politiques et constitutionnelles nécessaires pour, d’une part réserver un quota aux femmes et aux jeunes candidats aux élections et, d’autre part permettre la présence systématique de 30 jeunes de moins de 35 ans (15 jeunes femmes, 15 jeunes hommes) et cinq représentants de la diaspora à l’assemblée nationale, dès la 8ème législature du Parlement en Mai 2019;
  2. demander une relecture de la loi portant charte des partis politiques pour réorganiser le paysage politique béninois (mouvance, opposition, centre) et garantir le financement public pour le fonctionnement démocratique des partis politiques ;
  3. mettre en place un programme de Ministres visiteurs pour permettre aux compatriotes de la diaspora, experts dans des domaines spécifiques, de venir en appui au gouvernement pour une période de 1 à 3 mois sans être obligés de rapatrier leurs familles au pays ;
  4. ramener dans le système éducatif béninois, et à tous les niveaux d’enseignement, l’éducation civique et morale pour promouvoir la connaissance/ compréhension par les citoyens de leurs droits et devoirs, faciliter leur intégration à la vie de la Nation et renforcer leur sentiment d’appartenance nationale et leur patriotisme ;
  5. transformer l’Institut National de Promotion de la Femme en Conseil National de la Femme pour donner aux femmes une représentation démocratique pour le suivi des politiques publiques liées au genre et faciliter leur participation aux processus consultatifs et décisionnels.


Pour l’indépendance énergétique et l’eau potable pour tous,
  1. réaliser des infrastructures publiques modernes pour produire et distribuer de l’énergie hydroélectrique pour la consommation des ménages, le fonctionnement de l’administration et des industries ;
  2. instaurer une politique claire avec un instrument incitatif pour les ménages et les zones en pleine croissance démographiques qui optent pour les énergies solaires, éoliennes, biomasses ou autres énergies émergentes telles la méthanisation et la pyrolyse, les hydroliennes marines et autres ;
  3. libéraliser en partie la production de l’énergie alternative au Bénin et créer un cadre légal sécuritaire et opérationnel: dans l’immédiat, concentrer la politique énergétique sur cette alternative pour pallier aux délestages chroniques dont sont victimes nos populations ;
  4. faire une extension du réseau de distribution d’eau de la Société Nationale des Eaux du Bénin et réaliser, dans chaque village et avec la participation citoyenne, un forage pour l’accès à l’eau potable.

Pour l’emploi des jeunes et des femmes,
  1. mettre fin aux critères discriminatoires d’expérience demandé aux jeunes en quête d’un premier emploi par la mise en place du Programme Présidentiel de Stages pour encourager les institutions publiques et les entreprises privées à donner des possibilités de stage aux étudiants de dernière année en vue de les préparer pour le marché du travail : une préférence dans l’attribution des marchés publics et une réduction sur les impôts seront accordées aux entreprises privées qui donnent déjà des possibilités de stage aux étudiants du Bénin ou souscriront au programme ;
  2. assouplir le code du travail pour faciliter l’embauche de plus d’employés béninois par les multinationales et entreprises étrangères ;
  3. consolider les dispositifs existants (FNPEEJ, FNM) d’appui à entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et aux activités génératrices de revenus des femmes pour en faire des fonds de garantie pour le financement bancaire consé­quent des projets (PME/PMI) portés par les jeunes et les femmes ;
  4. créer des sociétés coopératives dans les 77 communes du Bénin en vue d’améliorer la qualité des services, renforcer/transformer la production locale, développer de véritables économies locales et générer, sur cinq ans, au minimum 1000 emplois locaux directs par commune ;
  5. mettre en place un programme spécial d’accompagnement de l’entreprise privée à travers la création/restructuration et le renforcement de 50000 entreprises privées : générer un minimum de deux (02) emplois permanents par entreprise soutenue.

Pour la relance de l’économie nationale,
  1. réformer le code des marchés publics pour réduire la durée de la dette publique intérieure et apurer la dette intérieure en cours ;
  2. procéder, sur fonds publics, au remboursement partiel de toutes les victimes de l’arnaque ICC services & consorts régulièrement enregistrées en raison de la passivité et de la complicité de l’État qui n’a pas su protéger les citoyens contre les auteurs de ce désastre économique ;
  3. investir dans les sciences et la technologie, et encourager le partenariat entre les investisseurs privés et les chercheurs béninois pour soutenir l’industrialisa­tion nationale et la production locale ;
  4. réorganiser la gouvernance du Port Autonome de Cotonou pour le rendre plus attractif et compétitif dans la région ;
  5. identifier et donner aux créateurs de richesse les moyens et les conditions nécessaires pour une meilleure performance : une cérémonie nationale de récompense des créateurs de richesse aura lieu chaque année pour reconnaître les hommes et les femmes qui contribuent à la croissance économique du Bénin et / ou promeuvent une bonne image du Bénin en Afrique et dans le monde.

Pour les paysans et le développement rural,
  1. créer une banque de financement de l’agriculture, l’élevage et la pêche pour le renforcement et la diversification de la production nationale ;
  2. réorganiser la gestion de la filière coton pour mettre fin à la crise actuelle et donner au secteur privé sa position méritée, sans compromettre les intérêts des producteurs de coton et du pays ;
  3. développer les infrastructures publiques (routes, télécommunications, eau, assainissement, énergie électrique, écoles, hôpitaux, etc.) en milieu rural pour ralentir l’exode rural et faciliter l’investissement du secteur privé dans la transforma­tion locale de la production agricole ;
  4. mettre en place un programme de formation des jeunes à l’utilisation/ maintenance des machines agricoles et créer des centres de location de machines agricoles dans tous les arrondissements du Bénin ;
  5. encourager la création d’usines de production d’intrants agricoles au Bénin et la vente directe des engrais et autres intrants aux paysans sans passer par l’État : les services de l’État se limiteront désormais à la facilitation de l’activité des privés dans le secteur et le contrôle de la qualité des produits livrés ;
  6. mettre en œuvre un programme spécial de développement des vallées agricoles pour encourager les jeunes à s’investir dans l’agriculture commerciale, accroître la production agropastorale du Bénin et assurer la sécurité alimentaire au peuple.

Pour le social, notamment l’éducation, la santé et le logement,
  1. conserver pour tous les agents permanents et contractuels de l’État les avantages acquis sous le régime du Président Boni YAYI ;
  2. instaurer un dialogue permanent et sincère avec les syndicats des travailleurs dans tous les secteurs et améliorer la gouvernance des secteurs de la santé et de l’éducation pour mettre fin aux crises sociales qui paralysent ces sec­teurs vitaux pour l’économie nationale ;
  3. faire une relecture des Nouveaux Programmes de l’Enseignement pour les adapter à la vision du Bénin économiquement prospère et socialement stable et relever le niveau des apprenants béninois;
  4. améliorer les infrastructures des écoles publiques et investir davantage dans la formation des compétences dans les domaines de production de la richesse : rendre obligatoire l’acquisition de compétences techniques ou professionnelles pour tout apprenant dès la classe de 6ème des lycées et collèges ;
  5. mettre en œuvre un programme d’acquisition à prix subventionné d’ordi­nateurs portatifs pour tous les étudiants et enseignants des universités publiques et privées;
  6. ramener les coopératives scolaires dans le système éducatif au cours se­condaire et soutenir les activités des institutions spécialisées des étudiants en mi­lieu universitaire ;
  7. renforcer les infrastructures sanitaires et scolaires en veillant à leur bonne répartition sur toute l’étendue du territoire national ;
  8. faire adopter une loi obligeant les personnels de santé à administrer les premiers soins à tout citoyen en situation de détresse ou d’urgence (accident, crises, etc.) qui se présente dans un établissement sanitaire public sans aucune exigence préalable;
  9. promouvoir les soins médicaux et l’hospitalisation pour tous : évaluer et dépolitiser le dispositif du régime d’assurance maladie universelle (RAMU), le ren­forcer et étendre progressivement sa jouissance gratuite à tous les citoyens du Bé­nin, avec une priorité pour les enfants, les mères, les jeunes sans emploi et tous les citoyens de 55 ans et plus;
  10. moderniser et renforcer l’équipement des hôpitaux et des maternités pu­bliques existantes et fournir à chaque commune une clinique médicale mobile entièrement équipée pour faire le tour des villages et fournir des services de santé aux citoyens où qu’ils se trouvent ;
  11. investir davantage dans la médecine préventive et poursuivre les différents programmes de protection sanitaire en cours avec un accent particulier sur la lutte contre le paludisme, les hépatites, le VIH/Sida et les autres maladies sexuellement transmissibles ;
  12. construire un grand hôpital de référence avec toutes les spécialités pour réduire les dépenses liées aux évacuations sanitaires pour le budget national et promouvoir le tourisme sanitaire au Bénin notamment pour les ressortissants des autres pays de l’UEMOA ;
  13. mettre en œuvre, en synergie avec les autorités municipales et com­munales, un Programme Spécial d’Assainissement, de construction de 50 000 logements sociaux et de parkings publics pour les principales villes du Bénin ;
  14. initier et faire adopter une loi spéciale pour encadrer les loyers pour habitation et affaires : le coût arbitrairement élevé des loyers pour habitation et affaires renchérit le coût de la vie au Bénin, accroît la pauvreté et expose les citoyens aux anti-valeurs telles que la corruption, les malversations, etc.;
  15. faire appliquer le code foncier pour enrayer l’insécurité foncière et créer une agence de cession immobilière pour encadrer la vente et l’acquisition du foncier pour habitation.

Pour l’efficacité diplomatique, la paix et la sécurité,
  1. corriger l’image de pays corrompu que les partenaires techniques et financiers retiennent du Bénin ces dernières années grâce à la nouvelle lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et l’impunité ;
  2. renforcer la participation du Bénin aux initiatives sous régionales, régionales, continentales et mondiales destinées à préserver la paix et renforcer la sécurité face aux menaces terroristes qui affectent la stabilité de l’Afrique et la paix dans le monde ;
  3. renforcer la participation du Bénin aux efforts d’intégration sous régionale, régionale et continentale ;
  4. bannir les injustices au sein des forces de défense et de sécurité (mi­litaires et paramilitaires), améliorer les conditions de vie des troupes, leur fournir des sessions adéquates de formation/renforcement et une logistique appropriée sur toute l’étendue du territoire national pour relever leur moral, mieux sécuriser le pays et défendre les institutions démocratiques ;
  5. reprendre le recensement à vocation d’état civil, attribuer un numéro d’identification à vie à chaque béninois, instituer une nouvelle carte d’identité na­tionale à prix subventionné et permettre à chaque citoyen béninois de disposer de sa carte nationale d’identité : ce nouveau système d’identification servira de base à l’amélioration du système électoral;
  6. clarifier le cadre légal opérationnel des chefferies traditionnelles et organisations religieuses ainsi que le soutien à leur donner par le gouvernement pour éviter leur forte dépendance à l’égard des politiciens qui compromet leur capacité à garder la neutralité/crédibilité nécessaire pour la cohésion nationale, la prévention et la résolution des conflits.

Pour la sauvegarde de l’environnement,
  1. s’associer aux efforts de la communauté internationale contre les changements climatiques en mettant l’accent sur l’éducation, la formation et la sensibilisation des populations à la base ainsi que la promotion de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ;
  2. renforcer la lutte contre l’érosion côtière et impliquer les collectivités locales dans l’intensification du reboisement pour renforcer le couvert végétal béninois et lutter contre la déforestation.

Pour la culture, l’artisanat et le tourisme,
  1. créer une académie nationale des arts et métiers de la scène ;
  2. renforcer l’alphabétisation des masses en dotant les maîtres d’alphabétisation de moyens conséquents, en liaison avec les communes ;
  3. renforcer la promotion artistique et culturelle en milieu scolaire par la mise en place de formations, de subventions adaptées et d’appui pour l’organisation de journées culturelles et de compétitions artistiques et culturelles inter-scolaires et universitaires ;
  4. doter chaque commune d’un complexe culturel comprenant des bureaux, des salles de formation, une bibliothèque, un espace ouvert et une salle polyvalente bien équipée pour l’accueil de spectacles, expositions, projections cinématographiques et de conférences publiques ;
  5. améliorer la gouvernance du Fonds d’Aide à la Culture pour en faire effectivement un dispositif de soutien à la création artistique et littéraire, au développement et la promotion des industries culturelles béninoises ainsi que l’accompagnement de la circulation des artistes et écrivains béninois et de leurs œuvres à l’intérieur et à l’extérieur du Bénin ;
  6. améliorer la gouvernance du Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB) afin d’en faire un pôle de rayonnement de la diplomatie culturelle du Bénin ;
  7. renforcer la préservation et la promotion du patrimoine du Bénin par l’accroissement des ressources affectées au fonctionnement des musées et sites historiques sur toute l’étendue du territoire national, la création d’un Musée national de grand standing et la promotion des visites de jeunes dans les musées ;
  8. créer un prix annuel pour reconnaître et célébrer l’excellence des artistes, écrivains et acteurs culturels béninois ;
  9. renforcer la participation du Bénin aux initiatives régionales et continentales valorisant les arts et la culture en Afrique ;
  10. renforcer l’appui de l’État à l’artisanat par la création de centres de promotion de l’artisanat dans toutes les communes et le soutien à la participation des artisans béninois aux foires et salons sur le plan international ;
  11. encourager l’investissement conjoint des opérateurs nationaux et étrangers dans l’industrie touristique et la formation des compétences nécessaires dans le secteur touristique et hôtelier afin de rendre plus attractive la destination Bénin et capitaliser le potentiel économique du tourisme pour la création de richesses et d’emplois ;
  12. s’appuyer sur les efforts existants pour ajuster et mettre en œuvre le projet de développement touristique “Route des Pêches” ;
  13. mettre en place, en liaison avec les promoteurs hôteliers, un programme de Vacances Citoyennes pour encourager la mobilité des jeunes à l’intérieur du Bénin et le brassage des jeunes de différentes régions.

Pour le rayonnement sportif,
  1. organiser les états généraux de la gouvernance des sports pour l’assainissement des relations entre les fédérations sportives et leur ministère de tutelle ;
  2. poursuivre la construction des infrastructures sportives dans toutes les communes du Bénin et encourager la formation des sportifs de haut niveau ;
  3. étendre la construction des infrastructures sportives à toutes les communes et mettre en place des championnats sportifs inter-villages, inter-arrondissements, inter-communes et inter-départements pour renforcer la pratique sportive et développer des talents pour le rayonnement sportif du Bénin.

Pour l’efficacité du service public et la réduction du train de vie de l’État,
  1. réformer le garage central pour définir et mettre en œuvre de nouveaux critères d’attribution des véhicules administratifs aux agents de l’État;
  2. faire contribuer chaque agent méritant l’attribution d’un véhicule de fonction à 25% du coût d’achat du véhicule à prélever sur ses émoluments et lui faire une dotation mensuelle pour la carburation, la maintenance, les péages et autres dépenses imprévues : le véhicule lui revient de droit après trois années d’utilisation et deux années s’il est appelé à d’autres fonctions ;
  3. faire une réforme qui oblige le maintien d’un agent promu ou nommé à son poste pendant une durée minimale de 24 mois pour stabiliser l’administration béninoise et faciliter l’aboutissement des dossiers notamment dans les relations avec les partenaires du Bénin, sauf bien évidemment en cas d’incompétence avérée ou de violation des lois.
Ce sont là, chers compatriotes et partenaires, si vous m’accordez votre confiance, les engagements que je suis prêt à réaliser en cinq ans, avec le MPS et nos alliés, pour répondre aux urgences et créer l’environnement propice à la prospérité économique et la stabilité sociale de notre pays.
Je ne prétends pas avoir pris en compte toutes les meilleures idées qui peuvent exister. J’ai essayé de m’en tenir à ce que mes équipes et moi pouvons faire en 5 ans, de façon réaliste et raisonnable, sans verser dans la démagogie politicienne contre laquelle je m’insurge.
Je tiens à réitérer que mon engagement politique n’est pas et ne sera pas pour alimenter les vieilles ou récentes querelles personnelles ou régionalistes.
Je suis contre l’impunité et je refuse toute chasse aux sorcières.
Je voudrais rassurer tous les compatriotes, à l’intérieur comme dans la diaspora quelles que soient leurs appartenances politiques partisanes, que je ferai tout mon possible afin que chacun puisse, librement, résider ou revenir au Bénin, y vivre en toute quiétude après le 6 avril 2016.
Je voudrais aussi rassurer tous les opérateurs économiques en difficulté avec le régime sortant que le nécessaire, tout le nécessaire sera fait afin de les rétablir entièrement ou partiellement dans leurs droits après vérification, sans compromettre l’intérêt national.
Mon obligation constitutionnelle, et d’ailleurs le devoir de tout bon citoyen, quelle que soit l’ampleur des préjudices à lui causés par un régime, est de laisser la justice prévaloir, une justice véritablement libre et dotée de moyens suffisants pour bien faire son travail.
Je tiens à remercier tous les partenaires traditionnels et les nouveaux partenaires techniques et financiers qui accompagnent le développement du Bénin. Je voudrais les rassurer que les engagements formellement pris par mes prédécesseurs seront honorés et les intérêts des citoyens des pays amis du Bénin continueront d’être protégés sous mon leadership.
Je voudrais enfin rassurer tous les anciens dirigeants de notre pays, à tous les niveaux, que le développement d’une Nation est à l’image d’un chantier jamais achevé sur lequel doivent se relayer les générations successives.
Dans cet esprit, je suis prédisposé à apprendre de leurs échecs et capitaliser leurs succès afin de mieux faire avancer le Bénin, notre patrie commune.
Manifestation de la nécessaire transition générationnelle dans la gouvernance politique au Bénin, ma candidature à l’élection présidentielle de 2016 s’inscrit dans une démarche de rupture. Rupture avec les mauvaises pratiques et les insuccès que nous avons connus depuis 1991. Rupture avec les oppositions ou querelles de personnes qui risquent d’empoisonner davantage le pays si un représentant d’un des camps rivaux en action depuis 2006 ou depuis peu arrivait à s’emparer ou à conserver le pouvoir en 2016.
J’invite tous les acteurs politiques et toutes les forces vives de la Nation qui sont opposées aux différentes pratiques ayant conduit notre pays dans son état actuel, ceux et celles qui refusent de participer ou sont fatigués de participer à l’opposition des personnes au détriment de l’intérêt national et qui souhaitent participer à une gouvernance inclusive porteuse de prospérité et de stabilité pour notre pays à me rejoindre.
Ensemble, nous pouvons le meilleur pour le Bénin.
Merci pour votre soutien.
IL FERA BEAU !
Dieu bénisse le Bénin !

Daniel EDAH


Curriculum vitae de Daniel EDAH
À 43 ans, ancien Directeur de l'Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants à l'Université Nationale du Bénin - UNB (actuelle Université d'Abomey-Calavi), ancien Secrétaire Général du Festival Culturel des Clubs UNESCO Universitaires de l'Afrique de l'Ouest (FESCUAO), ancien Coordonnateur du Plaidoyer au sein du Réseau Africain des Jeunes Bâtisseurs de la Paix, militant politique depuis les années 1990 ( membre fondateur du Parti du Salut en 1994, ancien responsable dudit parti en milieux scolaire et universitaire) et ayant participé activement à la campagne présidentielle de 1996 sur le front universitaire aux côtés de l'ancien Président, feu Général Mathieu Kérékou, ancien leader d'organisations et de réseaux de jeunes au niveau national et international, ancien fonctionnaire international de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ayant servi successivement à Lomé, Paris et Libreville, expert en développement et participation des jeunes, très au fait des relations internationales et avec une maîtrise de la géopolitique mondiale, surtout dans l'espace francophone, Conseiller Communal élu dans son arrondissement natal, Gohomey (Commune de Djakotomey), lors des élections locales et communales de juin 2015, Daniel Edah est le Président du parti politique d'inspiration social-démocrate, le Mouvement pour la Prospérité Solidaire (MPS) et Candidat à l'élection présidentielle de 2016 en République du Bénin. Sa vision est un Benin économiquement prospère et socialement stable. Il a opté pour une politique de vision et non de personnes. Se refusant toute opposition à un individu ou une contribution quelconque à l'exacerbation des conflits opposant Yayi à ses anciens alliés et, déterminé à mettre fin à l'actuelle gouvernance d'exclusion marquée par les affaires, la corruption et le chômage des jeunes, doublé des concours frauduleux, etc., Daniel Edah n'est membre d'aucune des alliances pro et anti Yayi ou associées. Son alliance, se plaît-il à affirmer, c'est le Bénin, le pays pour lequel il a courageusement démissionné de l'OIF. 
Avec la foi en Dieu qu'il dégage et le courage qui le caractérise ainsi que sa détermination à lutter par l'exemple contre la corruption, à créer les conditions durables pour l'emploi des jeunes et l'autonomisation des femmes et à promouvoir la gouvernance inclusive pour tous, Daniel Edah pourrait bel et bien être l'alternative pour rassurer tous les camps rivaux et redonner espoir aux Béninois, actuellement très inquiets par rapport à un éventuel affrontement des blocs antagonistes en constitution ou constitués.

Daniel EDAH

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