Dans le cadre d’une
conférence de presse tenue à Cotonou
Les membres de la
Coalition pour la Défense de la démocratie au Bénin (C2db) ont tenu une conférence
de presse le jeudi 31 mai à ’’Azalaï Hôtel de la plage’’ de Cotonou. Il était
question pour cette instance réunissant la plupart des forces de l’opposition
au régime du Président Patrice Talon de se livrer à une dénonciation de la
gestion actuelle des affaires de l’Etat et d’assortir cela de six points d’exigence
au Gouvernement de la Rupture.
Les membres de la C2db, au cours de la conférence de presse |
L’assurance des libertés
de tous ordres, l’arrêt de la persécution des opposants, la remise en cause du
combat orienté contre la corruption, l’analyse de la Lépi assortie du
financement du Cos-Lépi, l’abandon de la proposition de loi révisant le Code
électoral et la mise en place d’une ’’Assise nationale des Forces vives de la
nation’’. Les six exigences fondamentales au pouvoir du Président Patrice
Talon, qu’ont fait connaître les représentants des forces politiques étant
partie prenante de la Coalition pour la Défense de la démocratie au Bénin
(C2db), au cours de l’introduction liminaire à la conférence de presse, qu’ils
ont animée dans le début de l’après-midi du jeudi 31 mai 2018 à ’’Azalaï Hôtel
de la plage’’ de Cotonou. Cette étape a succédé à la critique en règle de la
gouvernance telle qu’elle est exercée par le régime actuel, selon huit facteurs
bien précis. A lire, ci-dessous, l’intégralité de l’introduction liminaire
indiquée.
Marcel Kpogodo
Intégralité de
l'introduction liminaire de la conférence de presse de la Coalition pour la
défense de la démocratie au Bénin (C2db)
Mesdames et Messieurs
les journalistes,
Mesdames et Messieurs
les responsables des partis politiques,
Honorables députés à
l’Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs,
Les Forces politiques
de l’opposition, membres de la Coalition pour la Défense de la Démocratie au
Bénin vous remercient de votre présence à la Conférence de presse qui est
organisée ce jour, jeudi 31 mai 2018 au sujet de la situation socio-politique
nationale actuelle. Cette manifestation s’inscrit dans la dynamique du 14 avril
2018 à Djeffa qui a posé le pas pour le rassemblement de toutes les forces
politiques et sociales opposées à la restauration dans notre chère patrie d’une
gouvernance de dictature autocratique et d’un Etat de non droit.
1- Après la rencontre
de Djeffa, le pouvoir du Président Patrice Talon, après plus de quatre mois de
violation de la décision de la Cour Constitutionnelle, a dû céder à la
désignation des membres de sa majorité parlementaire au Cos-Lépi pour
l’installation de cette structure. Mais, les décisions que continue de prendre
le pouvoir ainsi que les actes qu’il pose enfoncent chaque jour davantage le
pays dans une crise économique, sociale et politique sans précédent et les
citoyens dans la hantise et l’angoisse du lendemain. Les Béninois, tant de
l’intérieur que de l’extérieur, vivent aujourd’hui, en plus de la misère qui
écrase déjà, le traumatisme du retour de la période lugubre de la dictature
autocratique, sous la direction d’un Président dont la préoccupation
essentielle et permanente est de s’accaparer de tous les secteurs économiques
rentables du pays sans penser au peuple et à la jeunesse. Cela se traduit par
la vassalisation de toutes les institutions de la République, l’élimination à
coup d’arbitraire et de voies de faits de tous les concurrents économiques et
des opposants politiques, les tentatives de réduction au silence de la
population affamée.
2- L’actualité
nationale est abondante de graves faits attentatoires aux libertés politiques,
aux droits constitutionnels, aux droits de l’homme, à la paix et à la quiétude
des citoyens. On retiendra pour leur signification profonde les poursuites et détentions
du député Mohamed Atao après celle de Laurent Mètongnon et de ses co-accusés,
les demandes de la levée d’immunité contre des personnalités de l’opposition,
les interdictions et suspensions des journaux, dont la dernière est celle de
"La Nouvelle Tribune", les incertitudes sur le fonctionnement du
Cos-Lépi, les propositions de tripatouillage du code électoral. Et enfin et non
des moindres, la composition de la prochaine Cour Constitutionnelle.
3- Mais avant de
revenir sur ces sujets, il faut rappeler que toujours et de tous les temps la
politique devrait être au service des intérêts du grand nombre.
Mais, dans le cas
d’espèce, au Bénin, on assiste, depuis le 06 avril 2016, aux conflits
d’intérêts permanents au sommet de l’Etat et à leur résolution au profit du
Chef de l’Etat et de ses associés en affaires. Dès le premier Conseil des
ministres, il y a eu main-basse sur le secteur du coton et auto-remboursement
des créances douteuses, au mépris des procès en instance devant les
tribunaux ; ensuite, la reprise du PVI par Bénin Control.
Par modification de la
loi 2009 sur le Code des marchés publics, le gouvernement de la Rupture a
consacré et légalisé en 2017 les grés à grés sans limitation de montants par le
Conseil des ministres. Ainsi le pouvoir de Patrice Talon octroie des marchés
publics et sans compétition aucune aux entreprises de son clan, avec des
partenaires extérieurs ou à l’aide de sociétés écran pour l’accaparement des
ressources nationales : le parc Pendjari, le Ravip, l’affermage des
hôpitaux, le port, l’aéroport, etc.
Tous les secteurs
économiques rentables sont comme sous la convoitise des hommes au pouvoir.
Tenez, le PAG, dont 75% des financements sont sous le contrôle direct du
Président de la République sous le couvert des projets phares, servi comme un
outil de développement, s’est avéré comme un instrument d’accaparement et
d’accumulation des ressources publiques par les hommes au sommet de l’Etat. Les
autres secteurs non directement concernés par le PAG sont pris en otage sous
couvert de réformes dont la finalité est de permettre aux hommes du pouvoir de
les contrôler et d’en détenir le monopole. Alors, les opérateurs économiques
qui y exercent, pour peu qu’ils apparaissent comme ne voulant pas faire
allégeance au régime de la Rupture, sont pourchassés par des redressements
fiscaux, exclus des marchés et subventions d’Etat, exposés aux tracasseries
administratives. Après les casses des petits marchands et artisans des rues, on
assiste maintenant à la casse des entreprises concurrentes et de celles
échappant encore au contrôle du Chef de l’Etat et des hommes au pouvoir.
4- Pour faire passer
cette gouvernance, Patrice Talon parle de réformes. Des réformes, oui, mais pas
celles qui conduisent notre pays à la régression. Autant par exemple, la
nationalisation de la société de manutention portuaire en 1969 était
progressiste, car allant dans le sens de l’affirmation de la souveraineté
nationale, autant aujourd’hui, la cession du Port autonome par Patrice Talon
aux Belges du Port d’Anvers est rétrograde et apatride. C’est à juste titre que
le peuple béninois rejette de telles réformes rétrogrades que l’on tente
d’imposer en instaurant un Etat policier qui réprime dans la terreur.
La politique
d’atteintes aux libertés fondamentales, aux droits de l’homme, de rejet des
décisions de la Cour Constitutionnelle, est au service de ces intérêts de la
minorité et surtout pour leur pérennisation. Talon n’a-t-il pas dit clairement
que, « ce qui permet à un président d’être réélu avec assurance, ce
qui assure la réélection d’un président, ce n’est pas son bilan, ce n’est pas
son résultat, c’est la manière dont il tient les grands électeurs, c’est
la manière dont il tient tout le monde, c’est la manière dont personne n’est
capable de lui tenir tête ou d’être compétiteur contre lui. Quand vous n’avez
pas de compétiteur, vous avez beau être mauvais mais vous serez réélu. »
Ainsi, de même que
l’accaparement des ressources, le Chef de l’Etat s’est mis très tôt à vouloir
asseoir un Etat policier et de terreur pour ne pas avoir de compétiteur contre
lui pendant les échéances électorales. Les associations d’étudiants sont
interdites dès octobre 2016 ; s’en sont suivies les poursuites contre
Sébastien Ajavon dans la fameuse "affaire cocaïne" pour culminer avec
le funeste projet de révision de la Constitution. L’échec cuisant infligé à ce
projet a mis Talon et son équipe en rage. A partir de cet instant, la lutte
contre la corruption et l’impunité, réclamée par tout le peuple béninois, est
mise en avant et détournée pour devenir l’instrument d’acharnement contre les
opposants politiques. Alors se sont enchaînés également, les violations et
rejets des décisions de la Cour Constitutionnelle, le retour des poursuites et
détentions politiques, les croisades contre le droit de grève des magistrats et
des fonctionnaires, l’acharnement contre les députés de l’opposition et leurs
partis, la chasse contre les journaux et médias non conformistes, etc.
5- Le dernier acte
d’acharnement contre les libertés est la suspension à titre conservatoire, à
compter du 23 mai 2018, du journal "La Nouvelle Tribune". Le journal
est accusé de s’être « engagé depuis quelques mois dans un registre
injurieux, outrageant, attentatoire à la vie privée du Chef de l’Etat sur la
base d’un champ lexical dévalorisant » (sic). Cette mesure conservatoire
est contraire au droit, aux lois régissant la HAAC et l’ODEM. Elle relève d’une
démarche solitaire et télécommandée pour étendre la répression. Sur la forme,
la HAAC recommanderait un champ lexical valorisant et laudateur au profit d’un
citoyen. Mais est-ce là sa mission ? Les extraits d’articles épinglés par
la HAAC ne sont pas, à nos yeux, dévalorisants. Ce sont des opinions qui
doivent s’exprimer.
A l’opposé, ce qui peut
être dévalorisant pour toute une Nation, c’est par exemple la traiter de
« désert de compétences ». Nous avons observé le silence de la HAAC
lorsque de tels propos ont été abondamment relayés par diverses presses. Nous
avons constaté également son silence lorsque la presse nationale vilipende des
institutions d’Etat et leurs responsables ainsi que des anciens Chefs d’Etat en
les traitant par exemple de "vil individu", lorsque des opposants
sont traités de "trafiquant de drogue", " vendeur de faux
médicaments" et des directeurs d’école jetés en pâture sans aucun procès.
Qu’est-ce qui pourrait
justifier aujourd’hui le réveil soudain de la HAAC si ce n’est l’action d’une
télécommande relocalisée ? ’’La Nouvelle Tribune’’ est victime de la
politique de musèlement de toute expression libre tout comme, avant elle, Sikka
tv, la Béninoise tv, Soleil fm, etc. Nous exigeons la levée immédiate de cette
mesure de suspension au nom de la liberté d’expression et du droit du peuple à
l’information, consacrés par notre Constitution.
Mesdames et
Messieurs,
6- Le peuple est témoin
de l’acharnement politique contre Mohamed Atao que ni le mandat de député, ni
l’ordonnance du juge des libertés et de la détention n’ont protégé contre
l’atteinte par la police à son intégrité physique jusque dans les locaux du tribunal
de Cotonou. Et après plusieurs mandats d’arrêt dont le caractère fallacieux est
montré, la justice à ordre sort un autre mandat. On ne peut pas ne pas se
demander à juste titre si ce ne sont pas les révélations faites sur ses
entretiens avec le Chef de l’Etat qui lui valent de telles représailles !
Ne veut-on pas embastiller un élément gênant pour le faire taire ?
C’est ce qui apparaît
logiquement avec les demandes de levée d’immunité contre des députés et des
personnalités qui sont tous de l’opposition politique. Ne veut-on pas justement
jeter au cachot ceux-là qui, ayant refusé de se soumettre au pouvoir de la
rupture, sont susceptibles de révélations contre l’homme d’affaires devenu Chef
de l’Etat ? Le caractère sélectif confirme cette vue. Pourquoi les auteurs
des scandales comme ceux des machines agricoles, de Sodéco, PVI, Maria-gléta,
avion présidentiel ne sont nullement inquiétés?
De même, ne sont
pourchassés et victimes de destitution que les maires refusant le soutien et la
soumission au nouveau régime. Pendant que certains maires appartenant à la
majorité présidentielle et accusés de malversations sont libres de leurs
mouvements et continuent d’exercer, d’autres, comme Léhady Soglo, sont poussés
à l’exil pour fuir l’acharnement policier.
En même temps que les
maires et les députés opposants, leurs partis sont victimes de déstabilisation.
Tout est mis en œuvre et la justice instrumentalisée et/ou entravée à cet
effet. Jusqu’à ce jour, les procès contre le PSD et la RB sont bloqués pour permettre
à ceux-là qui apparaissent comme des usurpateurs au profit du camp du Chef de
l’Etat de continuer de prétendre d’en être des dirigeants.
C’est ce qui apparaît
logiquement lorsque que la loi est violée de façon délibérée, constante, par
ceux-là qui sont justement en charge de rendre la justice. Avant le cas de
Mohamed Atao, il y a eu celui de Laurent Mètongnon et de ses co-accusés. La
Cour Constitutionnelle a déclaré contraire à la Constitution, dans une décision
en date du 19 avril 2018, le rapport à la base de leur poursuite et détention,
de même que les agissements du procureur de la République. Cette décision,
selon l’article 124 de la Constitution s’impose « à tous les pouvoirs
publics, à toutes les autorités civiles, militaires et juridictionnelles ».
Et pourtant, Laurent Mètongnon et ses co-accusés sont maintenus en détention
jusqu’à ce jour.
7- L’Etat de non droit
est donc complètement installé et pour le défendre, la nouvelle Cour
Constitutionnelle est taillée sur mesure. Le pouvoir et ses complices au
Parlement y ont désigné les associés en affaires du Chef de l’Etat. Aucun
juriste publiciste, encore moins constitutionnaliste. Point n’est besoin, nous
révèle-t-on de compétence en cette matière sous le pouvoir de la Rupture ;
il suffit d’avoir des affidés, des obligés prêts à exécuter la volonté du Chef.
Or, la Cour
Constitutionnelle est la clé de voûte de tout le système institutionnel de
notre pays. C’est elle qui est chargée de la régulation de tous les pouvoirs
publics. Elle est garante des libertés publiques. C’est elle qui supervise,
contrôle et valide tout le processus électoral législatif et présidentiel,
depuis le code électoral, la liste électorale, le vote, les résultats jusqu’au
contentieux. Sa composition ne peut donc laisser indifférente toute
personne attachée aux libertés et à la démocratie. De ce point de vue, la
composition de la prochaine Cour, avec en son sein, des éléments comme Joseph
Djogbénou qui, n’a eu de cesse depuis deux ans, de soutenir les atteintes aux
libertés publiques et à l’indépendance de la justice, d’appeler même à rejeter
toute décision de la Cour Constitutionnelle contraire aux désidératas du
pouvoir en place, cette composition est inacceptable. Joseph Djogbénou est
disqualifié pour siéger à la Cour Constitutionnelle.
En effet, il est
éthiquement inadmissible que Joseph Djogbénou, un juriste de ce niveau qui a
été condamné par l’actuelle Cour pour avoir violé la Constitution en son
article 54 devienne membre de cette noble institution.
8- Notre pays et sa démocratie
sont en danger. L’Etat de non droit est installé. Le peuple se trouve confronté
à ce défi, redoutable certes, mais à sa portée. Depuis 28 ans, notre peuple ne
s’est trouvé dans un tel Etat de non droit, de piétinement systématique de ses
droits et de sa dignité.
Mais, il ne fait aucun
doute que le pouvoir de dictature autocratique de Talon qui a déjà échoué sur
le plan économique et social sera également vaincu. Aucune dictature ne peut
survivre face à un peuple organisé où les travailleurs et la jeunesse défendent
pieds à pieds leurs droits à la liberté et aux conditions décentes de vie, de
travail et d’étude. La levée de bouclier de tout le peuple a fait reculer le
pouvoir et permis l’installation du Cos-lépi.
Mais les exigences
fondamentales demeurent. Vient encore illustrer ces exigences la proposition de
loi portant nouveau code électoral qui est un véritable déni des droits des
citoyens à des élections démocratiques, libres et transparentes. La proposition
de loi (commanditée pour être portée par des députés comme on en a l’habitude
sous le pouvoir de la ruse) est une monstruosité anti-démocratique. Tenez,
l’article 12 exclut du droit d’être électeur (et donc aussi d’être éligible)
tout citoyen condamné à une peine d’emprisonnement avec ou sans sursis d’une
durée supérieure ou égale à trois mois, et pour tous autres faits prévus par
les dispositions des lois pénales et constitutifs de délits. Ainsi une peine
d’emprisonnement de trois mois avec sursis et pour délit vous prive de vos droits
civiques ! La porte est ouverte au dictateur d’activer davantage son
« bras judiciaire » TOGBONON, déjà en œuvre contre tous les opposants
et concurrents politiques aux prochaines compétitions électorales. Si l’on
ajoute la nécessité pour les candidats de vivre sans interruption pendant un an
dans une résidence au Bénin, de présenter un quitus fiscal dont la délivrance
est réservée au seul DG des impôts et sans compter toutes les autres entraves
mesquines, le nouveau code est de la facture du funeste projet de révision de
la Constitution et qui doit aussi être vigoureusement combattu et rejeté.
Tout le peuple doit
continuer de se mobiliser et mieux s’organiser pour mettre fin à la gouvernance
de dictature autocratique.
Par ailleurs, de toute
évidence, Patrice Talon est disqualifié pour mener la lutte contre la
corruption, car il a longtemps été un acteur du système et selon ses propres
propos, il en a été bénéficiaire. De surcroît, sa gouvernance actuelle est
fortement sujette à caution et rejetée.
C’est pourquoi, les
Forces politiques de l’opposition, membres de la Coalition pour la Défense de
la Démocratie au Bénin proposent et exigent :
a- Le rétablissement et
la garantie des libertés publiques, d’expression, de presse, de
manifestation : la levée de la suspension de "La Nouvelle
Tribune", des autres organes de presse (Sikka tv, La Béninoise tv, etc),
la fin du piratage de Soleil Fm, l’abrogation des arrêtés contre les
manifestations pacifiques ;
b- La fin de
l’acharnement contre les opposants politiques : la libération des détenus
politiques, Laurent Mètongnon, Mohamed Hinnouho Atao ; le retour des
exilés politiques, l’arrêt des poursuites contre Lucien Médjico ; la fin
de l’immixtion du pouvoir dans le judiciaire ; le rétablissement dans leur
droit des partis politiques injustement attaqués ; la fin des
redressements fiscaux sélectifs et abusifs ;
c- La fin de la lutte
sélective contre la corruption et l’impunité : la tenue effective et sans
parti pris des procès des affaires Dangnivo et Icc-services ;
l’instruction sans délai des nombreux autres scandales : avion
présidentiel, machines agricole, Ppea2, Sodéco, Pvi , Maria-gléta, nouveau
siège de l’Assemblée nationale, motos du ministère du cadre de vie, contrats opaques
et de gré à gré (Port, aéroport, Ravip, etc) ;
d- L’audit
international indépendant de la Lépi, les moyens de fonctionnement du Cos-lépi
en vue des élections législatives et présidentielles, constitutionnelles qui
sont insusceptibles de report.
e- Le retrait immédiat
de la proposition de loi sur le code électoral
f- La convocation
d’urgence d’une Assise nationale des Forces Vives de la nation en vue de
redéfinir de nouvelles bases consensuelles de gouvernance du pays.
La Coalition pour la
Défense de la Démocratie au Bénin appelle alors tous les partis politiques,
toutes les organisations démocratiques des travailleurs, de la jeunesse et de
défense des droits humains, tout le peuple à se lever pour dire non à la
gouvernance autocratique.
Elle appelle la
communauté internationale à soutenir les luttes pour la démocratie contre la
restauration de la dictature autocratique au Bénin.
Enfants du Bénin,
debout ! Merci
La Coalition pour la
Défense de la Démocratie au Bénin (C2D)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire