Suite à l’interdiction d’exploitation par la Très sainte église de Jésus-Christ du Palais des sports de Kouhounou
Le dimanche 20
septembre 2015, la Très sainte église de Jésus-Christ, relevant de la Mission
de Banamè, pilotée par Dieu Esprit Saint Daagbo, a été confrontée à l’interdiction
d’exploitation du Palais des sports du Stade de l’Amitié de Kouhounou, alors
que cette structure religieuse avait rempli toutes les formalités administratives
et financières y afférant. Outré par une telle situation qu’Il a assimilée à de
la provocation, Dieu Esprit Saint Daagbo, dans une interview accordée aux
journalistes, n’a pas manqué de faire percevoir une vive indignation. A la
suite de Son Eternité, le Responsable à la communication de la Très sainte
église de Jésus-Christ et l’Archevêque de Cotonou se sont aussi prononcés pour
apporter des clarifications et des analyses par rapport à la situation.
Son Eternité Dieu Esprit Saint Daagbo, profondément en colère ... |
Journal ’’Le Mutateur’’ :
Dieu Esprit Saint Daagbo, toutes nos salutations et nos civilités. Vous avez
réuni vos fidèles, ce matin, pour un enseignement. Quelles sont les raisons
objectifs de la rencontre de ce matin (Dimanche 20 septembre 2015, Ndlr) ?
Dieu Esprit Saint
Daagbo : Je vous remercie d’être là. Comme d’habitude, nous nous
regroupons, au moins 2 fois par mois, pour relancer les Daagbovi, et puis, pour
parler entre Père et fils. C’est surtout pour les instruire, pour dire des
enseignements. Mais, comme à partir du 22 septembre, nous allons en tournée au
Nord et que nous allons manquer aux Daagbovi, pendant une bonne période, avant
de partir, On a jugé bien de les rencontrer d’abord, parce que tout le monde n’a
pas les moyens d’aller faire près de 3 semaines au Nord, comme ça. Et, puisque,
tant qu’ils ne Nous voient pas, pendant une si longue période, ce n’est pas
souvent bien ; il y a des consignes à donner, avant de partir. C’est pour
cela qu’on devait se voir aujourd’hui (Le dimanche 20 septembre 2015, Ndlr)
pour, après l’enseignement, donner des consignes, surtout qu’ils sont en carême
et qu’il y a des points encore à éclairer, faire le point et revoir la
situation, pendant notre absence. Donc, c’était pour ça qu’on devait se voir
aujourd’hui (Le dimanche 20 septembre 2015, Ndlr). Il y a aussi les élèves et
les étudiants, voilà que la rentrée, c’est pour le 5 du mois prochain. Du
moment qu’on ne sera pas là, avant la rentrée, on s’est dit qu’on allait
profiter de cette rencontre d’aujourd’hui pour bénir les élèves et les
étudiants, tous ceux qui doivent commencer la rentrée, dans le mois prochain. Donc,
ce sont les objectifs de la rencontre d’aujourd’hui.
Dieu Esprit Saint
Daagbo, une situation fâcheuse s’est produite, ce matin (Le dimanche 20 septembre 2015), au Stade de l’Amitié …
Vous voyez, c’est parce
que les hommes savent que Dieu est miséricordieux qu’ils se permettent tout
mais, dans le même temps, qu’ils sachent aussi que la miséricorde de Dieu a des
limites. Aujourd’hui, ce qui s’est passé est vraiment surprenant. C’est
surprenant, parce que nous étions tranquilles, il y a de cela 6 à 8 mois, quand
les autorités du Stade de l’Amitié, eux-mêmes nous ont fait signe par le
Cardinal Jean, comme quoi nous pouvions venir, que tout était calme maintenant et
qu’il n’y aurait plus de problèmes. Ce sont eux-mêmes qui nous ont appelés. Et,
pendant plusieurs mois, Je Me suis opposé à ça, parce que Je ne leur faisais
même pas confiance. Mais, comme les Eminences, surtout Celle par qui ils ont
pris pour nous envoyer le message, insistait et insistait, l’Evêque de Cotonou
a pris ses responsabilités, est allé là-bas et leur a demandé si on pouvait
effectivement venir, comme nous l’avions appris. Et, ils ont dit « oui », qu’il n’y
avait pas de problèmes. En août dernier, il est allé payer et remplir toutes
les conditions. Vous avez vu les documents, n’est-ce pas ? L’autorisation
de la Mairie, tous les papiers qu’ils ont signés eux-mêmes …
Mais, curieusement, hier
nuit (Le samedi 19 septembre 2015, Ndlr), à notre grande surprise, ils nous
appellent pour nous dire qu’on ne devait pas venir, que c’était formellement
interdit. Quand la nouvelle est tombée, l’Evêque M’a appelé ; Je lui ai
dit de leur demander de nous montrer le papier qui prouvait que c’était vraiment
interdit. Donc, l’Evêque était là-bas, hier nuit (Le samedi 19 septembre 2015,
Ndlr), avec quelques Eminences et quelques Daagbovi. Mais, ils n’avaient pas
sorti de papier ; tout ce qu’ils disaient, c’est que c’étaient des
instructions : « On ne peut pas vous prendre, on ne savait pas que c’était
vous … », alors qu’ils savent très bien que c’est le nom qu’ils nous ont
imposé ; chaque fois qu’on mettait ’’Eglise catholique de Banamè’’, dans
nos documents, ils les refusaient. Et, c’est le Gouvernement lui-même – Quand Je
parle de Gouvernement, Je parle de Yayi Boni, directement – c’est lui-même qui
nous a obligés et fait porter le nom de ’’Très sainte église de Jésus-Christ’’.
Contre notre gré, on a accepté. Et, c’est ce même nom qu’on a mis sur nos
documents qu’on est allés déposer à Kouhounou. Maintenant qu’ils nous disent qu’ils
ne savaient pas que c’était nous, ça nous étonne ! De deux, nous sommes
dans un pays où c’est la liberté de culte ; chacun est libre d’adorer ce
qu’il veut. Nous sommes un dimanche et, les gens sont libres d’aller à l’église.
Maintenant, on dit que tout le monde, toutes les confessions religieuses
peuvent venir à Kouhounou, sauf Banamè. Qu’est-ce que Banamè leur a fait ?
Qu’est-ce qui les perturbe ? Qu’est-ce qui les dérange ? Ce qu’ils
ont fait, d’hier nuit (Le samedi 19 septembre 2015) à aujourd’hui matin (Le
dimanche 20 septembre), il n’y a même pas lieu de se fâcher et de s’énerver,
quand on comprend la dimension spirituelle de ce qui s’est passé. Donc, ça n’a
pas de sens, ce qu’ils font : vous avez vu des militaires entourer le
Stade de l’Amitié, aujourd’hui (Le dimanche 20 septembre 2015), plein de
militaires, tout ce contingent, à cause des Daagbovi, tout comme si c’étaient
des lingots d’or qu’il y avait dans le Stade et que les Daagbovi voulaient
aller prendre, par infraction. Or, ils savent pertinemment qu’avec ou sans Kouhounou,
ça ne diminue rien en nous, et qu’on se fout pas mal de Kouhounou ! Nous
continuons, nous évoluons sans Kouhounou … Si eux-mêmes ne nous avaient pas
appelés, … Vous voyez, c’est de la provocation ! Ils veulent provoquer
encore Banamè, pour dire que Banamè sème du trouble …
Aujourd’hui, on pouvait
les attaquer … Vous voyez tout ce monde-là, si ça commence … Il n’y a même pas
1/100ème des Daagbovi ici … Si ça commence, les gens vont venir de
partout, en renfort … On pouvait les attaquer, aujourd’hui, on pouvait les
affronter … Mais, après, les pauvres citoyens qui ne comprennent rien, on va leur
dire : « Vous voyez, Banamè sème du trouble, Banamè sème du désordre,
Banamè fait ci, Banamè fait ça … ». C’est pour ça que j’ai demandé à Mes
fidèles de se replier tranquillement.
Dieu, si c’est vraiment
Dieu, même si vous le chassez du portail, vous pourriez bien le revoir dans
votre chambre-à-coucher ; on ne chasse pas Dieu ! On ne chasse pas
Dieu ! Et, ce que Je déplore un peu, c’est que la Directrice d’exploitation
(De) du Stade de l’Amitié, Maïmounath Sidi, a dit de ces choses … Vraiment !
Je ne sais pas si les Eminences et les Evêques, dans les interviews qu’ils vous
ont accordées, ils vous ont dit tout ça. Parfois, ils ont de la réticence à
dire certaines vérités, mais, Moi, Je dis tout !
Vous voyez, j’ai dit
tout à l’heure que, quand on voit la dimension spirituelle de ce qui s’est
passé, aujourd’hui (Le dimanche 20 septembre 2015, Ndlr), on ne pourra même pas
se fâcher. Quand je parle de ’’dimension spirituelle’’, je sais de quoi je parle :
quand vous avez la sorcellerie, vous ne pouvez jamais accepter que Banamè mette
pieds là où vous êtes. Tout ce qu’ils ont mis dans Kouhounou-là … Nous sommes à
Sèkandji, maintenant, non ? Pourquoi les policiers ne sont pas venus ?
Le dimanche passé (Le dimanche 13 septembre 2015, Ndlr), nous étions à Godomey.
Pourquoi ils n’ont pas débarqué ? Et, nous faisons des tournées dans tout
le Bénin … On était à René Pleven, plusieurs fois ! Pourquoi ils n’ont pas
débarqué ? Ce qu’ils ont mis dans Kouhounou et, s’ils reçoivent la visite
de Banamè, ça risque d’entraîner des choses … - Je ne vais pas entrer dans tous
les détails – et qui leur font peur, là, ce qu’ils ont mis dans Kouhounou, que
Dieu soit de près ou de loin, Il détruira tout ça, il détruira tout ça …
Dieu Esprit Saint
Daagbo, une bénédiction sur la nation béninoise ?
Quelle bénédiction sur
la nation, quand vous êtes contre Dieu, quand vous maudissez Dieu, quand vous
blasphémez tout le temps, quand vous persécutez des gens ? Les Daagbovi
ont toujours ma bénédiction ; ils ne manqueront jamais de grâces. Mais,
ceux qui se sont libérés des mains de Dieu, qu’ils ne s’attendent pas à ce que
Dieu les bénisse, parce qu’un enfant qui se dit grand doit pouvoir se nourrir,
doit pouvoir se gérer lui-même ; si un homme se dit libre, qu’il ne peut
plus être enfant de Dieu, il doit pouvoir se réveiller lui-même, il doit
pouvoir se protéger ; je n’ai pas de bénédictions à accorder à ces gens … Les
Daagbovi savent qu’ils ont Ma bénédiction, qu’ils sont gâtés et qu’ils sont en
joie ; il n’y a pas de souci.
Concernant le monde
politique et tous ceux-là qui se mettent à la place de Dieu, depuis un bon
moment, Je Me suis dit qu’il n’y aura plus d’avertissement, il n’y aura que des
surprises, dès maintenant, parce que j’ai assez averti, pour continuer d’avertir.
Je préfère en rester là.
Propos recueillis par
Marcel Kpogodo
Intervention de Son Eminence Cardinal Simon,
Responsable de la Communication de la Très sainte église de Jésus-Christ :
Son Eminence Cardinal Simon |
Nous
ne comprenons pas. Pourtant, nous sommes dans Etat de droit où chaque citoyen
est libre d’adorer ce qu’il veut. Mais, vous voyez, Daagbo, Dieu Esprit Saint,
c’est la paix, c’est l’humilité, c’est la miséricorde. Et, c’est pour ça qu’Il
a demandé simplement qu’on se replie et qu’on vienne à Sèkandji, parce que nous
ne voulons pas offrir l’occasion de troubles pour ceux qui le veulent. Il est
un politique. Banamè n’est jamais et ne sera jamais auteur de troubles à l’ordre
public, il ne sera jamais auteur de violences, quelle que soit la situation,
quelles que soient les provocations. Et, c’est cela qui fait la différence
entre Dieu Esprit Saint, Dieu d’Abraham, Dieu
d’Isaac et Belzébul, le patron des démons.
Donc, voilà ce que nous
avons vu, ce matin.
Depuis 2014, on nous a
demandé de faire les formalités pour avoir le récépissé d’enregistrement ;
on les a toutes faites, et la Direction générale des affaires intérieures et
des cultes, au Ministère de l’Intérieur, nous a dit que, techniquement, nous
remplissions toutes les formalités et que le reste dépendait de la décision
politique. Pourquoi le politique empêche Banamè d’avoir le Récépissé, puisque
nous sommes dans un régime déclaratif et que ce n’est pas celui d’autorisation
et que nous n’avions pas besoin d’une autorisation avant d’exister, en tant qu’église ?
Banamè, c’est la Très sainte église de Jésus-Christ, qui n’a rien à voir avec
les textes et autres ; c’est Dieu Esprit Saint Qui est dans la chair et
Qui est venu sauver Ses enfants des mains de Belzébul et détruire la
sorcellerie. Que les uns et les autres se reconvertissent pour être dans l’amitié
de Dieu ; c’est tout ce qu’on demande.
Revenant à cette
autorisation d’occupation du Palais des sports du Stade de l’Amitié de Kouhounou,
remise en cause au dernier moment, nous pensons que ce sont les derniers
soubresauts d’un agonisant ; il s’agit de Dieu et, chacun de nous aura à
rendre compte de tout ce qu’il est en train de faire sur cette terre. Qu’on le
croit, aujourd’hui ou non, on finira par comprendre que c’est Dieu. Au temps de
Jésus, c’est comme cela qu’on avait nié qu’il était le fils de Dieu ; l’histoire
se répète : on est en train de narguer Dieu, d’embêter Dieu, par tous les
moyens et, Dieu pacifique, Dieu amour, prend toute sa patience et fait preuve d’amour
pour nous laisser choisir. Mais, il n’est pas tard que les Béninois choisissent
Dieu Qui a pris chair au Bénin, il n’y en a pas deux ; Il a dit, bel et
bien : « Vous qui ne croyez pas que Je sois Dieu, et qui avez un
autre dieu, si vous pensez que le Dieu d’Abraham, de Jacob et père de Jésus est
autre que Celui Qui est dans la chair, Qui est dans le corps de Parfaite, dites
à votre dieu de venir en finir avec Banamè ». Si tant est que les romains
pensent que Banamè, c’est le Belzébul, le mammy, Jézabel, de Cotonou jusqu’à
Rome, ils ont des exorcistes, qu’ils se mettent ensemble pour venir exorciser
Banamè. S’ils pensent que Parfaite, c’est le mammy, qu’ils viennent l’exorciser
pour qu’on le voie.
En réalité, ils savent
tous que c’est Dieu, mais tout ce qu’on a déjà dit sur Banamè fait qu’aujourd’hui,
on ne veut pas faire le mea culpa. Mais, la honte de cette vie vaut mieux que
la honte après la mort. Donc, nous invitons les uns et les autres à croire en
Dieu, à aller découvrir, par eux-mêmes, si c’est Dieu ou si c’est Belzébul.
Je voudrais, pour
finir, lancer un appel aux hommes politiques pour qu’ils puissent revenir en
eux-mêmes pour répondre à quelques questions : et, si, à Banamè se trouvait
Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, que nous cherchons tous, que nos
parents, nos aïeux ont cherché depuis des lustres ? Deuxièmement, qu’est-ce
qu’ils perdent à aller découvrir ce que c’est que Banamè ? Troisièmement,
pourquoi tant d’acharnement contre Banamè ? Banamè qui est pacifique, qui
fait preuve d’amour, d’humilité et de miséricorde ? Les Béninois doivent
se poser des questions. Par ailleurs, le pouvoir, si Dieu ne vous le donne pas,
vous gouvernez mal ; si Dieu n’est pas avec quelqu’un, il gouvernera mal.
Enfin, nous sommes dans un Etat démocratique, dans un Etat de droit et laïque ;
ce qui se passe, si les démocrates de ce pays pensent que c’est bon, et qu’on
puisse refuser à une partie de la nation d’adorer son Dieu, et que, par tous
les moyens, depuis plus de 5 ans, il y a ce harcèlement, cet acharnement contre
Banamè, et que les démocrates observent cela passivement, je leur dis : «
Bravo ! ».
Propos recueillis par Marcel Kpogodo
Intervention de Son Excellence
Monseigneur Sylvain Baloïtcha, Archevêque de Cotonou, pour la Mission de Banamè :
Son Excellence Mgr Sylvain Baloïtcha, Archevêque de Cotonou |
Ce qui s’est passé
aujourd’hui s’assimile à de la brimade. Nous avons l’habitude de nous réunir
pour parler de la parole de Dieu et, les fidèles ont l’habitude de venir de
plusieurs pays, à cet effet. Dernièrement, en août 2015, nous avons tenu un
enseignement au Stade de René Pleven, à Akpakpa. Au lendemain de cette manifestation,
un lundi, je suis allé au Stade de l’Amitié, personnellement, pour m’acquitter
des frais de location du Palis des sports. Ils nous ont demandé de payer 500
mille pour cela, ce que nous avons fait. Ensuite, ils nous ont dit qu’aucune de
leurs toilettes n’était fonctionnelle et qu’il fallait louer des toilettes
mobiles à la Mairie de Cotonou, ce que nous avons fait aussi. Nous avons aussi
payer 200 mille pour louer 2000 chaises. En outre, j’ai adressé une
correspondance à la même Mairie pour l’informer de la tenue du rassemblement du
dimanche 20 septembre au Palais des sports du Stade de l’Amitié, ce qu’elle a
transféré au Commissariat central de Cotonou qui nous a appelés. Nous nous
sommes alors retrouvés face à 3 commissaires qui nous ont demandé 200 mille
pour la couverture de l’événement, ce qui nous a amenés à verser un acompte de
10 mille francs.
Mais, le samedi 19
septembre 2015, dans les environs de 15 heures, on m’a joint du Commissariat
central de Cotonou pour m’annoncer que si c’est Banamè qui doit tenir une
manifestation, que celle-ci ne pouvait pas avoir lieu, contrairement aux
fidèles des religions endogènes, de l’Eglise du Christianisme céleste ou des
églises évangéliques. Et, je leur ai demandé ce qu’il en serait de tous les
engagements payés pris et des fidèles qui devaient venir de partout. Ils m’ont
dit que la manifestation ne pouvait pas tenir. Je leur ai alors demandé de me
donner la raison pour laquelle la Mission de Banamè était interdite de tenue d’enseignement
et un document notifiant cette interdiction ; ils n’en avaient pas un, affirmant
que c’était le Conseil des ministres qui avait interdit cela. Je leur ai donc
rétorqué qu’il en était ainsi, ce qui n’a pas empêché la manifestation de René
Pleven d’avoir lieu, elle par rapport à laquelle les mêmes formalités avaient
été faites, au nom de la Très sainte église de Jésus-Christ. Par la suite, j’ai
appelé le Directeur d’exploitation du Stade de René Pleven qui m’a promis d’appeler
sa collègue du Stade de l’Amitié. Et, nous, ayant tous nos papiers, étions
résolus à tenir la manifestation, ce dimanche 20 septembre. Aux environs de 19h
heures, je me suis rendu au Stade de l’Amitié, les autorité de l’infrastructure
m’ont réitéré leur refus que se tienne nos assises ; ils m’ont donné l’occasion
de rencontrer deux autorités policières dont l’une du Stade de l’Amitié, qui m’ont
confirmé que notre manifestation religieuse était interdite, ce qui m’a poussé
à leur dire qu’en l’absence d’un mandat officiel montrant ce refus, je serais
obligé de la tenir. Les policiers ont alors promis de nous charger si nous nous
entêtions à cela.
Effectivement, ce
dimanche 20 septembre, dès 6 heures, des fidèles venus du Gabon, du Ghana, d’autres
pays et du Bénin, parmi lesquels des gens qui avaient passé la nuit sur les
lieux, se sont vus expulser du Stade l’Amitié, de même que tous les autres
usagers habituels des lieux, les sportifs, notamment. Et, plusieurs hommes en
armes ont encerclés les lieux. Comme nous, nous n’étions venus que pour parler
de la parole de Dieu, nous avons été instruits par Dieu Esprit Saint de nous replier
vers un site que nous avions l’habitude d’utiliser à Sèkandji, au quartier d’Akpakpa.
C’est pour cette raison que vous constatez que sur ces lieux, il n’y a aucune
disposition logistique préalable comme les bâches et les chaises ; comme
vous le voyez, ces milliers de fidèles, venus juste pour adorer Dieu, sont
livrés au soleil. Vous vous rendez compte de toutes les brimades qui ont cours
dans le pays. Nous disposons de tous les documents officiels d’autorisation de
la manifestation au Stade de l’Amitié. On ne sait vraiment pas ce qui se passe
dans notre pays.
Ce qui m’a davantage
étonné reste la déclaration de la Directrice d’exploitation du Stade de l’Amitié,
par rapport à laquelle j’interpelle tout le peuple béninois. Selon elle, toutes
les autres confessions religieuses peuvent tenir des manifestations en ce lieu,
mais pas la Mission de Banamè ; on ne comprend rien à cela. Dieu ne
pouvant ordonner des troubles, nous appelons sur le Bénin entier toutes Ses
grâces de paix.
Propos recueillis par Marcel Kpogodo
2 commentaires:
Je suis vraiment désolé de voir un si beau monde qui se jette dans l'abime en acceptant des inepties venant d'une fille malade et folle qui subit le coup d'une schizophrénie à outrance. A quoi nous sert donc la Bible, si nous devons tomber chaque fois sous le coup d'imposteur et de divers malades de cette espèce ? La bible est claire et nous met en garde dans Mathieu 24 contre tous ceux là qui viendront après Jésus... L'humanité n'attend personne après Jésus car avec l’œuvre de Christ, tout est accomplit, or il faut au préalable entendre et comprendre l’œuvre de Christ pour être sauvé et recevoir le don du Saint-Esprit en nous et non dans un corps de femme... Le saint -Esprit après Jésus Christ doit habiter en celui qui acquiert la connaissance de la justice de Dieu en Jésus-Christ en non dans un corps humain... Réveillons-nous enfin !!!
Marcel en est le plus grand spécialiste!
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