Après avoir obtenu le Baccalauréat
Les clés pour bien s’orienter à l’Université
On aurait cru le combat terminé après s’être octroyé le premier diplôme universitaire. Cependant, décider des études à effectuer à l’université constitue une autre paire de manches. Ainsi, les tout frais titulaires du Baccalauréat doivent s’entourer de certaines précautions pour réussir leur orientation dans le supérieur.
Le premier critère de choix d’une filière dans l’enseignement supérieur est la vocation que l’on ressent pour un métier ; il s’agit que le détenteur du Baccalauréat se pose des questions visant à identifier en lui-même un élan particulier, une passion irrépressible pour une certaine profession. Il faut qu’il détermine s’il éprouve un profond épanouissement lorsqu’il imagine qu’il est médecin, magistrat, officier de l’armée, avocat, enseignant, ingénieur des travaux publics, consultant, … Malheureusement, il ne suffit pas de faire le choix du métier que l’on aime et de s’inscrire en conséquence dans une filière à l’université, pour échapper au chômage, le diplôme acquis. Même dans le cas où le nouvel étudiant est certain de poursuivre ses études dans le domaine qui répond à sa carrière envisagée, il lui faut tenir compte des secteurs de métier porteurs, c’est-à-dire des domaines professionnels qui offrent des opportunités d’emploi pour l’avenir d’après les études. C’est ainsi qu’un nouveau bachelier qui se détermine une passion de métier doit, avant de s’inscrire dans la filière correspondante, réfléchir aux retombées d’emploi qu’il propose ; si celles-ci sont faibles, tout au moins, jusqu’au moment où il aurait fini ses études, au lieu de se préparer à patienter, de façon durable et intenable, dans les allées des agences d’embauche, il ferait de se détourner de cette filière tant aimée et de se conditionner à aimer une autre qui lui donne des chances de trouver sans tarder un emploi, lorsqu’il aura fini sa formation, de peur de passer une bonne partie de sa vie professionnelle à effectuer des stages mal ou non payés.
D’autres portes de sortie …
De nos jours, la pluridisciplinarité étant un grand atout pour se faire recruter facilement dans un emploi, que celui-ci relève de la vocation intime de l’étudiant ou qu’il s’agisse d’un choix de raison pour ne pas trop attendre dans les couloirs de recrutement. Etre pluridisciplinaire, c’est manifester de la polyvalence, avoir à son actif au moins deux filières différentes dans lesquelles l’on a reçu une formation et par rapport auxquelles l’on détient des diplômes. Cela offre de grandes chances de ne pas se retrouver au chômage, puisque si l’un des domaines de formation ne prend pas, l’autre, à coup sûr, fournira un emploi. Par ailleurs, la pluridisciplinarité permet au nouveau bachelier de concilier aussi bien un domaine porteur d’emploi que celui relevant d’une vocation impossible à sacrifier en soi. Aussi, dans un cas de figure où un père ou une mère exige de son bachelier d’enfant de s’investir dans un secteur donné, celui-ci peut lui donner satisfaction tout en laissant sa passion s’exprimer, en s’inscrivant dans une deuxième filière, celle-ci qui répond profondément à ses aspirations professionnelles. Deux filières à conduire simultanément, ce n’est pas de la blague, même s’il est vrai que cela devient un jeu d’enfant pour l’étudiant qui, parce qu’il connaît parfaitement l’objectif qu’il veut atteindre, s’organise rationnellement dans sa vie pour savoir dans quelle filière s’investir complètement et dans laquelle il faudrait recueillir les cours périodiquement, les apprendre par cœur, au dernier moment, pour aller composer pour un contrôle. Par conséquent, c’est à l’acquisition des diplômes que le jeune pluridisciplinaire va s’apercevoir de la grande ouverture qui s’offre à lui quant au choix d’un emploi.
A ne pas négliger ….
La finalité de la formation de l’après-Baccalauréat est inévitablement un emploi durable, bien rémunéré et qui permet l’affirmation de soi. Pour l’atteindre, il faudrait être prêt à consentir un petit sacrifice : si, le ou les diplômes en poche, l’emploi se fait attendre, il ne faudrait pas perdre du temps à se ronger les sangs ni à déprimer ni à maudire le monde, mais se lancer plutôt dans la recherche d’un stage de renforcement de ses potentialités professionnelles, même si celui-ci est non rémunéré. A la longue, quand le stagiaire plaît à l’employeur par son dynamisme, ses initiatives désintéressées et, entre autres, par un certain professionnalisme qu’il développe et qu’il sait mettre au service de l’entreprise, il n’y a pas de raison que celui-ci ne cherche pas à le garder en tant que membre du personnel, ou, tout au moins, à lui octroyer une modeste rémunération pré-salariale. Pour arriver à un tel résultat, il lui faut se donner à fond dans les tâches qui lui sont confiées. En outre, il ne doit pas se fatiguer du sens de l’exploitation de ses chefs et de l’ingratitude, parfois, du grand patron. Le stage constitue, à n’en point douter, le moyen unique du nouveau diplômé pour se faire de l’expérience, tout en lui donnant l’opportunité de maîtriser les ficelles du métier pour lequel il suit le stage indiqué. Il est aussi le moyen pour le chercheur d’un premier emploi ou pour celui qui, après avoir travaillé, pendant un certain temps, dans un secteur donné, décide de s’en trouver un nouveau, de recevoir une formation pratique gratuite à un métier dont il ne maîtrisait aucunement les rouages. Seconde alternative pour échapper au chômage, après avoir reçu une formation professionnelle ou non, c’est l’auto-emploi, c’est-à-dire la force, la capacité à se créer son propre travail et, par extension, son propre salaire. A cet effet, l’étudiant finissant ne doit pas attendre que lui vienne de l’extérieur un gros et lourd financement avant de lancer ses activités. Après avoir défini quel service particulier il peut rendre à son entourage immédiat ou à la société en général, il met en exécution le plan qu’il s’est défini, en utilisant les moyens dont il dispose sur-le-champ, même s’ils sont extrêmement limités. La science de l’entrepreneuriat exige cette logique apparemment absurde mais qui, implacablement, a mené un grand nombre de courageux, de déterminés et de tenaces à un succès éclatant dans leur domaine d’entreprise. Donc, le Baccalauréat, clé d’entrée aux études supérieures, constitue aussi le sésame ouvrant la voie à la connaissance du monde de l’emploi. Moins de naïveté alors, après le Bac !
Marcel Kpogodo
Les clés pour bien s’orienter à l’Université
On aurait cru le combat terminé après s’être octroyé le premier diplôme universitaire. Cependant, décider des études à effectuer à l’université constitue une autre paire de manches. Ainsi, les tout frais titulaires du Baccalauréat doivent s’entourer de certaines précautions pour réussir leur orientation dans le supérieur.
Le premier critère de choix d’une filière dans l’enseignement supérieur est la vocation que l’on ressent pour un métier ; il s’agit que le détenteur du Baccalauréat se pose des questions visant à identifier en lui-même un élan particulier, une passion irrépressible pour une certaine profession. Il faut qu’il détermine s’il éprouve un profond épanouissement lorsqu’il imagine qu’il est médecin, magistrat, officier de l’armée, avocat, enseignant, ingénieur des travaux publics, consultant, … Malheureusement, il ne suffit pas de faire le choix du métier que l’on aime et de s’inscrire en conséquence dans une filière à l’université, pour échapper au chômage, le diplôme acquis. Même dans le cas où le nouvel étudiant est certain de poursuivre ses études dans le domaine qui répond à sa carrière envisagée, il lui faut tenir compte des secteurs de métier porteurs, c’est-à-dire des domaines professionnels qui offrent des opportunités d’emploi pour l’avenir d’après les études. C’est ainsi qu’un nouveau bachelier qui se détermine une passion de métier doit, avant de s’inscrire dans la filière correspondante, réfléchir aux retombées d’emploi qu’il propose ; si celles-ci sont faibles, tout au moins, jusqu’au moment où il aurait fini ses études, au lieu de se préparer à patienter, de façon durable et intenable, dans les allées des agences d’embauche, il ferait de se détourner de cette filière tant aimée et de se conditionner à aimer une autre qui lui donne des chances de trouver sans tarder un emploi, lorsqu’il aura fini sa formation, de peur de passer une bonne partie de sa vie professionnelle à effectuer des stages mal ou non payés.
D’autres portes de sortie …
De nos jours, la pluridisciplinarité étant un grand atout pour se faire recruter facilement dans un emploi, que celui-ci relève de la vocation intime de l’étudiant ou qu’il s’agisse d’un choix de raison pour ne pas trop attendre dans les couloirs de recrutement. Etre pluridisciplinaire, c’est manifester de la polyvalence, avoir à son actif au moins deux filières différentes dans lesquelles l’on a reçu une formation et par rapport auxquelles l’on détient des diplômes. Cela offre de grandes chances de ne pas se retrouver au chômage, puisque si l’un des domaines de formation ne prend pas, l’autre, à coup sûr, fournira un emploi. Par ailleurs, la pluridisciplinarité permet au nouveau bachelier de concilier aussi bien un domaine porteur d’emploi que celui relevant d’une vocation impossible à sacrifier en soi. Aussi, dans un cas de figure où un père ou une mère exige de son bachelier d’enfant de s’investir dans un secteur donné, celui-ci peut lui donner satisfaction tout en laissant sa passion s’exprimer, en s’inscrivant dans une deuxième filière, celle-ci qui répond profondément à ses aspirations professionnelles. Deux filières à conduire simultanément, ce n’est pas de la blague, même s’il est vrai que cela devient un jeu d’enfant pour l’étudiant qui, parce qu’il connaît parfaitement l’objectif qu’il veut atteindre, s’organise rationnellement dans sa vie pour savoir dans quelle filière s’investir complètement et dans laquelle il faudrait recueillir les cours périodiquement, les apprendre par cœur, au dernier moment, pour aller composer pour un contrôle. Par conséquent, c’est à l’acquisition des diplômes que le jeune pluridisciplinaire va s’apercevoir de la grande ouverture qui s’offre à lui quant au choix d’un emploi.
A ne pas négliger ….
La finalité de la formation de l’après-Baccalauréat est inévitablement un emploi durable, bien rémunéré et qui permet l’affirmation de soi. Pour l’atteindre, il faudrait être prêt à consentir un petit sacrifice : si, le ou les diplômes en poche, l’emploi se fait attendre, il ne faudrait pas perdre du temps à se ronger les sangs ni à déprimer ni à maudire le monde, mais se lancer plutôt dans la recherche d’un stage de renforcement de ses potentialités professionnelles, même si celui-ci est non rémunéré. A la longue, quand le stagiaire plaît à l’employeur par son dynamisme, ses initiatives désintéressées et, entre autres, par un certain professionnalisme qu’il développe et qu’il sait mettre au service de l’entreprise, il n’y a pas de raison que celui-ci ne cherche pas à le garder en tant que membre du personnel, ou, tout au moins, à lui octroyer une modeste rémunération pré-salariale. Pour arriver à un tel résultat, il lui faut se donner à fond dans les tâches qui lui sont confiées. En outre, il ne doit pas se fatiguer du sens de l’exploitation de ses chefs et de l’ingratitude, parfois, du grand patron. Le stage constitue, à n’en point douter, le moyen unique du nouveau diplômé pour se faire de l’expérience, tout en lui donnant l’opportunité de maîtriser les ficelles du métier pour lequel il suit le stage indiqué. Il est aussi le moyen pour le chercheur d’un premier emploi ou pour celui qui, après avoir travaillé, pendant un certain temps, dans un secteur donné, décide de s’en trouver un nouveau, de recevoir une formation pratique gratuite à un métier dont il ne maîtrisait aucunement les rouages. Seconde alternative pour échapper au chômage, après avoir reçu une formation professionnelle ou non, c’est l’auto-emploi, c’est-à-dire la force, la capacité à se créer son propre travail et, par extension, son propre salaire. A cet effet, l’étudiant finissant ne doit pas attendre que lui vienne de l’extérieur un gros et lourd financement avant de lancer ses activités. Après avoir défini quel service particulier il peut rendre à son entourage immédiat ou à la société en général, il met en exécution le plan qu’il s’est défini, en utilisant les moyens dont il dispose sur-le-champ, même s’ils sont extrêmement limités. La science de l’entrepreneuriat exige cette logique apparemment absurde mais qui, implacablement, a mené un grand nombre de courageux, de déterminés et de tenaces à un succès éclatant dans leur domaine d’entreprise. Donc, le Baccalauréat, clé d’entrée aux études supérieures, constitue aussi le sésame ouvrant la voie à la connaissance du monde de l’emploi. Moins de naïveté alors, après le Bac !
Marcel Kpogodo
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