Grève dans l’éducation
nationale
Les négociations entre le Gouvernement
et les syndicats s’enlisent
Lancé depuis 07 semaines, le
mouvement de grève des enseignants de la maternelle, du primaire et du
secondaire continue de plus bel. La rencontre d'hier, lundi 12 mars entre le Chef de l'Etat et notamment les syndicats des enseignants n'a pas permis de trouver une solution définitive.
Après que la tension soit
montée d’un cran ces derniers jours entre les deux parties, chacune d’elle s’est
de nouveau rendue à l’évidence que les négociations étaient indispensables.
Mais, la rencontre qu’elles ont eu hier a accouché d’une souris. En
effet, le Gouvernement, Boni Yayi en tête, a répondu niet aux syndicats qui exigent de lui un engagement formel quant à la satisfaction de leurs revendications. Et à
l’exécutif de poursuivre, qu’il ne le fera que lorsqu’il en aura les moyens. Au cours de cette rencontre, Boni Yayi a manié une nouvelle l'arme du bâton. Il a en effet menacé de radier dés le lundi 19 mars, les grévistes qui ne reprendront pas les cours. Le mouvement de grève qui a débuté depuis le 24 janvier
dernier, est passé depuis la semaine dernière de 72 heures à 96 heures par
semaine. Le 09 mars dernier, le Gouvernement a annoncé
qu’il comptait faire remplacer les grévistes par les appelés au service
militaire. Une position que le Chef de l'Etat a de nouveau réaffirmé hier.
Bernado Houenoussi
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