lundi 17 décembre 2018

Les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) se prononcent sur l’Affaire ’’Komi Koutché’’


A travers un point de presse tenu à Cotonou

Les membres du Bureau exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont animé un point de presse dans la fin d’après-midi du dimanche 16 décembre 2018, au siège de la formation politique, sis quartier de Gbèdjromèdé, à Cotonou. Il était question pour la formation politique d’émettre une réaction suite aux nouvelles de l’arrestation en Espagne d’un des membres du Parti, en la personne de Komi Koutché, ancien Ministre de l’Economie, des finances et des programmes de dénationalisation du régime Yayi, poursuivi par la justice béninoise dans une affaire liée à la gestion d'une institution qu’il avait dirigée avant d’être appelé au Gouvernement du Docteur Boni Yayi, d’abord, en tant que Ministre de la Communication : le Fonds national de Microfinance (Fnm). Les échanges avec les journalistes se sont résumés à la lecture d’une Déclaration par l’un des membres du Bureau exécutif national des Fcbe, le Député Nourénou Atchadé entouré, pour la circonstance, de barons du régime défunt, Théophile Yarou, Alassane Tigri et Eugène Azatassou. En substance, l’intervenant a retracé les étapes des poursuites judiciaires contre Komi Koutché, déploré le comportement du Gouvernement, émis quatre éléments de réaction, puis a appelé les membres du Parti à une attitude sereine. Lire l’intégralité de la Déclaration.

Marcel Kpogodo

De gauche à droite, Théophile Yarou, Nourénou Atchadé et Alassane Tigri


Intégralité de la Déclaration des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe)


POINT DE PRESSE DU PARTI FCBE SUR L’INTERPELLATION DE KOMI KOUTCHE

Mesdames et Messieurs de la presse, merci de répondre à nouveau présents à notre invitation.
L’actualité nationale, comme nous le savons tous, porte sur l'interpellation de Mr Komi KOUTCHE, Deuxième Secrétaire Exécutif National Adjoint du Parti FCBE, ancien Ministre d'État chargé de l'Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation dans l’acharnement contre les différents responsables de l’opposition au pouvoir de Patrice TALON.
De quoi s’agit-il au juste ?
Suite à un audit commandité par le gouvernement sur la gestion du Fonds National de Microfinance allant de 2013 à 2016, période au cours de laquelle le camarade KOUTCHE n’y était plus Directeur Général, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou avait décerné un mandat d’arrêt à son encontre. A la suite de ce mandat, l’intéressé s’est présenté de lui-même au juge d’instruction du premier cabinet le 06 avril 2018. Après audition, ce dernier n’ayant pas trouvé de charges suffisantes contre lui, a pris une ordonnance d’annulation du mandat décerné précédemment. Le procureur, n’étant certainement pas du même avis que le juge, a interjeté appel. Vous pouvez imaginer les ennuis que le juge d’instruction en question a connus, suite à sa décision.
Le gouvernement TALON n’ayant pas eu gain de cause dans son désir d’abattre un adversaire politique de taille, s’est empressé de monter de toutes pièces une affaire de vol de plus de huit cent millions (800 000 000) de nos francs au domicile de l’intéressé à Gouka (ce qui, en soi, n’est pas vrai, puisque Komi KOUTCHE n’a pas de maison à Gouka mais plutôt à Atokolibé – commune de Bantè, et le vrai montant objet du vol était de quatre-vingt quinze millions -  95.000.000, frais de campagne des coordinations FCBE du département des Collines). Ce dossier avait été connu et vidé par le Tribunal de Savalou. La demande d’autorisation de poursuite ayant échoué à l’Assemblée Nationale, le gouvernement a fait enrôler le dossier FNM par la CRIET. Une convocation de comparution a été adressée au camarade pour le 18 décembre 2018. Alors que la date de la convocation n’est pas encore échue, nous avons appris, comme tout le monde, l’interpellation dans la nuit de vendredi à samedi, de notre Deuxième Secrétaire Exécutif National Adjoint, Komi KOUTCHE par la police espagnole des airs et des frontières à Madrid.
Face à une telle situation le parti FCBE :
- dénonce le caractère arbitraire et frauduleux d'un supposé mandat d'arrêt international délivré par le Bénin et curieusement inconnu des avocats de l'intéressé ;
- condamne l'injustice répétitive dont sont victimes les dirigeants du parti FCBE, tendant à les priver de leurs droits civiques et politiques ;
- exige la libération immédiate et, sans conditions, du camarade Komi KOUTCHE et le respect de ses droits ;
- réaffirme son soutien indéfectible au camarade Komi KOUTCHE et le rassure de sa détermination à l'accompagner dans cette nouvelle épreuve qu'il traverse.
En tout état de cause, le gouvernement de Patrice Talon sera tenu responsable des déconvenues qui découleraient du non respect des droits de notre camarade ainsi que de toute atteinte à son intégrité physique et morale.
Le parti FCBE invite ses militants et sympathisants au calme et à la sérénité et les rassure qu'ils seront tenus informer de l'évolution du dossier au fur et à mesure.
Halte à la dictature et à la violation des droits de l'homme au Bénin !
Vive le Parti FCBE !
Vive le Bénin !

Fait à Cotonou, le 16 décembre 2018

1 commentaire:

Unknown a dit…

Huuunm ! C'est compliqué