A travers un point de
presse tenu à Cotonou
Les membres du Bureau
exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont animé un
point de presse dans la fin d’après-midi du dimanche 16 décembre 2018, au siège
de la formation politique, sis quartier de Gbèdjromèdé, à Cotonou. Il était
question pour la formation politique d’émettre une réaction suite aux nouvelles
de l’arrestation en Espagne d’un des membres du Parti, en la personne de Komi
Koutché, ancien Ministre de l’Economie, des finances et des programmes de dénationalisation
du régime Yayi, poursuivi par la justice béninoise dans une affaire liée à la gestion d'une
institution qu’il avait dirigée avant d’être appelé au Gouvernement du Docteur
Boni Yayi, d’abord, en tant que Ministre de la Communication : le Fonds
national de Microfinance (Fnm). Les échanges avec les journalistes se sont
résumés à la lecture d’une Déclaration par l’un des membres du Bureau exécutif
national des Fcbe, le Député Nourénou Atchadé entouré, pour la circonstance, de
barons du régime défunt, Théophile Yarou, Alassane Tigri et Eugène Azatassou. En
substance, l’intervenant a retracé les étapes des poursuites judiciaires contre
Komi Koutché, déploré le comportement du Gouvernement, émis quatre éléments de
réaction, puis a appelé les membres du Parti à une attitude sereine. Lire l’intégralité
de la Déclaration.
Marcel Kpogodo
De gauche à droite, Théophile Yarou, Nourénou Atchadé et Alassane Tigri |
Intégralité de la
Déclaration des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe)
POINT DE PRESSE DU PARTI
FCBE SUR L’INTERPELLATION DE KOMI KOUTCHE
Mesdames et Messieurs
de la presse, merci de répondre à nouveau présents à notre invitation.
L’actualité nationale,
comme nous le savons tous, porte sur l'interpellation de Mr Komi KOUTCHE,
Deuxième Secrétaire Exécutif National Adjoint du Parti FCBE, ancien Ministre
d'État chargé de l'Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation
dans l’acharnement contre les différents responsables de l’opposition au
pouvoir de Patrice TALON.
De quoi s’agit-il au
juste ?
Suite à un audit
commandité par le gouvernement sur la gestion du Fonds National de Microfinance
allant de 2013 à 2016, période au cours de laquelle le camarade KOUTCHE n’y
était plus Directeur Général, le procureur de la République près le Tribunal de
Première Instance de Première Classe de Cotonou avait décerné un mandat d’arrêt
à son encontre. A la suite de ce mandat, l’intéressé s’est présenté de lui-même
au juge d’instruction du premier cabinet le 06 avril 2018. Après audition, ce
dernier n’ayant pas trouvé de charges suffisantes contre lui, a pris une
ordonnance d’annulation du mandat décerné précédemment. Le procureur, n’étant
certainement pas du même avis que le juge, a interjeté appel. Vous pouvez
imaginer les ennuis que le juge d’instruction en question a connus, suite à sa
décision.
Le gouvernement TALON
n’ayant pas eu gain de cause dans son désir d’abattre un adversaire politique
de taille, s’est empressé de monter de toutes pièces une affaire de vol de plus
de huit cent millions (800 000 000) de nos francs au domicile de l’intéressé à
Gouka (ce qui, en soi, n’est pas vrai, puisque Komi KOUTCHE n’a pas de maison à
Gouka mais plutôt à Atokolibé – commune de Bantè, et le vrai montant objet du
vol était de quatre-vingt quinze millions - 95.000.000, frais de campagne des
coordinations FCBE du département des Collines). Ce dossier avait été connu et
vidé par le Tribunal de Savalou. La demande d’autorisation de poursuite ayant
échoué à l’Assemblée Nationale, le gouvernement a fait enrôler le dossier FNM par
la CRIET. Une convocation de comparution a été adressée au camarade pour le 18
décembre 2018. Alors que la date de la convocation n’est pas encore échue, nous
avons appris, comme tout le monde, l’interpellation dans la nuit de vendredi à
samedi, de notre Deuxième Secrétaire Exécutif National Adjoint, Komi KOUTCHE
par la police espagnole des airs et des frontières à Madrid.
Face à une telle
situation le parti FCBE :
- dénonce le caractère
arbitraire et frauduleux d'un supposé mandat d'arrêt international délivré par
le Bénin et curieusement inconnu des avocats de l'intéressé ;
- condamne l'injustice
répétitive dont sont victimes les dirigeants du parti FCBE, tendant à les
priver de leurs droits civiques et politiques ;
- exige la libération
immédiate et, sans conditions, du camarade Komi KOUTCHE et le respect de ses
droits ;
- réaffirme son soutien
indéfectible au camarade Komi KOUTCHE et le rassure de sa détermination à
l'accompagner dans cette nouvelle épreuve qu'il traverse.
En tout état de cause,
le gouvernement de Patrice Talon sera tenu responsable des déconvenues qui
découleraient du non respect des droits de notre camarade ainsi que de toute
atteinte à son intégrité physique et morale.
Le parti FCBE invite
ses militants et sympathisants au calme et à la sérénité et les rassure qu'ils
seront tenus informer de l'évolution du dossier au fur et à mesure.
Halte à la dictature et
à la violation des droits de l'homme au Bénin !
Vive le Parti FCBE !
Vive le Bénin !
Fait à Cotonou, le 16
décembre 2018
1 commentaire:
Huuunm ! C'est compliqué
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