Suite
à l’officialisation de son appartenance à l’opposition
Le
Prd prend date pour 2016
Le Parti du renouveau
démocratique (Prd), a su habilement utilisé le créneau médiatique que
constituait l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale le 12
avril dernier, pour annoncer qu’il s’inscrivait résolument dans l’opposition à
Boni Yayi. Une décision qui annonce d’ores et déjà, sa volonté de reconquérir
le pouvoir dans 04 ans.
Adrien Houngbédji, Président du Prd
Un an après la défaite d’Adrien Houngbédji au scrutin
présidentiel de mars 2011, le Parti du renouveau démocratique (Prd) qu’il
dirige depuis près d’une vingtaine d’années vient de trancher enfin dans le
vif, en décidant de s’opposer officiellement au pouvoir actuel. De la parole
aux actes, il a annoncé qu’il avait déjà enclenché auprès du Ministère de
l’Intérieur, les démarches nécessaires afin de se faire enregistrer comme une
formation politique militant dans l’opposition. Avec en ligne de mire
l’élection présidentielle de 2016, le Prd devra choisir un candidat, alors
qu’Adrien Houngbédji est officiellement disqualifié pour le dit scrutin par la
Constitution, parce qu’il est aujourd’hui âgé de 70 ans. Outre cela, celui-ci
devra peser de tout son poids pour que le candidat qui briguera la magistrature
suprême, fasse l’unanimité au sein du Prd. Mais avant tout, son parti doit faire
ses preuves en tant que membre de l’opposition. Le Prd devra également prouver
au-delà de son électorat traditionnel, qu’il peut être une alternative crédible
en 2016 où les cartes du jeu politique seront redistribuées. Une tâche qui ne
sera pas de tout repos, alors que Boni Yayi est soupçonné à tort ou à raison de
vouloir rempiler en 2016.
Bernado Houenoussi
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