Grève dans l’éducation
nationale
Le gouvernement peine pour
trouver une solution
Pour la 3ème
semaine consécutive, les enseignants de la maternelle, du primaire et du
secondaire, observent à partir d’aujourd’hui un mouvement de débrayage de 72
heures. Quant à l’exécutif, il gamberge pour trouver une porte de sortie.
Eric N’ Dah, Ministre des Enseignements maternel et primaire
Depuis le 24 janvier
dernier, Boni Yayi faire face à la grève lancée par les syndicats réunissant
les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. Ils observent
chaque semaine et ce depuis cette date, un mouvement de débrayage de 72 heures
pour des revendications essentiellement pécuniaires. En effet, ils sont en
rogne contre l’exécutif parce que ce dernier n’a pas respecté les termes d’un
décret daté d’août dernier, et qui institue un coefficient de revalorisation
des émoluments de tous les agents de l’Etat, à l’exception des magistrats et
des professeurs d’université. Fixé à 1,25, ce coefficient également appelé point
indiciaire devait être appliqué en 04 phases. Il s’agit de 5% par an de 2011 à
2013 et de 10% en 2014. Dès janvier 2012, ces enseignants s’attendaient à une
revalorisation de 10%, qui n’a pas été effective. Ils menacent de paralyser
l’école alors que l’année scolaire en est à sa moitié. C’est un chiffon rouge
qu’ils agitent, alors que les dernières discussions que les différents
syndicats qui les représentent ont eues avec le gouvernement, ont été
infructueuses. Aujourd’hui, ces enseignants organisent un sit-in au Ministère
de l’Economie et des finances.
Bernado Houenoussi
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