mardi 7 février 2012

Les élèves du secteur public toujours à la maison


Grève dans l’éducation nationale


Le gouvernement peine pour trouver une solution


Pour la 3ème semaine consécutive, les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, observent à partir d’aujourd’hui un mouvement de débrayage de 72 heures. Quant à l’exécutif, il gamberge pour trouver une porte de sortie.



                 Eric N’ Dah, Ministre des Enseignements maternel et primaire

Depuis le 24 janvier dernier, Boni Yayi faire face à la grève lancée par les syndicats réunissant les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. Ils observent chaque semaine et ce depuis cette date, un mouvement de débrayage de 72 heures pour des revendications essentiellement pécuniaires. En effet, ils sont en rogne contre l’exécutif parce que ce dernier n’a pas respecté les termes d’un décret daté d’août dernier, et qui institue un coefficient de revalorisation des émoluments de tous les agents de l’Etat, à l’exception des magistrats et des professeurs d’université. Fixé à 1,25, ce coefficient également appelé point indiciaire devait être appliqué en 04 phases. Il s’agit de 5% par an de 2011 à 2013 et de 10% en 2014. Dès janvier 2012, ces enseignants s’attendaient à une revalorisation de 10%, qui n’a pas été effective. Ils menacent de paralyser l’école alors que l’année scolaire en est à sa moitié. C’est un chiffon rouge qu’ils agitent, alors que les dernières discussions que les différents syndicats qui les représentent ont eues avec le gouvernement, ont été infructueuses. Aujourd’hui, ces enseignants organisent un sit-in au Ministère de l’Economie et des finances.


Bernado Houenoussi

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