Après plus de 04
semaines de grève dans l’éducation nationale
Gouvernement et
syndicats dos à dos
Les enseignants de la
maternelle, du primaire et du secondaire, entament aujourd’hui la cinquième
semaine du mouvement de débrayage hebdomadaire de 72 heures qu’ils ont lancé le
24 janvier 2012. Depuis, cette date l’exécutif est resté droit dans ses bottes.
La rencontre que les
syndicats des enseignants ont eu le 23 février dernier avec une délégation
gouvernementale ayant accouchée d’une souris, les deux parties continuent une
véritable guerre d’usure. C’est ainsi
que les premiers menacent de passer à 96 heures de grève par semaine, tandis
que le gouvernement envisage de procéder dés la fin du mois de mars à une
défalcation de salaire pour les enseignants grévistes. Il a réaffirmé dans le
même temps, qu’il lui était impossible pour le moment d’appliquer la mesure de
revalorisation du point indiciaire, qui est au centre de la querelle entre eux.
La situation est donc bloquée, et les élèves se retrouvent entre deux logiques
opposées. Les manifestations organisées par les élèves de plusieurs établissements,
n’ont eu jusque là aucun effet. Au-delà de cela, c’est la hantise de voir
l’année scolaire être invalidée, qui taraude tous les esprits. Jusqu’à
maintenant, le chef de l’Etat est resté plutôt en retrait en laissant le
Premier ministre allé au front. Poussé dans ses derniers retranchements,
l’exécutif faire face à des enseignants qui martèlent qu’ils iront jusqu’au
bout, tout en clamant haut et fort ne pas craindre une éventuelle invalidation
de l’année scolaire.
Bernado Houenoussi
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