mardi 28 février 2012

Le différend entre le gouvernement et les enseignants continue de plus bel


Après plus de 04 semaines de grève dans l’éducation nationale


Gouvernement et syndicats dos à dos


Les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, entament aujourd’hui la cinquième semaine du mouvement de débrayage hebdomadaire de 72 heures qu’ils ont lancé le 24 janvier 2012. Depuis, cette date l’exécutif est resté droit dans ses bottes.

                     Pascal Irenée Koupaki, Premier ministre béninois



La rencontre que les syndicats des enseignants ont eu le 23 février dernier avec une délégation gouvernementale ayant accouchée d’une souris, les deux parties continuent une véritable  guerre d’usure. C’est ainsi que les premiers menacent de passer à 96 heures de grève par semaine, tandis que le gouvernement envisage de procéder dés la fin du mois de mars à une défalcation de salaire pour les enseignants grévistes. Il a réaffirmé dans le même temps, qu’il lui était impossible pour le moment d’appliquer la mesure de revalorisation du point indiciaire, qui est au centre de la querelle entre eux. La situation est donc bloquée, et les élèves se retrouvent entre deux logiques opposées. Les manifestations organisées par les élèves de plusieurs établissements, n’ont eu jusque là aucun effet. Au-delà de cela, c’est la hantise de voir l’année scolaire être invalidée, qui taraude tous les esprits. Jusqu’à maintenant, le chef de l’Etat est resté plutôt en retrait en laissant le Premier ministre allé au front. Poussé dans ses derniers retranchements, l’exécutif faire face à des enseignants qui martèlent qu’ils iront jusqu’au bout, tout en clamant haut et fort ne pas craindre une éventuelle invalidation de l’année scolaire.


Bernado Houenoussi

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