Dans le cadre des négociations censées améliorer les conditions de vie des enseignants
Les centrales et confédérations syndicales les
plus influentes du pays ont adressé, le 18 février dernier, une correspondance
au Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur, François Abiola, pour
exiger la reprise des négociations entre le Gouvernement et les représentants
des travailleurs, pour traiter de la question des revendications des
enseignants. Des sources de ce Ministère laissent croire que ces négociations
s’ouvriront le 2 mars prochain.
François Abiola |
Le 2 mars 2015 est la date à laquelle sont
prévues pour reprendre les discussions entre les centrales et confédérations
syndicales et l’Exécutif, concernant les revendications des enseignants, celles
qui étaient restées en suspens, avec la reprise des classes, à la maternelle,
au primaire et au secondaire publics, au cours de l’année 2013-2014, mettant
dos-à-dos des franges d’enseignants qui s’opposaient sur l’opportunité ou non
d’une reprise des classes, sur un fond de vives contradictions entre les
centrales et confédérations, d’une part, et les syndicats affiliés au Front
d’action des syndicats des trois ordres d’enseignement, d’autre part. Aussi avait-on assisté,
à l’intérieur du Front, à une mésentente entre les partisans de la reprise et
les opposants à une telle situation, ce qui a amené les derniers résistants à
ne rejoindre leurs classes que le 13 mai, crucifiant ainsi le niveau
intellectuel des apprenants.
A présent, l’acceptation par le Gouvernement
d’une date de relance des négociations, est salutaire ; elle permettra
d’installer une ambiance de dialogue et de poser, à coup sûr, les conditions
d’une sécurisation de l’année scolaire en cours.
Marcel Kpogodo
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