mardi 14 février 2012

Les enseignants sont toujours en grève


En marge du débrayage des enseignants


Les Contractuels reversés durcissent le mouvement


Depuis le  31 janvier dernier, les enseignants du primaire et du secondaire sont en grève les mardi, mercredi et jeudi de chaque semaine. Ils exigent que le Gouvernement les fasse aussi bénéficier du taux de revalorisation de 25% progressivement applicables, dont bénéficient tous les fonctionnaires de l’Etat, depuis janvier 2012, à l’exception des magistrats et des enseignants du Supérieur. Mais, la note se corse avec la décision prise parallèlement par les enseignants du Secondaire, ex-Contractuels locaux et reversés en Agents permanents de l’Etat. Ils entendent manifester, ce mardi 14 février avec, à la clé, un durcissement du mouvement de grève. 

                                                          Boni Yayi, le chef de l'Etat béninois


Ce 14 février, les enseignants en formation, qui sont des ex-Contractuels locaux du Secondaire, reversés en Agents contractuels de l’Etat, depuis janvier 2008, vont effectuer une marche de protestation sur le Ministère de l’Enseignement secondaire, à Sikécodji. Ils vont protester contre les conditions difficiles dans lesquelles est organisée leur formation professionnelle, décrétée par l’Etat, formation qui avait connu une première phase en septembre 2011, avec la répartition desdits Contractuels dans des établissements publics, selon qu’ils sont des littéraires ou des scientifiques, notamment. Mais, pour plusieurs raisons, la deuxième phase de cette formation, lancée pour les congés de Noël,  a connu différents incidents perturbateurs, ce qui a conduit au boycott pur et simple des séances d’édification intellectuelle. En guise de protestation, ces enseignants, dans un communiqué publié le 26 janvier dernier, ont décidé, en dehors de la marche de protestation de ce jour, d’éviter, dans leurs collèges respectifs, de distribuer aux apprenants les copies du 2ème Devoir surveillés du 1er semestre, leur but étant de bloquer le calcul des moyennes semestrielles. Voilà qui rend davantage difficile la tâche au Gouvernement vers qui tous les regards sont désormais tournés pour une sortie de crise, pour le soulagement des apprenants et des parents d’élèves, le plus tôt possible. Pourtant, l’Exécutif semble prendre tout son temps, ce qui bande plus durement les muscles des fâchés du Primaire et du Secondaire.

Marcel Kpogodo

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