mercredi 9 mai 2018

« [Le ’’désert de compétences’’] est une injure à tous les Africains », a affirmé Candide Azannaï

Dans le cadre de son allocution commémorative de la victoire du 4 mai 2015

L’une des salles de conférence d’ ’’Azalaï Hôtel de la Plage’’, à Cotonou, a abrité un grand rassemblement de plusieurs centaines de jeunes membres du Parti ’’Restaurer l’espoir’’. C’était dans la journée du vendredi 4 mai 2018. Il s’agissait pour ceux-ci, réunis en face de Candide Azannaï et des dirigeants de la formation politique, de commémorer le troisième anniversaire de l’échec de la tentative d’enlèvement de cette personnalité, sous le régime défunt. Se sont déroulées trois formations, d’une part, et, d’autre part, une allocution forte de Candide Azannaï, celle-ci dans laquelle il a démonté et dénoncé une expression chère au Président Talon : le « désert de compétences ».


Candide Azannaï, dans son indignation contre le "désert de compétences"
« Je suis jeune, je suis Béninois, je suis compétent », horizontalement présenté, écrit en rouge pur, sur le fond jaune d’une large banderole. Le slogan d’accueil, dans l’une des salles de conférence d’ ’’Azalaï Hôtel de la plage’’ de Cotonou, qui a accueilli, le vendredi 4 mai 2018, la commémoration de l’an trois de l’arrestation manquée de Candide Azannaï, Député, à l’époque des faits. La manifestation s’est déroulée sur le thème : « Jeunesse et défis du développement : s’insurger contre le complot du ’’désert de compétences’’ », ceci laissant pressentir l’exploitation par l’opposant au régime de la Rupture du « désert de compétences » comme nouveau sujet de pilonnage de la gestion du pouvoir par le Président Patrice Talon, créateur de l’expression.


Candide Azannaï, entouré de ses lieutenants

Cette attente s’est réalisée. En effet, dans son « Adresse à la jeunesse », l’homme politique a d’abord rendu hommage à la jeunesse pour avoir, par son action, contribué à faire échouer l’enlèvement de celui qui, au moment des faits, en 2015, était couvert par une immunité parlementaire. Ensuite, il s’est ardemment indigné de l’effet destructeur de l’expression ’’Désert de compétences’’ sur la capacité d’appréciation de soi par les Béninois, en général, et par les jeunes, en particulier. A l’intention de cette couche sociale, il a alors conseillé : « La jeunesse béninoise doit se défaire de toute stigmatisation qui opère à l’enfermer dans le ’’dégoût de soi’’ », avant de s’interroger et de conclure : « Comment nous faire croire que tout un pays, un pays, jadis appelé ’’Quartier latin de l’Afrique’’, soit, à l’occasion de l’accession d’un de nos compatriotes à la présidence de la République, comme par enchantement, transformé en un ’’désert de compétences’’ ? Il s’agit, à mon humble avis, d’une entourloupette à l’encontre de notre Pays et au-delà, une injure à tous les Africains ».
Aperçu des participants

Puis, Candide Azannaï, s’appuyant sur l’exemple du Burkina Faso dont les habitants ont été caractérisés par Thomas Sankara d’ « hommes intègres », s’est révolté, en pensant au « désert de compétences » : « Quelle bêtise ! », et a procédé à une rectification : « Le Dahomey devenu le Bénin est, contrairement, aux affirmations de Patrice TALON, le pays des hommes compétents et non un désert de compétences ».
Le slogan de la Journée commémorative

En outre, le Président du Parti ’’Restaurer l’espoir’’ a éveillé la jeunesse en affirmant qu’elle « doit prendre conscience des manœuvres d’endormissement destinées à la clouer à jamais dans la poubelle des marginalisés de l’histoire en se méfiant des préjugés qui visent à opérer des nivellements par le bas de tout un Peuple, de tout un pays » et qu’elle « doit savoir s’organiser, se former pour prendre en main son destin en faisant le pari de l’intérêt général ». Tirant les conclusions de cette obligation, Candide Azannaï a lancé officiellement le « Programme de formation politique et civique » de la jeunesse de l’Espoir, celle de sa formation politique.


La jeunesse, une nécessité au cœur des politiques de développement

Avant d’en arriver à la désarticulation du désert de compétences, promu au Bénin par Patrice Talon, Candide Azannaï, dans la même Adresse à la jeunesse, avait posé deux préalables. D’abord, il s’était alarmé de statistiques faisant croire qu’en 2050, la jeunesse africaine serait d’une population plus forte qu’au niveau des autres continents, ce qui serait un véritable risque si rien n’était fait pour améliorer ses conditions de vie, pour lui permettre d’avoir accès à ses attentes. Ainsi, pour conjurer le chaos en préparation et, afin de mettre en place une « jeunesse, instrument de développement », plutôt qu’une autre, « instrument au service des politiciens », l’orateur a examiné trois possibilités. La première s’inspirait de la vision commune développée par Mo Ibrahim, Aliko Dangoté et Donald Kabéruka, appelant les Etats à mettre la jeunesse au centre de la conception des politiques de développement et, notamment, de l’octroi de crédits. Quant à la deuxième, il s’agissait de la lutte contre la corruption. Et, en abordant la troisième, Candide Azannaï l’a axé sur « la déconstruction des préjugés » et qui l’a amené à remettre complètement en cause le désert de compétences.


Trois formations stratégiques

Selon une démarche progressive bien huilée, l’intervention très appréciée du Président du Parti ’’Restaurer l’espoir’’ (Re) s’est révélé l’aboutissement d’un processus intellectuel mis au profit de la Jeunesse de l’espoir.
Ainsi, trois formations se sont succédé, prenant l’allure de conférences succinctes, poignantes et riches. 
Jules Gnanvo, au cours de sa communication, ...

D’abord est intervenu Jules Gnanvo, Vice-président de la formation politique, sur l’idéal politique que défend Re ayant pour devise, « Patrie-Ethique-Partage », développant un slogan en langue fon, « Tchékéé édjinkonin ! », et arborant la doctrine du ’’Tchékéisme ». Et, clairement, l’intervenant a précisé l’option politique du Parti : le libéralisme économique à visage humain.


... Féllicité Akueson ...
Se rapportant à Félicité Akueson, Secrétaire générale adjointe de Re, il a été question pour elle de s’étendre sur la politique, sa définition, son fonctionnement et sur certains de ses cas de dérive. Par ailleurs, encourageant les jeunes à s’y engager, elle leur a énuméré les qualités nécessaires pour y réussir : l’intégrité, le courage, la bienveillance, la loyauté, la sincérité et, entre autres, le sens de l’honneur.


... et Gustave Hounsa
En dernière position, un autre orateur a pris la parole pour entretenir l’auditoire sur « la manipulation politique : Gustave Hounsa. Après avoir défini l'expression concernée et montré son fonctionnement, il en a évoqué les différentes sortes, exemples à l’appui : la diversion, la stratégie ’’choc et solution’’, la dégradation, le différé, l’infantilisation, l’émotion, l’ignorance, la médiocrité, la culpabilité et la connaissance. De même, il a identifié, du phénomène de la manipulation politique, quelques comportements : amener quelqu’un à vous rendre service, pratiquer le ’’pied dans la porte’’, utiliser le prénom de l’interlocuteur, faire le ’’mirroring’’, exercer la ’’porte au nez’’, le silence est d’or et, entre autres, l’effet halo.
Enrichissant davantage le public, Gustave Hounsa a enfin évoqué les techniques psychologiques de la manipulation politique.


Re sur la toile

www.restaurerlespoir.fr ou www.restaurerlespoir.com. Les deux espaces par lesquels le Parti Re sera désormais perceptible sur Internet, à travers les messages de son Président et par ses événements de tous genres. 


Arnaud Gandaho, dans sa présentation du site Internet de Re

En présence de Candide Azannaï, des membres du Bureau de la formation politique et de la jeunesse de l’Espoir, Arnaud Gandaho, le concepteur, en a fait remarquer les différents compartiments.

Marcel Kpogodo   




Intégralité de l’Adresse à la Jeunesse de Candide Azannaï


Mesdames et Messieurs les membres du Bureau Exécutif National,
Monsieur le Vice-Président,
Mesdames et Messieurs les Coordinateurs départementaux,
Mesdames et Messieurs les Commissaires Politiques,
Mesdames et Messieurs les responsables des structures d’encadrement des bases du Parti,
Militants et Sympathisants,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs,

Il vient d’être rappelé que, le 04 mai 2015, notre pays a vécu une triste et mémorable journée caractérisée par l’arbitraire et une violence politique, sans précédent.

Le 04 mai 2015 est également une journée symbole de la capacité de notre Peuple à se dresser contre l’imposture, la prédation de l’État de droit et le leadership pathologique.
Permettez-moi, avant tout, de vous transmettre la gratitude de mon épouse qui se souvient de votre bravoure et de votre discipline dans le feu de la résistance héroïque à l’arbitraire durant cette sombre journée du 04 mai 2015.
Toute une jeunesse debout, appuyée par tout un peuple debout, à l’appel des jeunes de l’espoir aguerris, organisés et parfaitement déterminés sur la première ligne, a fait échec à la soldatesque du régime du Changement/Refondation.

Je sais ce qui s’est passé. Je mesure l’importance du 04 mai 2015 dans la marche de notre Peuple pour la conquête et la protection des libertés politiques, de toutes les libertés piliers de la Démocratie et de l’État de droit.
Je salue la mémoire des combattants qui ne vivent plus. Je voudrais avec respect et considération, nous proposer d’observer une minute de silence en leurs mémoires. Une minute de silence principalement en la mémoire de Feu l’Honorable BANI SAMARI. Paix à son Âme.
J’exprime ma profonde reconnaissance à tous les résistants du 04 mai 2015 et à tous ceux qui ont été gazés, battus, humiliés et embastillés au cours de la répression barbare de la marche de protestation et de soutien à ma personne, le 06 mai 2015.

Ce jour, vendredi 04 mai 2018, nous nous sommes réunis dans ce cadre de l’Hôtel AZALAI de Cotonou pour marquer cette date et pour dire: “ plus jamais ça “.
Le président Nelson Mandela disait : "Il n’y a pas d’avenir, sans pardon". Oui, mon épouse et moi avons pardonné, mais n’oublierons jamais.
Aujourd’hui, la violence et l’arbitraire politiques sévissent encore, hélas !
Encore une fois, merci. Merci infiniment.

Le thème central de la présente commémoration est : « Jeunesse et défis du développement : s’insurger contre le complot du ’’désert de compétences’’ ».
La problématique ’’Jeunesse et développement’’ est au cœur des enjeux de développement de l’Afrique, au regard de la structure démocratique de la plupart des pays et, particulièrement, des pays de l’Afrique au Sud du Sahara. La projection, à l’horizon 2030, du poids de la jeunesse, rapporté à l’ensemble de nos populations, peut, selon plusieurs recoupements, être un atout ou une catastrophe multidimensionnelle.

Aux alentours de 2050, l’Afrique, à la lumière de plusieurs études, aura le plus fort taux de populations jeunes dans le monde. Deux (02) jeunes sur cinq (05) dans le monde seront africains.
Il importe que les leaders politiques abordent de front la problématique de la jeunesse avec les jeunes.
Il est urgent d’accompagner la forte conscience qu’affichent certains jeunes qui recommandent le passage de la jeunesse du statut aliénant d’une “jeunesse, instrument au service des politiciens” au statut valorisant et productif d’une “jeunesse, instrument de développement”.
C’est l’objectif visé par l’invitation de cette réalité à cette assise commémorative de la vaillance de la jeunesse de Cotonou, de la jeunesse de notre Pays.

En réalité, l’état des lieux de la jeunesse devrait être un sujet de préoccupation essentielle pour l’ensemble des élites politiques.
A bien des égards, cet état des lieux de cette question en Afrique révèle d’un côté, la misère, la pauvreté, des obstacles à l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’emploi imposant chômage, sous emplois, exclusion sociale, précarité et oisiveté... et l’instrumentalisation doctrinale de tout genre poussant parfois beaucoup de jeunes à la radicalisation, au désespoir, à l’immigration avec des affres des plus mortels, des plus dévalorisants pour la dignité humaine ...
Un tel état des lieux, indexé à une forte croissance de la population jeune qui en est victime, justifie les nombreuses alertes des experts avisés et de certaines célébrités de la démographie de développement.
D’un autre côté, l’évaluation des gouvernances politiques incrimine les taux de croissance économique très bas, inadéquats, des investissements saupoudrés mal inadaptés, et la sophistication de la corruption.
Il y a également le durcissement des conditions d’accès aux sources exogènes d’investissements, la raréfaction des ressources naturelles, dans un contexte de dégradation de l’environnement naturel et de dégradation des relations internationales, avec de grands bouleversements géostratégiques et géopolitiques...
Cette évaluation expose, avec acuité, de graves reculs par des gouvernances politiques médiocres qui tendent à remettre en cause les acquis de la Démocratie et de l’État de droit, en Afrique.

Notre pays n’en est pas exempt. Car, loin d’être un lapsus, ou un constat de bonne foi, l’expression « désert de compétences» est participative d’une psychologie manipulatrice visant la fortification insidieuse d’une conception politique fondée sur les attributions de marchés gré à gré dans les secteurs les plus vitaux et lucratifs de notre pays. Un journal qui nous paraît bien informé, illustre, dans une de ces dernières parutions du mois d’avril, à cet effet, les dessous de l’invasion des présumés "compétents" venus d’ailleurs pour gérer les biens et structures de la République du Bénin, devenue subitement, aux yeux du Président Patrice TALON, un désert de compétences, un pays sans compétences.
Le monde bouge partout avec célérité; il nous paraît inadapté que la gouvernance au sommet de l’État soit aujourd’hui, en 2018, celle des règlements de compte et de la prééminence des intérêts particuliers au point de reléguer à la périphérie la jeunesse, alors qu’elle devrait être un enjeu de développement, de sécurité et de paix.
Cette lecture de l’état de la jeunesse, ainsi mise en perspective avec l’examen de la gouvernance politique actuelle et de la sophistication de la corruption qu’entretiennent les gouvernants, recommande un recentrage de la gouvernance politique sur la jeunesse comme enjeu de développement.

Nous allons explorer trois pistes :

- La piste MO IBRAHIM, DANGOTE, KABERUKA : Cette piste met l’accent sur les réponses aux déficits d’investissements en direction de la jeunesse ;
- La piste de la lutte contre la corruption : le plus important chantier que doit investir la jeunesse ;
- La piste de la confiance en soi : qui a trait à la déconstruction des préjugés de type « complot de désert de compétences »

La piste MO IBRAHIM, DANGOTE, KABERUKA
La jeunesse devra cesser d’être le parent pauvre des politiques publiques. Il faudra élaborer une stratégie d’investissements massifs dans les secteurs capables de générer en retour la croissance et la création d’emplois.
L’objectif devra être de stimuler l’emploi des jeunes et de faciliter la croissance. Cette stratégie portée par le secteur privé doit être complétée et renforcée par les pouvoirs publics pour l’émergence d’une classe moyenne plus prépondérante et véritablement dynamique, animée par la jeunesse africaine elle-même
Il faudra davantage améliorer les secteurs et les infrastructures sociaux et favoriser l’accès des jeunes aux crédits.
Dès à présent, la jeunesse doit être un pan essentiel dans les modélisations de développement dans les pays en Afrique et spécifiquement dans le nôtre.
Nous devrons retrouver un leadership éclairé et la bonne gouvernance. Nous devrons profiter de l’énergie de la jeunesse.
Nous devrons pouvoir doter les écoles et les universités d’expertises nécessaires. Car la formation est la mère de la connaissance, de la compétence et du savoir-faire.

La piste de la lutte contre la corruption
La corruption est un crime contre la jeunesse. Quelle est cette lutte contre la corruption où sous la couverture de la puissance publique une main pille et vole pendant que l’autre main, de la même personne, identifie, fouille et persécute d’autres comme des voleurs ?
En cela, nous devons saluer la tribune de MO IBRAHIM et consorts sur la jeunesse et la bonne gouvernance en Afrique dans le partenariat avec le G20, et saluer la position officielle du G20 à Berlin, en juin 2017, contre des dégâts de la corruption dans les États africains.
L’interpellation des gouvernants s’avère une urgence en vue de les rappeler à leurs engagements dans la mise en œuvre des investissements qui bénéficient effectivement à leurs populations.
Dans une réflexion, le Professeur Paulin Hountondji affirmait que les mutations politiques et sociales de 1990 ont été une réponse aux dictatures militaires. Celles d’aujourd’hui conseillait-il, doivent être une réponse à la puissance de l’argent, à la corruption.
La jeunesse doit prendre conscience de cette approche dans sa lutte de positionnement en tant qu’atout de développement.

La piste de la déconstruction des préjugés
Il y a un travail profond pour déconstruire les préjugés.
La jeunesse béninoise doit se défaire de toute stigmatisation qui opère à l’enfermer dans le « dégoût de soi ».
Comment nous faire croire que tout un pays, un pays, jadis appelé « Quartier latin de l’Afrique », soit, à l’occasion de l’accession d’un de nos compatriotes à la présidence de la République, comme par enchantement, transformé en un « désert de compétences » ?
Il s’agit, à mon humble avis, d’une entourloupette à l’encontre de notre Pays et au-delà, une injure à tous les Africains.
Le capitaine Thomas Sankara, porté à la tête de la Haute-Volta, a baptisé ce pays, un an plus tard, « Burkina Faso », « le pays des Hommes intègres ». Pour Sankara et ses compagnons, il s’agissait, d’abord, de mettre fin à une appellation donnée par le colonisateur, ensuite, de trouver une dénomination capable de regrouper ses compatriotes autour d’un idéal. De là, est-ce à dire que les Burkinabè sont tous des hommes intègres ? Non, un bon leader réunit autour des valeurs qui portent l’ensemble de la communauté nationale vers le haut, des valeurs qui promeuvent les faits de gloire de son peuple et auxquelles il croît. Notre Président qualifie le nôtre de celui des incompétents.
Quelle bêtise !
Le Dahomey devenu le Bénin est, contrairement aux affirmations de Patrice TALON, le pays des hommes compétents et non un désert de compétences. Notre Pays a été le principal foyer intellectuel de l’Afrique occidentale française.
La jeunesse doit prendre conscience des manœuvres d’endormissement destinées à la clouer à jamais dans la poubelle des marginalisés de l’histoire en se méfiant des préjugés qui visent à opérer des nivellements par le bas de tout un Peuple, de tout un pays.
Elle doit savoir s’organiser, se former pour prendre en main son destin en faisant le pari de l’intérêt général.
C’est par rapport à cette conviction partagée de la direction nationale du Parti que nous procédons ce jour, au lancement du programme de formation politique et civique des jeunes.

Je remercie l’Honorable Jules GNANVO, Vice-Président du Parti qui vous a brillamment entretenu sur les idéaux qui fondent notre regroupement, nos valeurs, nos principes, nos objectifs et nos piliers programmatiques
Je remercie la Docteure (genre oblige) AKUESON, Secrétaire Générale Adjointe du Parti, pour sa présentation sur la clarification des concepts : ’’politique’’, ’’politicien’’, ’’politicard’’ et ’’politicaillerie’’.
Je remercie le Docteur HOUNSA qui a donné un avant-goût sur l’importance de la maîtrise de l’opinion en politique et les techniques de la manipulation et de dressage de masse.
Je félicite le Président Marc GLELE chargé du développement au du Parti et qui a assuré avec réussite la direction exécutive de la présente cérémonie.
Aux bénévoles et toutes et tous, je dis toute notre gratitude.
Nous aurons, à l’occasion des sessions de formation à la base, et également des sessions en ligne via le site www.restaurerlespoir.fr, ou www.restaurerlespoir.com qui vient d’être lancé, la latitude d’approfondir ces centres d’intérêt indispensables à votre formation politique et civique.
Je profite pour dire un grand merci à l’équipe des jeunes qui ont pris en main l’initiative de la construction de ce site web dédié à notre Parti.
Je vous remercie de votre déplacement massif, de votre sens élevé de discipline, de votre attention soutenue.
Les temps sont durs pour notre jeunesse, pour notre Peuple mais l’espoir est permis.
Le Secrétaire Général du Parti, l’Honorable MITOKPE, empêché et, actuellement hors du pays, vous adresse ses salutations et ses mots d’encouragement.

Courage ! Jeunes, courage.
Gardons espoir.

Dieu veille sur notre Peuple.
Dieu bénisse le Bénin.
Dieu nous garde.

Je vous remercie

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