mercredi 21 juin 2017

De grosses échauffourées en perspective pour le jeudi 22 juin 2017

A en croire le duel des communiqués entre la Préfecture du Littoral et le Fsp

Avec la conférence publique donnée par les membres du Front pour le sursaut patriotique (Fsp), le vendredi 16 juin 2017, date avait été prise pour la tenue d’une marche de protestation le jeudi 22 juin. Cependant, à la veille de cette manifestation, le Préfet du Littoral, Modeste Toboula, a pris un arrêté interdisant formellement la marche, ce contre quoi s’insurge le Fsp. Par un communiqué rendu public dans la même journée, il donne rendez-vous à ses militants et au peuple béninois à la Bourse du Travail de Cotonou, pour le démarrage de la marche, ce qui laisse entrevoir des affrontements entre les forces de l’ordre et ceux-ci.

Modeste Toboula
La marche de protestation dont la tenue a été projetée par le Front pour le sursaut patriotique (Fsp) pour le jeudi 22 juin 2017 fera l’objet d’une véritable répression par les forces de l’ordre. Ce que laisse entre l’Arrêté préfectoral n°8/0081/DEP-LIT/SG/SCAD/SA « portant interdiction de marche et de toute manifestation sur la voie publique dans le Département du Littoral le jeudi 22 juin 2017 », publié ce mercredi 21 juin 2017. Il stipule clairement, en son premier article : « Est interdite, sur toute l’étendue du territoire du Département du Littoral, toute manifestation et tous regroupements de foules sur la voie publique pour la journée du 22 juin 2017 ». Pour justifier une telle mesure, Modeste Toboula argue de la prévision de plusieurs manifestations différentes, au cours de cette même journée et de l’incapacité des forces de l’ordre à en réussir l’encadrement et le déroulement pacifique, vu le nombre insuffisant de l’effectif des membres de ces forces dont disposerait le Département.
Renforçant une telle mesure, Modeste Toboula s’est fendu du Communiqué n°0236/DEP-LIT/SG/SCAD/CAB, toujours du mercredi 21 juin, pour menacer : « […] toute tentative de trouble à l’ordre public sera sanctionnée avec la dernière rigueur […] », invitant les différents ordres de manifestants à « revoir leur copie pour une programmation ultérieure ».
Un appel que ne semble pas vouloir entendre le Fsp qui, dans un communiqué signé par Jean Kokou Zounon, son Porte-parole, et publié le mercredi 21 juin 2017 aussi, fait croire que « la marche annoncée pour demain jeudi 22 juin 2017 tient effectivement ». Voilà qui laisse augurer d’une atmosphère mouvementée, surchauffée, ce jeudi 22 juin 2017, sur fond d’une marche fortement réprimée, à moins que …


Marcel Kpogodo


Arrêté, Communiqué de la Préfecture du Littoral, et Communiqué du Fsp








FRONT POUR LE SURSAUT PATRIOTIQUE (FSP)
Cél : 97983565/ 67086114 / 97980179

                                                                                  Cotonou, le 21 juin 2017

RAPPEL DE LA MARCHE DU JEUDI 22 JUIN 2017

Le Front pour le Sursaut Patriotique rappelle à tous que la marche annoncée pour demain jeudi 22 juin 2017 tient effectivement. Le Front pour le Sursaut Patriotique a rempli toutes les formalités nécessaires et a obtenu de la Mairie de Cotonou le récépissé pour la marche.
Les appels à une prétendue annulation de trois (03) marches qui seraient programmées pour demain et qui circulent sur les réseaux sociaux sont de pures intoxications du Préfet TOBOULA Modeste et de ses nervis Frédéric BEHANZIN et consorts, bien connus pour leur haine contre les libertés constitutionnelles et le bien-être des citoyens.
Le Front pour le Sursaut  Patriotique invite alors tous ceux qui souffrent et se battent, ceux qui sont attachés à la préservation des acquis démocratiques à faire massivement le déplacement le jeudi 22 juin 2017.
Rassemblement à la Bourse du Travail à 07 heures.
NON A LA PRIVATISATION DU PORT, SBEE, CNHU, DES STRUCTURES DU DEVELOPPEMENT RURAL ET AUTRES  SECTEURS VITAUX DE L’ECONOMIE DU PAYS ! TROP, C’EST TROP ! ÇA SUFFIT !
NON AUX VIOLATIONS DES LIBERTES !
SEULE LA LUTTE PAIE !

                                                                       Le Porte-parole

                                                                       Jean Kokou ZOUNON

lundi 19 juin 2017

Le Gouvernement rassure les Béninois sur l'état de santé du Président Patrice Talon

Dans le cadre du Conseil extraordinaire des Ministres du lundi 19 juin

Dirigé par le Président de la République, un Conseil extraordinaire des Ministres s'est tenu, dans la matinée de ce lundi 19 juin 2017, au Palais de la Marina avec, comme unique sujet, l'état de santé du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Il ressort du compte-rendu de cette séance, effectué par Pascal Irénée Koupaki, Ministre d'Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République, que le premier des Béninois se porte bien, après deux opérations subies en France. Lire, ci-dessous, l'intégralité du compte-rendu du Conseil des Ministres. 

Pascal Irénée Koupaki (Archives)

Compte rendu du Conseil Extraordinaire des Ministres de ce lundi 19 juin 2017



GOUVERNEMENT 
DE LA RÉPUBLIQUE  
DU BÉNIN

                                                                                                                             Cotonou, 19 juin 2017


COMMUNIQUE

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session extraordinaire, ce lundi 19 juin 2017, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Au cours de la séance, le Chef de l’Etat a indiqué aux membres du conseil qu’il est en bonne santé. Il a cependant souligné combien il lui importe d’informer ses compatriotes des détails de son état de santé, tout en respectant une certaine pudeur propre à notre culture et à nos usages.

Le Président de la République a fait part au Conseil qu’il a subi une intervention chirurgicale au niveau de la prostate à l’occasion de son séjour à Paris.En effet, lors de son dernier bilan de santé, une lésion a été découverte à un stade précoce à l’intérieur de la prostate, ne franchissant pas la capsule prostatique.

C’est cette lésion qui a nécessité une chirurgie mini-invasive le vendredi 26 mai 2017 permettant, à ce stade, une guérison sans recours ni à la chimiothérapie, ni à la radiothérapie.
A l’issue de l’opération, une complication digestive est apparue et a requis une deuxième intervention chirurgicale le jeudi 1er juin 2017 qui s’est également bien déroulée.

Le Chef de l’Etat tient à rassurer le peuple béninois qu’il est totalement rétabli, qu’il exerce pleinement ses prérogatives constitutionnelles et qu’il poursuit inlassablement la noble mission qui lui a été confiée.

La session ordinaire du conseil des ministres se tiendra ce mercredi 21 juin 2017, comme à l’accoutumée.

Edouard Ouin-Ouro
   Secrétaire Général du Gouvernement 

dimanche 18 juin 2017

Les membres de la Ndp crucifient les détracteurs du Nouveau départ

Dans le cadre d'une conférence presse tenue par le Comité préparatoire du Congrès constitutif de la formation politique


Il s’est tenu une conférence de presse, violente en réplique, à la Salle de presse du Stade de l’Amitié de Cotonou. C’était le samedi 17 juin 2017, à l’initiative du Comité préparatoire du Congrès constitutif  du Parti ’’Nouvelle dynamique pour la démocratie et le progrès’’ (Ndp), dont les membres ont échangé avec les journalistes pour réagir à ce qu’ils ont appelé les « intoxications » que les détracteurs du pouvoir du Nouveau départ profèrent contre les actions du Gouvernement du Président Patrice Talon. Ayant mis en valeur les grands points de réussite du pouvoir en place, ils sont visiblement déterminés à ne plus laisser faire les opposants au Chef de l’Etat.

Gilber Déou-Malè, au centre, au cours de la présentation de la déclaration du Comité préparatoire
« Désormais, plus rien ne sera plus comme avant ! », a violemment averti Gilbert Déou-Malè, Président du Comité préparatoire du Congrès constitutif du Parti ’’Nouvelle dynamique pour la démocratie et le progrès’’ (Ndp). C’était au cours de la conférence de presse donnée par les membres de cette structure, dans la matinée du samedi 17 juin 2017, à la Salle de presse du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou, à Cotonou.
Dans une première partie de la déclaration qu’elle a présentée aux professionnels des médias, cette personnalité a situé l’auditoire sur la Ndp, la formation politique à mettre, sous peu, sur les fonts baptismaux, et qu’elle a fait percevoir comme le creuset des militants des premières heures du Candidat Talon, ceux-ci ayant appartenu aux organisations de tous ordres qui ont cru, avant bon nombres de gens, en sa capacité à conquérir la magistrature suprême.
Cette mise au point faite, Gilbert Déou-Malè a dressé un bilan reluisant des 14 mois de pouvoir du régime du Nouveau départ, évoquant la résorption imminente des problèmes de délestage, la résolution de la fourniture en eau potable dans plusieurs Communes auparavant déshéritées en la matière, l’explosion du tonnage du coton, pour le compte de la première campagne cotonnière du nouveau régime, l’amélioration de la situation financière des producteurs d’anacarde, provoquée par l’augmentation par l’Etat du prix d’achat de leur récolte, l’assainissement des finances publiques, l’ouverture de nombreux chantiers routiers à travers le pays et, pour le cas particulier de la ville de Cotonou, la construction de plusieurs marchés.

Le présidium de la conférence de presse
En outre, pour Gilbert Déou-Malè, un facteur d’insomnie et d’aigreur chez les détracteurs du pouvoir reste la concrétisation du Programme d’actions du Gouvernement (Pag) dont le troisième pilier envisage la modernisation de villes comme Cotonou, Porto-Novo,  Abomey Calavi, Ouidah et Sème-Podji avec, comme conséquence essentiellement positive, l’amélioration des conditions de vie de leurs populations respectives, sans oublier l’Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch), prévue pour « trouver une solution à l’assurance maladie universelle, à la formation des jeunes, à l’emploi, au microcrédit et à l’assurance retraite ».

Un aperçu du public
Par ailleurs, le conférencier a montré que plusieurs faits négatifs à l’actif du régime défunt enlèvent à ces détracteurs la capacité de donner des leçons au pouvoir actuel. Closant son propos, il a rejeté toute «  main invisible » du Chef de l’Etat dans les ennuis judiciaires de Sébastien Ajavon et dans les difficultés politiques de Léhady Soglo à la Renaissance du Bénin, avant de mettre en garde le peuple béninois contre les fauteurs de troubles, qui, voyant venir les fruits des sacrifices consentis par lui, veulent l’empêcher d’en jouir en préparant des situations de révolte populaire. 
Enfin, Gilbert Déou-Malè a tenu des mots profondément rassurants concernant la santé du Président de la République : « […] dans les heures qui viennent, le Président Patrice Talon s’adressera à son peuple », a-t-il conclu, laissant entendre que d’autres répliques viendront pour confondre les détracteurs indiqués, dans leurs invectives contre le régime en place.

Marcel Kpogodo     


Intégralité de la Déclaration des membres du Comité préparatoire du Congrès constitutif du Parti Nouvelle dynamique pour la démocratie et le progrès (Ndp)


Comité Préparatoire du Congrès Constitutif du Parti « Nouvelle Dynamique pour la Démocratie et le Progrès »
(NDP)

CONFÉRENCE DE PRESSE

INTRODUCTION

Mesdames et messieurs les journalistes, chers compatriotes, que dis-je, chers patriotes, notre pays, le Bénin, depuis le 6 avril 2016, a pris un nouvel envol avec l’investiture à la magistrature suprême du Président de la République nouvellement élu, son Excellence Guillaume Athanase Patrice TALON. Qu’il vous souvienne qu’alors candidat, le Chef de l’Etat avait proposé à ses compatriotes un programme qui, s’il venait à être élu, devrait être décliné en programme d’actions lui permettant de projeter son projet de société où toutes les Béninoises et tous les Béninois retrouveront leur dignité à travers une souveraineté certaine, gage d’un bien être socio-culturel et économique. Mais, quelle est la réalité aujourd’hui ? C’est dans le souci d’informer et d’éclairer le peuple que nous avons décidé de nous entretenir avec les hommes des médias au sujet des polémiques et intoxications auxquelles les détracteurs nous soumettent depuis peu. Mais avant, qui sommes-nous ?
Chers compatriotes, qu’il vous souvienne qu’au moment où le Chef de l’Etat décidait d’aller aux élections présidentielles, ce sont des mouvements, associations et organisations de la société civile qui ont cru en lui et avaient pris fait et cause pour son projet de société. C’est donc cette frange de notre société qui a travaillé d’arrache-pieds pour porter  le « candidat Patrice TALON » au second tour. Une fois élu, aujourd’hui, Président de la République, il est de notre devoir sacré de l’accompagner dans sa mission républicaine à travers la concrétisation de son  projet de société sur la base duquel le peuple lui a accordé sa confiance. C’est donc ces acteurs originels qui se prononcent aujourd’hui sur des sujets brûlants de l’actualité nationale.


CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Chers journalistes, depuis l’avènement de l’ère du Renouveau Démocratique, les dispositions constitutionnelles de notre pays imposent que le pouvoir d’Etat s’exerce par celui que le peuple a démocratiquement choisi, à l’issue d’élections libres et transparentes. Les vaincus n’ont désormais d’autre choix que d’attendre l’ouverture officielle des campagnes suivantes pour défendre leur projet de société et solliciter le suffrage des électeurs. Mais, il se trouve malheureusement que certains citoyens mal intentionnés, animés de mauvaise foi et avides de pouvoir, s’acharnent à une manipulation de la conscience populaire, aux fins d’engendrer un soulèvement social, voire une insurrection populaire. Nous estimons que notre peuple ne le mérite pas. Mais, qu’est-ce qui nous fonde dans cette idée ?  


DÉVELOPPEMENT

Après son investiture officielle et la formation de son gouvernement, le Chef de l’Etat a entrepris de concrétiser toutes les promesses faites à ses compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur au cours de la campagne. Comme promesse figurent, entre autres, les réformes économiques, celles politiques et celles socio-culturelles devant permettre à notre tourisme de jouer efficacement et pleinement son rôle de pourvoyeur d’emplois et de créateur de richesses. Les détracteurs du Nouveau Départ et de la Rupture pensaient avoir à faire, comme cela a toujours été le cas, dans notre pays, à un régime qui allait évoluer  au mépris du respect de ses engagements. C’est alors que le Chef de l’Etat sortit son Programme d’Action du Gouvernement (PAG) et engagea ensuite les réformes politiques. Pour ce qui est du PAG 2016-2021, 45 projets phares ont été identifiés pour relancer la croissance et améliorer les conditions de vie des populations à travers les secteurs comme le tourisme, l’agriculture, les infrastructures, le numérique, l’électricité, le cadre de vie, l’eau potable, la protection sociale, la création d’une Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir (CIIS). C’est à partir de ces actes posés par le Chef de l’Etat et son gouvernement que les pronostiqueurs de l’échec du Nouveau Départ ont compris que le Régime de TALON était prêt à aller loin et très loin dans la lutte pour le développement socio-économique des Béninoises et des Béninois. Leur seule alternative devient donc de faire échec aux réformes en commençant par celles politiques. Voilà comment un groupuscule de députés, à la solde des aigris et de ceux qui n’ont pas digéré leur échec aux présidentielles de mars 2016, ont comploté pour le rejet de la recevabilité du projet de révision de la Constitution.
Une autre manœuvre de ces vendeurs d’illusions consiste à discréditer notre pays à l’international en vilipendant une pseudo mauvaise gouvernance auprès des institutions et partenaires techniques et financiers et à travers une certaine presse internationale. A travers les réseaux sociaux, des intoxications et calomnies vont bon train pour préparer l’opinion publique à une insurrection populaire. Dans cette foulée, un certain Bertin KOOVI inonde les réseaux sociaux avec des aberrations et des raisonnements démentiels qui lui font croire que le pouvoir est dans la rue.
Chers compatriotes, Béninoises et Béninois, afin de clouer le bec aux trouble-fêtes, nous avons retenu d’aller à la rencontre des populations de nos villes et de nos campagnes afin de leur expliquer de fond en comble ce que contient le PAG et ce que leurs localités respectives peuvent attendre de sa mise en œuvre. Cette action qui permettra à tous les citoyens d’apprécier à sa juste valeur ce que le PAG leur apporte individuellement et collectivement devra sonner le glas des pronostiqueurs de l’échec du Nouveau Départ. Il n’en saurait être autrement dans la mesure où, tous les secteurs de la vie économique, sociale et culturelle ont été pris en compte dans le PAG. Les Béninois se souviennent des délestages permanents et répétés qui seront jugulés dans quelques jours ; dans les localités comme SAVALOU, DASSA, GLAZOUE, DJOUGOU, etc.,  où l’eau était d’une extrême rareté, aujourd’hui, en moins d’un an, toutes les communautés ont un accès facile à l’eau potable, source de vie. Pour la toute première campagne cotonnière depuis l’avènement du Président Patrice TALON au pouvoir et, ce, sans aucun sou de l’Etat en guise de subvention,  les réformes, dans ce secteur, induites par le PAG, ont permis une performance jamais égalée dans notre pays avec, à la solde, plus de 450 000 tonnes de l’or blanc. Et, comme le ridicule ne tue pas, ces fossoyeurs de la  filière coton et, surtout, de la SONAPRA, prétendent vouloir défendre les intérêts des agents.
Nous ne saurions passer sous silence le prix d’achat de la noix d’acajou auprès des producteurs, qui a pratiquement doublé et qui leur a permis de se sentir soulagés. Les finances publiques sont en cours d’assainissement et cela participe de la lutte contre la corruption et la dilapidation des ressources nationales. A travers toute l’étendue du territoire national, de grands chantiers routiers sont ouverts pour désenclaver nos localités et leur permettre un accès facile aux marchés d’écoulement. Près d’une trentaine de marchés seront construits dans la seule Commune de Cotonou. La mise en œuvre du troisième pilier du PAG, relatif à la réalisation de grands projets urbains, en soutien aux communes, pour l’amélioration du cadre de vie des populations, qui servira de levier au décollage économique, pour un montant de 343 milliards de nos francs et qui concernent les Communes du Grand NOKOUE, à savoir Cotonou, Porto-Novo,  Abomey Calavi, Ouidah et Sème-Podji, est venu mettre en déroute les oiseaux de mauvaise augure. Ils ne savent plus où donner de la tête et paniquent. Au plan social, l’Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH) vise à trouver une solution à l’assurance maladie universelle, à la formation des jeunes, à l’emploi, au microcrédit et à l’assurance retraite. Voilà pourquoi leur ultime recours se trouve être l’incitation à une insurrection populaire avant que le Président TALON ne poursuive avec la mise en œuvre des autres piliers de son PAG. Ces gens-là aiment-ils vraiment leur pays ?
Dans notre pays, après 10 ans d’errements, de 2006 à 2016, nous nous demandons si nous avons des leçons à recevoir des navigateurs à vue ? Des gens qui, pendant une décennie, ont nourri le peuple de mensonges, à travers des poses fictives de premières pierres, des scandales financiers grotesques, des complots de tous genres et sous toutes formes, des persécutions, des poursuites injustifiables, des séquestrations et disparitions/assassinats, etc.,  sont très mal placés pour critiquer le nouvel élan que le PAG s’apprête à donner à notre pays.
Mesdames et messieurs les journalistes, nous vous invitons activement à vous joindre à nous pour nous demander pourquoi, au Bénin, certains de nos concitoyens recherchent toujours à trouver des mains invisibles derrière toutes leurs bêtises et carences ? Nous devrions être en mesure d’assumer nos responsabilités en toutes circonstances. Pour cause, lorsqu’il avait été retrouvé de la drogue dans un conteneur en provenance du Brésil au port de Cotonou, un candidat malheureux aux présidentielles dernières avait trouvé une main invisible mais sa société a continué à opérer au port dans les mêmes conditions. Le peuple n’est pas dupe et nous sommes tous égaux devant la loi.
Il y a de cela quelques semaines, du fait de sa gestion solitaire, clanique et flou, lorsque les personnalités intègres de la Renaissance du Bénin (RB) ont pris leurs responsabilités en excluant le mauvais grain de leur parti, ce dernier a encore vu une main invisible en-dessous. Nous estimons que cela ressemble à une lâcheté certaine. Mai, notre peuple est désormais mature et est capable de discernement. Seulement, nous tenons à marteler à ces citoyens mal intentionnés qu’ils sont fichés et seront suivis et marqués à la culotte. Désormais, plus rien ne sera comme avant. Comme on le dit chez nous, « lorsque vous êtes sous un arbre et que vous ne parlez pas, ce sont les oiseaux qui vous laissent des excréments sur la tête. » Dorénavant, les Béninois seront informés en temps réel sur tout ce qui se complote dans leur dos. 
Pour ce qui est des difficultés et des malaises, il faille situer les responsabilités. En effet, ce sont ces mêmes navigateurs à vue qui ont laissé ces plaies que le Nouveau Départ est obligé de panser et de soigner avant d’apporter un ouf de soulagement et d’espoir aux populations.
Nous avons déjà dépassé l’étape des souffrances. C’est celle de la jouissance qui s’annonce au grand bonheur des communautés. Et, c’est justement ce que les détracteurs ont compris et s’organisent pour empêcher le peuple de jouir enfin des fruits de leurs souffrances, de leurs sacrifices. Le peuple béninois est par nature pacifique et a donc besoin de vivre dans un climat social apaisé, gage d’un bien-être socioculturel et économique.
Les pêcheurs en eau trouble comptent exploiter la célébration de la fête Internationale de la Musique pour inciter et emballer les artistes dans leur sale besogne. Voilà pourquoi, nous voudrions saisir cette aubaine pour appeler les artistes  au calme, à la patience et à la sérénité. Il s’agit ici pour nous de faire preuve de responsabilité. Un artiste est un éducateur donc un homme respectable. De mémoire d’homme, c’est la toute première fois qu’au Bénin, un Chef d’Etat met les artistes et leurs actions au cœur du développement socio-économique car, comme vous vous en doutez, le tourisme ne saurait  se développer sans la culture.
Pour finir, il y a de cela quelques jours, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, son Excellence Guillaume Athanase Patrice TALON s’est absenté du territoire national. Et, cela a suffi pour que les mauvaises langues se délient pour annoncer son incapacité physique à continuer par gérer le pays. La question que nous sommes en droit de nous poser est la suivante : en quoi est-ce que l’état de santé d’un humain, qui plus est, un Chef d’Etat, peut-il constituer une source de joie et de bonheur pour certains, au point d’alimenter la polémique sur les médias et les réseaux sociaux ? En tout état de cause, chers compatriotes, dans les heures qui viennent, le Président Patrice TALON s’adressera à son peuple.
Vive la Rupture !!!
Vive le Bénin Révélé !!!

samedi 17 juin 2017

Le Front pour le sursaut patriotique appelle à une grande marche pour le jeudi 22 juin 2017

Dans le cadre de la Conférence publique qu'il a tenue à Cotonou

La salle de conférence du Codiam, à Cotonou, a abrité une conférence publique, dans la matinée du vendredi 16 juin 2017. Elle a été organisée par le Front pour le sursaut patriotique (Fsp) dont plusieurs dizaines des membres ont fait le déplacement. Il ressort, notamment, de cet événement que le Fsp tiendra une grande marche de protestation, la semaine prochaine, à Cotonou.

Le présidium du Fsp, à la conférence publique, scandant l'hymne national (Crédit photo : Samuel Anago)
« C’est pour protester contre cette gouvernance autocratique, clanique, d’impunité, de famine et de mépris du peuple que sur insistance des participants à la Conférence publique du 16 juin 2017, le Front pour le sursaut patriotique (Fsp) appelle les travailleurs, les jeunes, les élèves et étudiants, les vendeurs et revendeuses des marchés et des rues, les artisans, les démocrates et patriotes à une marche pacifique à Cotonou le jeudi 22 juin 2017 de la Bourse du Travail à la place de l’Etoile Rouge ». L'information capitale qu'il faut retenir de la conférence publique qui s'est tenue le vendredi 16 juin 2017, au Codiam de Cotonou, à l'initiative du Front pour le sursaut patriotique (Fsp), une structure comportant pas moins de 26 organisations et mouvements politiques et de la société civile. 
Cette décision de tenue de la marche est contenue dans un ''Appel au peuple'', adopté par les participants, à l'issue de la conférence publique. Ce document fonde ce mouvement de protestation du jeudi 22 juin prochain sur une batterie de 8 griefs faits par le Fsp au Gouvernement du Président Patrice Talon, allant de « répression et de confiscation des libertés » à une « gouvernance autocratique faite de mépris et de famine pour le peuple », en passant par les déguerpissements, la privatisation de plusieurs structures économiques du secteur public, les licenciements et, entre autres, l'impunité. 

Un aperçu des participants à la conférence publique (Crédit photo : Samuel Anago)
La lecture de cet ''Appel'' a été précédé, successivement, après le lancement de la conférence, par un exposé introductif présenté par Jean Kokou Zounon, Porte-parole du Fsp, qui a fait un état des lieux, catastrophique de la gestion de Patrice Talon, depuis son accession au pouvoir, le 6 avril 2016. Puis, après s'est faite l'intervention successive des représentants respectifs de l'Office national pour la sécurité alimentaire (Onasa), de la Société nationale pour la production agricole (Sonapra), de la jeunesse au chômage, des promoteurs des établissements privés d'enseignement supérieur, du secteur de la santé et de l'Alliance politique des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Et, il fut procédé à la lecture d'une motion contre « la privatisation des entreprises et sociétés d'Etat » et d'une autre contre « les déguerpissements sauvages ». Alors, l'hymne national fut solennellement scandé par les participants, ce qui permit de mettre fin à la conférence publique. 

Marcel Kpogodo



Déclarations lues au cours de la conférence publique

Exposé introductif de Jean Kokou Zounon, porte-parole du Fsp

Mesdames et Messieurs les Invités,
Camarades responsables et militants du FSP,
Mesdames et Messieurs,

Le Front pour le Sursaut Patriotique, par ma voix, vous salue et vous félicite pour votre présence à cette conférence publique pour discuter ensemble de la grave situation socio-politique actuelle de notre pays, le Bénin dit Révélé et de ce que cela demande au peuple.
Après le rejet populaire et retentissant du projet funeste de révision de la Constitution, le Front appelait le peuple à rester mobilisé, car si la constitutionnalisation de la gouvernance autocratique, de pillage et de famine  du pouvoir de Talon a échoué, la gouvernance elle-même demeure.  Et si on pouvait l’oublier,  le pouvoir lui-même a pris soin de nous prévenir qu’il ferait désormais la politique avec «  ruse et rage ».
C’est donc avec davantage de ruse et de rage que le pouvoir de Talon continue de  faire tomber de façon agressive sur la tête de la jeunesse, des travailleurs et du peuple, des mesures :
            De répression et de confiscation des libertés ;
            De destruction des activités et des emplois de survie des pauvres avec les déguerpissements arbitraires et sauvages  et occasionnant l’extension et l’aggravation de la misère ;
            De pillage et d’accaparement du patrimoine public à son profit (Coton, PVI, domaines de l’Etat, marchés gré à gré, salaires hors grille pour le clan) avec des liquidations des entreprises (SONAPRA, ONS, ONASA, CAIA, ADMA, CARDER, COTEB, etc.) et faisant des milliers de chômeurs ;
            De privatisation des entreprises et secteurs publics (Hopitaux de zone, SBEE, CNHU, Port, etc.) sous des appellations diverses et de ruse, (affermage, gestion déléguée, concession, mise sous mandat, etc.) ;
            D’impunité des crimes économiques et de sang (Ppea2, machines agricoles, Maria-gléta, Icc-services, Affaires Dangnivo, Agbossou Sohoudji, …) ;
            D’instrumentalisation de la justice avec des "non-lieu" pour couvrir l’impunité ;
            De désagrégation accentuée du secteur de l’enseignement, non seulement public, mais également privé, mettant en désarroi, élèves, étudiants, parents ;
            De gouvernance autocratique, faite de mépris et de famine pour le peuple.
Aujourd’hui, le peuple a faim, pendant que les ministres et les dirigeants placés par Talon sont payés à des salaires mirobolants que le pouvoir prend soin de cacher au peuple, pendant que les contrats gré à gré, au mépris des lois relatives aux délits d’initiés, permettent le pillage éhonté au détriment des autres opérateurs économiques  non membres du sérail. Le mépris de Talon vis-à-vis du peuple se traduit par les meetings de diversion autour d’un PAG en panne, devenu sujet de propagande, par les tentatives d’intimidation et de répression des dirigeants politiques du Front et des responsables syndicaux en lutte (Plateforme portuaire, Asecna, Ministère des Affaires étrangères, etc).  Le mépris vis-à-vis du peuple se traduit par la résolution du Président Talon de poursuivre les déguerpissements dans les ruelles des villes pendant que les petits vendeurs et artisans, victimes des déguerpissements récents sont toujours dans la détresse sans relogement et sans perspectives.
Le pays est de nouveau en danger. Danger d’accaparement et de dépendance dans les mains de mafieux au pouvoir. Danger de recul des libertés et de la démocratie. Danger de recul de la décentralisation avec les mesures tendant à réduire les communes en des sous-préfectures. L’autocrate Talon ne cesse de répéter qu’il attend le moment propice pour faire revenir son projet de révision de Constitution.
Les protestations diverses, les grognes, les sit-in, grèves au Port, au CHNU, dans les structures du développement rural, des promoteurs et étudiants de l’enseignement supérieur privé, les sit-in et grèves annoncés dans plusieurs autres secteurs (ORTB, santé, etc.), tout cela témoigne de l’éveil du peuple contre un pouvoir en faillite. Le Front pour le Sursaut Patriotique soutient toutes ces protestations des travailleurs et du peuple. Et face à l’acharnement de Talon et de son gouvernement, face au danger de privatisation du pays au profit du clan mafieux au pouvoir, il faut pour le peuple se lever comme un seul homme.
Car face au peuple mobilisé, toute la propagande et les intimidations contre le peuple et ses  responsables à divers niveaux sont voués à l’échec. Le peuple ne peut accepter la privatisation sous n’importe quelle appellation, des secteurs stratégiques et sociaux, du Port, de la SBEE, du CNHU, etc. Le peuple ne peut accepter le hold-up continu par Talon et son clan sur tous les biens et ressources du pays. Talon ne peut acheter tout le monde. Il ne peut soumettre un peuple qui a pu vaincre le régime autocratique entre 1975 et 1990 ainsi que d’autres autocrates auparavant. Talon ne peut  dompter et soumettre un peuple qui a fait échec à son projet funeste de constitutionnalisation de sa gouvernance de pillage, d’impunité et de famine.
Nos mémoires sont encore fraîches des exploits accomplis en quelques jours, du 15 mars au 04 avril 2017 pour arriver à ce résultat : sit-in devant l’Assemblée nationale le 16 mars, conférence publique, sit-in couché du 23 au 24 mars devant le Parlement, marche gigantesque à Cotonou le 30 mars, interventions et débats de personnalités, appel à la grève générale, meeting dans les régions, sit-in encore devant l’Assemblée nationale du 03 au 04 avril, toutes choses qui ont renforcé le courage de parlementaires et conduit à la victoire.     
       Aujourd’hui, le pays est à terre ; la patrie tangue. Aujourd’hui, la patrie est encore en danger et appelle à un sursaut patriotique. A cet effet, le Front appelle à l’union dans l’action et au sursaut patriotique, toutes les forces politiques, syndicales et de la société civile, toutes les personnalités attachées à la sauvegarde de notre patrie pour dire NON et arrêter la privatisation du pays ainsi que la gouvernance autocratique, clanique, de pillage, de famine et d’impunité du pouvoir de Patrice Talon. 
Trop, c’est trop ! Agissons maintenant ! Agissons tous ensemble pour aboutir dans l’immédiat à la réunion d’une Assise nationale, les Etats généraux du peuple en vue d’un gouvernement patriotique et de probité.
A bas le pouvoir pilleur, affameur et d’impunité de Patrice Talon !
Vive le peuple béninois souverain !
Enfants du Bénin débout !!!
Je vous remercie.



APPEL AU PEUPLE

MARCHE DE PROTESTATION CONTRE LES PRIVATISATIONS SAUVAGES, LES LICENCIEMENTS ARBITRAIRES, LES DEGEURPISSEMENTS INHUMAINS, LA POLITIQUE DE FAMINE, DE REPRESSION ET DE VIOLATION DES LIBERTES
A COTONOU LE JEUDI 22 JUIN 2017.

Travailleurs de toutes catégories, jeunes, étudiants et élèves, revendeurs et revendeuses des marchés et des bords des rues, artisans, démocrates et patriotes,
            Depuis son arrivée, le pouvoir de Patrice Talon ne cesse de faire tomber de façon agressive sur la tête de la jeunesse, des travailleurs et du peuple, des mesures :
            De répression et de confiscation des libertés ;
            De désarticulation et de sabotage de l’Administration publique ;
            De destruction des activités de survie des pauvres avec les déguerpissements arbitraires et sauvages et occasionnant l’extension et l’aggravation de la misère ;
            De pillage et d’accaparement du patrimoine public à son profit (Coton, PVI, domaines de l’Etat, marchés gré à gré, salaires hors grille pour le clan) avec des liquidations des entreprises (SONAPRA, ONS, ONASA, CAIA, ADMA, Carder, COTEB, etc.) et faisant des milliers de chômeurs ;
            De privatisation des entreprises et secteurs publics (Hôpitaux de zone, SBEE, CNHU, Port, etc.) sous des appellations diverses et de ruse, (affermage, gestion déléguée, concession, mise sous mandat, etc.)
            D’impunité des crimes économiques et de sang (Ppea2, machines agricoles, Maria-gléta, Icc-services, Affaires Dangnivo, Agbossou Sohoudji, …) ;
            D’instrumentalisation de la justice avec des "non-lieu" pour couvrir l’impunité ;
            De gouvernance autocratique, faite de mépris et de famine pour le peuple.
C’est pour protester contre cette gouvernance autocratique, clanique, d’impunité, de famine et de mépris du peuple que sur insistance des participants à la Conférence publique du 16 juin 2017, le Front pour le Sursaut Patriotique (FSP) appelle les travailleurs, les jeunes, les élèves et étudiants, les vendeurs et revendeuses des marchés et des rues, les artisans, les démocrates et patriotes à une marche pacifique à Cotonou le jeudi 22 juin 2017 de la Bourse du Travail à la place de l’Etoile Rouge.
            Rassemblement : 08 heures à la Bourse du Travail de Cotonou
Le pays est à terre, la patrie en danger. Que tous les fils et filles du pays se lèvent dans un sursaut patriotique pour notre salut commun.
TOUS A LA MARCHE LE JEUDI 22 JUIN 2017 A PARTIR DE 08 HEURES
                                                                                  Cotonou, le 16 juin 2017
                                                                                                          Le FSP



Motion contre la privatisation des entreprises  et sociétés d’Etat

-Considérant que le développement du Bénin actuel à économie de traite basée essentiellement sur une agriculture archaïque avec la prégnance de la monoculture cotonnière  et la manne  portuaire, consiste à le faire passer à une économie industrielle et développée et ce, en un laps de temps ;
-Considérant que deux options fondamentales en termes d’objectifs économiques existent  et se déclinent en les principes ci-après :
             Option basée essentiellement sur le profit individuel, sur la recherche de profit privé maximum ;
            Option en termes de satisfaction des besoins sans cesse croissants (besoins individuels et collectifs) des hommes dans la communauté ;
- Considérant que l’option 1 choisie par le Président TALON, celle du « tout Privé », et de « l’Etat minimum » où tous les leviers de commande économique du pays doivent être confiés aux intérêts privés, lui sert à reconstituer et à renforcer son empire économique et financier au détriment du peuple et des autres opérateurs économiques;
- Considérant que c’est dans cette logique que s’inscrivent toutes les privatisations, mise en affermage, mise en concession de la SONAPRA , du Port Autonome de Cotonou , de la SOBEMAP, des structures du développement rural, le CNHU, les centres de santé, la SBEE etc… ;
-  Considérant que les conséquences diverses de ce choix de développement sont les pertes d’emplois et les licenciements des milliers de travailleurs, l’accroissement du chômage et de la misère généralisée ;
-  Considérant la désapprobation générale que suscitent les privatisations chez les travailleurs de tous les secteurs en général et du peuple en particulier à travers les diverses luttes et grognes,
 Les participants à la conférence publique organisée par le FSP ce jour 16 juin 2017,
            Condamnent les liquidations et privatisations sauvages (SONAPRA, ONASA, Port Autonome de Cotonou, SOBEMAP, CNHU, SBEE etc…) ;
            Exigent du pouvoir de Talon l’arrêt immédiat de ces liquidations et privatisations;
             Décident de se battre par tous les moyens contre les privatisations sauvages, les pertes d’emplois et les licenciements, les brimades, les intimidations et les menaces contre les libertés fondamentales ;
            Appellent la jeunesse, les travailleurs, les femmes, les ouvriers, le peuple à un véritable Sursaut Patriotique pour sauver la patrie en danger.
Fait à Cotonou le 16 juin 2017
Les participants                    



Motion contre les déguerpissements sauvages


- Considérant que la situation économique désastreuse de notre pays a obligé les petits producteurs de notre société à s’investir dans la construction des hangars de fortune pour l’exposition de leurs marchandises ;
- Considérant que cette situation a conduit de nombreux artisans et petits commerçants  à s’installer, avec l’accord des autorités de l’Etat, le long des artères de nos villes pour assurer à leur famille la nourriture quotidienne ;
- Considérant que le pouvoir s’est montré incapable de construire des marchés de proximité dans nos arrondissements et quartiers de villes ;
- Considérant que les réserves administratives destinées à des travaux du genre ont été toutes pillées, morcelées et vendues par certains personnages du gouvernement actuel en liaison avec les autorités municipales et communales ;
- Considérant que la violence dont ont fait preuve les autorités chargées des déguerpissements sauvages a provoqué de déchirures au sein des producteurs et populations attaquées,
- Considérant que sans avoir pansé ces plaies encore béantes des anciennes victimes, le pouvoir de Talon annonce, par la voix du préfet du Littoral  Modeste Toboula, sa volonté de poursuivre les déguerpissements dans les ruelles des villes ;
 Les participants à la conférence organisée par le FSP ce vendredi 16 juin 2017,
            Condamnent cette désastreuse aventure de déguerpissements sauvages ;
            Exigent la réparation des dommages causés au monde des déguerpis ;
            Mettent en garde aujourd’hui toutes les autorités impliquées dans cette cruauté contre toute récidive contre nos populations;
            Appellent tout le peuple béninois à rester mobilisé pour barrer la route aux menaces du pouvoir de Talon et à son préfet du Littoral, Modeste Toboula.
Fait à Cotonou, le 16 juin 2017
Les participants

jeudi 8 juin 2017

Gilbert Déou en route pour la naissance de la Ndp

Dans le cadre de tractations politiques à Abomey-Calavi


Plusieurs militants de première heure du Candidat Patrice Talon, pendant la présidentielle de mars 2016, se sont réunis le mercredi 25 mai 2017 pour se mettre en ordre de bataille afin de relever un grand défi qui n’est rien d’autre que la naissance très prochaine d’un parti politique de la mouvance présidentielle : la Nouvelle dynamique pour la démocratie et le progrès (Ndp). Ils avaient à leur tête un leader d’un type particulier : Gilbert Déou.

Gilbert Déou, en troisième position, de gauche à droite
Dans quelques moments, la mise sur les fonts baptismaux de la Nouvelle dynamique pour la démocratie et le progrès (Ndp). Les éléments capitaux ayant déterminé une grande concertation, dans l’après-midi du mercredi 25 mai 2017, au niveau de l’une des salles polyvalentes du Collège d’enseignement général (Ceg) I de la Commune d’Abomey-Calavi, cette concertation qui regroupait des superviseurs, des coordonnateurs communaux et des dizaines de membres de mouvements ayant porté le Candidat Patrice Talon au pouvoir.
S’il est revenu à des têtes de pont de prendre la parole, ce qui leur a permis de décrire le désarroi profonds des militants à la base, dont ils ont la charge de la gestion, un peu plus d’une année après l’accession au pouvoir de leur champion, Patrice Talon, la conséquence d’une telle situation ne laissait plus aucun doute : pour certains, il était question de commencer à dégarnir les rangs pour aller rejoindre des chapelles politiques plus clémentes envers les attentes. Mais, très tôt, avant-dernier à prendre la parole, parmi les responsables organisateurs de la réunion, Gilbert Déou, la tête froide, dans un langage d’un rare sens diplomatique, a ramené l’assistance à l’essentiel : la nécessité pour tous de resserrer plus que jamais les rangs autour du Président Talon confronté, selon lui, à l’assaut de partisans, à la dernière minute, de militants qui l’avait férocement combattu, lors de l’élection présidentielle des 6 et 20 mars 2017. Ceci aurait pour conséquence de retarder les actes politiques de remerciement des militants de la première heure que tous étaient. Ainsi, l’orateur a convaincu plus d’un après avoir lancé un propos fort : « Nous ne devons pas cultiver le champ et le laisser aux intempéries ». 

Vue globale des participants à la réunion
Les exhortant à la patience, Gilbert Déou, Superviseur des Collines pendant la campagne électorale, pourfendeur des grands leaders politiques de Ouessè, sa Commune d’origine, avec plus de 14 mille voix, à la dernière présidentielle, pendant que ses adversaires, soutiens de Lionel Zinsou, se contentaient de 4 mille suffrages, a éteint les ardeurs vengeresses des siens en leur montrant que le bout du tunnel était déjà là, avec la naissance, sous peu, de la Ndp, ce qui deviendrait un instrument pour continuer à soutenir politiquement le Chef de l’Etat, et pour se rappeler au souvenir du premier des Béninois. Gilbert Déou a clos son propos par une chanson boostant le regroupement général des forces favorables à Patrice Talon. L’hymne national a mis fin à une concertation politique que plusieurs rencontres préparatoires ont permis de concrétiser.


Marcel Kpogodo