vendredi 2 octobre 2015

Koupaki, Bio Tchané et Gbian cuits sans feu par la ''talonajavonmania''

Dans le cadre des élections présidentielles de 2016


Les élections présidentielles de l’année 2016 battaient tranquillement leur train-train ordinaire de préparation sur fond d’une pré-campagne savamment orchestrée quand survinrent, d’abord, des rumeurs puis, finalement, la certitude de la présence de deux baobabs du monde économique à cette stratégique joute électorale : Patrice Talon et Sébastien Ajavon. Rien de mieux pour émietter les chances de trois présidentiables pourtant bien partis pour prendre la succession de Boni Yayi, dès le 6 avril 2016 : Pascal Irénée Koupaki, Abdoulaye Bio Tchané et le Général Robert Gbian.

Pascal Irénée Koupaki
De gros soucis pour Pascal Irénée Koupaki, Abdoulaye Bio Tchané et pour le Général Robert Gbian. De grandes inquiétudes causées par l’envahissement de l’atmosphère phonique, sociale, politique, économique par l’annonce de la prochaine candidature de Patrice Talon et de Sébastien Ajavon, tous deux, richissimes hommes d’affaires béninois. De profondes raisons de ne pas dormir, ces temps-ci, pour ce trio d’hommes politiques qui, depuis plusieurs mois, se démènent, parfois, par des voies qui finissaient par s’avérer plus qu’officielles. Et, en récompense de tous leurs efforts passés, partout ne se font entendre, de tous les coins du pays, que des mouvements appelant, avec une force de vocifération sans égale, soit Patrice Talon, soit Sébastien Ajavon, à se porter partant pour la présidentielle de 2016.

Abdoulaye Bio Tchané

Pascal Irénée Koupaki, Abdoulaye Bio Tchané et Robert Gbian sont cuits sans feu si aucune alternative de tonitruance ne se met en place, très tôt, de leur côté, pour changer la donne, surtout, en matière de bruit médiatique pour se faire plus remarquer. A moins que, de leur part, une certaine stratégie de la fourmi soit déjà mise en branle, face à des populations qui, mûres démocratiquement, se disent qu’il faut clamer, par-ci, par-là, haut et fort, leur soutien à tel ou tel magnat, pour ne finir que mieux se mettre en position pour une bouffe sans égale, avant d’aller mettre dans les urnes Pascal Irénée Koupaki, Abdoulaye Bio Tchané ou Robert Gbian qui, depuis, maculaient le terrain politique des couleurs de leurs idées politiques, moins discrètement distillées. 
Robert Gbian
Si, vraiment, une inspiration lumineuse ne vient les sauver de l’enterrement que leur réserve impitoyablement l’intense communication des deux redoutables caïmans, au soir du 28 février 2016, il ne restera à leurs partisans respectifs que leurs larmes pour pleurer l’absence de chacun d’eux au second tour, prévu pour le mois de mars de la même année



Marcel Kpogodo 

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