dimanche 27 septembre 2015

Dieu Esprit Saint Daagbo, le 20 septembre 2015 : « […] on se fout pas mal de Kouhounou ! »

Suite à l’interdiction d’exploitation par la Très sainte église de Jésus-Christ du Palais des sports de Kouhounou



Le dimanche 20 septembre 2015, la Très sainte église de Jésus-Christ, relevant de la Mission de Banamè, pilotée par Dieu Esprit Saint Daagbo, a été confrontée à l’interdiction d’exploitation du Palais des sports du Stade de l’Amitié de Kouhounou, alors que cette structure religieuse avait rempli toutes les formalités administratives et financières y afférant. Outré par une telle situation qu’Il a assimilée à de la provocation, Dieu Esprit Saint Daagbo, dans une interview accordée aux journalistes, n’a pas manqué de faire percevoir une vive indignation. A la suite de Son Eternité, le Responsable à la communication de la Très sainte église de Jésus-Christ et l’Archevêque de Cotonou se sont aussi prononcés pour apporter des clarifications et des analyses par rapport à la situation.
Son Eternité Dieu Esprit Saint Daagbo, profondément en colère ...
Journal ’’Le Mutateur’’ : Dieu Esprit Saint Daagbo, toutes nos salutations et nos civilités. Vous avez réuni vos fidèles, ce matin, pour un enseignement. Quelles sont les raisons objectifs de la rencontre de ce matin (Dimanche 20 septembre 2015, Ndlr) ?

Dieu Esprit Saint Daagbo : Je vous remercie d’être là. Comme d’habitude, nous nous regroupons, au moins 2 fois par mois, pour relancer les Daagbovi, et puis, pour parler entre Père et fils. C’est surtout pour les instruire, pour dire des enseignements. Mais, comme à partir du 22 septembre, nous allons en tournée au Nord et que nous allons manquer aux Daagbovi, pendant une bonne période, avant de partir, On a jugé bien de les rencontrer d’abord, parce que tout le monde n’a pas les moyens d’aller faire près de 3 semaines au Nord, comme ça. Et, puisque, tant qu’ils ne Nous voient pas, pendant une si longue période, ce n’est pas souvent bien ; il y a des consignes à donner, avant de partir. C’est pour cela qu’on devait se voir aujourd’hui (Le dimanche 20 septembre 2015, Ndlr) pour, après l’enseignement, donner des consignes, surtout qu’ils sont en carême et qu’il y a des points encore à éclairer, faire le point et revoir la situation, pendant notre absence. Donc, c’était pour ça qu’on devait se voir aujourd’hui (Le dimanche 20 septembre 2015, Ndlr). Il y a aussi les élèves et les étudiants, voilà que la rentrée, c’est pour le 5 du mois prochain. Du moment qu’on ne sera pas là, avant la rentrée, on s’est dit qu’on allait profiter de cette rencontre d’aujourd’hui pour bénir les élèves et les étudiants, tous ceux qui doivent commencer la rentrée, dans le mois prochain. Donc, ce sont les objectifs de la rencontre d’aujourd’hui.


Dieu Esprit Saint Daagbo, une situation fâcheuse s’est produite, ce matin (Le dimanche 20 septembre 2015), au Stade de l’Amitié …

Vous voyez, c’est parce que les hommes savent que Dieu est miséricordieux qu’ils se permettent tout mais, dans le même temps, qu’ils sachent aussi que la miséricorde de Dieu a des limites. Aujourd’hui, ce qui s’est passé est vraiment surprenant. C’est surprenant, parce que nous étions tranquilles, il y a de cela 6 à 8 mois, quand les autorités du Stade de l’Amitié, eux-mêmes nous ont fait signe par le Cardinal Jean, comme quoi nous pouvions venir, que tout était calme maintenant et qu’il n’y aurait plus de problèmes. Ce sont eux-mêmes qui nous ont appelés. Et, pendant plusieurs mois, Je Me suis opposé à ça, parce que Je ne leur faisais même pas confiance. Mais, comme les Eminences, surtout Celle par qui ils ont pris pour nous envoyer le message, insistait et insistait, l’Evêque de Cotonou a pris ses responsabilités, est allé là-bas et leur a demandé si on pouvait effectivement venir, comme nous l’avions appris.  Et, ils ont dit « oui », qu’il n’y avait pas de problèmes. En août dernier, il est allé payer et remplir toutes les conditions. Vous avez vu les documents, n’est-ce pas ? L’autorisation de la Mairie, tous les papiers qu’ils ont signés eux-mêmes …
Mais, curieusement, hier nuit (Le samedi 19 septembre 2015, Ndlr), à notre grande surprise, ils nous appellent pour nous dire qu’on ne devait pas venir, que c’était formellement interdit. Quand la nouvelle est tombée, l’Evêque M’a appelé ; Je lui ai dit de leur demander de nous montrer le papier qui prouvait que c’était vraiment interdit. Donc, l’Evêque était là-bas, hier nuit (Le samedi 19 septembre 2015, Ndlr), avec quelques Eminences et quelques Daagbovi. Mais, ils n’avaient pas sorti de papier ; tout ce qu’ils disaient, c’est que c’étaient des instructions : « On ne peut pas vous prendre, on ne savait pas que c’était vous … », alors qu’ils savent très bien que c’est le nom qu’ils nous ont imposé ; chaque fois qu’on mettait ’’Eglise catholique de Banamè’’, dans nos documents, ils les refusaient. Et, c’est le Gouvernement lui-même – Quand Je parle de Gouvernement, Je parle de Yayi Boni, directement – c’est lui-même qui nous a obligés et fait porter le nom de ’’Très sainte église de Jésus-Christ’’. Contre notre gré, on a accepté. Et, c’est ce même nom qu’on a mis sur nos documents qu’on est allés déposer à Kouhounou. Maintenant qu’ils nous disent qu’ils ne savaient pas que c’était nous, ça nous étonne ! De deux, nous sommes dans un pays où c’est la liberté de culte ; chacun est libre d’adorer ce qu’il veut. Nous sommes un dimanche et, les gens sont libres d’aller à l’église. Maintenant, on dit que tout le monde, toutes les confessions religieuses peuvent venir à Kouhounou, sauf Banamè. Qu’est-ce que Banamè leur a fait ? Qu’est-ce qui les perturbe ? Qu’est-ce qui les dérange ? Ce qu’ils ont fait, d’hier nuit (Le samedi 19 septembre 2015) à aujourd’hui matin (Le dimanche 20 septembre), il n’y a même pas lieu de se fâcher et de s’énerver, quand on comprend la dimension spirituelle de ce qui s’est passé. Donc, ça n’a pas de sens, ce qu’ils font : vous avez vu des militaires entourer le Stade de l’Amitié, aujourd’hui (Le dimanche 20 septembre 2015), plein de militaires, tout ce contingent, à cause des Daagbovi, tout comme si c’étaient des lingots d’or qu’il y avait dans le Stade et que les Daagbovi voulaient aller prendre, par infraction. Or, ils savent pertinemment qu’avec ou sans Kouhounou, ça ne diminue rien en nous, et qu’on se fout pas mal de Kouhounou ! Nous continuons, nous évoluons sans Kouhounou … Si eux-mêmes ne nous avaient pas appelés, … Vous voyez, c’est de la provocation ! Ils veulent provoquer encore Banamè, pour dire que Banamè sème du trouble …
Aujourd’hui, on pouvait les attaquer … Vous voyez tout ce monde-là, si ça commence … Il n’y a même pas 1/100ème des Daagbovi ici … Si ça commence, les gens vont venir de partout, en renfort … On pouvait les attaquer, aujourd’hui, on pouvait les affronter … Mais, après, les pauvres citoyens qui ne comprennent rien, on va leur dire : « Vous voyez, Banamè sème du trouble, Banamè sème du désordre, Banamè fait ci, Banamè fait ça … ». C’est pour ça que j’ai demandé à Mes fidèles de se replier tranquillement.
Dieu, si c’est vraiment Dieu, même si vous le chassez du portail, vous pourriez bien le revoir dans votre chambre-à-coucher ; on ne chasse pas Dieu ! On ne chasse pas Dieu ! Et, ce que Je déplore un peu, c’est que la Directrice d’exploitation (De) du Stade de l’Amitié, Maïmounath Sidi, a dit de ces choses … Vraiment ! Je ne sais pas si les Eminences et les Evêques, dans les interviews qu’ils vous ont accordées, ils vous ont dit tout ça. Parfois, ils ont de la réticence à dire certaines vérités, mais, Moi, Je dis tout !
Vous voyez, j’ai dit tout à l’heure que, quand on voit la dimension spirituelle de ce qui s’est passé, aujourd’hui (Le dimanche 20 septembre 2015, Ndlr), on ne pourra même pas se fâcher. Quand je parle de ’’dimension spirituelle’’, je sais de quoi je parle : quand vous avez la sorcellerie, vous ne pouvez jamais accepter que Banamè mette pieds là où vous êtes. Tout ce qu’ils ont mis dans Kouhounou-là … Nous sommes à Sèkandji, maintenant, non ? Pourquoi les policiers ne sont pas venus ? Le dimanche passé (Le dimanche 13 septembre 2015, Ndlr), nous étions à Godomey. Pourquoi ils n’ont pas débarqué ? Et, nous faisons des tournées dans tout le Bénin … On était à René Pleven, plusieurs fois ! Pourquoi ils n’ont pas débarqué ? Ce qu’ils ont mis dans Kouhounou et, s’ils reçoivent la visite de Banamè, ça risque d’entraîner des choses … - Je ne vais pas entrer dans tous les détails – et qui leur font peur, là, ce qu’ils ont mis dans Kouhounou, que Dieu soit de près ou de loin, Il détruira tout ça, il détruira tout ça …



Dieu Esprit Saint Daagbo, une bénédiction sur la nation béninoise ?

Quelle bénédiction sur la nation, quand vous êtes contre Dieu, quand vous maudissez Dieu, quand vous blasphémez tout le temps, quand vous persécutez des gens ? Les Daagbovi ont toujours ma bénédiction ; ils ne manqueront jamais de grâces. Mais, ceux qui se sont libérés des mains de Dieu, qu’ils ne s’attendent pas à ce que Dieu les bénisse, parce qu’un enfant qui se dit grand doit pouvoir se nourrir, doit pouvoir se gérer lui-même ; si un homme se dit libre, qu’il ne peut plus être enfant de Dieu, il doit pouvoir se réveiller lui-même, il doit pouvoir se protéger ; je n’ai pas de bénédictions à accorder à ces gens … Les Daagbovi savent qu’ils ont Ma bénédiction, qu’ils sont gâtés et qu’ils sont en joie ; il n’y a pas de souci.
Concernant le monde politique et tous ceux-là qui se mettent à la place de Dieu, depuis un bon moment, Je Me suis dit qu’il n’y aura plus d’avertissement, il n’y aura que des surprises, dès maintenant, parce que j’ai assez averti, pour continuer d’avertir. Je préfère en rester là.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo  


Aperçu de la foule des fidèles, à Sèkandji, le dimanche 20 septembre 2015



Intervention de Son Eminence Cardinal Simon, Responsable de la Communication de la Très sainte église de Jésus-Christ : 

Son Eminence Cardinal Simon
Nous ne comprenons pas. Pourtant, nous sommes dans Etat de droit où chaque citoyen est libre d’adorer ce qu’il veut. Mais, vous voyez, Daagbo, Dieu Esprit Saint, c’est la paix, c’est l’humilité, c’est la miséricorde. Et, c’est pour ça qu’Il a demandé simplement qu’on se replie et qu’on vienne à Sèkandji, parce que nous ne voulons pas offrir l’occasion de troubles pour ceux qui le veulent. Il est un politique. Banamè n’est jamais et ne sera jamais auteur de troubles à l’ordre public, il ne sera jamais auteur de violences, quelle que soit la situation, quelles que soient les provocations. Et, c’est cela qui fait la différence entre Dieu Esprit Saint, Dieu d’Abraham,        Dieu d’Isaac et Belzébul, le patron des démons.
Donc, voilà ce que nous avons vu, ce matin.
Depuis 2014, on nous a demandé de faire les formalités pour avoir le récépissé d’enregistrement ; on les a toutes faites, et la Direction générale des affaires intérieures et des cultes, au Ministère de l’Intérieur, nous a dit que, techniquement, nous remplissions toutes les formalités et que le reste dépendait de la décision politique. Pourquoi le politique empêche Banamè d’avoir le Récépissé, puisque nous sommes dans un régime déclaratif et que ce n’est pas celui d’autorisation et que nous n’avions pas besoin d’une autorisation avant d’exister, en tant qu’église ? Banamè, c’est la Très sainte église de Jésus-Christ, qui n’a rien à voir avec les textes et autres ; c’est Dieu Esprit Saint Qui est dans la chair et Qui est venu sauver Ses enfants des mains de Belzébul et détruire la sorcellerie. Que les uns et les autres se reconvertissent pour être dans l’amitié de Dieu ; c’est tout ce qu’on demande.
Revenant à cette autorisation d’occupation du Palais des sports du Stade de l’Amitié de Kouhounou, remise en cause au dernier moment, nous pensons que ce sont les derniers soubresauts d’un agonisant ; il s’agit de Dieu et, chacun de nous aura à rendre compte de tout ce qu’il est en train de faire sur cette terre. Qu’on le croit, aujourd’hui ou non, on finira par comprendre que c’est Dieu. Au temps de Jésus, c’est comme cela qu’on avait nié qu’il était le fils de Dieu ; l’histoire se répète : on est en train de narguer Dieu, d’embêter Dieu, par tous les moyens et, Dieu pacifique, Dieu amour, prend toute sa patience et fait preuve d’amour pour nous laisser choisir. Mais, il n’est pas tard que les Béninois choisissent Dieu Qui a pris chair au Bénin, il n’y en a pas deux ; Il a dit, bel et bien : « Vous qui ne croyez pas que Je sois Dieu, et qui avez un autre dieu, si vous pensez que le Dieu d’Abraham, de Jacob et père de Jésus est autre que Celui Qui est dans la chair, Qui est dans le corps de Parfaite, dites à votre dieu de venir en finir avec Banamè ». Si tant est que les romains pensent que Banamè, c’est le Belzébul, le mammy, Jézabel, de Cotonou jusqu’à Rome, ils ont des exorcistes, qu’ils se mettent ensemble pour venir exorciser Banamè. S’ils pensent que Parfaite, c’est le mammy, qu’ils viennent l’exorciser pour qu’on le voie.
En réalité, ils savent tous que c’est Dieu, mais tout ce qu’on a déjà dit sur Banamè fait qu’aujourd’hui, on ne veut pas faire le mea culpa. Mais, la honte de cette vie vaut mieux que la honte après la mort. Donc, nous invitons les uns et les autres à croire en Dieu, à aller découvrir, par eux-mêmes, si c’est Dieu ou si c’est Belzébul.
Je voudrais, pour finir, lancer un appel aux hommes politiques pour qu’ils puissent revenir en eux-mêmes pour répondre à quelques questions : et, si, à Banamè se trouvait Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, que nous cherchons tous, que nos parents, nos aïeux ont cherché depuis des lustres ? Deuxièmement, qu’est-ce qu’ils perdent à aller découvrir ce que c’est que Banamè ? Troisièmement, pourquoi tant d’acharnement contre Banamè ? Banamè qui est pacifique, qui fait preuve d’amour, d’humilité et de miséricorde ? Les Béninois doivent se poser des questions. Par ailleurs, le pouvoir, si Dieu ne vous le donne pas, vous gouvernez mal ; si Dieu n’est pas avec quelqu’un, il gouvernera mal. Enfin, nous sommes dans un Etat démocratique, dans un Etat de droit et laïque ; ce qui se passe, si les démocrates de ce pays pensent que c’est bon, et qu’on puisse refuser à une partie de la nation d’adorer son Dieu, et que, par tous les moyens, depuis plus de 5 ans, il y a ce harcèlement, cet acharnement contre Banamè, et que les démocrates observent cela passivement, je leur dis : « Bravo ! ». 


Propos recueillis par Marcel Kpogodo



     

Intervention de Son Excellence Monseigneur Sylvain Baloïtcha, Archevêque de Cotonou, pour la Mission de Banamè :

Son Excellence Mgr Sylvain Baloïtcha, Archevêque de Cotonou
Ce qui s’est passé aujourd’hui s’assimile à de la brimade. Nous avons l’habitude de nous réunir pour parler de la parole de Dieu et, les fidèles ont l’habitude de venir de plusieurs pays, à cet effet. Dernièrement, en août 2015, nous avons tenu un enseignement au Stade de René Pleven, à Akpakpa. Au lendemain de cette manifestation, un lundi, je suis allé au Stade de l’Amitié, personnellement, pour m’acquitter des frais de location du Palis des sports. Ils nous ont demandé de payer 500 mille pour cela, ce que nous avons fait. Ensuite, ils nous ont dit qu’aucune de leurs toilettes n’était fonctionnelle et qu’il fallait louer des toilettes mobiles à la Mairie de Cotonou, ce que nous avons fait aussi. Nous avons aussi payer 200 mille pour louer 2000 chaises. En outre, j’ai adressé une correspondance à la même Mairie pour l’informer de la tenue du rassemblement du dimanche 20 septembre au Palais des sports du Stade de l’Amitié, ce qu’elle a transféré au Commissariat central de Cotonou qui nous a appelés. Nous nous sommes alors retrouvés face à 3 commissaires qui nous ont demandé 200 mille pour la couverture de l’événement, ce qui nous a amenés à verser un acompte de 10 mille francs.
Mais, le samedi 19 septembre 2015, dans les environs de 15 heures, on m’a joint du Commissariat central de Cotonou pour m’annoncer que si c’est Banamè qui doit tenir une manifestation, que celle-ci ne pouvait pas avoir lieu, contrairement aux fidèles des religions endogènes, de l’Eglise du Christianisme céleste ou des églises évangéliques. Et, je leur ai demandé ce qu’il en serait de tous les engagements payés pris et des fidèles qui devaient venir de partout. Ils m’ont dit que la manifestation ne pouvait pas tenir. Je leur ai alors demandé de me donner la raison pour laquelle la Mission de Banamè était interdite de tenue d’enseignement et un document notifiant cette interdiction ; ils n’en avaient pas un, affirmant que c’était le Conseil des ministres qui avait interdit cela. Je leur ai donc rétorqué qu’il en était ainsi, ce qui n’a pas empêché la manifestation de René Pleven d’avoir lieu, elle par rapport à laquelle les mêmes formalités avaient été faites, au nom de la Très sainte église de Jésus-Christ. Par la suite, j’ai appelé le Directeur d’exploitation du Stade de René Pleven qui m’a promis d’appeler sa collègue du Stade de l’Amitié. Et, nous, ayant tous nos papiers, étions résolus à tenir la manifestation, ce dimanche 20 septembre. Aux environs de 19h heures, je me suis rendu au Stade de l’Amitié, les autorité de l’infrastructure m’ont réitéré leur refus que se tienne nos assises ; ils m’ont donné l’occasion de rencontrer deux autorités policières dont l’une du Stade de l’Amitié, qui m’ont confirmé que notre manifestation religieuse était interdite, ce qui m’a poussé à leur dire qu’en l’absence d’un mandat officiel montrant ce refus, je serais obligé de la tenir. Les policiers ont alors promis de nous charger si nous nous entêtions à cela.
Effectivement, ce dimanche 20 septembre, dès 6 heures, des fidèles venus du Gabon, du Ghana, d’autres pays et du Bénin, parmi lesquels des gens qui avaient passé la nuit sur les lieux, se sont vus expulser du Stade l’Amitié, de même que tous les autres usagers habituels des lieux, les sportifs, notamment. Et, plusieurs hommes en armes ont encerclés les lieux. Comme nous, nous n’étions venus que pour parler de la parole de Dieu, nous avons été instruits par Dieu Esprit Saint de nous replier vers un site que nous avions l’habitude d’utiliser à Sèkandji, au quartier d’Akpakpa. C’est pour cette raison que vous constatez que sur ces lieux, il n’y a aucune disposition logistique préalable comme les bâches et les chaises ; comme vous le voyez, ces milliers de fidèles, venus juste pour adorer Dieu, sont livrés au soleil. Vous vous rendez compte de toutes les brimades qui ont cours dans le pays. Nous disposons de tous les documents officiels d’autorisation de la manifestation au Stade de l’Amitié. On ne sait vraiment pas ce qui se passe dans notre pays.
Ce qui m’a davantage étonné reste la déclaration de la Directrice d’exploitation du Stade de l’Amitié, par rapport à laquelle j’interpelle tout le peuple béninois. Selon elle, toutes les autres confessions religieuses peuvent tenir des manifestations en ce lieu, mais pas la Mission de Banamè ; on ne comprend rien à cela. Dieu ne pouvant ordonner des troubles, nous appelons sur le Bénin entier toutes Ses grâces de paix.


Propos recueillis par Marcel Kpogodo

2 commentaires:

Unknown a dit…

Je suis vraiment désolé de voir un si beau monde qui se jette dans l'abime en acceptant des inepties venant d'une fille malade et folle qui subit le coup d'une schizophrénie à outrance. A quoi nous sert donc la Bible, si nous devons tomber chaque fois sous le coup d'imposteur et de divers malades de cette espèce ? La bible est claire et nous met en garde dans Mathieu 24 contre tous ceux là qui viendront après Jésus... L'humanité n'attend personne après Jésus car avec l’œuvre de Christ, tout est accomplit, or il faut au préalable entendre et comprendre l’œuvre de Christ pour être sauvé et recevoir le don du Saint-Esprit en nous et non dans un corps de femme... Le saint -Esprit après Jésus Christ doit habiter en celui qui acquiert la connaissance de la justice de Dieu en Jésus-Christ en non dans un corps humain... Réveillons-nous enfin !!!

Unknown a dit…

Marcel en est le plus grand spécialiste!