jeudi 30 octobre 2014

Philippe Houndégnon épingle plusieurs policiers

A la suite d'un contrôle de routine 

Ces derniers temps, les événements ne sont pas vraiment en faveur de la police, en général, et de Philippe Houndégnon, en particulier, en sa qualité de Directeur général de la police nationale. Forts des événements malheureux et humiliants ayant frappé ces jours-ci, cette corporation qu’il dirige, il a initié un contrôle de routine qui s’est soldé par un constat de l’abandon de leur poste de travail par plusieurs policiers, ce qui a donné lieu à des sanctions.

Philippe Houndégnon
Des sources très proches de la Direction générale de la police nationale laissent entendre que, le lundi 27 octobre dernier, Philippe Houndégnon, très inquiet, suite, dernièrement, à la situation très déshonorante, pour tout une corporation, du ’’ligottage’’ par des malfrats de deux policiers, endormis sur leur lieu de travail avec, à la clé, une arme emportée, celui-ci s’est dépêché, à bord d’une voiture ordinaire, de sillonner plusieurs institutions bancaires des localités d’Akpakpa, de Calavi et de Cocotomey, des endroits où des agents de police étaient censés assurer la sécurité des personnes et des biens. Mais, quelle ne fut sa surprise de constater la désertion de leur lieu de surveillance par les concernés. Huit, au total ! Il a fallu, alors, les chercher pour les retrouver, dans des buvettes environnantes, en galante compagnie.
Très tôt, leur supérieur hiérarchique ne manqua pas de les interpeller, de les désarmer et de les faire embarquer, pour les faire mettre aux arrêts de rigueur.
Cette situation ne manque de susciter des réflexions, celles permettant de se demander si les policiers sont sous le coup d’un moral atteint par des morts, dans leurs rangs, par-ci, ou du fait de leur confrontation au déshonneur et à la risée publique, par là. En outre, portent-ils, en eux, la vocation de policiers ou sont-ils venus à ce métier pour échapper au chômage ? Choisissent-ils, désormais de baisser la garde, face à leur mission, face à une rémunération salariale connue comme peu reluisante, ou développent-ils la peur de mourir, comme certains collègues qui, apparemment, se sont trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment ? Philippe Houndégnon, au-delà des sanctions disciplinaires, en guise de réaction immédiate face à des inconduites constatées, a fort à faire pour identifier le mal et lui trouver des solutions idoines, avant qu’il ne soit trop tard pour le bien-être du peuple béninois et, aussi, pour sa carrière qui semblait connaître une envolée brillante. 


Marcel Kpogodo

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