mercredi 15 octobre 2014

Azannaï, Prudencio et Aholou-Kèkè doivent se préparer à quitter le Parlement

Avec les élections législatives de 2015

Les députés Candide Azannaï, Claudine Prudencio et Hélène Aholou-Kèkè ne sont plus sûrs d’appartenir à la prochaine législature, la septième, celle qui sera mise en place en 2015, à l’issue des élections législatives. C’est ce qui semble ressortir des remous de désapprobation dans le camp des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), suite à leurs récentes déclarations publiques anti-Yayi.
Candide Azannaï
La mouvance présidentielle s’apprête à régler leur compte à des députés de l’actuelle législature, que sont Candide Azannaï, Claudine Prudencio et Hélène Aholou-Kèkè. Et, le regroupement politique des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), suffoqué par les dernières déclarations, en l’occurrence, de Claudine Prudencio et d’Hélène Aholou-Kèkè, lors du congrès constitutif du Mouvement pour un sursaut patriotique (Msp), du Professeur Mahugnon Kakpo, propos ayant amené ces femmes parlementaires à désavouer complètement le Chef de l’Etat, Boni Yayi, et à demander pardon, publiquement, au peuple béninois, de l’avoir poussé à faire ce choix présidentiel, en avril 2006, n’entendent pas le leur pardonner. De sources très proches du camp politique du Chef de l’Etat, toutes les stratégies de mobilisation se mettent en place, depuis le weekend dernier, et continueront à l’être, jusqu’à la veille des prochaines législatives, de quoi empêcher ces députés, anciens mouvanciers, désormais considérés, par leurs ex-camarades, comme des pestiférés, de rempiler au Parlement. Certains partisans de Boni Yayi, très remontés contre leurs dernières déclarations, travaillent à armer politiquer leur camp pour leur barrer résolument la voie.

Claudine Prudencio

D’ailleurs, tous les mouvements politiques, dans la période actuelle, ne vont que dans un sens unique : entre autres, remobiliser les partisans, raffermir chez eux la conviction que le Docteur Boni Yayi est toujours l’homme de la situation, tout en étant en fin de mandat, entretenir dans la population, surtout chez celle des zones rurales, la ferveur envers le Président de la République, de quoi faire davantage valoir le logo ’’Fcbe’’, pour les prochaines consultations électorales. A ce jeu, s’ils n’y prennent garde, Claudine Prudencio et Hélène Aholou-Kèkè risquent de n’en avoir que pour leurs frais, contraints à devenir, dans quelques mois, de simples citoyens.
Hélène Aholou-Kèkè

Quant au cas ’’Candide Azannaï’’, nos sources permettent de comprendre que son sort serait déjà scellé, plusieurs partisans cauris se demandant par où il passerait pour renouveler son mandat de député à l’hémicycle. Cette atmosphère de règlement de comptes cache mal des bouleversements profonds devant donner lieu, sous peu, à la recomposition de la classe politique, à la faveur des prochaines présidentielles de 2016.

Marcel Kpogodo

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