jeudi 31 janvier 2013

Nomination d'un nouvel Ambassadeur du Bénin en France


Curriculum-vitae de Jules-Armand Aniambossou



Le nouvel Ambassadeur du Bénin en France a pour nom, Jules-Armand Aniambossou. Nommé au dernier Conseil des ministres du mercredi 30 janvier 2013, il remplace, à ce poste, Albert Agossou. Contrairement à celui-ci, le nouveau promu a un profil essentiellement occidental, étant un Béninois cumulant la double nationalité béninoise et française. Il est considéré comme l'homme qui permettra à Boni Yayi d'avoir des entrées plus faciles à l'Elysée de François Hollande. Lisez plutôt :



Jules-Armand Aniuambossou
SECRETAIRE GENERAL POWEO

Haut-fonctionnaire:Sous-préfet, Directeur de Cabinet de Préfet de Région
Ministère de l'Intérieur - CORPS PRFECTORAL



Juin 2006 – Juillet 2007 (1 année 2 mois)
Sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de la région Champagne Ardenne, préfet de la Marne en charge de l'ordre public, de la sécurité publique, de la coordination interministérielle de la communication des services de l’Etat.



Ce poste est un endroit exceptionnel d’observation qui « nécessite d’être dans le rythme territorial, où il faut savoir anticiper, agir vite et de manière ordonnée avec méthode et rigueur». 
Le directeur de cabinet est l’élément réactif et opérationnel de l’équipe rapprochée du préfet à qui revient la gestion de l’actualité et à ce titre, il doit assurer avec disponibilité et sens de la responsabilité, la gestion de l’urgence avec son corollaire de poussées d’adrénaline ressenties dans les situations les plus tendues qui confèrent un certain charme au métier.
Sous-préfet, Secrétaire Général Adjoint de la préfecture du NORD (59)


Ministère de l'Intérieur - Corps préfectoral
Mars 2004 – Juin 2006 (2 années 4 mois)

Sous-préfet en charge du pilotage de deux directions importantes de la préfecture : la Direction de la Réglementation et des Libertés Publiques (DRLP) et la Direction de l’Administration Générale et de l’Environnement (DAGE).



* Contacts réguliers avec les médias et très fréquents avec de nombreux partenaires: élus nationaux et locaux, chefs d’entreprises, cabinets et directions des principaux ministères, chefs des services déconcentrés, responsables des chambres consulaires, différentes fédérations (chasse, agriculture…), milieux associatifs.


Poste qui permet de développer des capacités, d’abord, de management d’équipes nombreuses confrontées à des attentes fortes de publics variés et sensibles, ensuite d’écoute et de pédagogie face à l’expression de légitimités contradictoires, opposant souvent intérêt général et intérêts particuliers.

Responsable des aides à l’investissement des PMI
Ministère de l'Industrie - DARPMI



Janvier 2000 – Décembre 2001 (2 ans)
Ingénieur de l’Industrie et des Mines à la Direction de l’action régionale, de la petite et moyenne entreprise (DARPMI) au Ministère de l’Industrie, responsable des aides à l’investissement des PME
A ce titre, 
-Référent des DRIRE, interlocuteur privilégié de la DIACT (ex-DATAR)
- Contribution aux négociations communautaires 
- Pratique des réunions interministérielles
INGENIEUR DE L'INDUSTRIE ET DES MINES


DRIRE CENTRE

Septembre 1992 – Octobre 1999 (7 ans 2 mois)
Ingénieur de l’industrie et des mines à la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE), région CENTRE avec les responsabilités de chef de service suivantes:



* Actions et programmes destinés au développement économique des PMI, 
*Intelligence économique
* Inspecteur des installations classées pour la protection de l’environnement 
* Responsabilités techniques et d’expertises (métrologie, appareils à pression, environnement)
* Chef de projets et travail en réseau sur des sujets structurants (schéma carrière, plan d’élimination des déchets industriels) avec des partenaires privés et publics.

Ingénieur d'Etudes
Altadis

Septembre 1989 – Septembre 1992 (3 ans 1 mois)
Ingénieur d’études chez ALTADIS (ex SEITA) :
* Conception de nouveaux produits et de dispositifs de contrôles sur les cigarettes
* Conception et mise en oeuvre de la politique qualité produits
* Représentation de l’entreprise au sein des instances nationale- AFNOR- et internationale – ISO- de normalisation. 



Dans le cadre de ces activités, j’ai effectué de nombreux déplacements à l’étranger qui ont constitué autant d’occasions de m’enrichir d’autres cultures, modes de pensée et manières de faire.

EDUCATION



Ecole nationale d'Administration
2002 – 2004
Formation d'INGENIEUR avant de faire l'ENA:
ECOLE DES MINES DE DOUAI
Activities and Societies: Membre de la délégation des élèves Membre du CA de l'ENA
Ecole des Mines de Douai
ingénieur, métrologie, qualité



1986 – 1989
Activities and Societies: Réprésentant des élèves au comité de direction de l'école

mercredi 30 janvier 2013

Concours de recrutement de l'année 2012 au Ministère béninois des Finances


La Fésyntra-finances exige l'annulation pure et simple de l'évaluation

Laurent Mètongnon, Secrétaire général de la Fésyntra-finances

Les 28 juillet et 25 août 2012 s'est tenu le concours de recrutement de nouveaux agents pour le compte du Ministère béninois de l'Economie et des Finances. Cependant, avec la proclamation des résultats définitifs de cette évaluation, le 31 décembre 2012, il est apparu des indices de magouille, notamment, en ce qui concerne une substitution de noms entre deux personnes ayant concouru pour le Corps des Inspecteurs des impôts : la candidate Lydie A. Y. Idjouola, déclarée admise, puis portée disparue sur la liste, et un intrus, Hadissou Issa Imorouglissé à la dernière minute sur le même communiqué de proclamation des résultats, qui avait donc deux moutures différentes mais, avec la même date et la signature de Mémouna Kora Zaki, Ministre de la Fonction Publique ; ce texte portait les références suivantes : n° 49/MTFP/DC/SGM/DGFP/DRAE/STCD/SA du 31 décembre 2012. Ceci étant déjà très embarrassant pour cette autorité, l'Observatoire de lutte contre la corruption (Olc) s'était prononcée pour dénoncer la situation dans sa conférence de presse du vendredi 25 janvier 2013. Actuellement, c'est la Fédération des syndicats des travailleurs du ministère chargé des Finances (Fésyntra-Finances) qui demande l'annulation pure et simple de ce Concours (Lire son Communiqué de presse de ce 30 janvier 2013).  


FEDERATION DES SYNDICATS DES TRAVAILLEURS MINISTERE CHARGE DES FINANCES

POURQUOI LA FESYNTRA-FINANCES EXIGE L’ANNULATION  DES CONCOURS DE RECRUTEMENT SESSION DES 28 JUILLET ET 25 AOÛT 2012 AU PROFIT DU MEF ?
1- Le 16 juillet 2012 après une assemblée générale, elle déclarait : « Le gouvernement doit prouver sa bonne foi que les concours de recrutement en général, ceux du MEF en particulier, ne sont pas tripatouillés et qu’il n’existe nulle part à la Présidence ou à la Fonction Publique une liste des admissibles avant les compositions, ou qu’il n’a jamais eu de substitution de copie…. la FESYNTRA-FINANCES exige être associée aux différentes phases du déroulement de ce concours jusqu’à la proclamation des résultats comme le font les magistrats et les Inspecteurs des Finances ».
2- Le 17 juillet 2012 la FESYNTRA-FINANCES adresse la lettre N°020/FESYNTRA-FINANCES au Premier Ministre chargé de la Coordination Gouvernementale, fustigeant l’organisation de ce concours et fait les propositions suivantes : la FESYNTRA-FINANCES
- Demande à être associé aux modalités du choix des épreuves et leur tirage devront être bien définis ;
- exige avoir des représentants dans tous les centres de composition retenus avec un ordre de mission sans aucune charge financière sur le budget national ni sur les fonds mis à la disposition de la Fonction Publique pour l’organisation de ces concours, dont l’un devra parapher toutes les copies à la fin de l’épreuve avec le chef du centre ;
- exige que les copies devront être déposées et scellées dans une cantine à deux cadenas dont un devra être gardé par la FESYNTRA-FINANCES et le second par la Fonction Publique afin d’éviter les substitutions de copies que dame rumeur fait circuler abondamment ;
- exige la représentativité de la FESYNTRA-FINANCES aux centres de correction et de délibération. Le corrigé type ne devant parvenir au MTFP que le jour du démarrage des corrections.
- Exige la vérification des copies corrigées avant tout calcul des moyennes et classement par ordre de mérite en s’assurant que les copies paraphées appartiennent à ces candidats.
3- Le 27 juillet 2012, à la signature des « 02 » arrêtés interministériels N° 577et 578, la FESYNTRA-FINANCES a signifié sa position au Ministre de l’Economie et des Finances et au Ministre du Travail et de la Fonction Publique en les termes suivants :  « Les deux arrêtés n’ont pas été pris en régularisation mais ont été bel et bien signés ce jour 27 juillet 2012 pour des concours qui devront se dérouler les 28 juillet et 25 août 2012, en violation de la loi 86-013 portant statut général des APE qui stipule en son article 23 qu’ils doivent être pris quatre (4) mois avant le déroulement des concours. Même si elle fournissait la liste de ses représentants, rien ne présage du respect des exigences qu’elle a formulées. Fort de tous ces constats, la FESYNTRA-FINANCES demande le report des concours avec la reprise du choix des sujets et son organisation dans des conditions de transparence comme le font les magistrats et les inspecteurs des Finances.
4- Suite à la signature de la décision Année 2012/824/MTFP/DC/DGFP/DRAE/STCD/SA du
 25 octobre 2012 portant constitution du jury de correction, la FESYNTRA-FINANCES dans un communiqué prenant le peuple souverain du Bénin à témoin a déclaré :
1- Comment et où les copies ont-elles été gardées depuis 03 mois après les épreuves écrites ?
2- La FESYNTRA-FINANCES s’insurge contre l’organisation de la correction des copies surtout que des candidats disent avoir eu des épreuves incomplètes ;
3- La FESYNTRA-FINANCES rejette purement et simplement les résultats qui seront issus de ces corrections
4- Elle exige du gouvernement l’annulation pure et simple desdits concours.
Le 16 janvier 2013, suite à la délibération par deux communiqués en circulation, la FESYNTRA-FINANCES est encore montée aux créneaux par les mêmes canaux car les faits lui ont donné raison. Elle a fait (04) constats et voici ce qu’elle a dit au 4ème constat :
« En procédant à l’identification réelle de certains lauréats on constate que si ce n’est pas le frère, le fils, la fille, le cousin ou la nièce de ceux qui sont dans le circuit de l’organisation des concours, c’est alors ceux qui occupent certains postes dans l’Administration de la Fonction Publique et ailleurs, ou sont de grandes personnalités politiques ou gradés de l’Armée ; C’est un véritable MAMADOU ET BINETA ».
Elle continue ce travail fastidieux mais après la conférence de presse de l’OLC, et de l’aveux du Directeur Général de la Fonction Publique et du Directeur du recrutement des agents de l’Etat qui ont dit et écrit avoir des proches qui ont réussi à ce concours, la FESYNTRA-FINANCES dit qu’il y a eu réellement tripatouillage, fraude massive et le concours doit être annulé et les auteurs sévèrement punis selon les articles 128,et 131 de la loi 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en RB. La moisson est déjà riche mais voici un avant goût. Lisons et jugeons déjà du désastre qui va suivre :
Le feuilleton se poursuit et, Mme le Ministre du Travail et de la Fonction Publique, s’il vous reste encore quelque dignité en tant que princesse, c’est de démissionner.
Pour la FESYNTRA-FINANCES,

Le Secrétaire Général Fédéral

Laurent METONGNON



Commentaire de la Rédaction : Finalement, pourquoi ne pas organiser les concours de recrutement dans la Fonction publique sous le même format que le Baccalauréat, afin d'éradiquer les fraudes favoritistes ?

lundi 28 janvier 2013

Centrale électrique de Maria-Gléta

Bientôt huit turbines à la disposition du Bénin


Près de trois semaines après l'explosion d'un accumulateur du système hydraulique de démarrage de la troisième unité des turbines à gaz de Maria-Gléta, une dizaine de journalistes béninois a visité la centrale électrique, le samedi 26 janvier 2013. Tout compte fait, il se confirme que l'événement malheureux du 7 janvier dernier n'était qu'un incident que la reprise des activités d'essai sur le site a vite permis d'oublier, laissant augurer pour très bientôt la fin des ennuis d'électricité du Bénin. 


Maria-Gléta, en provenance de la double voie pavée en réaménagement de Tankpè, dans la Commune d'Abomey-Calavi. Sous la conduite de Victor Gbénou, Coordonnateur de la Combustion associates incorporated (Cai), dans le cadre de l'installation de la centrale électrique de Maria-Gléta, les professionnels des médias reçoivent le quitus du corps de sécurité pour pénétrer dans le Complexe. 

A gauche, Mukund Kavia et, à droite, le chef du chantier de la Cai


Très tôt, la délégation est reçue par le Pdg de la Cai, l'Américain, Mukund Kavia, assisté par le premier responsable du chantier. C'était en début d'après-midi, ce samedi 26 janvier 2013, dans la salle de conférence de la Structure. Comme préalables aux échanges, la langue de bois est bannie de même que toute réserve : les journalistes sont autorisés à poser toutes les questions qu'ils sentent nécessaires. Près de quatre-vingt-dix minutes plus tard, les vérités concernant l'incident du 7 janvier 2013 éclatent : l'explosion que certaines langues ont annoncé comme ayant débouché sur la destruction de toute la Centrale n'est pas avérée, elle ne concernait que la troisième turbine, au niveau de l'accumulateur du système hydraulique de démarrage, ce qui est déjà complètement maîtrisé. Ensuite, Mukund Kavia se révèle ferme : la centrale électrique de Maria-Gléta est une superstructure technique et technologique, complètement fonctionnelle que l'Etat béninois va réceptionner dans un mois, ce qui va montrer au peuple béninois que ses 33 milliards d'investissement ont été bien utilisés. Selon lui donc, il n'est pas question d'un ''éléphant blanc''.





Victor Gbénou, en costume noir, Coordonnateur de la Cai, traduisant les explications de M. Kavia


Par ailleurs, revenant sur l'historique de la conduite par son entreprise du chantier, il a révélé avoir pris possession du site en 2007 et, un certain retard dans l'achèvement des travaux a été observé, à cause de plusieurs situations qui se sont présentées : en trois ans, il a fallu régler, respectivement, la question du nombre de jeux de barre à utiliser pour être en adéquation avec les installations de la Communauté électrique du Bénin (Ceb), ce que le contrat ne précisait pas, celle de l'assurance pour l'essai et la mise en service des turbines, ce qui a vu l'écartement des sociétés nationales d'assurances pour manque d'expertise, en faveur de Lloyds, en Grande-Bretagne.  Enfin, il s'imposait de faire face aux laborieuses vérifications de la Société ivoirienne de contrôle, le Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd) qui, selon les clauses du contrat signé avec l'Etat béninois, devait consulter et donner son approbation avant l'installation de quoi ce soit sur le site. A la fin de ce cycle assez éprouvant, M. Kavia pense que ce retard a permis à tous d'en apprendre beaucoup et il rassure concernant la valeur de la centrale électrique de Maria-Gléta qu'il décrit comme disposant de huit turbines identiques, assemblées en Californie, d'une capacité de production de 8 mégawatts chacune. Donc, elles donneront, réunies, un total de 80 avec, comme avantage, la possibilité que chaque turbine fonctionne indépendamment des autres ; elles sont conçues pour utiliser du gaz naturel ou du combustible Jet A1. Et, ce qui tient à coeur au Pdg est de montrer aux Béninois qu'elles peuvent produire de l'énergie et il s'emploie à cela  par les essais internes qui sont en cours concernant chaque unité de turbine.



Les journalistes attentifs ...

En outre, les questions des journalistes présents ont permis à l'intervenant de rassurer davantage quant au fonctionnement de la Centrale dès sa livraison à l'Etat et sa prise en gestion par les autorités béninoises : des techniciens de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee) et de la Ceb sont en formation par la Cai, depuis plus d'un an et demie, sur la manipulation technique d'un tel complexe.


Le site de Maria-Gléta, à sa livraison par l'Etat à la Cai, en 2007 ...
"D'ailleurs", explique le Pdg, Kavia, "c'est notre nom, notre réputation et notre honneur qui sont en jeu ; nous n'avons pas intérêt à laisser le site sans la formation d'une équipe de relève".

... et en phase très avancée des travaux, quelques années après


Suite à l'ensemble de ces explications, les journalistes ont visité les installations du Complexe ; de la salle de contrôle équipée d'ordinateurs tactiles de haute portée de communication à l'intérieur de quelques turbines et aux équipements de la Ceb, en passant par l'Unité 3, accidentée le 7 janvier dernier, M. Kavia s'est montré généreux en nouvelles explications sur le fonctionnement interne des machines dans leurs différents compartiments.


Les journalistes dans la tour de contrôle de la Centrale

Quelques militaires et des agents sapeurs-pompiers qui nous accompagnaient approuvaient de la tête. 


M. Kavia, dans ses explications sur le fonctionnement interne d'une turbine

Toutes les conditions semblent donc réunies pour la continuation sans danger des essais à l'issue desquels il devra être techniquement et matériellement prouvé que chaque turbine peut s'acquitter de ses 10 mégawatts d'électricité, déjà qu'à notre sortie du site, l'unité 6, en marche, affichait environ 9 mégawatts, de sources techniques. Vivement ces fruits aux fleurs prometteuses, pour une extinction du délestage au Bénin.

Marcel Kpogodo


Encadré : La Cai, une entreprise américaine à l'expertise incontestable

La Combustion associates incorporated (Cai) n'est pas née de la dernière pluie. Non seulement elle a reçu de nombreuses récompenses de la part du Gouvernement américain mais, aussi, elle peut s'enorgueillir d'un certain nombre de certifications de haut niveau. Avec un a priori aussi reluisant, il ne lui reste qu'à livrer une centrale électrique qui constituera une médaille nouvelle et qui honorera le Bénin de lui avoir fait confiance, marquant, de cette manière, sa contribution à l'éradication du délestage dans le pays.  


Les différents Prix reçus par Cai aux Etats-Unis
1.     Récipiendaire en 2011 du Prix Spécial du Président : Presidential “E” Award for Excellence in Exporting
Présenté par : Le Département Américain du Commerce, Washington, DC
2.     Récipiendaire en 2009 du prix : Spirit of the Entrepreneur Award for Technology
Présenté par : Le Centre pour l'Entreprenariat, Université de l’Etat de Californie, San Bernardino, Californie
3.     Récipiendaire en 2009 du Prix : Exporter of the Year Award for Sub-Saharan Africa
Présenté par : Exim Bank - Import Export Bank, USA
4.     Récipiendaire en 2008 du Prix : National Minority Person of the Year Award
Présenté par : US Small Business Administration
5.     Récipiendaire en 2007 du Prix : Vendor Excellence Award
Présenté par : Defense Logistics Agency, US Department of Defense
6.     Récipiendaire en 2006 du Prix : National, Regional and District Exporter of the Year Awards
Présenté par : US Department of Commerce and US Small Business Administration
7.     Bénéficiaire en 2005 du Prix : Minority Manufacturer of the Year Award
Présenté par : MBDC Inland Empire, US Department of Commerce
Les certifications de Cai
·      American Society of Mechanical Engineers (ASME) Certified for Pressure Vessels Manufacturing (Société Américaine des Ingénieurs en Mécanique Industrielle)
·      American Institute of Steel Construction (AISC) Certified Fabricator : Fabricant Certifié par l’Institut Américain pour les Constructions en Acier
·      Industrial Partner to U.S. EPA Landfill Methane Outreach Program
·      Industrial Partner to So. California Gas Company Self Generation Program

M.K.

vendredi 11 janvier 2013

Lutte contre la piraterie dans les pays africains de la côte


Nouvelle initiative de l’UE pour lutter contre la piraterie dans le Golfe de Guinée

(Communiqué de Presse de la Commission de l'Union européenne)

Françoise Collet, Chef de la Délégation de l'Union européenne au Bénin
L’Union européenne a annoncé le 10 janvier 2013 un nouveau projet qui renforcera la sûreté et la sécurité des routes maritimes entre sept pays africains dans le Golfe de Guinée. 
Le programme CRIMGO (Routes maritimes critiques du Golfe de Guinée) aidera les gouvernements d'Afrique centrale et occidentale à rendre les principales routes maritimes plus sûres grâce à la formation des gardes-côtes et à la mise en place d'un réseau permettant l'échange d'informations entre les pays et les agences de la région.
Lorsqu’il a annoncé le projet, M. Andris Piebalgs, Commissaire au développement, a fait la déclaration suivante: «Sans sécurité, le développement ne peut jamais vraiment atteindre les populations qu'il vise. C’est pourquoi notre nouveau projet, qui contribuera à améliorer la sécurité des transports en Afrique occidentale, est si important. En rendant les eaux plus sûres, nous contribuerons à dynamiser les échanges et la croissance et offrirons à ces populations davantage de possibilités d'assurer leur subsistance, ce dont elles ont si désespérément besoin.
Le projet sera mis en œuvre à partir de janvier 2013 dans 7 États côtiers africains: le Bénin, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Nigeria, Sâo Tomé-et Principe et le Togo.
Le Golfe de Guinée représente actuellement 13 et 6 % des importations de pétrole et de gaz dans l'UE. Toutefois, les actes de piraterie et les vols à main armée, de même que les trafics d'armes et de drogues ou encore la traite d'êtres humains, constituent une menace réelle pour la sécurité de la région. Rien qu’au Nigeria, quelque 98 actes de piraterie, de vols à main armée commis en mer et de pollution maritime ont été enregistrés entre 2008 et 2012.
La région souffre actuellement d'un manque de coordination entre les gardes-côtes et entre les différentes régions. De plus il n’existe pas encore de norme commune de formation maritime et le partage d’informations entre les pays concernés est insuffisant.

Contexte
L’UE contribue à hauteur de 4,5 millions € au projet GRIMGO au titre de son instrument de stabilité. Parmi les autres partenaires du projet figurent France Expertise International (FR), la Direction de la coopération de sécurité et de défense (FR), la Direção-Gerenal de Política do Mar (PT), la Fundación Internacional y paralberoamérica de Administración y Políticas Públicas (ES), le Foreign and Commonwealth Office (UK), la Satakunta University of Applied Sciences (FI), l’International Maritime Safety Security Environment Academy (IT) et la Szczecin Maritime University (PL).

Programme pour les routes maritimes critiques:
Le programme met l’accent sur la sécurité et la sûreté des grandes routes maritimes. Il a pour objectif d’améliorer la sécurité et la sûreté en mer et d'aider ainsi à rendre plus sûres les voies de navigation et de transport marchand.  Sur le long terme, le programme vise à améliorer la gouvernance maritime. Ce programme transrégional a vu le jour en 2009 et a concentré ses activités sur l'Asie du Sud-Est, l'ouest de l'océan Indien et le Golfe de Guinée. Depuis son lancement, 16 millions € ont été alloués à ces activités.

Instrument de stabilité:
L’instrument de stabilité est un outil stratégique qui associe sécurité et développement. Il a pour but premier de soutenir les mesures visant à maintenir ou à rétablir les conditions qui doivent permettre aux pays partenaires de l'UE de poursuivre leurs objectifs de développement à long terme.
Il complète les instruments et politiques géographiques et thématiques existants de l'UE, les actions relevant de la politique extérieure et de sécurité commune, les organisations régionales et internationales et les programmes bilatéraux réalisés par les États membres de l'UE. L'instrument apporte une valeur ajoutée dans la mesure où il permet d'intervenir là où les instruments de développement géographiques ou autres ne peuvent pas être utilisés; il peut également être déployé pour faire face aux menaces qui pèsent sur la sécurité, ce que ne permettent pas les instruments de développement traditionnels.


Pour de plus amples informations
Site web de la Direction générale du développement et de la coopération EuropeAid:
Site web de M. Andris Piebalgs, Commissaire européen chargé du développement:
Site web de l'instrument de stabilité:
Site web du SEAE – Soutien de l'UE au renforcement des capacités maritimes régionales:
Contacts :
Alexandre Polack (+32 2 299 06 77)
Wojtek Talko (+32 2 297 85 51)                                                                       IP/13/14


Bruxelles, le 10 janvier 2013

La Commission européenne

mardi 8 janvier 2013

Utilisation du préservatif et planification familiale


Quand on encourage la débauche sexuelle et une économie plombée en Afrique

Le monde évolue vers une démocratisation totale et outrancière des choses. On en vient même à mettre sur le tapis tous les sujets, au nom de ce qu’il ne doit pas en exister de tabou. C’est, du moins, le constat que l’on peut faire en suivant avec attention certains sujets abordés dans les médias. En effet, la nécessité de la lutte contre la pandémie du sida a amené la société moderne à opter pour ce que je désigne par la ’’démocratisation du sexe’’. J’exprime par là que nous nous sommes entendus pour que le sexe soit à la portée de tous, sans exception d’âge, notamment. Cette stratégie a consisté à sensibiliser, à imposer plutôt un mode d’emploi sexuel qui se traduit dans les actes par un appel à l’utilisation du préservatif. Toute la société a approuvé cette démarche, au nom de la protection ou de la lutte contre le sida et de la pseudo préservation de la vie. Seule l’église catholique (la plupart des confessions religieuses, d’ailleurs) a insisté, et continue de le faire, sur l’abstinence jusqu’au mariage, ce que les organismes, les ONG et d’autres institutions intervenant dans le cadre de la lutte contre le sida ont hypocritement associé à leurs batteries de mesures préventives et ont introduit sournoisement parce qu’ils ne souhaitent pas affronter l’église qui, de par sa proposition, représente, pour leurs intérêts, une menace.
Théophile Azonnoudou
Mais, quel bilan faisons-nous de cette campagne musclée pour l’utilisation des préservatifs ? Je sais que ces institutions précédemment évoquées l’ont fait avec des résultats élogieux montrant, statistiques à l’appui, la réduction du taux de prévalence de la pandémie du sida. Nous en sommes flattés. Cependant, que disons-nous des dommages collatéraux de la promotion du préservatif ? Mutisme, alors qu’il s’observe, de nos jours, une dépravation aggravée des mœurs, caractérisée par une exposition-vente du sexe : on parle du sexe partout et à chaque occasion, on le consomme, en tout lieu, sans tabou, avec les encouragements des ‘’lutteurs’’ contre le sida. L’évolution de la maladie du sida est stabilisée, certes, mais, elle cède sa place à un mal autant pernicieux dont personne ne débat parce qu’il n’y a pas de milliards à se partager ; ce mal a pour nom les grossesses précoces contractées par les mineures (le nombre d’adolescentes enceintes augmente vertigineusement dans nos collèges et lycées publics), malgré la cible privilégiée que cette couche représente pour les promoteurs du préservatif. Il se dégage clairement que l’incitation des jeunes et des adolescents au port du préservatif, en lieu et place de l’encouragement à l’abstinence, est  la cause principale de ce fléau. Personne n’est dupe : les jeunes et les adolescents, accusés, à tort, d’en savoir autant et plus que leurs aînés, sur le sexe (alors que plusieurs milliers d’adolescents et de jeunes reportent à plus tard leurs premiers rapports sexuels, par peur des grossesses et des IST), trouvent dans l’agression publicitaire en faveur de l’utilisation du préservatif un permis de consommer le sexe. Alors, ils essaient  d’expérimenter la différence entre une pénétration protégée et celle qui ne l’est pas ; la conclusion en est bien éloquente, au-delà même des espérances.
Un autre front ouvert et qui fait le tour des plateaux de télévision est bel et bien les contraceptifs anti-grossesses ou de planification familiale. Toute la machine d’imposition de ce mode de vie s’est mise en place car des financements et des facilités existent. Plusieurs arguments sont présentés pour convaincre à l’adopter. Visiblement, cela est plus bénéfique que désastreux, argue-t-on. Mais, ils présentent deux écueils qu’une analyse minutieuse peut permettre de révéler : incitation à consommer le sexe et réduction du taux d’accroissement de la population.  
         D’abord, en promouvant les pratiques contraceptives à l’endroit des jeunes et des adolescents, non seulement nous avouons notre incapacité à inculquer des valeurs morales et des principes comportementaux sains à ceux-ci mais, nous leur accordons publiquement le permis de tenir, sans modération et sans précaution, des rapports  sexuels. D’une manière irresponsable et impulsive, nous les soumettons à la tentation et les livrons aux risques du sida et des IST. Ceci se trouve en une contradiction drôle, voire ridicule, avec la sensibilisation sur le port du condom, pour prévenir le sida, c’est-à-dire qu’au même moment où l’on demande aux jeunes et aux adolescents de porter les préservatifs, on les invite à adopter une méthode de planification sexuelle et non familiale, parce que n’ayant pas encore fondé de famille.     
Par ailleurs, l’offensive en faveur des contraceptifs représente une menace pour le développement de notre pays. En effet, s’il est opportun de contrôler les naissances, il est maladroit de sensibiliser à réduire le taux de natalité dans notre pays, plutôt en déclin. Si, aujourd’hui, les pays occidentaux  en viennent à encourager les naissances et à faciliter l’entrée sur leur territoire des étrangers, c’est à cause du vieillissement galopant et menaçant de leur population, conséquence du contrôle exagéré opéré sur le taux d’accroissement naturel de celle-ci.
En réalité, la Chine, en passe d’être la première puissance économique du monde, tire profit de sa forte population (près de deux milliards d’habitants). Celle-ci représente un important marché de consommation qui attire les investisseurs, surtout occidentaux, qui délocalisent leurs entreprises dans ce pays et s’y installent. Ainsi, la raison du plus nombreux est toujours la meilleure. C’est pourquoi, malgré les restrictions sociopolitiques et le règne d’une dictature, la Chine est fréquentable et, l’ancien président Chirac de répondre au journaliste qui voulait savoir pourquoi il coopérait avec la Chine, un pays non démocratique : « On ne boude pas un milliard et demie de consommateurs ». Sans être économiste, je comprends que la poussée démographique, intelligemment cadrée, représente un important facteur pour le développement économique. Les experts des questions de développement ne m’en diront pas le contraire.
Je suggère humblement que les acteurs à divers niveaux évoluant dans les domaines de la planification, notamment, puissent se pencher rationnellement sur les préoccupations évoquées.   

Théophile Azonnoudou, Professeur de Lettres et Spécialiste des questions de société

samedi 5 janvier 2013

Gestion des congés de Noël

Prévalence d'un système de ''Deux poids, deux mesures''

Les congés de Noël viennent de se terminer pour les élèves des collèges et des lycées du Bénin, et les cours reprennent timidement. Mais, pas pour tous. Si la rentrée a été effective dans les établissements publics, le 3 janvier 2013, cela n'est pas le cas pour un bon nombre d'écoles et de collèges privés dont les apprenants sont plutôt convoqués pour le lundi 7 janvier, ce qui montre deux manières différentes d'appliquer un même calendrier fixé par l'Etat.


La rentrée des classes, après les congés de Noël de l'année 2012, n'est pas réelle dans toutes les catégories d'établissements scolaires du Bénin ; ceux privés, dans une certaine proportion, ont préféré manquer le rendez-vous du 3 janvier, fixé par un Arrêté interministériel émis par le Ministère des enseignements maternel et primaire, d'une part, et celui de l'Enseignement secondaire, d'autre. Ce texte est le numéro 409/MESFTPRIJ/MEMP/DC/SGM/DES/DIP/DET/DFQP/DEP/DEM/DEP/DEPEMP/SP du 20 septembre 2012, fixant le calendrier de l'année scolaire 2012-2013 dans les établissements maternel, primaire, secondaire général, technique et professionnel. Il est signé par les Ministres, Eric Kouagou N'da et Alassane Soumanou, respectivement, des Enseignements maternel et primaire, et de l'Enseignement secondaire. En son article 1er, cet Arrêté stipule, notamment : "Dans tous les établissements publics et privés des enseignements maternel, primaire, secondaire général, technique et de la formation professionnelle, le calendrier scolaire est fixé comme suit : 

A. Premier trimestre
Du lundi 1er octobre 2012 au vendredi 21 décembre , après les cours de l'après-midi (11 semaines 5 jours).

Congés de fin de trimestre
Du vendredi 21 décembre 2012 après les cours de l'après-midi au mercredi 2 janvier inclus."

Eric Kouagou N'da, Ministre des Enseignements maternel et primaire
Alassane Soumanou, Ministre de l'Enseignement secondaire
Voilà qui montre une violation de ce Texte à deux niveaux. D'abord, une investigation sur le terrain scolaire montre qu'un bon nombre d'établissements privés à travers le Bénin ont octroyé les congés à leurs apprenants le mercredi 19 décembre 2012, au lieu du vendredi 21. Ensuite, ils commencent leur rentrée le 7 janvier au lieu du 3. Cela veut dire que ces structures se sont donné quatre jours de plus pour les congés de Noël, ce qui prouve que notre pays fonctionne à deux vitesses. Naturellement, aucune autorité compétente ne lèvera le poing pour le frapper violemment sur la table, afin de contraindre les écoles, les collèges et les lycées privés à se conformer aux lois de la République, qui ne sont pas spécifiques à des catégories de Béninois. La situation que ces établissements ont créée constitue une véritable défi, un test pour les deux Ministres concernés, notamment, pour  Alassane Soumanou, chez qui l'absence de réaction servira à montrer qu'il est juste une autorité d'incantations stériles.


Marcel Kpogodo